• Sables bitumineux
    Les Cris de Mikisew se méfient du nucléaire
    Mise à jour le samedi 13 janvier 2007, 12 h 25 .


    Extraction du sable bitumineux
    La communauté crie de Mikisew, dans le nord de l'Alberta, se méfie de l'idée d'utiliser l'énergie nucléaire pour exploiter les sables bitumineux dans sa région.

    Le groupe Husky Energy a déjà indiqué qu'il explorait l'idée de remplacer le gaz naturel, utilisé pour transformer les sables bitumineux en pétrole brut, par l'énergie nucléaire.

    À la fin janvier, le consortium Energy Inet, incluant la province de l'Alberta et certaines compagnies, discutera également d'un projet de centrale nucléaire dans la région de Fort McMurray.

    Ces projets font sursauter les Cris. Ils estiment que l'utilisation de l'énergie nucléaire menacerait la qualité de leur eau et aurait des impacts sur le gibier de leur région, dont l'orignal.

    Dale Monoghan, porte-parole des Cris, souligne que sa communauté fait déjà face à d'autres difficultés. Il rappelle que des audiences tenues au cours des six derniers mois ont montré que la région était exposée à des niveaux élevés d'arsenic et que son eau était contaminée.

    Jeudi, à Edmonton, le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, a également émis ses réserves quant à l'utilisation de l'énergie nucléaire. « Je ne le recommande pas particulièrement. [...] Je suis bien sûr préoccupé par la question des déchets », a-t-il soutenu.

    L'Institut Pembina, un groupe environnemental indépendant à but non lucratif, est également réticent face à ce projet. Dan Woynillowicz, analyste de l'Institut Pembian, soutient que le transport de l'uranium de la Saskatchewan vers des centrales nucléaires en Alberta produirait une énorme quantité de gaz à effet de serre.

    http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2007/01/13/001-mikisew-nucleaire.shtml

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    Samedi 20 Janvier 2007 à Montreuil -
     
    Comme Vous Emoi -

    en présence également des membres du C.S.I.A. - Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques -

    - Nous comptons sur votre présence !
     
     

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  • Le saumon modifié s'approche de nos assiettes

     
    Élevage de saumons

    Élevage de saumons (archives)

    Une entreprise piscicole à l'Île-du-Prince-Édouard, Aqua Bounty Farms, vient de franchir une nouvelle étape qui pourrait lui permettre de commercialiser aux États-Unis du saumon génétiquement modifié destiné à la consommation humaine. Elle tente d'obtenir le feu vert depuis 10 ans.

    Le secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques accepte maintenant les résultats des études sur les gènes modifiés des saumons. C'est la première des 7 étapes du projet des fermes Aqua Bounty.

    Le saumon génétiquement modifié arrive à maturité en moins de 11 mois, c'est-à-dire deux fois plus rapidement qu'un saumon ordinaire, soutient le porte-parole de l'entreprise, Joseph McGonigle.

    Pour que l'entreprise vende ses saumons dans les épiceries américaines, le secrétariat américain doit donner son aval. S'il le fait, ce sera la première fois qu'un animal génétiquement modifié pourra être consommé par l'homme.

    Plusieurs études ont été envoyées au secrétariat américain, mais parce que c'est une première mondiale, l'agence prend son temps, indique M. McGonigle.

    Greenpeace accueille mal le progrès du projet des fermes Aqua Bounty. Le porte-parole de l'organisme, Éric Darier, craint que ce projet cause du tort au commerce du saumon et surtout à l'environnement.

    « Mettre sur le marché et autoriser un poisson OGM alors que tous les grands scientifiques canadiens de la Société royale du Canada indiquent très clairement que c'est un risque inacceptable, serait politiquement irresponsable », déclare Éric Darier.

    L'élevage de ces saumons dans des cages en mer, ajoute M. Darier, augmente les risques d'interaction des poissons modifiés avec des saumons sauvages.

    Aqua Bounty est une entreprise américaine dont le siège social se trouve à Boston. Elle compte des installations en Californie, à Terre-Neuve et à l'Île-du-Prince-Édouard.


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  • Bonjour à toutes et tous ! ! !
     Normalement,  demain dans le sud de la France, du Québec devraient être beaucoup plus favorisés en fin d'après-midi pour pouvoir regarder ...
     
     
    Une comète surprise pour bien commencer l'année !

    Personne ne s'y attendait, mais la plus brillante comète de ces dernières décennies se trouve actuellement dans le ciel. Les prévisions les plus optimistes ont été dépassées, et la comète Mac Naught (C/2006 P1) est récemment devenue une comète aussi brillante que les plus brillantes du siècle passé.(http://www.cidehom.com/apod.php?_date=070109) + (images sur http://spaceweather.com/comets/gallery_mcnaught.htm)
     

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  • La plupart des autochtones ont un certain pourcentage du sang blanc dans les veines. Un grand poucentage de Québécois (plus de 5%) ont du sang autochtone dans les veines. La plupart des Acadiens ont du sang autochtone dans les veines. 80% des Américains blancs ont du sang noir dans les veines.

    Ce qui fait une différence est comment le gouvernement "définit" qui est un autochtone et qui est un métis et comment il "limite" par ses lois la transmission du statut. Ce ne sont pas tous les métis qui sont reconnus, plusieurs ont encore a se battre pour leurs droits.


    Il est important de se rappeler que...

    La loi C-31 redonnent le statut aux femmes qui l'avaient perdu et au grands-meres, arrieres grands-meres et descendants. Cette lois donne la possibilité d’inscrire des personnes qui, auparavant, n’avaient pas le statut d’Indien et abolit l’émancipation.

    On entend trop souvent «ma grand-mere était une indienne». comme si on oubliait que ces enfants l'étaient aussi de sang :)
    source de algik

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