• Quesque la génération Solar Génération?

    "Nous, les étudiants d'aujourd'hui, sommes la génération qui subira les premiers impacts dévastateurs irréversibles du réchauffement de notre planète si nous n'agissons pas au plus vite. Mais c'est aussi nous qui avons le pouvoir de changer les choses!"

    C'est en ces thermes et avec cette détermination que la charte Solar Generation à laquelle des étudiants de la France entière ont décidé d adhérer depuis presque 2 ans.

    Près de 59 associations étudiantes ont commencé à se mobiliser pour la lutte contre le réchauffement climatique àbtravers la campagne Solar Generation, et ont organisé sur leur campus de nombreux événements pour informer et sensibiliser l 'enssemble des étudiants aux changements climatiques.

    Depuis , l engagement des campus universitaires a bien évolué. En France, pas moins de 10 campus pilotes sont chartés "verts". Ils développent les énergies renouvelables, se dotent d'installations écologiques et s'engagent à faire baisser leur consommation énergétiques de 20pour cent en accord avec le protocole de Kyoto.

    plus d info : http://www.solargeneration.fr

    UNISSONS NOUS TOUS ENSSEMBLE , NE RESTONS PAS LES BRAS CROISER AGISSONS

    BRAVO


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  • La 9ième édition du Festival des couleurs aura lieu les 14 et le 15 octobre prochains à l’ancienne gare, au Parc Chartier-De Lotbinière et au Mont Rigaud.

    Puisque le festival a été créé pour mettre en valeur notre montagne et notre réseau de sentiers, plusieurs activités s’y rattachant seront organisées.

    Nous profitons de l’occasion opur lancer un appel à toutes les personnes désirant s’impliquer bénévolement pendant ces deux journées pour remplir des fonctions d’accompagnateurs, de brigadiers, de préposés à la billetterie, etc.

    Appelez Michel Sauvé au (450)451-0813 ou (450)451-0416 le jour.

    C’est un événement à ne pas manquer!

    Pour plus de détails:
    www.lagar.qc.ca

    TRIBUNE-EXPRESS - Nouvelles
    Rigaud se montre dans toutes ses couleurs

    22 septembre 2006
    parQuirion Chantal
     
     Qui dit automne dit forcément Rigaud avec son incandescente explosion de couleurs, qui chaque année depuis neuf ans, est mise en valeur lors du Festival des Couleurs de Rigaud. C’est l’occasion idéale pour admirer le massif du Mont Rigaud du haut du téléférique ou à travers les sentiers de l’Escapade, mais c’est aussi, une grande reconnaissance  du savoir-faire des producteurs, des  artisans et des artistes de cette région. 

    De l’avis des quelques 10 000 visiteurs qui y viennent annuellement,  c’est la célébration automnale à ne pas manquer. Pour cette neuvième édition qui se tiendra les 14 et 15 octobre prochains, plusieurs nouveautés ont été ajoutées aux incontournables  dont le succès  est d’ores et déjà assuré.

    Au nombre de ces nouvelles attractions, la création d’un village des Premières Nation au parc Chartier-de-Lotbinière, ne passera certes pas inaperçu. Il sera le  lieu de danses, de chants et de rites traditionnels auxquels la population est invitée à participer. Toutes les nations y seront représentées.

    « On ne veut pas que les gens soient de simples spectateurs, indique Archie Martin (Chune Malti), on veut les entraîner avec nous. Ceux qui veulent en apprendre plus sur la culture autochtone vont être servis. Nous allons faire des reconstitutions historiques, nous allons parler de l’agriculture, de nos valeurs, expliquer ce qu’est une réserve par rapport à un territoire, bref nous allons toucher à tout.»

    Également, nouveau sur le circuit du Festival, le Ruisseau à Charrette à Pointe-Fortune, offre un sentier pédestre de 3 km qui débouche sur une vue que l’on qualifie d’imprenable avec sur  le même site, l’exposition, « C’était le bon temps d’Olivier Guimond ».

    D’autres sites sont au menu, des  expositions thématiques également, le marché des saveurs, le salon des arts visuels et des artisans, Ouf!!! Deux jours ne seront pas de trop pour en faire le tour!

