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    Presse Canadienne, Toronto, vendredi 15 décembre 2006

    Des juges autorisent un règlement collectif pour les autochtones agressés
    par Tobi Cohen

    Des milliers d'autochtones qui ont été agressés dans des pensionnats du gouvernement fédéral ont obtenu gain de cause, vendredi, quand des juges de six provinces et du Yukon ont entériné une entente intervenue avec Ottawa.

    Cela met essentiellement fin à un différend qui s'étirait depuis 10 ans. Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest sont les seules juridictions où les tribunaux n'ont pas encore donné leur accord à l'entente.

    «Je crois que les gens sont très heureux de voir que les tribunaux ont considéré à l'unanimité que l'entente est juste et raisonnable, a déclaré l'avocat albertain Jon Faulds, qui est au nombre de ceux qui représentaient les victimes.

    «C'est la première fois dans l'histoire du Canada qu'autant de tribunaux devaient approuver un recours collectif. C'était un défi énorme et on doit saluer les tribunaux d'avoir réussi à le faire.»

    Au total, quelque 80 000 victimes auraient droit à une compensation, dont 10 500 au Québec et 11 300 en Ontario et dans les Maritimes.

    Le règlement comprend un paiement moyen de 24 000 $ pour «expérience commune», qui sera remis à tous les autochtones arrachés à leur famille et expédiés vers divers établissements à travers le pays.

    Les quelque 12 000 à 20 000 personnes qui ont subi des sévices physiques ou sexuels auront droit à un montant supplémentaire allant de 5000 $ à 275 000 $, et elles pourraient recevoir encore davantage si elles peuvent démontrer une perte de revenus.

    Si tous les juges ont approuvé les conditions de base de l'entente, certains ont aussi identifié des «rides administratives» qui devront être aplanies avant que les premiers sous ne soient versés.

    «Ils (les juges) veulent simplement s'assurer que des ressources suffisantes seront mises en place pour que toutes les réclamations soient traitées rapidement», a expliqué Me Faulds.

    Les juges du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest devraient soumettre leur décision au début de 2007, en raison des longs déplacements qu'ils ont dû effectuer.

    L'entente prévoit aussi une somme de 125 millions $ pour le fonds autochtone de guérison, 60 millions $ pour un mécanisme de vérité et de conciliation qui documentera l'histoire et l'héritage des pensionnats pour autochtones gérés par le gouvernement fédéral, et 20 millions $ pour des projets commémoratifs.

    L'aspect le plus controversé de l'entente demeure toutefois une somme de 100 millions $ mise de côté pour les honoraires d'avocat.

    En bout de compte, le montant total des restitutions payées par le gouvernement fédéral pourra atteindre 5 milliards $.

    http://www.autochtones.ca/portal/fr/ArticleView.php?article_id=381#article4


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  • Le symbole spirituel pour la majorité des communautés indiennes du Canada était un rond avec une croix à l’intérieur. Ce symbole était et est toujours appelé : la roue de médecine. L’extrémité des lignes de la croix désignent les quatre points cardinaux. Chacun de ses points possède un Esprit. L'Est (Sakastenok), représente les premières années de la vie d’un enfant. Le Sud (Sawan) est lié à l'enfance et à la croissance intellectuelle. L'Ouest (Nakapahan) symbolise l'âge adulte et l'introspection, alors que le Nord (Kiwetinok) représente la phase de la vie des anciens et ses aspects spirituels. Le centre de la croix représente la Terre mère (Askiy) et le contour du cercle représente le Grand Esprit (Kijemanitou).

    Rites

    Cérémonie d'action de grâce: Cette cérémonie habituellement exercée la journée de la pleine lune (tibiskawipisim) du mois, sert à remercier le Grand Esprit pour tout ce qui vit. La personne se lève à l'aube, reconnaissante et remercie la Terre mère pour tout ce qu'elle fournit. Au cours cette prière, face au soleil (kijikawipisiw), elle remercie l'Esprit des plantes et des animaux qui ont permis qu'on les utilise comme nourriture, vêtements ou autres produits. La personne fera brûler un copeau d’herbe sacrée (sauge) durant la prière.

    Cérémonie de protection: Une personne peut demander la protection des Esprits des quatre points cardinaux en tout temps. En portant sur lui un sac médicinal qui contient des copeaux d’une plante sacrée (sauge), il en couvrira le sol de quelques fragments s’il désire invoquer la force des Esprits.

