• L’Assemblée des Premières Nations signe une entente de partenariat sur le bien-être des enfants et lance son plan d’action et de leadership sur le bien-être des enfants des Premières Nations

    Le 21 novembre

    Un protocole d’entente a été signé mardi par le chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Phil Fontaine, et la présidente de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, Joan Glode, aux bureaux de l’APN, à Ottawa. L’APN a aussi lancé son plan d’action et de leadership sur le bien-être des enfants des Premières Nations.

    «La situation à laquelle les enfants et les familles des Premières Nations font face aujourd’hui n’a jamais été aussi mauvaise. Il y a en effet plus de 27 000 enfants des Premières Nations pris en charge aujourd’hui, ce qui représente trois fois le nombre d’enfants placés en pensionnats au plus fort des activités de ces derniers», a déclaré le chef national Phil Fontaine.

    «En collaboration avec Affaires indiennes et du Nord Canada, nous avons démontré qu’il est impératif de demander des investissements immédiats dans le bien-être des enfants des Premières Nations», a fait remarquer le chef national. «Malheureusement, nos enfants et leurs familles attendent toujours des mesures concrètes. Des partenariats comme celui-ci, ainsi que notre plan d’action et de leadership, conduiront, je l’espère, à des gestes concrets et aux investissements nécessaires pour assurer la sécurité des enfants des Premières Nations.»

    «Nous nous battons depuis plus de dix ans pour mieux faire connaître la question du bien-être des enfants des Premières Nations. L’entente de partenariat signée aujourd’hui représente un moment historique pour la Société de soutien, et plus encore pour les 105 organisations des Premières Nations que nous représentons», a souligné Joan Glode, présidente de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada. «Obtenir l’appui de l’APN et des leaders des Premières Nations de l’ensemble du pays est fantastique. Cet appui donne espoir à de nombreux enfants et à leurs familles, qui en ont absolument besoin.»

    Le plan d’action et de leadership peut être consulté sur le site Web de l’APN, à l’adresse www.afn.ca. L’étude la plus complète portant sur le bien-être des enfants des Premières Nations, Wen: De Nous poursuivons notre route, peut être consultée sur le site Web de la Société de soutien, à l’adresse www.fncfcs.com.

     

    L'Assemblée des Premières Nations est l'organisme national qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada.

     

    Renseignements :

    Bryan Hendry
    Directeur intérimaire des communications
    613-241-6789, poste 229
    Cell. : 613-293-6106
    bhendry@afn.ca  

    http://www.aborinews.com/contenu/bulletin/bulletin.asp?cat=CommuniquesFr&id=1887

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  • École incendiée
    Black River veut de l'aide
    Mise à jour le samedi 25 novembre 2006, 11 h 59 .


    Incendie au domaine boisé à Gatineau
    Un appel à la générosité est lancé aux Manitobains pour venir en aide à la Première nation de Black River qui a un besoin de livres et de matériel éducatif.

    En octobre dernier, un important incendie a détruit l'école de la réserve autochtone. Le brasier avait causé des dommages évalués à 1 million de dollars.

    L'école n'a toujours pas été reconstruite et 155 élèves ont été déplacés pour leur permettre de reprendre les cours.

    Les personnes qui désirent répondre à cet appel peuvent faire leurs dons jusqu'au 18 décembre.
    http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2006/11/25/001-blackriver_aide_ecole.shtml

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  • Enfance
    Pas de sous neufs dans la poche
    Mise à jour le vendredi 24 novembre 2006, 15 h 50 .


    Le taux de pauvreté des enfants et des familles reste inchangé au Canada à 17-18 % depuis vingt-cinq ans, selon un nouveau rapport publié par Campagne 2000, intitulé Ô Canada! Trop d'enfants pauvres et depuis trop longtemps .

    Ce rapport indique que près de 16 % des petits Canadiens vivent dans la pauvreté. Chez les enfants autochtones, le taux de pauvreté se chiffre à 25 %.

    Ces chiffres ont fait dire à la coordonnatrice nationale de Campagne 2000, Laurel Rothman: « Malgré des affirmations contraires, notre analyse des données de Statistique Canada depuis 1980 révèle que le taux élevé de pauvreté des enfants et des familles au pays ne diminue pas. »

    En effet, les chiffres de l'agence fédérale révèlent que depuis 25 ans, le taux de pauvreté infantile n'a jamais été inférieur à 15 %. C'était cette proportion qui avait « résolu » le premier ministre Jean Chrétien à éradiquer la pauvreté infantile en 1989.

    Campagne 2000 fait remarquer que la pauvreté stagne malgré une croissance économique vigoureuse et un faible taux de chômage. Mme Rothman ajoute que ces résultats inquiétants sont la preuve que le Canada doit se doter « d'une stratégie de réduction de la pauvreté, assortie de cibles, d'échéanciers et de financement ».

    La situation est pire chez les autochtones...

    Pour la première fois, le rapport annuel de Campagne 2000 comprend des données sur la pauvreté des enfants vivant dans les réserves. Le chef de l'Assemblée des Premières Nations de l'Ontario, Angus Toulouse, a déploré la situation. Il affirme qu'il faudra investir à long terme dans les problèmes de logement, de développement économique et d'éducation.

    Par ailleurs, la présidente de l'Association nationale des centres de l'amitié, Vera Pawis Tabobondung, a réagi au taux de pauvreté des enfants autochtones vivant en milieu urbain: « Les quelque 69 % d'Autochtones vivant à l'extérieur des réserves profitent très peu des programmes fédéraux qui s'adressent aux Premières Nations ».

    ...et chez les enfants récemment immigrés

    La présidente du Ontario Council of Agencies Serving Immigrants, Uzma Shakir, a commenté les statistiques de la pauvreté chez les nouveaux petits immigrants. Le dernier recensement révèle que 49 % des enfants des familles récemment immigrées vivent sous le seuil de la pauvreté.

