• S’INFORMER POUR S’INVESTIR DAVANTAGE

    Pour des décisions claires et transparentes, pour une démocratie vivante, soyons des citoyens actifs : vie de quartier, élections, mobilisation sur un Agenda 21 local... Les pistes ne manquent pas, alors mêlons-nous de ce qui nous regarde !


    L'information est indispensable. Réclamons-la, pour savoir quels sont les projets autour de nous : vont-ils dans le sens du développement durable ? Faisons-la circuler pour faire tomber les cloisons entre les acteurs du développement : nous, les entreprises, les élus...


    L'union fait la force : faire partie d'une association, débattre, faire le lien entre les citoyens, les entreprises, les collectivités, tout cela permet d'agir avec plus de pertinence. Prendre le temps de nous investir ensemble nous fait progresser.



    SE TENIR À L’ÉCOUTE DU MONDE

    Nous sommes tous embarqués dans le même bateau : allons voir ailleurs quelles sont les initiatives que l'on pourrait adapter.


    Vie quotidienne : une coopérative de femmes, à Bamako (Mali). Elle s'investit dans la gestion des déchets, la création d'emplois, l'amélioration du cadre de vie.


    Consommation : des familles, en Flandres (Belgique). Elles se regroupent pour établir des contrats de longue durée avec des paysans locaux et promouvoir une agriculture à petite échelle respectueuse de l'environnement.


    Travail : deux syndicats, en Wallonie (Belgique). Ils unissent leurs forces pour sensibiliser les travailleurs au respect de l'environnement. Grâce à un service d'appui technique, des expériences pilotes se sont développées dans plusieurs entreprises, en collaboration avec les directions.


    Entreprises : un fabricant de vêtements sportifs (États-Unis). Il travaille à réduire globalement ses nuisances, de la fabrication des vêtements au fonctionnement des magasins. Il utilise des textiles issus de plastiques recyclés et des cotons provenant de l'agriculture biologique. Il offre à ses employés la possibilité de quitter leur travail pendant deux mois, tout en conservant leur salaire, pour participer à l'action d'associations environnementales.


    Citoyens : les habitants de Porto Alegre (Brésil). Ils participent depuis dix ans à l'élaboration du budget de leur ville : ils en débattent, décident des priorités et en contrôlent l'exécution.


    > ALLER PLUS LOIN : Agir à l'extérieur

    http://www.defipourlaterre.org/comprendre/durable/index.php?durable=citoyen


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  • UN RÔLE CENTRAL À JOUER

    Nos performances sont maintenant évaluées à partir de critères environnementaux et sociaux autant qu'économiques. Les stratégies de développement durable permettront de renforcer la rentabilité et la pérennité de nos activités. Nous pouvons agir sur le long terme, en montrant par des actes concrets ce qu'est le développement durable. Nous devons faire participer les citoyens à ces choix de société.


    Les entreprises et les institutions publiques s'investissent dans des stratégies de développement durable. Nous pourrons tirer profit de cette évolution, car cela nous aidera à mieux maîtriser nos consommations, à mieux motiver nos personnels, à accroître notre compétitivité. Où trouver une aide utile pour avancer avec succès dans cette voie ? Les partenaires déjà engagés nous fournissent des exemples. Des outils se mettent en place, venant des pouvoirs publics ou d'acteurs privés.


    Optons pour des choix bénéfiques :


    • • formation et information des personnels ;
    • • promotion de l'insertion des handicapés et de l'égalité hommes-femmes ;
    • • valorisation des compétences et des ressources locales ;
    • • choix de la « haute qualité environnementale » pour la construction, utilisation des énergies renouvelables et maîtrise de la demande d'énergie.
    • • mise en place d'un plan de déplacement pour les salariés, généralisation des véhicules « propres » ;
    • • réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
    • • utilisation de produits plus économes en énergie, plus respectueux de l'environnement...

    Ces démarches engagent aussi les administrations, qui jouent un rôle d'exemple et incitation.



