• Le gouvernement ontarien, qui fait face à un évident blocage dans ses négociations avec les dirigeants autochtones de Caledonia, a nommé l'ancien premier ministre libéral David Peterson au poste de représentant provincial.

    En choisissant un homme jouissant d'une excellente réputation auprès des autochtones en raison de son rôle, par le passé, de médiateur dans un autre conflit, le gouvernement McGuinty tente apparemment de hâter un règlement pacifique.

    En effet, voilà maintenant deux mois que les autochtones des Six Nations occupent illégalement un terrain qu'ils revendiquent en vertu d'un ancien traité et, jusqu'ici, bien peu de progrès ont été réalisés par les négociateurs gouvernementaux.

    David Peterson

    David Peterson

    Le ministre délégué aux affaires autochtones, David Ramsay, estime que l'intervention de M. Peterson, chargé de ramener le calme dans la localité, devrait très certainement permettre aux autres négociateurs provinciaux de se pencher sur le coeur même du litige.

    David Peterson prendra connaissance du dossier dès dimanche et devrait se rendre dans la localité de Caledonia, dans le sud de la province, cette même journée.


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  • De loin aux alentours, on apercevait cette montagne qui abritait un jardin merveilleux au milieu des grands bois. Sous les rayons du midi mûrissaient du maïs, des fèves et des citrouilles. Des rosiers de toutes couleurs s'étendaient sous des arbres chargés de fruits.
    Plusieurs fois par jour, le manitou Ewitchi-Saga qui régnait sur les lieux parlait aux ours, aux chevreuils et aux autres animaux qui venaient boire dans un lac d'où les nuages tiraient la rosée. L'air y était si pur que les êtres vivants qui fréquentaient ces bois n'avaient pas d'âge.
    Mais un jour, un windigo qui passait par là pensa qu'il était bien bête de ne pas monter sur la montagne pour se charger de fruits et de gibier.
    Une fois arrivé dans le jardin merveilleux, il commença à remplir son panier d'herbes de vie et à choisir les plus beaux pieds d'ail des bois. Puis, comme le vent se fit entendre et que le soleil disparut, il se dit qu'il fallait faire vite et descendre avant que le mauvais temps se lève.
    Il entrait dans le verger lorsque la grêle commença à bondir sur les rochers; il glissa vitement sur son dos un paquet de branches cassées aux arbres fruitiers. Puis, il attrapa deux perdrix grasses qui gardaient leur couvée.
    Mais le sol tremblait déjà sous ses pieds et il se produisit alors une chose encore plus surprenante. Une rafale de pluie chaude poussée par le souffle du manitou coucha le windigo par terre. Une barre de feu en zigzag s'enfonça dans le roc et traça le lit d'une rivière qui se mit aussitôt à dévaler vers le bas de la montagne.
    Le windigo fut projeté dans ces eaux bouillonnantes tandis que l'écho reprenait les bruits de la montagne qui grondait.
    Une fois entraîné à toute allure dans la prairie où l'eau se répandit, le mauvais esprit fut transformé en une île et condamné à admirer le mont Tremblant pendant toute l'éternité.
    Depuis, il n'est pas rare d'entendre gronder le mont Tremblant.
    ps: aller faire un tour sur ce site , il est tres bien fait: http://www.interbible.org/sebq/petites_expos/legendes_amerique/oeuvre9.htm

    Légende extraite d'un recueil (tiré à part) intitulé « Loups-garous, diables et fantômes » aux éditions GID et Jean-Claude Dupont, 2001, p. 14.
    Références bibliographiques de cette légende:
    - DUBÉ Dollard, Légendes indiennes du Saint-Maurice, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933, pp 11-12.
    - O'REAR John & Franckie, The Mont Tremblant Story, N.Y., A.S. Barnes ans Company, 1954, pp 17-19.


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  • Je suis membre de l association la voie du cercle ,au mois de mars 2006 j ai fais le voyage en belgique pour faire la rencontre de vieux Buck.

     la voie du cercle est une association qui travaille avec et pour les indiens actuels dans le respect de leur coutumes , de leur vie et de leur nation.je (vous racontrez plutard plus de chose sur la vie de l association)

    C'est un indien de la tribu ABENAKIS , membre de la grande nation des Algonquins.

    il habite au québec .

    il vient en visite en Belgique chaque année grace a l association la voie du cercle et a cette occasion donne une serie de conferences et d animations dans les écoles.

    C'est un conteur d histoires et de légende amérindiennes mais il est aussi impliqué dans la vie spirituelle amérindienne actuelle .Et je peus vous dire que quand vous l écoutez . il vous fait prendre conscience de beaucoup de chose. c est quelqu 1 de merveilleux.

