• À Mashteuiatsh vit William-Harry Massicotte, un enfant de huit ans atteint de la leucémie. Son histoire est une leçon de vie pour plusieurs qui ont décidé de le soutenir en répondant à son appel demandant simplement de prier pour lui.
    J'ai entendu parler de William la première fois par notre correctrice Chantale Potvin, une dame au grand cœur consciente de la fragilité de la vie qui ose «brasser des affaires» pour améliorer le sort des gens. Quand elle raconte une histoire comme celle de sa rencontre avec William, on ne peut faire autrement que d'embarquer avec elle dans son tourbillon de frénésie...

    William a un jour demandé à Chantale de demander à toute la population de prier pour lui. William croit que Jésus sait compter et que, plus il aura de prières pour le sauver, plus il pourra vivre longtemps. Chantale a fait savoir le précieux souhait dans le Pekuakamiulnuatsh, le journal de la communauté de Mashteuiatsh. «Avec un journal, j'ai plus de chances d'avoir plus de prières», a affirmé William à la rédactrice. «Il y a des gens qui ne lisent que les titres, donc il faut écrire Priez pour William comme titre», a-t-il également glissé. Par la suite, cette histoire a suscité un intérêt contagieux dans d'autres médias. Entre autres, William a fait l'objet de la bonne nouvelle GM à TVA, en décembre.
    Des milliers de surprises
    À ce jour, William a reçu environ 2 500 courriels. Les résultats obtenus sont des plus impressionnants. Une Québécoise vivant à Calcutta a déposé un papier avec le nom de William sur l'épitaphe de Mère Térésa. Ce n'est pas tout : l'ancien joueur des Bruins de Boston, Normand Léveillé, devenu hémiplégique et aphasique à la suite d'une violente mise en échec, lui a exprimé de très touchants mots et lui souhaite de guérir. La chanteuse Annie Villeneuve lui a acheminé des billets pour qu'il puisse assister à son spectacle. Le chef de l'Opposition officielle du Canada, Stéphane Dion, lui a aussi écrit une petite pensée, terminant par «nous seront nombreux à penser à toi». Puis, à l'Oratoire Saint-Joseph, c'est pour William que la chorale a chanté «Minuit Chrétien» !

    Il y a des gens qui lui acheminent des chants, des médailles religieuses et qui brûlent des lampions pour lui. Il y a des dizaines de sites web où figure la binette de William. Mexique, Californie, République tchèque, île Maurice dans l'Océan Indien ; autant de provenances de courriels qui prouvent que l'histoire de William touche le globe en entier.

    Une dame de Ville Mercier lui a fait parvenir une liste de noms de gens qui prieraient pour lui et un groupe de la Floride d'une cinquantaine de personnes lui ont transmis des pensées positives. Un homme ayant pensé au suicide a même confié que c'est William qui lui a sauvé la vie...

    Toutes ces pensées font un grand bien à William. En rencontre cette semaine avec L'Étoile du Lac, il a confié que jamais il n'aurait pensé recevoir autant d'appuis. Bien entendu, il souhaite que les gens continuent de prier pour lui et il invite les gens à lui envoyer des messages, à l'adresse willmassi21@hotmail.com. Le message qu'il aimerait dire aux lecteurs du journal ? De vivre au jour le jour.
    Un système entier à revoir
    L'histoire de William en est une parmi tant d'autres qui devrait être celle faisant en sorte de changer certaines lacunes du système. Le père de William, Claude Massicotte, n'avait d'autre choix que d'arrêter de travailler étant donné qu'il doit voyager son fils dans les hôpitaux pendant la semaine afin que celui-ci puisse recevoir ses traitements.

    L'incompréhensible provient du fait qu'il ne peut compter sur une aide gouvernementale temporaire pour prendre soin de son fils à domicile. En plus du stress de la maladie, il vit, avec sa conjointe, le stress des finances. Selon lui, on devrait permettre aux parents de pouvoir prendre soin de leurs enfants malades en leur offrant un retrait, un peu comme c'est le cas avec les nouveaux parents qui profitent d'un plus long congé depuis l'an dernier. «Je me questionne quand je constate que des travailleurs saisonniers ont droit pendant vingt ans à une source de revenu du gouvernement. J'ai travaillé pendant des années sans jamais recevoir un sou du chômage. Ce serait quoi d'avoir droit à un retrait pour un an ? Un salaire de base pourrait être suffisant. Puis, on donne beaucoup à diverses causes à l'international en oubliant parfois qu'il y a des gens ici qui auraient besoin d'aide», a livré M.Massicotte.

