• le 21 juin 2007

    A l'occasion de la Journée nationale des Autochtones, l'Assemblée des Premières Nations invite tous les Canadiens à se rallier pour aider les enfants et les jeunes des Premières nations

    En prévision de la Journée nationale des Autochtones, Phil Fontaine, chef national de l'Assemblée des Premières Nations, diffuse deux messages d'intérêt public qui visent à sensibiliser les Canadiens aux besoins des enfants et des jeunes des Premières nations.

     "Un nombre élevé de Canadiens ignore toujours que la pauvreté, la violence et le suicide représentent un problème majeur au sein de notre peuple", déclare M. Fontaine. "Plus de la moitié de notre population a moins de 23 ans. Nos jeunes représentent l'avenir du Canada, et c'est dans notre intérêt à tous d'investir dans leur avenir. En soutenant les enfants et les jeunes des Premières nations grâce à un meilleur accès à l'éducation et aux soins de santé, nous les amenons à réaliser leur plein potentiel. Par le fait même, nous favorisons l'épanouissement de tous les peuples et communautés autochtones, ce qui est gage de vigueur pour le Canada."

    En vue de la Journée nationale des Autochtones, l'Assemblée des Premières Nations a diffusé des messages d'intérêt public sur le site Web YOUtube et le site Web de l'APN. Les messages télévisuels mettent en vedette des jeunes des Premières nations qui parlent de la pauvreté dans laquelle vivent les membres de leurs communautés. Les messages radio comportent de l'information importante au sujet de la Journée nationale de protestation, qui aura lieu le 29 juin, et des activités qui se tiendront à Ottawa et ailleurs au pays. L'APN organise des rassemblements pacifiques dans tout le Canada ainsi qu'une marche de solidarité à Ottawa qui constituera un moyen privilégié d'attirer l'attention sur les besoins des enfants, des jeunes et des aînés des Premières nations.

    "Le gouvernement du Canada n'a pris aucune mesure dans les dernières décennies", indique M. Fontaine. "Depuis le dépôt du rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones de 1996 jusqu'à l'Accord de Kelowna, conclu en 2005 à la Rencontre des premiers ministres et mis de côté par le

    gouvernement conservateur, rien n'est fait pour calmer notre frustration grandissante. Nous espérons que tous les Canadiens se joindront à nous pour rappeler qu'il est important d'agir et de rétablir la justice en améliorant la vie de l'ensemble des Premières nations."

    Le chef national souligne que l'annonce qu'il a faite conjointement avec le premier ministre du Canada le 12 juin, concernant la mise en oeuvre d'un nouveau processus de revendication territoriale équitable, pourrait créer un contexte favorable à la résolution des principaux enjeux touchant les Premières nations et le Canada.

    "Je crois que nous pouvons tirer profit de l'esprit de collaboration, de respect mutuel et d'engagement commun afin d'obtenir des résultats mutuellement avantageux", estime M. Fontaine. "Les Premières nations ont défini un plan réaliste, abordable et global qui mènera aux progrès voulus. Nous avons une vision, nous avons l'expertise et nous avons les ressources nécessaires. Le seul élément qui fait défaut, c'est la volonté politique du gouvernement. Nous espérons donc obtenir l'appui des Canadiens pour exhorter le gouvernement à travailler de concert avec nous afin de renforcer l'unité au pays."

     

    L'Assemblée des Premières Nations est l'organisme national qui représente les citoyens des Premières nations au Canada.

    http://www.afn.ca/article.asp?id=3685


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    Journée nationale d'action - Les autochtones du Québec ne bloqueront pas de route
    L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) promet de tenir des manifestations pacifiques le 29 juin, lors de la journée nationale d'action des autochtones. Le chef de l'APNQL, Ghislain Picard, a indiqué que les bandes du Québec ralentiront la circulation, notamment sur les routes 117, (Abitibi) et 132 (Gaspésie), afin de distribuer des feuillets d'information aux automobilistes.

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  • Le 23 juin  vers 23 h

    Plaines d'Abraham , Québec

    Présence du porte-parole Florent Vollant au spectacle de la Fête Nationale du Québec. Les braises du feu des Premières Nations allimenteront le Grand feu de la Fête nationale du Québec.