    « Les nouveaux immigrants et immigrantes, a dit Mme Shakir, sont parmi les plus instruits et les plus qualifiés jamais accueillis au Canada et pourtant, ils sont très nombreux à être confinés dans des emplois à bas salaire parce que leur expérience et leurs titres de compétences ne sont pas reconnus par les employeurs ».

    Des mesures sont réclamées

    Campagne 2000 demande au gouvernement fédéral, aux provinces, aux territoires et aux Premières Nations d'élaborer une stratégie pancanadienne de réduction de la pauvreté. Cette stratégie devrait comprendre plusieurs volets:
  • des initiatives du marché du travail comportant des améliorations au salaire minimum;
  • l'admissibilité au programme d'assurance-emploi et aux programmes d'intégration des immigrantes et immigrants;
  • des programmes de soutien du revenu bonifiés par la consolidation de la prestation pour enfant et son augmentation à 5 000 $ par enfant par année;
  • des investissements dans des services de garde de qualité;
  • la construction de logements abordables;
  • un meilleur accès à l'éducation postsecondaire et à la formation professionnelle.

  • Hyperliens
    Campagne 2000 - Rapport sur la pauvreté des enfants
    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2006/11/24/013-enfance_pauvrete.asp

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  •  
    ARTISTE INNU « MENUTAN »  retourne pour la seconde fois, dans le cadre du prochain salon de la Société nationale des beaux-arts (SNBA), du 14 au 17 décembre prochain, au Carrousel du Louvre à Paris. 
     
     
    ARTISTE PEINTRE INNU RICHARD FONTAINE « MENUTAN »
    LE SHAMAN AU PINCEAU
    Né le 6 mars 1967 à Mani-Uténam dans la région de Sept-Îles, Richard Fontaine «Menutan» est en train de se former une réputation d’être «Le shaman au pinceau ».

    Richard est un ambassadeur de la culture Innue. Dès son plus jeune âge, il est attiré par l’art et la peinture. Des artistes comme Manishan et Aness, deux excellents peintres autochtones, ont tôt fait de l’inspirer à suivre leur voie. Inspirés par les visages des peuples Autochtones, la nature et le monde animal, cet autodidacte a fait ses premières expériences en dessinant sur les tissus et le cuir.
    C’est toutefois la peinture sur toile qui lui apportera la consécration. «Menutan» est déjà en train de se forger un nom enviable sur la scène internationale.

    En été, Richard peint à l’Auberge de jeunesse de Tadoussac où il a fait ses débuts, et depuis il a exposé au Musée de la civilisation à Québec, à l’hôtel Royal Williams et au Queen Elizabeth pour n’en nommer que quelques-uns. Il a aussi été sélectionné pour participer au Symposium Challenge Saguenay, au Village en couleur d’Anse Saint-jean, à Rêve d’automne de Baie St Paul, au Symposium des grands peintres de Chesterville ainsi qu’au Rendez-vous des artistes à St-Leonard (NB). Richard partage sa passion par le biais de divers évènements comme la Journée nationale des Autochtones, le Raid Harricana, le Congrès du parti libéral du Canada 2002 et l’Association des gens d’affaires des Premiers Peuples. Il a, entre autres, fait partie de la Délégation d’artistes du printemps du Québec à Paris, puis présenté une exposition à la maison du Québec à Saint-Malo. Ses œuvres ont même été exposées à l’Hôtel de ville de Paris et de Lyon. Depuis les années 90, Richard Fontaine multiplie les expositions tant au Québec qu’en Europe. Prochainement, Richard participera, parmi 28 artistes québécois, à une exposition nommée « Les Couleurs du Québec », qui débute à Nice en France, le 8 septembre 2006. Il reviendra au Québec pour participer à un Symposium à Québec ainsi qu’au « Rêves d’automne », événement annuel du Massif. Toujours dans sa tournée internationale, Béaritz France à accueilli « Menutan » en octobre 2006. Richard retourne exposé au prestigieux Carrousel du Louvre à Paris en décembre 2006 pour sa deuxième année consécutive.

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  • PROJET DE RECONSTITUTION D'UN VILLAGE MÉTIS ET AMÉRINDIEN À DRUMMONDVILLE
    Mardi, 21 novembre 2006

    Complément d'information du professeur Benoît Lacharité sur le projet.

    La Forêt Drummond est typique pour trois éléments importants: Les rapides Spicer, l'Île Jersey point culminant de la foêt Drummond et la pointe des Indiens nommée Wdamôganapskok.

    Site naturel et fréquenté par les amérindiens depuis des milliers d'années car la rivière St-François était la voie la plus propice pour passer à la rivière Connecticut jusqu'à Boston.

    De plus elle était une rivière à saumons et à l'époque de la toundra dans les Apalaches, les amérindiens venaient chasser les Cariboux au lac des araignées il y a plus de 12500ans.

    Benoît Lacharité
    Benoît Lacharité
    Mercredi, 15 novembre 2006

    Dernier développement dans ce projet par le professeur Benoît Lacharité qui demande que l'histoire et le patrimoine des autochtones soient respectés dans ce projet et recommande que la commission de toponymie donne un nom autochtone à l'Île aux fesses dont la désignation n'a pas d'histoire ni de patrimoine alors qu’il en est tout autrement pour l'Île du vieux moulin dont les rives étaient jadis de la meilleure rivière à saumon avant la construction des barrages multiples sur le bassin hydrographique de la rivière St-François, autrefois nommée rivière aux Herbes traînantes.

    Diaporama du professeur Benoît Lacharité
    http://www.autochtones.ca/portal/fr/ArticleView.php?article_id=333

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