• le mois de novembre est passé ,

    un mois de plus dans ma vie,

    un beau matin ce réveille ,

    je suis la à mon travail.

    j entends pleuré dans un containère ,

    quesqu'il pleure comme ca?

    j ouvre , je voie de belle plantes qui pleurent , qui pleurent !

    je demande d'une tite voix : pourquoi pleurer vous ?

    on nous a prie pour rayonner sur la tombe de personne qui son partie ,

    maintenant c est nous qu'on nous enterre vivant!

    pourquoi les gens ne respecte pas la nature?

    pourquoi  le montraient aux personnes qui nous sont si chére et on tue la nature comme cela?

    sachez écouter  et regarder autour de vous! ne soyez pas des gens sans yeux !!!!!!!

    récupérer les plantes , ne l ai jetté pas comme cela!

    une plante vie , autant que vous!

    tipied!


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  • Il y a bien, bien longtemps, quand le monde était jeune et que les gens n’avaient pas encore émergé, aucune fleur n’égayait la prairie. Seuls y poussaient des herbes et de ternes buissons gris-vert.

    Terre était bien triste, car sa robe manquait de couleur et de beauté.

    « J’ai tant de belles fleurs dans le cœur, se disait alors la Terre. Comme j’aimerais qu’elles soient sur ma robe. Des fleurs bleues comme le ciel clair des beaux jours, des fleurs blanches comme la neige de l’hiver, des fleur d’un jaune éclatant comme le soleil de midi, des fleurs roses comme une aube de printemps, toutes, je les porte dans mon cœur.

    Je suis si triste quand je regarde ma robe terne, toutes de gris et de bruns.

    Une tendre petite fleur rose entendit la plainte de Terre. « ne soit pas triste, Terre-Mère », je vais aller pousser sur ta robe et la rendre plus belle. »

    Alors, la petite fleur rose monta du cœur de la Terre-Mère pour égayer la prairie. Mais lorsque le Démon du Vent l’aperçut, il se mit à gronder : « je ne veux pas de cette jolie petite fleur sur mon terrain de jeu. »

    Hurlant et rugissant, il se précipita sur elle et souffla la flamme de sa vie. Mais l’esprit de la fleur revint au cœur de la Terre-Mère.

    Quand d’autres fleurs courageuses sortirent à leur tour, le démon du Vent les tua l’une après l’autre.

    Et leur esprit revint au cœur de la Terre-Mère.

     

    A la fin, Rose-de-Prairie proposa d’y aller. « Bien sur, ma douce enfant, lui dit Mère-Terre. Je te laisserai partir. Tu es si jolie et ton souffle si parfumé que le Démon du Vent en sera charmé. Il te laissera sûrement rester dans la prairie.

    Rose-de-Prairie fit donc le long voyage à travers le sol sombre et sortit dans la prairie terne.

    Tandis qu’elle cheminait, Terre-Mère se disait en son cœur « Comme j’aimerais que le Démon du Vent la laisse vivre ! »

    Lorsque Démon du Vent l’aperçut, il se rua vers elle en hurlant : « Elle est jolie, mais je ne veux pas d’elle sur mon terrain de jeu. Je vais souffler la flamme de sa vie. » Et il s’élança, grondant et soufflant en violentes bourrasques. Mais en s’approchant, il sentit le parfum de Rose-de-Prairie.

     

    « Comme il est doux, se dit-il alors. Je n’ais pas le cœur d’ôter la vie à une si jolie jeune personne au souffle si parfumé. Il faut qu’elle reste ici, avec moi. Il faut que j’adoucisse ma voix, que je lui chante de douces chansons. Il ne faut pas que je l’effraie avec mon terrible vacarme ».

    Et le démon du Vent changea. Il se fit paisible. Il envoya de douces brises sur les herbes de la prairie. Il susurra et fredonna de petits chants de joie. Il avait cessé d’être un démon.

    Alors, les autres fleurs montèrent du cœur de la Terre-Mère à travers le sol sombre. Elles firent de sa robe de prairie une parure gaie aux couleurs vives. Même le Vent en vint à aimer les fleurs qui poussaient parmi les herbes de la prairie.

    C’est ainsi que la robe de Terre-Mère devint belle, grâce à Rose-de-Prairie, à sa beauté, son parfum et son courage.

    Il arrive parfois que le Vent oublie ses doux chants, qu’il gronde et fasse du tapage.

    Mais ce bruit ne dure jamais longtemps. Et il ne fait jamais de mal aux personnes qui portent des robes couleur de la Rose-de-Prairie.

                                             (histoire Lakota) 

    http://woglakapi.free.fr/sioux/pages/roseprairie.htm


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  • La légende des papillons !

     

    Comment les papillons apprirent à voler ...

    Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.

    En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps. Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel.

    Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.

    Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et soeurs lui avaient toujours rendu service. "Ma soeur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.

    Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.

    Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du coeur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."

    Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.

    Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon.

    N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou, où il sera exaucé...

    http://www.funfou.com/fables/papillons.php

     


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  • voici un reportage qui nous montre ce que tout le monde peut faire pour la terre mère et pour nos enfants! le respect envers celle qui nous donne tout ce que nous avons besoin!!! et le respect pour essayer de donner quelque chose a nos enfants!

    faut prendre exemple! et ne pas dire que nous pouvons rien faire!

    http://video.google.com/videoplay?docid=8977083394610780935&q=autochtone+du+qu%C3%A9bec&hl=fr

    merci à wapikonimobile pour leur merveilleux travail qui nous fond voir et découvrir!

    http://www.onf.ca/aventures/wapikonimobile/excursionWeb/

     


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  • Pas de braconniers parmi nous

    Je vous écris pour vous parler des droits de chasse par les Autochtones sur une ZEC qui se trouve sur le territoire de la réserve à castor de Pessamit. Moi, je suis reconnu comme étant chasseur-trappeur, pêcheur et cueilleur. Reconnu par le gauvernement et mes pairs, reconnu comme chasseur de subsistance et ainsi de suite.
    J'essaie de comprendre, comment il se fait que les agents de la faune ne savent pas, depuis le temps qu'ils parcourrent le territoire, que nous, Autochtones, on a le droit de chasser du gibier pour notre subsistance durant notre séjour dans les territoires ancestraux. Je crois plutôt que nous dérangeons.
    Ils veulent prétexter que nous ne sommes pas dans notre droit d'abattre une bête sur notre territoire et ils disent que la chasse au chevreuil est fermée dans la ZEC de Forestville. À ce que je sache il n'y a tout simplement jamais eu de chasse d'ouverte sur la ZEC. On a abattu un chevreuil. Il y en avait quatre, on aurait pu les abattre tous. Mais un suffit pour nous nourrir, en plus c'est un petit nouveau qui l'a abattu, parce que, en plus de chasser, on est en même temps des profs pour les autres qui veulent continuer la tradition.
    J'entends en effet toujours dire que les Autochtones ne pratiquent plus la chasse, qu'ils n'occupent pas le territoire ancestral. Excusez-moi de préciser que durant la chasse à l'orignal, moi je n'aimerais pas servir de cible à un chasseur (sniper), pour être dans les statistiques. C'est pour ça qu'on monte un peu plus tard à l'automne, et je sais qu'on dérange en forêt. Donc, s'il vous plaît, profitez de votre temps de chasse, comme nous aussi, ne cherchez pas de braconniers parmi nous. Merci !

    Jean-Yves Rousseleau
    Pessamit

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