     

    http://www.solsticedesnations.com/


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  • La réaction de Greenpeace à l'accord sur le climat du G8 : « Une occasion historique ratée »

    07 juin 2007
    Heiligendamm, où se tient le G8

    Heiligendamm, où se tient le G8

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    Paris, France — Le 07/06/07 - L'accord du G8 sans engagements chiffrés n'est pas suffisant pour lutter sérieusement contre les changements climatiques car ni le seuil de 2°C de réchauffement à ne pas dépasser, ni l'absolue nécessité de diviser par 2 les émissions globales et par 4 les émissions des pays du G8 n'ont fait l'objet d'un engagement du G8.

    « L'accord n'est clairement pas suffisant pour prévenir les dangers du réchauffement climatique. Sans engagements chiffrés contraignants, les pays du G8 ont échoué à se placer à la hauteur du défi climatique, déclare Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace. En dépit des aspects prometteurs, le diable se cache dans les détails rédactionnels du texte final comme par exemple l'absence de la mention de l'année 1990 comme référence pour le calcul des réductions d'émissions »

    Cependant, le G8 se positionne clairement dans le cadre des Nations Unies pour lutter contre les changements climatiques, en donnant un mandat politique fort aux négociations de la seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto, le protocole de Kyoto doit l'absence de référence directe lors du G8 est à déplorée.

    « L'isolement des Etats-Unis qui refusaient d'accepter un objectif contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre est apparue au grand jour lors de cette rencontre. L'administration Bush a accepté de « sérieusement considérer » le fait que le reste du monde se fixe des objectifs de réduction, mais elle est encore loin de se les fixer elle-même » précise Karine Gavand.

    « Les états du G8 doivent réduire leurs émissions de 80 à 90% d'ici 2050 si le monde veut éviter les pires impacts des changements climatiques. Jusqu'à présent, ils ont échoué à s'engager sur ce que la science juge nécessaire. Mais il n'est pas trop tard ! Ils doivent le faire dans le cadre des Nations unies de toute urgence ».

    Lors du G8, rien n'a été dit sur la déforestation, responsable de plus de 25% des émissions mondiales de CO2 et seulement devancé par le secteur des énergies. « Les pays du G8 disent vouloir sauver le climat, mais ils ne sont pas parvenus à traiter la question de la déforestation, l’une des causes majeures du réchauffement climatique. », déplore Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace.

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  • Association Chaveta/Jéromine Pasteur - BP 24 - 91071 Bondoufle cedex - info@chaveta.org

    Chers amis, chers donateurs,

    Ce courrier est pratiquement le même que celui envoyé aux donateurs si ce n'est que, nous avons eu des nouvelles des ashaninkas qui se sont réunis pour exprimer leurs mécontentements du bruit des hélicoptères de la prospection pétrolière qui font fuir les animaux…

    Nous avons eu de mauvaises nouvelles des associations locales qui soutiennent que les ashaninkas retournent leur veste : il y a beaucoup plus à gagner coté pétrole.

    Et, enfin, une bonne nouvelle : une école de plus .... la 6e fonctionne cette année.


    Madame, Monsieur,

    Tout d'abord, merci à vous , merci pour eux.

    Nous , tous ensemble, pouvons être fiers d'être arrivés à ces résultats.
    Sans vous , Chaveta , ses écoles, ses actions, n'existeraient pas.
    Alors, continuons ensemble : les écoles sont un succès et aussi un frein à la coupe de bois illégale , trafics, etc...
    Il faut continuer ce que nous avons créé et continuer à protéger ces populations contre certains appétits financiers...

    L'association est toujours gérée par 4 bénévoles en France relayée par d'autres au Pérou, nous arrivons à ces résultats car nous souhaitons que tous vos dons aillent là bas, sur le terrain, chez les Ashaninkas.
    Cette année nous bouclons notre Budget, il faut continuer, pour eux.
    Vous êtes notre socle sur lequel nous avons construit ces écoles et notre action.