    DONNER L’EXEMPLE EN DIRIGEANT

    Soyons audacieux pour créer l'entreprise de demain : intégration de technologies « propres », nouvelle organisation du travail, fonctionnement plus transparent... Déjà, les politiques d'achats plus durables et les démarches d'éco-conception se multiplient. L'enjeu du développement durable, c'est aussi l'apparition de nouveaux besoins, de nouveaux métiers, de nouveaux marchés.


    L'imagination au pouvoir


    Engager des diagnostics de développement durable nous fera mieux connaître les impacts environnementaux et sociaux de notre activité et les progrès possibles. En nous mobilisant ensemble sur un même territoire, nous pouvons améliorer l'efficacité de la gestion des déchets, de organisation des transports, etc.


    > ALLER PLUS LOIN : Le management environnemental

    > ALLER PLUS LOIN : Les entreprises s'engagent

    RENDRE POSSIBLE EN TANT QU’ÉLU

    La concertation avec la population permet d'expliquer les projets et de les amender. Elle permet que chacun se sente acteur des projets mais aussi des transformations nécessaires.


    Élaborons une politique de développement durable sur les territoires dont nous avons la charge, en coopération avec les autres territoires. Les démarches de type Agenda 21 ouvrent des solutions durables dans bien des domaines : environnement, énergie, lutte contre l'effet de serre, transports, aménagement du territoire, politique culturelle, éducative et sociale, solidarité, gestion et valorisation des patrimoines, politique agricole, touristique, économique...


    Des exemples ? Valenciennes soutient un programme de coopération pour le développement durable avec le Burkina-Faso. Les Comores et la Réunion réfléchissent ensemble au développement durable et solidaire entre les îles...


    Le développement durable est à l'échelle du globe. En tant que collectivités, engageons-nous dans des projets de coopération décentralisée.


    > ALLER PLUS LOIN : Site du Comité français pour l'environnement et le développement durable

    > ALLER PLUS LOIN : Association des maires pour l'environnement et le développement durable

    > ALLER PLUS LOIN : Les collectivités s'engagent

    http://www.defipourlaterre.org/comprendre/durable/index.php?durable=dirigeants


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    SE LANCER À LA MAISON

    On peut commencer tout petit, dans la vie de tous les jours, et être efficace.


    À tout moment, nous pouvons faire des choix de développement durable :


    • • par nos comportements quotidiens > surveiller sa consommation d'eau et d'électricité, bien doser les produits ménagers...
    • • dans nos investissements courants > choisir des ampoules basse consommation, installer une chasse d'eau à double débit...
    • • dans les grandes décisions > utiliser des énergies renouvelables, récupérer l'eau de pluie, acheter des appareils en se souciant de leur consommation...


    Tout cela va dans le bon sens. Parlons-en avec nos enfants, nos amis et nos voisins !


    SE PRENDRE AU JEU EN VACANCES

    Dans la région d'à côté ou à l'autre bout du monde, le tourisme se nourrit de la diversité naturelle et culturelle de la planète : ne gâchons pas des biens aussi précieux.


    Les « gestes durables » dont on a pris l'habitude à la maison, emportons-les en vacances : marcher, faire du vélo, ne pas prendre trois douches par jour parce qu'il fait chaud, ne pas jeter ses ordures à tort et à travers


    Toutes les vacances sont extraordinaires. Pour qu'elles le restent, respectons la façon de vivre des gens qui nous accueillent : soyons attentifs à leur culture, ne gaspillons pas leurs ressources, respectons leur environnement.


    METTRE EN PRATIQUE LORS DES ACHATS

    Acheter n'est pas un acte anodin. Exerçons notre pouvoir de consommateur : acheter des produits plus respectueux de l'environnement, c'est possible, contourner le commerce qui exploite les pays pauvres, ça le devient.