    Cérémonie du calumet: Le calumet (ospwagan) est utilisé pour la prière des demandes. On fume du cornouiller (tchistemaw) en faisant les demandes au Grand Esprit ou pour implorer les Esprits (Atchak). S’il y a plusieurs personnes lors de cette cérémonie, un seul calumet sera partagé.

    Cérémonie de la tresse de foin d'odeur: La tresse est brûlée et la fumée est dispersée avec une plume afin de purifier les lieux et les personnes présentes. Le but, rendre l’endroit sacré pour recevoir la visite des Esprits. Cette cérémonie est habituellement faite avant celle du calumet ou dans toute autres événements d’importances.

    Cérémonie du cercle de guérison: Cérémonie de groupe, rassemblé en cercle afin de guérir des blessures émotionnelles ou spirituelles. Une plume est remise à une personne qui désire prendre la parole, puis passée à quelqu'un d'autre dans le cercle qui désire faire la même chose. Le responsable de la cérémonie peut utiliser un hochet lors de ce rituel afin de ramener les Esprits à la vie pour qu'ils puissent aider à la guérison d’une personne. La personne peut aussi faire brûler de l’herbe sacrée (sauge) pour l’aider à sa guérison.

    Cérémonie de la sudation: Elle a lieu dans un endroit spécialement construit à cet effet et peut durer d'un à quatre jours. Son objectif est de se purifier et d'offrir des remerciements au Grand Esprit. La cérémonie est tenue par un ou une Chaman. Les participants peuvent également secouer un hochet pendant cette cérémonie afin d'invoquer les Esprits des quatre points cardinaux pour aider leur guérison spirituelle.

    Cérémonie du pow-wow : Le pow-wow est un rassemblement, tenu à des fins sociales ou de célébration. Pendant le pow-wow, il y a un feu, on danse, on chante, on mange et on échange des présents, on fait également des annonces spéciales.

    Cérémonie de dénomination: Contrairement au nom donné à la naissance et qui identifie normalement une personne à des fins légales, le nom donné à un enfant ou à un adulte pendant la cérémonie de dénomination est un nom indien qui a une signification particulière pour la personne. Le nom est habituellement donné par une autre personne proche qui reconnaît certains traits particuliers de son caractère ou de sa personnalité. Un nom peut changer plusieurs fois au cours d'une vie. La cérémonie de la tresse de foin d'odeur peut être fait en introduction à ce rite. Lorsque la personne impliquée désire invoquer la force des Esprits, elle fera brûler un copeau d’herbe sacrée (sauge).

    Cérémonie de la vision: La personne en quête de vision doit s’isoler et jeûner pendant quatre jours, tout en cherchant à obtenir une vision directive pour sa vie. On s'y prépare tout au long de l'année précédente. Les conseils et recommandations des proches doivent êtres considérés avec intérêt. Au cour de cette cérémonie, les rites de la tresse de foin d'odeur et du calumet sont essentiels à sa réussite.

    Cérémonie d’hommage: Lorsque l'on prend la vie d'une plante ou d'un animal, il est important de rendre hommage à l'esprit de celui-ci. On doit déposer des copeaux d’une plante sacrée (sauge) à l’endroit de la capture.

    Geste de partage: Afin de démontrer son respect ou de clore une entente, un présent doit être donné à la personne concernée.


    * Selon les peuples ou les régions, il peut y avoir des actions et des garnitures différentes.

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  • Des leaders autochtones rejettent un projet de loi

    Presse Canadienne

    Ottawa

    Un projet de loi déposé mercredi par les conservateurs incite certains à prédire un flot de plaintes d'autochtones pour cause de discrimination, s'il est adopté.

    Le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, souhaite abroger un article datant de 30 ans de la Loi canadienne sur les droits de la personne qui empêche que des plaintes puissent être portées contre Ottawa et les conseils de bande en vertu de l'archaïque Loi sur les Indiens.

    «Les citoyens des premières nations n'ont pas les mêmes droits et recours que les autres Canadiens, a affirmé M. Prentice. Nous pensons que c'est inacceptable et nous sommes prêts à changer cela.»

    Cependant, les leaders autochtones nationaux ont rejeté le projet de loi en disant qu'ils ne peuvent appuyer ce qu'ils considèrent comme une décision précipitée et unilatérale susceptible de semer la dissension et d'engendrer des tensions dans les réserves.