    1 - Mais tout d’abord, pour nos écoles, qui fonctionnent grâce à vous, tout va bien
    210 enfants ashaninkas, entre 4 et 12 ans, de la région du alto Ené (province de Satipo au Pérou) profitent pour leur plus grande joie du bénéfice des cours proposés par l’association Chaveta. Il est important de savoir que 30% de la population Ashaninka du Pérou est totalement dépourvue d’appui scolaire, malgré la requête des populations concernées.
    De plus, les écoles nationales, mises en place par l’éducation péruvienne depuis quelques années, et ce seulement sur les sites les plus abordables le long des grands fleuves, n’ont jamais tenu compte de la différence ethnique entre les instituteurs (originaires des montagnes andines) et la population à laquelle s’adresse les cours.
    Ce genre d’éducation, qui vise en fait à déposséder les Ashaninka de leur culture ancestrale, est, et demeure, une véritable calamité à tous points de vue.
    Au sein de Chaveta, ce sont 5 instituteurs indigènes Ashaninkas, bilingues, spécialement formés pour distribuer une pédagogie appropriée, qui assurent les cours de façon adéquate. Le souhait de six autres villages désirant bénéficier des écoles Chaveta est la plus belle preuve du juste fonctionnement de l’oeuvre de l’association.
    De façon plus large, à travers Chaveta, cours, informations et conseils apportés aux adultes, ce sont 436 familles de Vilcabamba qui réclament et profitent de notre soutien, de votre soutien.
    En résumé, en plus du fonctionnement des cinq écoles, l’association Chaveta s’occupe sur place d’épauler à leur demande les populations indigènes; apporte conseils et soutiens aux femmes, enfants et adolescents Ashaninkas que l’arrivée de populations étrangères à la forêt déstabilisent.
    Chaveta se bat de façon de plus en plus durement pour défendre les droits humains et culturels des Ashaninkas et de tous les peuples des forêts en général.


    2 - La coupe de bois illégale
    Cette mauvaise nouvelle est toujours d’actualité. Les bûcherons illégaux agissent en force.
    Nous sommes sur le pied de guerre!
    Mais comme depuis la nuit des temps, il faut des moyens pour vaincre.
    Et ici le nerf de la guerre, c’est l’argent.
    Beaucoup d’argent, et nous n’en avons pas assez.
    Mais notre lutte contre l’abattage illégal continue.



    3 - Pétrole……………!!!!!!!!! ????????
    Oui, cette fois, les compagnies pétrolière ont commencé des prospections à Vilcabamba!
    La zone désignée inclut tout le Ené, et bien sûr Cutivireni et Parijaro.
    Nous sommes en attentes des «nouvelle» après la première réunion le 26 janvier de la compagnie pétrolière qui doit décider de la rentabilité de l’exploitation ou … non.
    Sur place, «certains» se chargent de la préservation des conditions de vie des populations aux centres des zones touchées par les exploitations, mais à notre avis, et de façon dramatique, cette «préservation» n’est qu’une immense plaisanterie de mauvais goût!
    «Certains autres» qui «défendaient» les Ashaninka se sont vendus à la compagnie…….
    Au sein de l’association Chaveta, nous sommes bouleversés! Et en colère.
    L’organisation Ashaninka de Satipo qui tente de défendre les communautés de Vilcabamba n’est que l’alliance de quelques hommes et femmes courageux mais dépouillés de moyens, s’opposant au Capital International.
    Nous mêmes, tristement, ne sommes pas beaucoup plus forts.
    Mais nous nous engageons à tout faire pour arrêter le massacre.
    Aidez-nous!

    Il nous reste aussi les écoles!
    Les adultes, les enfants Ashaninkas désirent de plus en plus comprendre ce qui se passe. Puis apprendre à se défendre par eux mêmes.
    Le droit à l’information, à la compréhension de ce qu’il leur arrive est au minimum ce que nous pouvons leur offrir.
    Plus que jamais, les populations Ashaninkas de Vilcabamba ont besoin d’aide! Jamais je ne les abandonnerai.
    Et vous, que décidez-vous? !

    Vous comprenez combien nous avons besoin de vous…, combien les Ashaninkas de Vilcabamba ont besoin de votre aide.
    Avec mon respect, mon amitié et beaucoup d’espoir à votre foi en la Vie.
    Jéromine Pasteur


    Les dons sont maintenant possibles par Internet directement sur www.chaveta.org

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