• Passeport obligatoire
    L'exception autochtone
    Mise à jour le mardi 27 février 2007, 11 h 59 .


    Frontières canado-américaines
    (Archives)
    L'Assemblée des Premières Nations (APN) souhaite trouver une solution pour que les autochtones puissent traverser librement la frontière entre le Canada et les États-Unis sans devoir présenter leur passeport tel que l'obligera la loi américaine en juin 2009.

    L'APN veut convaincre les autorités d'accepter le Certificat du statut d'Indien comme document de voyage. Des discussions pour créer un document transfrontalier à l'intention des peuples autochtones américains ont aussi été entamées.

    Kevin Brass, un autochtone de Winnipeg, croit que les gouvernements doivent reconnaître les traités qui existent depuis longtemps avant d'adopter de nouveaux règlements.

    Le commissaire manitobain pour les traités, Dennis Whitebird, souligne que les autochtones ont le droit de franchir la frontière entre les deux pays depuis le Traité Jay de 1795.


    Hyperliens
    Traité Jay de 1795
    Affaires étrangères et Commerce international Canada

    http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2007/02/27/001-passeport-autochtones.shtml

     


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  • Confort chez soi.
                oui mais à quel prix !
       

    Saviez-vous que...

    • 56% des bois tropicaux importés en Belgique sont illégaux
    • 15 millions d'hectares de forêts disparaissent chaque année et 140 espèces disparaissent par jour
    • 300 millions de personnes dépendent des forêts pour leur survie

    Et pourtant...

    Le bois est un des matériaux les plus écologiques : c'est une matière première renouvelable et recyclable.

    À une condition : le bois doit être d'origine légale et produit durablement. En Belgique vous pouvez trouver du bois et des produits en bois provenant de forêts bien gérées. Vous les reconnaissez au label FSC

    le bois labellisé FSC

    Le label FSC vous assure que

    • le bois provient d'une forêt (naturelle ou plantation) gérée durablement. Cela signifie que :
      • l'abattage d'arbres est limité et permet la régénération de la forêt;
      • l'exploitation forestière limite les impacts environnementaux destructeurs;
      • la gestion forestière respecte les droits des populations locales
    • le bois est contrôlé de la forêt jusqu'au magasin où il est vendu (brut ou sous forme d'objet)
    • le bois récolté est légal : que le producteur a payé des taxes au pays qui abrite la forêt où les arbres ont été abattu

     

    http://www.wwf.be/boisdurable/

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  • Le 25 février 2007 - 22:22
    L'occupation autochtone à Caledonia, en Ontario, dure depuis bientôt un an
    Presse Canadienne

    Mercredi, cela fera un an qu'a débuté le plus long conflit en cours avec des autochtones au Canada. Et s'il faut en croire le ministre fédéral des Affaires indiennes, Jim Prentice, l'occupation d'un ancien chantier de construction résidentielle par les membres des Six Nations, à Caledonia, une petite ville du sud-ouest de l'Ontario, n'est pas près de se terminer.

    Les négociateurs qui essaient de trouver une solution à la revendication territoriale vieille de 200 ans et de mettre un terme à l'occupation ont encore beaucoup de travail à faire avant de réussir à stopper l'épreuve de force qui s'est amorcée le 28 février 2006.

    Le ministre Prentice estime que la situation "aurait pu être pire". Comparé au conflit armé qui a éclaté entre des Mohawks et l'armée canadienne et au cours duquel un policier a été tué à Oka, au Québec, il y a 17 ans, le conflit de Caledonia a été traité de façon "très responsable", assure-t-il, faisant appel à la patience des résidants.

    Mais la petite communauté, qui doit vivre avec l'occupation, des incidents parfois violents et des patrouilles de police incessantes depuis 12 mois, a perdu patience.

    Après une année tumultueuse passée dans la mire des médias de tout le pays, les résidants ont décidé d'exprimer leur colère et leur frustration sous la forme de cartes d'anniversaire à l'intention du premier ministre canadien Stephen Harper et du premier ministre ontarien Dalton McGuinty. Les cartes, hautes de 2,5 mètres, montrent les deux hommes affublés de perruques de clowns, avec une liste de centaines de signatures et les mots "Malheureux premier anniversaire".