    Comme par le passé, les festivaliers pourront utiliser  le service de transport en autobus gratuitement sur  l’ensemble du territoire couvert par les sites du territoire. À ce service, s’ajoute une navette entre la gare et le marché, le Tram-Express, une très jolie réplique de tramway pour laquelle cependant, il faut cependant débourser deux dollars. Néanmoins le cachet de la ballade en vaut sûrement le coup.

    Le président de la corporation du Festival des Couleurs de Rigaud, Michel Sauvé est très enthousiaste  quant  à l’issue de cette 9e édition. Plusieurs des festivaliers, dit-il,  sont de la région de Montréal et plusieurs d’entre eux profitent du Train des couleurs, qui les emmènent directement  de la gare Lucien-L’Allier à Montréal à la gare de Rigaud. Déjà 900 réservations pour ce transport ont été effectuées en vue de cette édition de 2006.

    Les activités se dérouleront entre  10h et 16h et une visite sur le site Internet :www.lagar.qc.ca s’impose pour prendre connaissance de l’événement en détail. 


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  • L’édredon de Patchwork 
     
     
     
     Voici l’histoire de l’édredon de vie.
    Il y a longtemps, tous les peuples du monde prenaient soin du bel édredon qui donnait la vie à tous sur Terre-Mère. C’était un édredon gigantesque et ils ne pouvaient pas apercevoir ceux qui en prenaient soin de l’autre côté. Mais cela ne faisait rien. Chacun faisant confiance en l’autre, sachant que chaque individu ferait de son mieux pour que l’édredon est un aspect merveilleux.
    Chaque personne était le gardien d’une pièce particulière. Chaque pièce était différente puisque c’est ce qui fait la particularité d’un édredon de patchwork. Les pièces étaient de différentes couleurs, avaient des modèles et des conceptions différents. Mais il n’y avait pas de jalousie car tous les fabricants savaient qu’une fois mis bout-à-bout, les pièces deviendraient ce qui allait devenir le merveilleux Edredon de la Vie.
    Pour connecter les pièces les unes aux autres, ils utilisèrent trois points de couture spéciaux. Les points etaient appelés Respect, Humilité et Responsabilité.
    Un jour, les peuples Blancs travaillant sur le côté droit devinrent paresseux. Ils découvrirent que le travail pouvait être fait plus rapidement avec l’aide de machines. Alors ils construisirent des usines et très satisfaits de leur travail, ils s’en furent vers le côté gauche, le haut puis le bas de l’édredon. Ils dirent à tous les peuples qui travaillaient là qu’ils devraient eux aussi utiliser des machines.
    Les peuples Amérindiens, travaillant sur chaque différentes parties, déclarèrent qu’ils ne voulaient pas utiliser de machines. Chacun d’eux sachant qu’il fallait mettre de son cœur et de son âme sur les pièces. Une machine ne possédait pas d’âme. Et puis, les machines rendaient toutes les pièces similaires.
    Les Peuples Blancs devinrent fous. Pourquoi est-ce que les autres devraient ralentir le processus, alors qu’ils avaient trouvé une meilleure façon de faire ? Ils pouvaient fabriquer l’édredon de patchwork plus rapidement et surtout, ils n’avaient plus travailler aussi dur pour le confectionner.
    Les Peuples Blancs sur le côté droit traversèrent jusqu’aux Peuples Améridiens sur le côté gauche et les menacèrent. Ils leur dirent : «  Il faut que vous utilisiez des machines pour que mainteniez la même cadence que nous. Si vous n’utilisez pas de machines, nous vous forcerons à arrêter de fabriquer des pièces, nous vous tuerons afin que nous puissions vous remplacer et construire nos usines ici ! »
    Les Peuple Autochtones du côté gauche prirent peur. Si cela arrivait, l’édredon de patchwork tomberait en lambeau et qu’arriverait-il alors au monde? Ils essaièrent de fabriquer des pièces en secret pour sauver l’édredon. Peu après, les Peuple Blancs comprirent que le gens de l’autre côté de l’édredon n’utiliserait pas de machines même s’ils étaient menacés et cessèrent d’essayer de les convaincre. Ils pensèrent alors que ces personnes étaient lentes, stupides et ignorantes.
     
