• Kashechewan
    Quel choix pour les autochtones?
    Mise à jour le vendredi 16 mars 2007, 15 h 47 .


    Kashechewan (archives)
    La rencontre entre le ministre fédéral des Affaires indiennes, Jim Prentice, et le chef de la réserve autochtone de Kashechewan, Jonathon Solomon, pour discuter des résultats d'un sondage sur l'avenir de la communauté s'est mal déroulée.

    La communauté a rejeté la recommandation du gouvernement de relocaliser les résidents à Timmins. 95 % des répondants du sondage souhaitent demeurer sur les terres ancestrales. L'option préférée par les autochtones est la construction d'une nouvelle réserve sur la rivière Albany, environ 30 kilomètres en amont de l'emplacement actuel.

    En chambre, jeudi, le ministre Prentice a protesté face aux coûts de la mesure choisie par les autochtones. Il a néanmoins répété que le choix revenait aux résidents de Kashechewan.

    Le chef de Kashechewan
    Jonathon Solomon (archives)
    Mais le chef Solomon rapporte que le ministre a exprimé plus clairement son opposition au choix de sa communauté lors de la rencontre de jeudi: « Il nous a dit que ça coûterait trop cher. » Ce déménagement est évalué à 500 millions de dollars, selon M. Prentice.

    Mais le chef Solomon doute de cette estimation. Il demande au ministre de chiffrer correctement le projet de déménager la communauté avant de l'abandonner.

    L'emplacement privilégié par les répondants de Kashechewan est celui-là même que le gouvernement de Paul Martin avait identifié pour déménager la réserve. L'entente d'octobre 2005 a toutefois été reniée en juin 2006 par les conservateurs. Le ministre Jim Prentice avait alors blâmé le gouvernement Martin de ne pas avoir mis de côté les sommes nécessaires à la réalisation de l'entente.

    En novembre, le conseiller spécial nommé par le gouvernement conservateur, Alan Pope, disait que le déménagement de la communauté près de la ville de Timmins, à 450 kilomètres au sud et loin des terres ancestrales, offrait le meilleur avenir possible aux autochtones. Évalué à 200 millions de dollars, il s'agit également du projet le moins coûteux.

    Les habitants de Kashechewan ont été évacués à trois reprises au cours des deux dernières années en raison d'inondations et de la contamination de l'eau potable par la bactérie E.coli.

    Extrait audioLe reportage de Hughes de Roussan
    http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2007/03/16/001-kashechewan-prentice.shtml

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  • Mise à jour le vendredi 9 mars 2007 à 13 h 08

    Pensionnats autochtones

     

    Pensionnat autochtone

    Pensionnat autochtone (archives)

    Une étape importante est franchie dans le dossier de l'indemnisation des victimes des pensionnats autochtones. Neuf juges ont accepté, jeudi, de ratifier l'entente d'indemnisation. Cela signifie que des indemnités pourraient être versées aux victimes dès cet été.

    L'audition tenue devant un même tribunal, jeudi, à Calgary, avait pour but de permettre aux juges et aux avocats de mettre la touche finale au règlement d'indemnisation, sans répéter l'exercice dans neuf provinces et territoires.

    Les juges avaient déjà approuvé l'entente, mais certains avaient imposé des conditions à leur approbation. Cette fois, ils sont tous satisfaits. Certains changements mineurs, comme la correction de fautes de frappe, devront tout de même être apportés.

    L'accord de règlement devrait entrer en vigueur à la fin de l'été, selon John Phillips, représentant de l'Assemblée des Premières Nations.« Il y a une approbation générale des neuf juges. Ça veut dire que c'est presque terminé », soutient Pierre Baribeau, l'avocat qui représente les entités catholiques.

    L'accord de règlement entrera en vigueur cinq mois après l'approbation des tribunaux, à moins que plus de 5000 anciens élèves admissibles ne se retirent officiellement de l'entente. Une telle situation serait peu probable, selon plusieurs avocats.

    Toutefois, un conflit entre le gouvernement fédéral et une firme d'avocats de Regina, qui s'est occupée de plusieurs milliers d'anciens pensionnaires, pourrait retarder le paiement des indemnités aux victimes. Les deux parties doivent se retrouver en cour à la fin du mois.

    En vertu de l'accord, 80 000 autochtones du pays se partageraient des compensations évaluées à 2 milliards de dollars pour la perte de leur langue et de leur culture et pour les sévices sexuels ou physiques que certains ont vécus.

    <script language=javascript src="/pub/inc/regions_saskatchewan_PC_ilot.js" type=text/javascript></script> http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/saskatchewan/2007/03/09/002-pensionnat-entente.shtml


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  • Rassemblements pour Kyoto

    Plus d'info

    Autres hyperliens

     

    L'organisme Les Canadiens pour Kyoto organise dimanche après-midi des manifestations dans huit villes du pays pour réclamer le respect des engagements canadiens dans la réduction des gaz à effet de serre.

