• Le vendredi 28 septembre 2007

    Jour d'émotions pour les Montagnais
     
     (Le Quotidien, Steeve Tremblay)
    Le Quotidien, Steeve Tremblay
     
    MARIE-ÈVE ROY
    Le Quotidien
     
    Chute-Des-Passes
    La journée sur la Péribonka était spéciale pour la communauté montagnaise de Mashteuiatsh.
     

    Bien que la communauté ait donné son accord pour le projet de centrale, le changement dans le paysage donne à ses membres un petit pincement au coeur. "Ce territoire représente beaucoup pour nous, car nos ancêtres avaient l'habitude de descendre cette rivière en canot à chaque année. Cela faisait partie de notre culture et c'est pourquoi nous vivons ce jour avec énormément d'émotion", explique Marjolaine Étienne, représentante du Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean.
     
    Elle ajoute que les membres de sa collectivité ne cesseront pas de fréquenter le territoire de la rivière Péribonka, mais qu'ils devront s'ajuster à la nouvelle réalité.
    "Nous avons accepté que ses travaux soient exécutés, car il faut suivre l'ère du temps. D'ailleurs, plusieurs d'entre nous ont tenu à participer aux travaux. Environ 10% du personnel qui a travaillé sur le chantier sont des Autochtones. Nous savons que même si l'image de la rivière change, les esprits de nos ancêtres demeureront en cet endroit", souligne-t-elle.
     
     
     

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    Les manifestants ont fait du portage de l'île Victoria à la colline du Parlement.
    Photo: CBC
    Les manifestants ont fait du portage de l'île Victoria à la colline du Parlement.
    Une centaine d'autochtones et de non-autochtones ont manifesté, vendredi matin, sur la colline du Parlement à Ottawa. Ils protestent contre l'exploitation de l'uranium sur des terres revendiquées par les Algonquins dans la région de Perth, à l'ouest de la capitale.

    Les autochtones craignent la radioactivité qui pourrait être causée par cette exploitation. Ils redoutent aussi que l'exploitation du minerai pollue le sol ainsi que la rivière des Outaouais et ses bassins versant.

    Les manifestants autochtones ont symboliquement fait du portage de canots, vendredi matin, de l'île Victoria jusqu'à la colline du Parlement afin de montrer leur mécontentement.

    Certains manifestants non autochtones craignent aussi l'impact négatif de l'exploitation de l'uranium du côté de l'Outaouais, où des projets sont en cours. « Nous, on est aussi ici parce que notre organisme regarde à tout le bassin versant et il y a le même problème, ici, à Grand-Calumet ou à Sharbot Lake. Ce n'est pas juste un dossier pour les autochtones, c'est un dossier pour tout le monde », explique Delphine Hasle.

    Les autochtones comptent poursuivre leurs actions, notamment avec un pique-nique à l'île Victoria et une rencontre à Sharbot Lake en fin de semaine.

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    Le jeudi 27 septembre 2007

    Les métis albertains défieront des restrictions à la chasse
    John Cotter
    Presse Canadienne
    Edmonton
     
    Les métis albertains défieront les lois provinciales en tenant des chasses traditionnelles communautaires à l'extérieur des secteurs désignés par le gouvernement cet automne.
      
     
     
    La présidente de la Métis Nation of Alberta, Audrey Poitras, a affirmé que son peuple contesterait toute accusation devant les tribunaux pour attirer l'attention sur les politiques «rétrogrades» de la province envers les métis.
     
    Plus tôt cette année, le gouvernement albertain a remplacé une entente qui permettait aux métis de chasser et de pêcher sans permis partout dans la province par des nouvelles règles qui limitent ces activités à des régions situées près de huit villages métis et 17 municipalités du nord de l'Alberta.
     
    Les changements ont été faits après qu'un juge provincial eut tranché qu'il était impossible d'appliquer l'ancien accord.
     
    L'Alberta soutient que sa nouvelle politique répond aux exigences d'un jugement de la Cour suprême du Canada de 2003 qui stipulait que les métis ont le droit de chasser et pêcher pour se nourrir.
     
    Mme Poitras soutient que, depuis le changement, les métis ont essayé de négocier sans succès une entente moins restrictive avec le premier ministre Ed Stelmach.
     

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  • Nunavik
    Des enfants partout
    Mise à jour le jeudi 27 septembre 2007, 14 h 15 .