    Après avoir utilisé leurs machines pendant plusieurs années, un petit nombre de personnes Blanches s’aperçurent que les pièces qu'ils fabriquaient étaient ternes. Elles avaient toutes les mêmes couleurs et  modèles, et cela ne ressemblait plus du tout à un édredon de patchwork. Les pièces n’étincelaient plus de la même manière que celles des Peuples Autochtones. Pour tout dire, l’édredon n’était pas beau du tout. Certains Blancs commencèrent à s’inquiéter. Peut-être que les usines n’étaient pas aussi bonnes après tout? Tous les vieillards qui savaient faire les pièces à la main étaient défunts. Alors ces Blancs firent le voyage jusqu’aux Peuples Amérindiens du côté gauche et leur dirent : « Vous devez nous montrer comment fabriquer des pièces ! Notre côté est horrible à voir et nous ne souvenons plus comment faire les pièces telles qu’elles étaient avant ! »
    Les Peuples Améridiens qui avaient conserver leurs connaissances et leurs modèles intacts, savaient qu’ils ne pouvaient pas leur apprendre à faire les pièces. Ils savaient que le but du patchwork était que chaque pièce soit unique. « Vous devez trouver votre propre modèle ! » dirent-ils. « Nous devons tous faire des pièces différentes comme tous nos ancêtres l’ont fait avant nous! Si c’est uniforme cela ne sera plus l’Édredon de la Vie. »
    Les Blancs en furent mécontents. Non seulement les Amérindiens avaient refusé les machines et mais maintenant ils refusaient de leur enseigner comment NE PAS utiliser ces machines !
    Certains Blancs se mirent très en colère. Ils détruisirent le côté gauche où les Amérindiens avaient créé des pièces si jolies et si parfaites. Ils en emportèrent quelques unes avec eux sur leur côté droit. D’autres moins agressifs essayèrent d’imiter les pièces Amérindiennes sur leur territoire. Mais aucun comprirent ce que les Peuples Autocthones avaient voulu leur expliquer, quand ils leur dire qu’il y avait des pièces très spéciales de chaque côté de l’édredon.
    Les Amérindiens pleurèrent. Le bel édredon était déchiré en morceaux. Il y avait des gros trous partout et ils savaient que si l’on ne les reprisait pas, cela serait dévastateur pour le monde entier.
    Les Blancs repartir sur leur côté et essaièrent désespérément d’assembler les pièces qu’ils avaient volé, avec leurs propres pièces. Mais cela ne marchait pas. Ils essaièrent aussi avec les pièces qu’ils avaient copiées. Ça ne marchait pas non plus. Alors ils repartirent sur le côté gauche et dire aux Peuples Autochtones : «  Notre côté de l’édredon est horrible à voir! Vous DEVEZ nous venir en aide ! ». Les Amérindiens étaient si occupés à essayer de réparer les dégâts causés par les blancs et étaient si effrayés que les Blancs profitent de la situation, qu’ils leur répondirent : « Allez vous en ! Nous ne pouvons pas vous aider ! Laissez-nous en paix ! ».
    Les blanc alors réitérèrent leurs efforts avec leurs pièces d’étrange apparence. Ils essaièrent de les connecter avec le reste de l’édredons mais ca ne marchait pas du tout. Ils en devinrent enragés et plus ils essaiérent de connecter les morceaux ensemble, plus ils déchirèrent et endommagèrent ce qui restait de l’édredon. Les autres personnes sur les côtés crièrent : » Arrêtez donc ! Arrêtez ! Laissez l’édredon tranquille ! » 
    “Mais nous n’arrivons pas à assembler les pièces ensemble!” Les Blancs répondirent. « Comment devons-nous les ajouter au reste de l’édredon ? »
    Les Peuples Autochtones se regardèrent, regardèrent ce qu’il restait de l’édredon et secouèrent la tête. Ils voyaient les Blancs se démener, déchirer et employer la force pour réparer l’édredon. Alors qu’ils savaient qu’il n’y avait que trois points de couture à faire pour cela : Respect, Humilité et Responsabilité.
    Mais les Peuples Blancs avaient oublié comment coudre ces points.
    De chaque côtés, se trouvèrent des personnes qui regardèrent ce qui se passait avec le Coeur fermé. Elles ne comprenaient rien à la beauté de l’édredon mais par contre comprenaient le désespoir des Blancs et de ce qu’ils pouvaient en tirer. Alors, après avoir fabriqué des copies bon marché de toutes les pièces, ils les amenèrent sur le côté droit. « Tenez!” dirent-ils en ouvrant le gros sac noir contenant toutes les pièces. “Nous avons des pièces qui proviennent de tous les côtés de l’édredon. Vous pouvez les mélanger et les assortir. Nous avons aussi de la colle à vendre. C’est le seul moyen que vous ayez de les reliées ensemble!”