    Selon la mairesse du comté de Haldimand, le désespoir s'est emparé des résidants.

    Mais Janie Jamieson, qui s'exprime au nom des occupants, soutient que l'occupation a pris trop d'importance aux yeux des autochtones pour que ceux-ci reculent maintenant. La prospérité dont le Canada profite s'est bâtie aux dépens des premières nations; la fierté et la dignité des autochtones sont en jeu, soutient Mme Jamieson. Les occupants qui campent sur place ont passé à travers un hiver rigoureux l'an dernier, et ils sont prêts à rester là encore plusieurs autres hivers s'il le faut, a-t-elle ajouté. "C'est loin d'être fini", a-t-elle prévenu.

    Le gouvernement de l'Ontario continue de soutenir que le pouvoir de résoudre le conflit est à Ottawa. Mais l'opposition ontarienne soutient que le gouvernement libéral de M. McGuinty aurait pu mettre fin à l'occupation en manifestant du leadership.

    Les autochtones soutiennent qu'on leur a illégalement enlevé le territoire litigieux il y a plus de 200 ans.

    http://matin.qc.ca/canada.php?article=20070225221902

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  • L'odyssée du 8ème feu est le conte vrai
    d'un pélerinage épique pour la terre
    à travers l'Amérique du Nord

    par des personnes de toutes les couleurs et fois.

      - un livre créateur de non-fiction dans l'évolution en ligne - ◊
    © - 2007 par Steven McFadden

    ◊◊◊◊◊◊◊◊

    Prologue

    Cheville en bois de `de Netompa (mes amis), je suis le caissier d'un long et exigeant conte. C'est une histoire vraie des Amériques et de la terre -- de ce qu'ont été elles, et de ce que devenir elles peuvent.

    L'odyssée du huitième feu est une histoire également des années amenant au troisième CE de millénium, vers l'année 2012, et puis là-bas.

    Bien que je n'aie jamais eu l'intention d'écrire ce conte, environ à mi-terme du voyage qui est au noyau, j'ai su que je dois. Sous la forme, ce blog -- ce livre -- est un journal écrit par un journaliste indépendant en dix années ou plus. Des parties du livre ont été capturées dans des cahiers comme événements dévoilés de 1990 à 1996 ; la majeure partie du livre et les couches plus profondes d'arrangement ont été réalisées après les étapes finales de notre longue promenade, et puis tissées dans le texte.

    L'odyssée du huitième feu indique l'histoire vraie d'un petit groupe de personnes juste avant le tour du millénium. Nous avons partagé une vision. Nous avons marché à travers l'Amérique du Nord pour la rendre vraie.

    ◊◊◊◊◊◊◊◊

    La première fois que j'ai entendu William Commanda relier l'histoire de l'Amérique par l'intermédiaire des enseignements d'algonquin des sept prophètes et des sept feux, il était 77 années, et j'avais 41 ans. C'était mai de 1990, et nous nous sommes assiss dans la salle de séjour de sa maison sur le rivage du lac Bitobi dans la province occidentale du Québec, Canada. Le lac fait partie de la réservation de Kitigan Zibi, qui est à la maison au Mamiwinini, une des 84 nations d'algonquin.

    Père, pendant qu'il s'appelle par presque chacun, reposé dans un fauteuil bourré, et donnait la voix à l'histoire que lui et ses ancêtres ont répétée avec le soin méticuleux pour des centaines d'années.

    Le père m'a dit qu'il y a bien longtemps sept prophètes sont venus parmi l'Anishinabe, qui incluent tous les peuples Algonquin-parlants de l'Amérique du Nord. Dans l'ère quand les prophètes sont venus, l'Anishinabe - le peuple -- vivaient une bonne et satisfaite vie.

    Les prophètes sont venus par le feu et partagé avec le peuple sept messages au sujet du futur. Les messages ont été rappelés, et ont passé en bas de la génération après génération. Chacun de ces messages désigné sous le nom d'un feu, et chaque feu représente une époque de temps. Tous ensemble ils s'appellent les sept feux de l'Ojibway.