    Le ministre Jean-Pierre Blackburn, appelé à répondre devant le cas William, a indiqué devant la caméra de CJPM qu'il y a des choses dans la pratique qui sont difficiles à changer... «Une réponse de politicien!», de rétorquer M.Massicotte. Pourquoi le gouvernement n'octroie-t-il pas à Leucan une somme d'argent pouvant être acheminée aux parents d’enfants comme William si l'appareil gouvernemental est difficile à changer dans des causes semblables ? Voilà des questionnements qui n'auraient même pas lieu d'être pour ces parents qui ont bien d'autres combats à mener ces temps-ci...En attendant, il faut donc prier pour William et prier pour que certaines pratiques soient revues et corrigées.

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  • Réserve faunique La Vérendrye
    Accès bloqué pour des travailleurs de Domtar
    Mise à jour le jeudi 18 janvier 2007, 13 h 06 .


    Une trentaine d'Algonquins bloquent l'accès d'un chantier forestier à des travailleurs de Domtar jeudi dans la réserve faunique La Vérendrye. Ils affirment que le gouvernement du Québec ne respecte pas leurs recommandations concernant la gestion de ces terres.

    La circulation s'effectue toutefois de façon normale sur la route 117 dans la réserve faunique La Vérendrye. La manifestation se déroule à l'intérieur des terres.

    Les dirigeants de Domtar ont décidé de suspendre temporairement la récolte de bois dans ce secteur par mesure de sécurité. L'entreprise dénonce cette action des Algonquins et affirme avoir toutes les autorisations nécessaires du ministère des Ressources naturelles du Québec.

    http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2007/01/18/003-algonquins-domtar.shtml

    L'accès à un chemin forestier toujours bloqué
    Mise à jour le vendredi 19 janvier 2007, 15 h 27 .


    La Sûreté du Québec (SQ) maintient ses effectifs sur les lieux du blocus autochtone de Lac Rapide dans la réserve faunique La Vérendrye. Moins d'une dizaine d'Algonquins bloquent toujours l'accès à un chemin forestier à des travailleurs de Domtar.

    En début de semaine, une trentaine d'entre eux ont érigé une barricade afin de dénoncer l'attitude des gouvernements. Ils soutiennent que Québec et Ottawa ne respectent pas leurs recommandations concernant la gestion de ces terres.

    Les dirigeants de Domtar ont d'ailleurs ordonné à leurs travailleurs forestiers de rebrousser chemin, jeudi, devant l'insistance des autochtones.

    http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2007/01/19/004-blocus-verendrye-suite.shtml


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  • POSTE DE POLICE DE WENDAKE
    Ottawa suggère à Max Gros-Louis de se tourner vers le privé
    Martin Pelchat
    Le Soleil

    Ottawa suggère au grand chef huron Max Gros-Louis de se tourner vers le privé pour financer la construction d’un nouveau poste de police à Wendake.
    Au ministère fédéral de la Sécurité publique, on a expliqué hier au Soleil que les discussions entre Wendake et les gouvernements provincial et fédéral ne piétinaient pas pour une question d’argent, mais pour la simple raison que la politique de police des Premières Nations ne prévoit aucune dépense d’infrastructures.
    « Ce n’est pas qu’on n’a pas d’argent à donner au chef Gros-Louis, c’est qu’on n’a pas le droit de dépenser pour de l’infrastructure », souligne Chantale Bernier, sous-ministre adjointe à la Sécurité publique fédérale. « C’est ça le problème. C’est pour ça qu’on est coincés. »
    Certaines communautés ont néanmoins trouvé des solutions pour se doter de centrales de police avec un appui financier gouvernemental. « Il y a des Premières Nations qui ont comme des maisons mobiles, dit Mme Bernier. On a le droit de payer pour ça parce que ce n’est pas de l’infrastructure majeure. Mais ce n’est pas de la qualité de ce que le chef Gros-Louis cherche. »

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  • Les Métis s'adressent aux tribunaux

    Serge Lemelin

    Le Quotidien

    CHICOUTIMI

    Les Métis demandent à la Cour supérieure d'ordonner aux gouvernements du Québec et du Canada, ainsi qu'aux quatre communautés innus de Mashteuiatsh, Essipit, Pessamit et Nutashkuan, de s'abstenir de signer le traité de l'Approche commune actuellement en négociation entre eux.