    Le Peuple des Blancs aimait tout ce qui pouvait se faire rapidement. Ils appréciaient aussi de ne pas avoir à travailler dur . Ainsi, ils dépensèrent énormément d’argent et achetèrent des pièces différentes et de la colle. Les « Revendeurs de Pièces » devinrent rapidement des héros. Malgré tout, certains Blancs restèrent sceptiques. Ils ne croyaient pas à la méthode de collage pour réaliser un édredon de patchwork. Et puis, ne leur avait-on pas dit que la fabrication même des pièces devait venir de leurs coeurs et de leurs âmes et non de leurs portefeuilles? Ils essayèrent d’en parler aux autres mais ces derniers ne les écoutèrent pas. Ils n’écoutèrent toujours pas quand les couleurs des pièces blanchirent ou quand ils commencèrent à tomber en morceaux. Ils avaient dépenser tellement d’argent sur ces pièces ! Tout ce qu’ils réussirent à faire fut de rajouter de plus en plus de colle, ce qui ne fit rien de plus que d’abimer de plus en plus l’édredon.
    Certains commencèrent à s’apercevoir que quelque chose n’allait pas. Ils appelèrent les “Revendeurs de Pièces”. Ils les appelèrent et les appelèrent encore. Mais ils avaient disparu. Ils avaient pris leur grand sac noir et étaient repartis de l’autre côté de l’édredon. Ils savaient que leur colle ne tiendrait pas et que les couleurs se terniraient. Aussi ils avaient vendu le plus de pièces possible avant de disparaître.
    Des Blancs regardèrent leurs pièces avec des larmes plein les yeux, réalisant qu’ ils s’étaient trompés. Ils avaient en mémoire un merveilleux édredon de patchwork et ce la leur brisait le coeur de voir à quel point cet Édredon de Vie était devenu abîmé et sale.
    Ils se déplacèrent avec respect vers le côté gauche et dire avec les larmes dans les yeux : « Nous ne savons pas comment nous y prendre. Notre connaissance n’est plus. Nous voulons que l’édredon redevienne aussi beau que lorsque nos ancêtres s’en occupaient. Nous nous rendons compte qu’il nous faudra travailler ensemble. Nus ne pouvons plus nous permettre de vivre avec la jalousie, la colère et l’irrévérence. Nous avons été responsables de beaucoup de problèmes dans le passé et nous vous présentons nos excuses pour cela. Vos pièces sont si belles. Nous les admirerons depuis notre côté, car elles ne sont pas faites pour nous. Nous ferons nos propres pièces, nous les rendrons belles à notre manière et nous devrons le faire par le commencement. Mais n’y aurait-il pas moyen que vous puissiez nous aider à démarrer ce projet, au nom de l’édredon? Nous vous écouterons avec tout notre cœur. »
    Un vieil Ainé Autocthone s’arrêta de coudre et leva la tête. «  Vous êtes venus avec respect et humilité ! » dit-il. « Et vous avez démontré une grande responsabilité en vous préoccupant de l’avenir de l’édredon en son entier, et non pas de VOTRE côté seulement. Vous connaissez les points parce que la connaissance a survécue en vous et c’est pour cela que vous êtes venus aujourd’hui. Vous comprenez la manière dont vos ancêtres les ont cousus. Aussi laissez-moi vous dire ceci. Un édredon était souvent fabriqué par les pauvres. Certaines pièces étaient très colorées, d’autres non. Certaines étaient bleus, d’autres vertes, d’autres jaunes. Puis il y en avait des simples et des ternes. Mais quand toutes les pièces étaient ajoutées les unes aux autres, et SEULEMENT à ce moment-là, l’Édredon de Vie prenait forme. Vous avez essayé de créer la perfection et la similarité au lieu de la simplicité, diversité et la beauté d’assembler toutes ces pièces.  Vos machines n’ont pas réussi à donner vie aux pièces et c’est pour cela qu’elles ont l’air triste et désolant. Maintenant quand vous recommencerez, vous devrez faire confiance à votre cœur. Ne chercher pas à voir ce que font les autres. Recherchez en vous mêmes les réponses. Créer des pièces simples. La magie réside dans les points de couture qui les relient, pas dans la complexité ! Qu’importe l’aspect de vos pièces. Si les points n’existent pas, l’édredon ne sera jamais réparé.
    Alors le vieil homme offrit sa main et les Blancs la serrèrent avec bonheur au fond de leurs cœurs et répondirent qu’ils raméneraient la connaissance chez eux. Ils expliqueront aux autres d’arrêter de faire des pièces parfaites mais, plutôt d’essayer de coudre des points.
    Ainsi fut-il. Le Peuple des Blancs dut recommencer à zéro. Ils firent des pièces très simples, parfois d’une seule couleur. Tous s’y attelèrent et personne ne sembla plus éprouver de la jalousie envers les modèles fabriqués par l’autre côté. Ceux qui avaient compris la magie des points de couture montrèrent aux autres comment les faire. Quand finalement les pièces furent ajoutées les unes aux autres avec le reste de l’édredon, les pièces qui au départ semblaient si ternes contribuèrent à créer le plus bel ensemble qu’ils ne leur aient jamais été donné de voir ! Tout-à-coup, il leurs sembla que les pièces se mirent à briller et à rougeoyer. Soudain tous les peuples furent comme frappés par la beauté de l’édredon en son entier.
    Les Peuples Amérindiens furent si heureux. À présent que leur côté avait retrouvé la paix, ils avaient enfin le temps de repriser les trous. Enfin depuis des centaines d’années, ils pouvaient enfin voir l’édredon prendre vie ! Après cette journée, les Peuples jurèrent qu’ils n’oublieraient jamais plus comment coudre les points et que leur amour pour l’édredon ne serait plus jamais perdu !
     