    De cette manière cette odyssée a commencé -- contes non simplement de l'héritage spirituel de l'Amérique du Nord, mais contes également des vingtième et vingt et unième siècles, et des temps là-bas.

    Cet après-midi en 1990 dévoilé lentement. J'ai écouté le père, ai posé des questions, et ai pris des notes diligemment. Je me suis émerveillé à la richesse de l'histoire que j'entendais pour la première fois, et à la pertinence apparente de l'histoire avec les années 90. Mais j'ai écouté en tant que journaliste à la recherche d'une histoire. J'ai eu aucun soupçonnant cela dans un délai de cinq ans I et beaucoup d'autres deviendraient entièrement emmêlés dans le prochain chapitre de l'histoire, ce que je suis venu pour considérer comme l'odyssée du huitième feu.

    Car Commanda première génération a expliqué qu'après-midi dans sa salle de séjour, quand les sept prophètes sont venus parmi le peuple il y a bien longtemps ils ont raconté les sept feux, ou des époques de temps, qui dévoileraient à l'avenir.

    Le premier prophète a dit au peuple que la terre où ils vivaient irait bientôt sous l'eau dans une grande inondation qui couvrirait la majeure partie du monde. Le deuxième prophète a encouragé le peuple à voyager à l'ouest pour la sûreté, pour trouver de nouvelles maisons sur une vaste île dans la forme approximative d'une tortue (île de tortue, ou de l'Amérique du Nord). Ainsi elle est allée. Chaque prophète a parlé à leur tour au sujet d'un prochain feu.

    Odyssée du 8ème feu - voyage sacré. De la première plage de rencontre sur la morue de cap, le Massachusetts, à travers le Connecticut, New York, New Jersey, Pennsylvanie, le Maryland, Washington, C.C, la Virginie, la Caroline du Nord, Tennessee, Arkansas, l'Oklahoma, le Texas, Nouveau-Mexique, Arizona, vers la porte occidentale, la Californie.

     

    pour lire la suite : http://66.249.93.104/translate_c?hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&langpair=en%7Cfr&u=http://www.8thfire.net/prologue.html&prev=/language_tools

    bonne lecture


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  • Le 21 février, a eu lieu la Journée internationale de la langue maternelle :
    Tristes constatations
     