    Il a vécu  une grande partie de sa vie dans la forets canadiennes et passe encore plus que la moitié de l année dans son camp de chasse.

    il a exercé et exerce encore un tas d activités et de métiers: trappeur ,guide de chasse et peches ,guide de raids en moto neige , artisan , il est un des derniers fabricants de raquettes en bois du Québec ,bucheron, montage de cabanes et de camps traditionnels , ensseignements amérindiens etc, etc......

    le but du cercle de priere de vieux buck et la voie du cerle est de s unir spirituellement en fraternité et prier afin que l énergie de la veille terre  revienne.et pour les femmes abusées de toutes les magniere n importe ou dans le monde entier.La priere est celle d un pére pour ces enfants.

    C' est un petit geste ,qui par le temps peut devenir tres grand et fort.

    ne l oublions pas , le terre mére est toute la vie sur terre .on ne serait rien sens elle!

    si cela vous interrésse contacter moi ,

    ti-pied


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  • Les autochtones devant les Nations uni

    Le drapeau mohawk a été hissé à Caledonia, en Ontario.

    Une ambassadrice des autochtones des Six Nations, au centre d'un conflit territorial avec un promoteur immobilier et le gouvernement ontarien, se rend à Genève pour défendre le point de vue de sa communauté.

    Le Clan des mères, considéré comme le gardien des terres dans la confédération des Six Nations, a préparé une déclaration au sujet des revendications territoriales en jeu.

    Mme Doreen Silversmith, une ancienne résidente de la réserve, lira cette déclaration la semaine prochaine devant le comité des Droits économiques, sociaux et culturels de l'ONU, à Genève. Elle quitte le pays aujourd'hui.

    Caledonia, Ont.

    Photo: PC/Nathan Denette

    Les autochtones de cette communauté occupent depuis deux mois un terrain qu'ils revendiquent comme étant leur propriété en vertu d'un traité du 18e siècle.

    Ils s'opposent à un projet de développement immobilier prévu sur ces terres, que le promoteur affirme pour sa part avoir acquis légalement. Les négociations se poursuivent entre les autochtones et le gouvernement ontarien.

    Nouvelles manifestations en vue

    La police provinciale ontarienne a demandé à des commerçants de Caledonia de fermer leurs portes à 17 h 30.

    Le corps policier n'a pas précisé les raisons de cette demande. On rapporte toutefois que la communauté non autochtone de Caledonia se prépare à manifester une nouvelle fois, vers 19 h vendredi, pour réclamer le démantèlement des barricades.

    Lundi, une telle manifestation avait vu quelque 500 résidents se rassembler devant les barricades. Des insultes avaient été échangées.

    Une centaine de policiers avaient dû intervenir pour calmer la foule et l'empêcher de s'approcher trop près de la barricade érigée par les autochtones. Un homme avait été arrêté.




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  • La crise de Caledonia : un deuxième Oka?
    Bernard Cleary
    L'auteur est le premier Indien du Québec à siéger à la Chambre des Communes, ex-député du Bloc Québécois et porte-parole du dossier autochtone. Il a été négociateur pour les Premiers peuples.