      
     
    Aussi, souvenez-vous de ceci:
    Mére-Terre est notre édredon. Chacun d’entre nous doit s’occuper de sa pièce de tissu à sa manière. Vous ne protégerez jamais Mére-Terre en volant ou imitant les cérémonies des Natifs d’Amérique. Vous ne ferez que l’endommager. Il ne faut pas oublier qu’il y a plein de pièces de tissu différents. Certaines vont à droite, d’autres à gauche. Chaque cérémonies est basée sur l’emplacement de leurs origines. Vous ne pouvez pas les déplacer. Si vous le faites, vous créer un trou dans l’Édredon de la Vie.. 
    Vos ancêtres connaissaient vos cérémonies et savaient comment prendre soin de votre lieu de résidence. Si la connaissance est perdue, vous devez recommencer à zéro. Vous devrez faire dans la simplicité parce que c’est ainsi que l’édredon est fait. Tout ce qu’il faut faire pour créer une pièce de tissu, c’est de trouver un emplacement dans la nature qui vous appelle. Si vous écoutez votre coeur, vous découvrirez cet endroit. Il vous trouvera. Restez pendant un moment et offrez une prière au lac, aux arbres, à la montagne et demandez à la nature ce dont elle a besoin. Et elle vous répondra comme elle l’a fait à vos ancêtres. La réponse ne sera pas de faire des Sweat Lodges, des Sundances ou des Vision Quests, parce que ce sont les réponses destinées pour l’autre côté de l’édredon. Par contre, les réponses seront celles qui conviendra à votre côté de l’édredon. Ces secrets ont été enfouis dans la mémoire humaine parce que personne ne s’est donné la peine d’écouter. Mais ils sont toujours la et vous, le gardien de cet emplacement, avez la responsabilité et l’obligation d’écouter.
    Cela ne sera pas aussi “fascinant” que les cérémonies des Autochtones d’Amérique. Mais ne vous y trompez pas ! La magie réside dans les points de couture. Ce n’est que lorsque vous comprendrez votre pièce, votre part particulière de Mère-Terre, lorsque vous comprendrez votre responsabilité qui est de faire partie du plus bel édredon du monde, lorsque vous ne ressentirez plus le besoin d’utliser les cérémonies d’autrui au lieu de les admirer de loin, ALORS, la magie sera créer. Puis après avoir fait cela pendant un temps, vous vous rendrez compte que les Peuples de l’autre côté vous tendreront la main avec le besoin de se sentir connectés. Ils vous approcheront avec ce même respect et cette même confiance avec laquelle vous avez approché l’édredon de vie –(Mére Terre)et le jour où vos pièces tout autour du monde se connecterons, alors vous pourrez comprendre pour la première fois la beauté de travailler ensemble pour le bénéfice de Mère Terre. Et de l’Édredon de Vie.