    Quatre requêtes ont été inscrites hier dans le district judiciaire de Chicoutimi par la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan qui demande à la Cour de déclarer que les négociations actuelles et la signature du traité qui en résulterait portent atteinte à leurs droits ancestraux, y compris le titre aborigène, lesquels pourraient être éteints à jamais par cette démarche.

    Une injonction interlocutoire sera présentable le 5 mars prochain au Palais de justice de Chicoutimi. Elle sera suivie d'une demande d'injonction permanente plus élaborée dont l'objectif est de faire reconnaître les membres de la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan comme formant collectivement une communauté métisse et un "Peuple autochtone du Canada" au sens de l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Cette reconnaissance de la Cour supérieure ouvrirait les portes de la salle où se déroulent des négociations entre les quatre communautés innus et les gouvernements provincial et fédéral dan le contexte de l'Entente de principe d'ordre général (EPOG) ratifiée le 31 mars 2004 et qui doit départager les droits de chacun sur le territoire revendiqué.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20070118/CPACTUALITES/701180550/5276/CPACTUALITES


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  • Crise huronne en vue à Wendake

    Capitale-Nationale

    LA VIE RURALE, 18 Janvier 2007


     

     

    Police de Wendake. Source.

    Max Gros-Louis, chef de la nation huronne-wendate, est fâché et l'a fait savoir aux médias. La raison de cette colère est que la force policière de Wendake est aux prises avec un manque de ressources financières afin d'assurer adéquatement la sécurité des citoyens.

    Ce n'est pas faute d'avoir fait des demandes de financement pour embaucher, autre autres, deux policiers supplémentaires afin de patrouiller la réserve. Ces demandes furent rejetées par les gouvernement fédéral et provincial. Dans sa forme actuelle, qui existe depuis dix ans (voir http://www.wendake.ca/nation/fr/police/police.htm ) le service de police de Wendake est financé presque entièrement par les deux gouvernements. Il s'agit d'une entente de financement qui doit être renouvelée à tous les cinq ans. L'échéance arrive au 30 mars 2007. Le conseil de bande refuse de signer l'entente de financement avec les gouvernements tant qu'ils n'auront pas accédé positivement à leur requête pour avoir plus de policiers.

    Sans entente, la police de Wendake ne sera plus reconnue légalement et alors, c'est la Sûreté du Québec (SQ) qui remplacerait la force actuelle. Max Gros-Louis s'y oppose complètement. « Il n'y aura pas de policiers provinciaux ici sur la réserve, dit-il. Ils ont besoin de ne pas nous faire débarquer la police provinciale ici, ça va être la guerre! » a-t-il affirmée à Radio-Canada.

    Toute cette esbroufe a été faite lors du passage du ministre fédéral de la Sécurité Publique, Stockwell Day qui, de son côté, a affirmé qu'il allait regarder ce qui pouvait être fait. Du côté québécois, le ministre de la sécurité Jacques Dupuis, s'est dit ouvert à la discussion.

    Cette méthode de négociation s'appelle celle du « couteau sur la gorge». Vous ne nous payez pas 2 nouveaux policiers, on ne signe pas l'entente de renouvellement qui vous autorise à financier à 100% notre service de police. Si on a plus de service de police reconnu, que la SQ ne rentre pas sur notre territoire car ce sera la guerre et les routes vont fermer... Pour deux policiers de plus. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Nos ministres, qui injectent notre argent dans cette force de police, auraient avantage à laissé mariner un bout de temps Max Gros-Louis dans ses menaces. Que ferait-il, rendu au 1er mai 2007, sans entente signée, sans salaire à verser à ses policiers et sans la SQ, qui refuserait d'entrer sur son territoire, pour intervenir en cas de pépin? Négocier en con, ça peut se jouer à deux.

    De plus, je me pose une question. Wendake n'est pas la plus pauvre des communautés. Ne serait-il pas constructif qu'elle envisage, à un moment donné, être apte à payer, en partie au moins, sa force policière comme le font toutes les villes du Québec pour leur service d'ordre? Qu'elle paie au moins ses deux policiers supplémentaires. Pourquoi devons-nous tout payer sans avoir un mot à dire? Parce que nous sommes les méchants envahisseurs?

    Voir la page Internet du service de police de Wendake pour en savoir plus.

    http://www.la-vie-rurale.ca/contenu/10618


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