    Les conseils de bande, qui manquent déjà d'argent, seraient inondés de réclamations, disent-ils.

    Ottawa pourrait aussi être visé à cause de diverses politiques, dont les règles de la Loi sur les Indiens régissant le statut d'Indien.

    Pendant des années, la Loi sur les Indiens a dépouillé des milliers de femmes autochtones de leur statut — ainsi que des droits et avantages qui y sont associés — lorsqu'elles épousaient des non-autochtones.

    Une législation correctrice, le projet de loi C-31, a restauré le statut de ces femmes en 1985. Mais il y avait un hic: une nouvelle disposition de la loi stipulait que leurs enfants ne peuvent transmettre le statut d'Indien que s'ils épousent un autre Indien inscrit. Ceux qui marient des non-autochtones sont privés de cette possibilité — une exclusion dénoncée par des groupes autochtones comme injuste et arbitraire.

    Fait plutôt rare, l'Association des femmes autochtones du Canada et l'Assemblée des premières nations ont émis un communiqué conjoint dénonçant le projet de loi.

    Les deux groupes soulignent que les droits doivent être protégés, mais déplorent n'avoir pas été suffisamment consultés par le ministre Prentice.

    Ce dernier a soutenu qu'il y avait eu des discussions poussées avec les deux groupes.

    http://www.aborinews.com/


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  • La menace de l’érosion sur la Côte-Nord
    (11 décembre 2006) - L'arrivée des grandes marées donne des sueurs froides à des milliers de riverains du fleuve Saint-Laurent, sur la Côte-Nord. Ces marées, lorsqu'elles se conjuguent aux tempêtes automnales, accélèrent l'érosion des berges.

    Ce phénomène est accentué par les changements climatiques. Déjà, 500 résidences risquent de glisser dans le fleuve. Des familles ont été forcées d'abandonner leurs maisons, notamment à Longue-Rive. Le plan de prévention de 75 millions de dollars, annoncé la semaine dernière par Québec, ne suffira pas à les protéger tous. Seulement pour la Côte-Nord, les besoins sont évalués à 500 millions de dollars. Hervé Gaudreault a visité cette région assiégée.
    Regarder le reportage


    Hyperliens

    Catastrophes naturelles: Québec dévoile son plan d'aide
    Article de Radio-Canada.ca - 1er décembre 2006

    Certains se réjouissent, d'autres s'inquiètent
    Nouvelle verte de l'émission La semaine verte - 1er décembre 2006


     

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    Un Cercle de Toutes les Nations

    Une Culture de Paix

     

    "

    Il fut prédit que le temps viendrait où la voix des peuples autochtones s’élèverait de nouveau, après cinq cents années de silence et d’oppression, afin de nous guider vers un feu éternel de paix, d’amour et de fraternité entre toutes les nations."

    info@circleofallnations.com

    www.circleofallnations.com

     

    Les Ceintures Wampum Sacrées

    Trois ceintures wampum guident le travail de l’Aîné William Commanda.

    La ceinture de la Prophétie des Sept Feux

    L’Aîné Commanda serait le gardien de cette ancienne ceinture sacrée au moment même du dévoilement du message décisif de la ceinture, un message portant sur le CHOIX quant aux relations que nous entretenons les uns avec les autres et envers toutes les créations de la Terre Mère. Serons-nous alors guidés par des valeurs de partage, d’équilibre et de co-existence harmonieuse?

    La ceinture de la Grande Paix de 1701

    Sur cette ceinture comportant trois figures et qui évoque le PARTAGE équitable, les ancêtres de William Commanda ont inscrit, à l’aide de coquillages sacrés wampum, leur compréhension du partage des ressources de leurs territoires ancestraux avec les nouveaux arrivants, Français et Anglais, dans un esprit de confédération. La valeur inhérente du partage demeure un thème d’actualité.

    La ceinture du traité de Jay relatif au passage frontalier

    Cette ceinture met en évidence le message spirituel fondamental des peuples autochtones quant à l’ABSENCE DE FRONTIÈRES. Les Mamuwinini, ou nomades, peuple de William Commanda, appartiennent au continent nord-américain en entier et, à ce titre, entretiennent un lien sacré avec le territoire qui leur a donné naissance et se sentent responsables envers celui-ci. Comme dit l’Aîné Commanda, "Mon territoire est comme la rivière qui coule, comme l’oiseau qui vole et comme le vent qui souffle."