    L'objectif de ces rassemblements est de démontrer que la population appuie le protocole de Kyoto pour forcer le gouvernement fédéral à revenir sur sa décision de ne pas se conformer à l'accord.

    Des rassemblements sont prévues à:

    • Halifax;
    • Ottawa;
    • London;
    • Toronto;
    • Edmonton;
    • Calgary;
    • Lethbridge;
    • Victoria.

    Récemment, des membres du Parlement ont déposé un projet de loi qui donnerait au gouvernement fédéral soixante jours pour soumettre un plan qui rencontre les objectifs du l'accord international. Le premier ministre Stephen Harper affirme que les réductions des gaz à effets de serre exigées par le protocole sont irréalistes.

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/atlantique/2007/03/11/002-kyoto-rassemblement.shtml


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  • Parc La Vérendrye

    La route 117, la seule qui relie l'Outaouais à l'Abitibi, est bloquée à la circulation à environ 70 kilomètres au nord de Grand-Remous.

    Des Amérindiens qui vivent hors réserve dans le parc La Vérendrye protestent contre leurs conditions de vie qu'ils qualifient de misérables. Ils sont appuyés par des membres des Warriors.

    Au total, une cinquantaine de personnes montent la garde sur les deux voies de la route depuis 5 h 30 lundi. Selon la SQ, la route est bloquée par des billots. Les manifestants sont aussi munis de deux roulottes et d'une pelle mécanique.

    Selon Guillaume Carle, de la Confédération des peuples autochtones, les manifestants dénoncent en outre le fait que le ministère des Affaires indiennes fasse pression pour que les 400 personnes qui vivent en dehors de la réserve du lac Barrière y retournent.

    Les Amérindiens revendiquent aussi leur droit de participer à la récolte du bois de chablis, c'est-à-dire les arbres qui sont tombés au sol dans la foulée des grands vents de juillet dans le parc La Vérendrye.

    Selon Guillaume Carle, malgré une entente à ce sujet conclue lors des manifestations de Fort Coulonge, en octobre dernier, les autochtones ne sont toujours pas autorisés à faire des opérations forestières.

    M. Carle aurait refusé d'accéder à la demande de la Sûreté du Québec et de procéder au démantèlement de la barricade. Il réclame que le gouvernement du Québec dépêche quelqu'un sur les lieux pour régler le dossier.

    <script language=javascript src="/pub/inc/regions_abitibi_PC_ilot.js" type=text/javascript></script> http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/ottawa/2007/03/12/003-grand-remous-blocus.shtml


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    Le samedi 10 mars 2007
     

    14 août 2000 - Des Amérindiens de la réserve de Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, manifestent contre le ministère des Pêches et des Océans.
    Photo PC

     

    Les mythes sur les autochtones nuiraient aux politiques
    Presse Canadienne
    Winnipeg
    Une étude du gouvernement fédéral suggère que les mythes sur les populations autochtones canadiennes mènent à de mauvaises politiques, a rapporté un journal de Winnipeg.
    Le rapport, obtenu par le Winnipeg Free Press grâce à la Loi sur l'accès à l'information, a été commandé par le ministère des Ressources humaines et du Développement social peu après l'entrée au gouvernement des conservateurs.
    Il indique qu'aucun indice ne soutient la thèse selon laquelle les autochtones quittent les réserves pour les villes à la recherche de meilleures conditions de vie.
    Il ajoute que l'écart au chapitre de l'éducation entre les populations autochtones et
    les populations blanches est moins important que ce que la croyance populaire laisse entendre.
     
     
     

    «La méconnaissance des données sur les autochtones a un impact majeur sur les politiques, stipule le rapport. Corriger cette méconnaissance en étudiant prudemment les données empiriques est une étape importante pour établir des politiques.»
    L'étude a été menée par Michael Mendelson, chercheur au Caledon Institute of Social Policy à Ottawa et ancien vice-ministre aux Services sociaux du Manitoba.
    M. Mendelson a découvert que la proportion d'autochtones dans la population active se rapproche de celle de la population non autochtone. Il estime à partir de cette donnée et du haut taux de chômage chez les autochtones que le gouvernement devrait cesser de s'occuper d'incitatifs pour amener les autochtones à se chercher du travail, mais plutôt travailler sur des programmes pour les aider à trouver un bon travail.
    L'étude révèle également que les autochtones qui terminent des études secondaires entreprendront des études post-secondaires dans la même proportion que les non autochtones.
    Toutefois, près de la moitié des autochtones en âge de travailler n'ont pas terminé leurs études secondaires. M. Mendelson suggère donc au gouvernement de porter plus d'attention aux études secondaire plutôt qu'à l'éducation post-secondaires, notamment avec des programmes de retour aux études.
    http://www.cyberpresse.ca/article/20070310/CPACTUALITES/70310086/1025/FRONTPAGE

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