    Il n'y a pas de label du développement durable, mais différentes initiatives peuvent nous guider :


    • • les écolabels signalent des produits à la fois performants et plus respectueux de l'environnement : la marque NF-Environnement et l'Écolabel européen ;
    • • les étiquettes énergies signalent les appareils électroménagers et les ampoules électriques les plus sobres, donc aussi les moins chers à l'usage ;
    • • côté alimentation, certains modes de production respectent mieux l'environnement, comme l'agriculture biologique (label AB).

    Max Havelaar, Artisans du monde... : de nombreuses initiatives permettent de garantir un revenu plus juste aux petits producteurs des pays pauvres. Elles sont réunies au sein de la " Plate-forme du Commerce équitable ". Le collectif " De l'Éthique sur l'Étiquette " lutte contre la violation des droits de l'homme au travail en évaluant le comportement des entreprises. La toute nouvelle association Consodurable met en relation entreprises et consommateurs. Elle présente les actions engagées en matière de développement durable et d'amélioration des produits.



    Les deux premiers logos représentent les deux écolabels officiels (français et européen), et celui de droite signifie : "ce produit ou cet emballage est recyclable". Ce logo avec un pourcentage au centre signifie : "ce produit ou cet emballage contient x% de matières recyclées".


    Des comportements économes :


    • • pour venir travailler, limitons les nuisances et les frais : utilisons les transports en commun, la marche à pied ou le vélo, le covoiturage...
    • • éteignons les lampes inutiles et, chaque soir, les appareils électroniques. Participons au recyclage du papier et généralisons l'impression recto verso. Limitons les excès de chauffage et de climatisation...

    Plan de déplacement de l'entreprise, prise en charge des abonnements de transports en commun, mise en place du télétravail... : en tant que salariés, nous pouvons améliorer notre outil et nos conditions de travail grâce aux principes du développement durable.


     


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  • http://www.defipourlaterre.org/comprendre/climat/index.php?climat=consommer

     

    L’ÉLECTRICITÉ

    En 2010, 20 % de l'électricité produite en France devra provenir de sources d'énergie renouvelables.




    En France, le recours au nucléaire et aux barrages hydrauliques limite les rejets de gaz à effet à effet de serre. 5 à 10 % de notre électricité provient de centrales thermiques émettrices de gaz carbonique, mais pour 15 %, elle est issue d'énergies renouvelables. L'objectif est d'atteindre 20 % en 2010. C'est possible grâce à un recours plus systématique à l'ensemble des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrolienne, géothermie, biomasse...)

    Vrai ou faux ?
    « Sur Terre, la production électrique devient de plus en plus propre. »
    FAUX. L'humanité produit encore presque les deux tiers de son électricité par combustion de carbone (pétrole, gaz naturel et charbon) - source : AIE

    LES INDUSTRIES

    L'industrie française diminue ses émissions de gaz à effet de serre. Des mesures contraignantes devraient accélérer le processus.


    En France, l'industrie améliore son efficacité énergétique. Depuis quelques années, ses rejets de gaz à effet de serre décroissent (ils proviennent surtout de la production de matériaux tels que l'acier, le ciment et le verre). À travers le protocole de Kyoto, les entreprises sont soumises à un système contraignant de permis d'émissions.

    Vrai ou faux ?
    « Lutter contre le réchauffement nuit à la rentabilité des entreprises. »
    FAUX. Accroître l'efficacité énergétique d'une usine, c'est gagner en productivité. Tout le monde y gagne !

     

    L’AGRICULTURE

    L'agriculture émet du méthane et du protoxyde d'azote, deux gaz à effet de serre dont on peut mieux contrôler les rejets.


    L'agriculture et la sylviculture produisent des gaz à effet de serre mais en absorbent aussi une partie, car les végétaux en période de croissance fixent le gaz carbonique. Certains engrais rejettent du protoxyde d'azote : leur utilisation doit être contrôlé.


    Les gaz digestifs des ruminants ainsi que certaines matières organiques dégagent du méthane : on peut le récupérer pour fabriquer de l'énergie.