     

    La vision et le travail de l’Aîné autochtone William Commanda

    Le Cercle de Toutes les Nations

    n’est ni une organisation ni un réseau, mais plutôt une éco-communauté mondiale unie par la conviction inébranlable de l’Aîné Commanda que, d’une façon très fondamentale, en tant que filles et fils de la Terre Mère, nous sommes tous reliés, quelle que soit notre race, nos croyances ou notre culture.

     

     

    William Commanda – OJIGKWANONG

    William Commanda, arrière-petit-fils de Pakinawatik, chef héréditaire des Algonquins, est né le 11 novembre 1913 dans la réserve de Kitigan Zibi au Canada. Il est venu au monde afin de remémorer l’histoire de son peuple et de frayer un chemin dans l’avenir. L’Aîné Commanda est le gardien de trois ceintures wampum, qui revêtent un caractère historique et sacré. Chef de la réserve de Kitigan Zibi pendant plus de dix-neuf ans, il fut aussi guide, trappeur et homme des bois, fabricant de canots d’écorce de bouleau et artisan de renommée internationale. Il dirigea la marche Sunbow Five ("Arc-de-Soleil Cinq") pour la Terre Mère. Conférencier et leader spirituel respecté lors de rassemblements au Canada et à l’étranger, il participe de façon régulière aux vigiles spirituelles des Nations Unies pour la paix. Il est reconnu mondialement pour son engagement à promouvoir l’harmonie interraciale et interculturelle, la justice sociale et le respect pour la Terre Mère. Récipiendaire des prix Wolf Project Award et Harmony Award pour sa contribution au développement de l’harmonie interraciale par la création du Cercle de Toutes les Nations, il accueille chez lui un rassemblement annuel international tous les mois d’août. Ce qu’il nous enseigne :

    "Nous devons nous rassembler en un seul coeur, un seul esprit, un seul amour et une seule détermination."

     

    Les rassemblements de Grand-père Commanda

    Au cours de sa vie, "Grand-père" William Commanda a été témoin à maintes reprises de l’oppression de son peuple et de la quasi-destruction de son territoire, de sa langue et de sa culture. En 1961, souffrant d’un cancer incurable et arrivé au point le plus creux de sa vie, il vécut un profond éveil spirituel, qui le posa fermement sur le Chemin Rouge du pardon, de l’amour, de la compassion et de la réconciliation. Il comprit alors l’urgence de réunir les peuples des quatre races symboliques de l’humanité, de développer des relations basées sur ces valeurs et de créer une synergie qui contribuerait à la transformation spirituelle d’un monde perçu par plusieurs comme étant "en faillite spirituelle".

    Au cours des décennies, il a présenté sa vision au Canada et à travers le monde de façon singulièrement autonome. Les gens à travers le monde entier ont été touchés par l’étendue et la profondeur de son travail acharné visant à promouvoir l’harmonie raciale et la compréhension interculturelle, à soutenir le développement spirituel et à éveiller les consciences sur les questions environnementales et les abus envers la Terre Mère, et ce, sans aucune infrastructure formelle.

    Le rassemblement spirituel annuel qu’il accueille chez lui chaque été est incontestablement la plus spéciale de ses activités. Des centaines d’hommes et de femmes partent des quatre coins de la planète pour se rendre à Maniwaki où ils assistent à des cérémonies sacrées de calumet, de loge de sudation et de lever du soleil, prennent part à des discussions sur quatre grands thèmes qui lui sont chers (la sagesse autochtone et le respect envers la Terre Mère, l’harmonie interraciale, la justice sociale et la paix) et participent à des activités reliées aux arts, au tambour, à la guérison et de nature sociale. Ses rassemblements sont soigneusements conçus pour favoriser la guérison individuelle et collective, pour construire la communauté au sens large, pour soutenir le développement et la responsabilisation des jeunes et pour intégrer le principe créateur au développement spirituel, social et communautaire.

    En fin de compte, c’est sa profonde humilité, son amour sans limites et sa grande compassion pour tous qui incitent tant de personnes à reprendre contact avec leur propre potentiel, à s’élever vers l’accomplissement de leur destinée personnelle et à prendre leur juste place au sein de leur communauté.