    La présente crise autochtone de Caledonia, en Ontario, qui a débuté le 28 février 2006 par une manifestation de «blocage de route», ressemble étrangement au début des événements d’Oka. Elle nous ramène à la case départ, en 1990, parce que le gouvernement du Canada ne s’est jamais attaqué aux maux véritables. Il a simplement maquillé la crise pour la rendre acceptable en mettant le couvercle sur la marmite et en la renvoyant à des politiciens d’une autre époque.
    Elle n’est que la pointe de l’iceberg d’un problème fondamental dénoncé sévèrement par le rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada, en 1996, comme suite des événements d’Oka. La fatalité a fait en sorte que ce soit encore le Parti conservateur qui soit au pouvoir.
    «Une étude attentive de l’histoire de notre pays montre que le Canada s’est construit à partir d’une série d’ententes avec les peuples autochtones – ententes que ce pays n’a jamais pleinement honorées. Les traités entre les gouvernements autochtones et non autochtones étaient des ententes pour le partage des terres. Ces traités ont été remplacés par des politiques destinées à chasser les autochtones de leurs terres ancestrales, à anéantir les nations autochtones et leurs gouvernements, à miner les cultures autochtones et à étouffer l’identité autochtone».
    Selon les commissaires, il est temps de reconnaître cette vérité et de commencer à rétablir la relation entre les peuples en la fondant sur l’honnêteté, le respect mutuel et le partage équitable. Plus encore, les commissaires ont prétendu que le contenu de certaines ententes a été imposé aux peuples autochtones. Ces derniers ne comprenaient même pas les limites que leur imposaient les autorités gouvernementales du Canada, leur fiduciaire...
    Une telle interprétation, si éloignée des uns et des autres, a donné comme résultats que les Mohawk des Six Nations à Caledonia sont convaincus que leurs terres ancestrales sont à eux depuis 1784. De son côté, le gouvernement du Canada affirme que ces terres leur ont été reprises en 1841.
    Les chefs des Nations mohawk et cayuga croient plutôt que leurs terres ancestrales leur ont été louées, il y a deux siècles, pour le passage de la route transcanadienne. D’une façon ou d’une autre, les Indiens n’avaient pas le pouvoir de vendre ces terres ancestrales sans avoir obtenu l’autorisation des membres de la nation par un vote au cours d’une assemblée publique.
    Une telle interprétation est loin d’être dépourvue de bon sens puisque, tel que dénoncée généralement par la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada dans son rapport, cette époque première du Canada sous l’empire britannique a été la période de «l’occupation pacifique» et de la signature des fameux traités numérotés. Il fallait libérer ces terres rapidement pour construire la voie ferrée transcanadienne, offrir aux immigrants européens des terres pour la culture afin qu’ils s’établissent à ces endroits et permettent ainsi aux gouvernements de développer ces parties du Canada en s’accaparant de leurs richesses.
    Ce n’est qu’un an plus tard, à l’anniversaire de la publication du rapport de la commission royale que la ministre des Affaires indiennes et du Nord Canada, madame Jane Stuart, a reconnu officiellement, dans une Déclaration de réconciliation, «les effets néfastes des traitements subis par les Autochtones par le passé». Elle l’a fait au nom du gouvernement canadien.
    «En tant que pays, nous sommes hantés par nos actions passées qui ont menées à l’affaiblissement de l’identité des Peuples autochtones, à la disparition de leurs langues et de leurs cultures et à l’interdiction de leurs pratiques spirituelles. Nous devons reconnaître les conséquences de ces actes sur les nations qui ont été fragmentées, perturbées, limitées ou mêmes anéanties par la dépossession de leurs territoires traditionnels, par la localisation des peuples autochtones et par certaines dispositions de la Loi sur les Indiens. Nous devons reconnaître que ces actions ont eu pour effet d’éroder les régimes politiques, économiques et sociaux des peuples et des nations autochtones».
    Pour les commissaires, tels qu'ils l'ont souligné à maintes reprises, sans justice, il ne peut y avoir ni paix, ni harmonie. Ces derniers ont donc recherché, en toute justice, quels sont les fondements réels d'une relation équitable et honorable entre les habitants du Canada. Ils ont d'ailleurs résumé, en quelques mots, leur conclusion essentielle: « [...] c'est une mauvaise ligne de conduite qui a été suivie pendant plus de 150 ans par les gouvernements coloniaux et par les gouvernements canadiens ultérieurs».
    Le gouvernement du Canada en est peu fier, soulignera plus tard la ministre des Affaires indiennes et du Nord du Canada, madame Jane Stewart, dans une Déclaration de réconciliation. Elle ajoutera comme l'ont prétendu les commissaires de la Commission royale, que les politiques d'assimilation des Autochtones n'étaient pas une très bonne idée. Plus encore, tel que le mentionne le rapport, ces «politiques ont miné et presque anéanti les cultures et les identités autochtones».
    Cependant, la Commission royale a livré comme message qu'il s'agissait d'une toute autre histoire. Elle a dégagé une vision totalement différente. La guérison sociale des peuples aborigènes canadiens passe surtout par la recouvrance de leur fierté perdue. Elle doit favoriser le respect de leurs droits ancestraux de Premières Nations et le développement de leur autonomie personnelle et politique, un droit nécessairement inhérent. Enfin, la rétrocession d'une partie importante de leurs terres ances-trales, leurs droits territoriaux, doit fermer la boucle. Ce que prône aussi la Cour suprême du Canada dans ses récents jugements.
    Le gouvernement du Canada serait d'une inconséquence et d'une irresponsabilité immensurables s'il n'utilisait pas les recommandations de la Commission royale, éclairée et indépendante.
    L’effet boomerang des ententes ou des traités numérotés, ou autres, signés(es) avec les Nations autochtones, dans lesquelles les gouvernements du Canada et des provinces ont imposé leurs volontés, sont des mines qui risquent d’exploser en tout temps et faire des victimes. Le passé de tricherie du fiduciaire des Indiens du Canada ne peut que faire surface au fur et à mesure des découvertes comme c’est le cas aujourd’hui. À moins que le fiduciaire des Indiens du Canada suive le plus tôt possible les recommandations de la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada et actualise ces ententes et ces traités numérotés par les négociations.
    Le Canada a ainsi ouvert une boîte de pandore.

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