    Vrai ou faux ?
    « La végétation élimine le gaz carbonique que nous produisons. »
    FAUX. Nos émissions sont trop importantes : les végétaux ne sont pas capables de les fixer complètement, loin s'en faut

     

    LE COMMERCE

    Plus un produit doit voyager avant d'être vendu, plus son impact est nocif.


    Les matériaux d'un produit aussi banal qu'un pantalon parcourent souvent plusieurs dizaines de milliers de kilomètres avant d'arriver chez le consommateur. C'est un effet de la mondialisation et de la recherche du moindre coût. Mettre sur le marché des objets fabriqués près de leur lieu d'utilisation, avec un minimum d'emballages et d'étapes de transformation, c'est agir pour le bien de la planète.

    Vrai ou faux ?
    « Le luxe, y'a pas mieux ! »
    FAUX. En général, Il n’y a pas pire que le luxe pour l'environnement. Le problème du climat conduit à préférer le "valoir mieux" au "valoir plus".

     

    LE RÔLE DES POUVOIRS PUBLICS

    L'Union européenne s'est engagée à réduire sa contribution à l'effet de serre. Un pari très ambitieux.




    Réduire les émissions de gaz à effet de serre sans entraver la croissance de l'économie, ça veut dire diviser par 4 ou 5 les émissions des pays industrialisés à l'horizon 2050. C'est un effort considérable. La France cible en particulier les rejets des transports et de la construction. La participation des élus et des citoyens est indispensable pour réussir.

    Vrai ou faux ?
    « Le protocole de Kyoto, ça peut pas marcher puisque les Etats-Unis n'y participent pas. »
    FAUX. La récente ratification du protocole par la Russie a permis son entrée en vigueur officielle. Mais l'Union européenne n'avait pas attendu pour agir.

     


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  • http://www.defipourlaterre.org/comprendre/climat/index.php?climat=consommer

    LES OBJETS DU QUOTIDIEN

    L'impact des objets sur le climat dépend de la façon dont ils sont produits et de notre manière de les utiliser.



    Le cycle de vie d'un produit


    Tout objet a un "cycle de vie", qui débute par l'extraction de ses matières premières et s'achève quand il est détruit. Plus ce cycle est vorace en énergie et en matière, plus les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre sont lourdes.


    Agir en "éco-consommateur", c'est prendre en compte le cycle de vie du produit qu'on choisit, du magasin à la poubelle.



    Vrai ou faux ?
      Ce logo (Eco emballages) signifie qu’on achète un produit recyclable ou recyclé.
    Faux: Ce logo signifie que l’entreprise contribue au programme Eco emballages, en accord avec la loi qui les oblige à participer au recyclage des emballages qu’elles mettent sur le marché.

    L’ALIMENTATION

    Nos choix alimentaires ont des conséquences sur l'environnement en général et sur le climat en particulier.


    Avant d'arriver dans l'assiette, nos aliments doivent être cultivés, transformés et transportés. Moins ces étapes utilisent d'énergie et de matières premières, moins elles sont nocives pour le climat.


    Les végétaux frais, locaux et issus de l'agriculture biologique valent mieux que les surgelés exotiques.



    Vrai ou faux ?
    « Etre végétarien ou manger de la viande, ça n'a rien à voir avec le climat. »
    FAUX. À valeur nutritive égale, il faut beaucoup plus d'énergie et de matière pour élever un animal que pour faire pousser un végétal, donc aussi plus de gaz à effet de serre.

     

    LA MAISON

    Faire des économies d'énergie, c'est bon pour le climat.




    Le gaz naturel dont on se sert pour chauffer l'air et l'eau rejette du gaz carbonique, le premier des gaz à effet de serre. Bien isoler sa maison, utiliser des énergies renouvelables, choisir des appareils économes et les éteindre quand il faut : voilà quelques pistes pour alléger la facture financière et environnementale.

    Vrai ou faux ?
    « L'isolation, les énergies renouvelables, tout ça coûte cher. »
    FAUX. Ce sont des investissements rentables sur la durée, pour lesquels l'Etat propose des aides
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