     

    L’emblème du Cercle de Toutes les Nations

    Cet emblème distinctif comporte plusieurs symboles qui revêtent un sens particulier pour les autochtones, pour les non-autochtones ainsi que pour William Commanda lui-même.

    Les quatre couleurs du Cercle Sacré, dans leur sens plus élémentaire, représentent les quatre races symboliques (les peuples Jaune, Noir, Rouge et Blanc), les quatre points cardinaux (l’Est, le Sud, l’Ouest et le Nord), et les quatre éléments (le Feu, la Terre, l’Eau et l’Air). Le symbolisme et les enseignements de la Roue de Médecine Sacrée sont profonds.

    La Tortue, représentant ici l’Ile de la Tortue (l’Amérique du Nord) est décrite de façon similaire dans la mythologie et les légendes des peuples autochtones de l’Ouest, des Hindous de l’Est, des Zulus du Sud, pour n’en citer que quelques uns. Selon ces mythes, la Tortue est l’animal qui a donné sa vie pour créer la Terre dans l’étendue de la Mer et du Ciel. Elle demeure un symbole de sacrifice, de créativité et de fertilité. Le conte occidental "le Lièvre et la Tortue" souligne l’importance de la persévérance dans la poursuite de nos rêves et l’atteinte de nos objectifs.

    L’Arbre Sacré est une épinette photographiée par William Commanda. Quatre troncs séparés émergent de l’unique base de cet arbre de 75 pieds. Les sept racines de l’arbre, qui s’élève dans le ciel, poussent à travers la Tortue vers l’intérieur de la Terre Mère et de la Mer, unissant le tout. Il représente La Prophétie des Sept Feux de la ceinture wampum sacrée que William Commanda garde pour le peuple depuis plus de trente ans. (La chute de l’arbre de l’Est survenue le 1er juillet 2001 met en évidence le caractère urgent de la Prophétie.)

    La présence des autres arbres nous rappelle l’importance des arbres pour la Terre Mère et dans nos vies en général. Actuellement, alors qu’il observe avec douleur le passage interminable des camions de coupe de bois à travers son territoire ancestral, William Commanda dit: "Ça me donne la sensation d’une aiguille qui me perce l’oeil."

    Les Montagnes représentent le Lac des Deux Montagnes, territoire ancestral de l’Aîné Commanda. Elles représentent également l’ascension de la Montagne Sacrée dans notre Quête de Sagesse.

    L’Étoile du Matin symbolise l’illumination et la vision et, comme elle brillait si vivement au moment de sa naissance, la mère de William Commanda décida de l’appeler "Ojigkwanong".

     

    "Un Cercle de Toutes les Nations

    Une Culture de Paix"

    La Prophétie des Sept Feux

    insuffle une vision pour un avenir où:

    • nous honorons notre relation avec la Terre Mère et toute forme de création et notre responsabilité envers celles-ci;

    • nous mettons en valeur nos talents individuels et notre diversité;
    • tout en reconnaissant et respectant notre place à l’intérieur d’un cercle de toutes les nations.

    La démarche est simple :

    • Nous tournons d’abord notre regard vers l’intérieur, afin de mieux nous connaître nous-même. Nous admettons et reconnaissons nos imperfections et notre difficulté à atteindre notre plein potentiel, et nous nous pardonnons.

    • Nous pardonnons aux autres pour toute souffrance ou douleur qu’ils peuvent nous avoir causée ainsi qu’à nos communautés, en espérant que cette énergie les transformera spirituellement.

    • Nous reconnaissons que nos pensées, nos paroles et nos actions ont un effet sur nous-mêmes, sur la Terre Mère et sur toute forme de création, et nous faisons le choix conscient de la paix.
    • Nous écoutons notre tête mais faisons confiance à notre coeur avant tout.

    Ce chemin nous mènera vers l’amour, le partage, le respect, la compassion, la guérison, la justice, la responsabilisation et la réconciliation.

    Il est d’une importance cruciale que les hommes et les femmes du monde entier :

    • prennent immédiatement des mesures pour contrer l’exploitation, l’injustice, le racisme et la guerre;
    • éveillent l’aptitude pour le pardon, la compassion, l’amour et la réconciliation;

    • et créent une synergie afin d’assurer l’amélioration de la vie de chacun et de chacune d’entre nous.

    Nous allumerons alors ensemble le huitième feu et construirons:

    "Un Cercle de Toutes les Nations

    Une Culture de Paix"


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