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  • POSSIBILITÉ DE STAGE POUR LES JEUNES DES PREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC
    Bolivie
    Arte y solidaridad !

    L'AMIE, un organisme de coopération internationale de la région de Québec, offre la possibilité aux jeunes des Premières Nations du Québec de participer à un stage spécialisé en Bolivie de 70 jours à l'été 2007. Ce stage fait partie du programme 'Québec sans frontières'. En voici un bref descriptif:

    Organisme responsable : L’AMIE : Organisation d’aide internationale à l’enfance 
    Partenaire au Québec : Conseil de la Nation huronne-wendat, Secteur Culture et Patrimoine
    Partenaire en Bolivie : Fundación Intercultural Nor Sud
    Secteurs d’activité : Art musical et communication orale

    Appuyer un programme de réinsertion sociale au bénéfice de jeunes autochtones boliviens en utilisant des approches de communication dans le domaine musical et artistique. Réaliser un CD et un spectacle socioculturel évoquant les problématiques reliées à la jeunesse.
    Nombre de participants : Neuf et un accompagnateur
    Séjour à l’étranger : Du début juin à la mi-août 2007 (70 jours)
    Formation prédépart : De novembre 2006 à la mi-mai 2007 
    Conditions particulières : Être un jeune autochtone du Québec et avoir un intérêt pour la musique
    Limite d’inscription : 8 octobre 2006 

    C'est une très belle opportunité pour les étudiants des Premières Nations de participer à cette expérience de solidarité internationale auprès de jeunes autochtones boliviens. Pour toutes informations: www.amie.ca

    Vous pouvez me contacter par téléphone au 653-2409 poste 228 ou par courriel à cette adresse:
    oci@amie.ca

    Je vous remercie et bonne fin de journée!!

    Myriam Paquette-Côté
    Responsable des stages jeunesse
    oci@amie.ca

    L ' A M I E
    207-1001, route de l'Église
    Québec, Québec G1V 3V7
    Tél: 418-653-2409 poste 228
    Fax: 418-653-3262
    www.amie.ca

     


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    De Wemotaci à la Nouvelle-Zélande

    André Mercier

    Le Nouvelliste

    Collaboration spéciale

    La Tuque

    À Wemotaci, tout le monde connaît bien Jacques Newashish, cet artiste aux multiples talents qui voyage désormais à travers le monde avec son tambour traditionnel, ses chansons et ses contes dans ses bagages. À Valencienne, au nord de la France, il est tout aussi connu qu'à Coucoucache et ce n'est pas fini, car bientôt, la Suisse et la Nouvelle-Zélande l'accueilleront.

    "C'est un rêve que j'ai depuis que j'étais un ''ado''", confie Jacques Newashish, revenant d'un séjour d'un mois à Valencienne, une ville minière au nord de la France, où il participe depuis deux ans à l'Escale amérindien, un projet échelonné sur cinq ans et qui permet d'échanger à partir de la culture autochtone avec les citoyens de l'endroit.

    La ville minière aux prises avec un haut taux de chômage et de délinquance compte beaucoup de résidants d'origine arabe dans un milieu à dominance française. " Le but du projet est d'introduire une troisième culture qui est neutre ", explique M. Newashish.

    Au cours du mois d'août, avec son tambour, il a entonné des chants traditionnels et livré des contes aux jeunes et moins jeunes rassemblés sur la place publique où un feu de camp était allumé tous les soirs.

    "Les gens étaient vraiment intéressées et on a pu voir que le tambour, les chants et les contes les ont rapprochés", raconte Jacques Newashish. C'est la troisième année que l'Escale amérindien est présenté dans cette ville de 45 000 habitants située près de la frontière de la Belgique.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20060922/CPNOUVELLISTE/609221029/5253/CPARTS


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