    Si une langue disparaît, chacun d'entre nous est dépossédé de son patrimoine, car c'est alors une nation et une culture qui perdent leur mémoire, il en est de même de la subtile tapisserie dont est tissé le monde et qui en fait un lieu passionnant», déclarait Vigdis Finnbogadottir, ambassadrice de bonne volonté pour les langues auprès de l'UNESCO et ancienne présidente de l'Islande, lors de la première Journée internationale de la langue maternelle
    C'était le 21 février 2000, à l'occasion de la célébration de cette journée proclamée par la Conférence générale de l'UNESCO en novembre 1999. La date du 21 février a été choisie en hommage à trois «martyrs de la langue» originaires du Bengale, abattus les 21 et 22 février 1952 au Pakistan nouvellement créé, parmi des manifestants qui demandaient que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée langue nationale à côté de l'ourdou. C'est le groupe canadien Mother Language Lovers of the World, de Richmond, district de Vancouver, qui avait contacté l'ONU en 1998 et l'UNESCO en 1999 en proposant cette idée.
    Le directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, avait alors souligné que «les États membres de l'UNESCO, en décidant de célébrer les langues maternelles, ont voulu rappeler qu'elles constituent non seulement un élément essentiel du patrimoine culturel de l'humanité mais aussi l'expression irréductible de la créativité humaine dans toute sa diversité».
    Dans son Atlas des langues du monde, Roland Breton note ceci: «L'inéluctable mondialisation en cours a de nombreux aspects culturels, dont l'un des plus importants est l'extension grandissante des contacts entre toutes les parties de l'humanité qui parlent des langues différentes. [...] Mais ce que de nombreux spécialistes ont dénoncé depuis quelques années, c'est que le XXIe siècle va être celui d'une disparition générale et croissante des langues vivantes, sans équivalent dans l'histoire de l'humanité [...].»
    L'UNESCO fait une constatation semblable. «Avec la montée en puissance des moyens de communication, notre époque semble avoir suscité des situations de conflits entre les langues. [...] Au moins 3000 langues parlées aujourd'hui sont actuellement en danger, sérieusement menacées ou mourantes, et beaucoup d'autres langues risquent de se retrouver rapidement menacées de disparition.» Et on ne connaît toujours pas le nombre exact de langues parlées dans le monde, autour de 7000 pense-t-on.
    Au Canada, la situation n'est pas brillante. D'après le ministère des Affaires indiennes et du Nord, les peuples autochtones ont subi de lourdes pertes. Depuis un siècle, une dizaine de langues autrefois florissantes ont disparu, comme le huron, le pétun, le neutre, le béothuk, le pentlatch, le comox, le tsetsaut, le nicola. Des quelque 50 langues, la moitié environ est en péril, comme l'abénaki, le delaware, le tagish, le han, le tahltan, le sarcee, le tuscarorat, le seneca et d'autres. Trois langues autochtones seulement sont parlées par une population assez importante pour être à l'abri d'une menace d'extinction: le cri, l'inuktitut et l'ojibway. Des langues viables mais peu répandues sont parlées par plus de 1000 personnes, dans des collectivités isolées ou bien organisées et qui sont sensibilisées à l'importance de leur langue, comme le micmac, l'algonquin, le pied-noir ou le déné. Les langues menacées sont encore parlées par assez de personnes pour leur survie si la collectivité manifeste un intérêt suffisant et que des programmes d'enseignement sont mis en oeuvre. Les langues en voie de disparition sont impossibles à sauver, seules quelques personnes âgées les parlent.
    Pour qui s'intéresse aux langues parlées, à titre professionnel ou personnel, l'Atlas des langues du monde est l'ouvrage de référence tout indiqué. En 80 pages, il aborde presque tous les aspects des langues: parenté, pratiques, territoires, avenir des langues. Chaque page est illustrée de graphiques ou de cartes en couleurs, permettant de visualiser les explications textuelles: langues maternelles ou secondes, francophonie, anglophonie, langues africaines, indiennes, iraniennes, arabes, asiatiques, etc.
    L'atlas de l'UNESCO met en évidence les processus aboutissant à la disparition des langues et fournit des renseignements sur les langues menacées. Des pages explicatives sont accompagnées de cartes détaillées du monde entier, indiquant les langues en péril. Il fournit aussi des exemples d'initiatives réussies visant à sauver certaines d'entre elles.
    En effet, quelques langues ressuscitent. La plus spectaculaire est l'hébreu, langue morte pendant près de 2500 ans mais qui servait toujours de langue liturgique et qu'une formidable volonté liée à la survie d'un peuple malgré une longue série de tentatives de génocide, depuis Amalek jusqu'à Hitler, a fait renaître.
    Une langue australienne, le warungu, n'était connue que d'un linguiste japonais qui l'avait étudiée. Des descendants du warungu lui ont demandé de leur réapprendre la langue pour retrouver leur identité. Grâce à lui, cette langue renaît et des gens l'apprennent. «La langue, ce n'est pas seulement un objet abstrait de connaissance, mais c'est une partie de la racine des gens. Ce cas est intéressant pour montrer que la linguistique, c'est quelque chose qui touche dans le vivant, dans l'être même des gens.» (Professeur Pascal Vernus.) La langue de la Cornouaille, censément disparue depuis 1777 et qu'on s'est récemment attaché à faire revivre, est maintenant parlée par plus de 1000 personnes.
    Ces cas sont rares. «Sait-on qu'en moyenne, il meurt environ 25 langues chaque année? [...] Dans 100 ans, si rien ne change, la moitié de ces langues seront mortes. À la fin du XXIe siècle, il devrait donc en rester 2500 environ, et sans doute beaucoup moins encore si l'on tient compte d'une accélération, fort possible, du rythme de disparition.» (Claude Hagège, Halte à la mort des langues, Odile Jacob, Paris, 2001.)
    http://www.ledevoir.com/2007/02/21/131904.html
     
     

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