    Dans les 14 villages inuits du Nunavik, la population a plus que doublé en trois décennies. Le taux de natalité de ce territoire situé au nord du 55e parallèle est de 3,9 enfants par femme comparativement au maigre 1,4 dans le reste du Québec. Le phénomène a entraîné une croissance de la population de 130 %. Plus de 6 personnes sur 10 y ont présentement moins de 30 ans, presque deux fois plus que dans le reste du Québec.

    L'accroissement rapide de la population du Nunavik entraîne des problèmes de surpeuplement dans 55 % des ménages. Plusieurs maisons abritent parfois plus de 10 membres d'une famille. Selon Michael Cameron, l'ancien maire de Salluit, cette situation n'est pas près de se résorber. À Salluit par exemple, un village de près de 1500 habitants, 22 maisons doivent être construites cette année, mais rien d'autre n'est prévu pour les années à venir.

    Famille inuite
    Michael Cameron, lui-même père de cinq enfants, s'inquiète non seulement du manque de logements, mais aussi de leur piètre état. « Si vous vous promenez en ville, vous verrez des planches de contreplaqué dans les fenêtres. On ne peut pas les réparer l'hiver parce qu'il fait trop froid. Plusieurs de nos maisons ont des vitres cassées durant toute l'année », dit-il.

    Les spécialistes estiment que l'accroissement rapide de la population et les infrastructures insuffisantes risquent d'aggraver les importants problèmes sociaux que vivent déjà les communautés inuites, dont l'alcoolisme, la violence et les agressions sexuelles.

    Emplois insuffisants

    École du Nunavik
    Au moment où le Québec envisage une pénurie de main-d'oeuvre et que son taux de chômage est au plus bas, le Nunavik vit la situation inverse. Plusieurs villages comptent souvent entre 25 et 35 % de la population encore aux études primaire ou secondaire, dont une majorité de filles de 4e et de 5e secondaire qui sont déjà mères. L'avenir économique inquiète.

    « Il est difficile de se trouver un emploi. Dans le futur, ce sera encore plus difficile pour nos enfants de survivre ici s'il n'y a pas d'emploi pour eux. Je sais qu'il y aura des familles qui vont déménager de Salluit pour d'autres communautés ou même pour le sud », affirme Michael Cameron.

    La contraception n'a pas la cote chez les Inuits. L'idée d'une campagne de limitation des naissances ne plaît pas tellement aux responsables politiques. Ces derniers considèrent qu'il en va de la survie de leur culture, la population totale du Nunavik n'étant que de 10 000 personnes.

    Extrait vidéoUn reportage de Alexandra Szacka




    http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2007/09/27/003-nunavik-enfants.shtml

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  • Alnombak dépose une demande officielle de reconnaissance de peuple métisse
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    24 Septembre 2007 à 14h48

    Les membres de la communauté autochtone Alnombak ont formellement déposé le 14 septembre dernier auprès des gouvernements soit le Ministère des Affaires indien ainsi qu’à la Reine une déclaration officielle de revendications comme communauté historique métisse. « Nous voulons retrouver notre fierté. Les membres veulent être reconnus comme métis tout simplement », souligne la porte-parole de la communauté, Dominique Côté.

    Leur demande est appuyée par un document historique démontrant l’existence d’un village autochtone. Ce campement amérindien (Algonquins-Abénakis) se trouvait dans Sartigan. Une rencontre à cet effet est déjà prévue ce jeudi avec les représentants du Ministère.

    « Nous croyons profondément de par nos valeurs et notre spiritualité que le dialogue et la négociation doivent primer sur toutes autres actions qui pourraient nuire au développement harmonieux de nos peuples respectifs, et C’est pour cette raison que les membres ont décidé de prendre la voie des négociations », a justifié Mme Côté.

    Formée il y a plusieurs années, la communauté Alnombak comprend aujourd’hui près de 200 membres.

    Ignorés dans l'histoire
    Mme Côté déplore que les métis aient été ignorés dans les livres d’histoires et même cachés de ses propres origines.
    « C’était même honteux d'être métisse auparavant. Il ne fallait pas parler de notre lignée autochtone. Aujourd’hui, je suis autochtone, une métisse, comme les gens qui se considèrent Québécois et Canadiens … », souligne la porte-parole.

    Ses ancêtres sont algonquins soit Martin Prévost,marié à Marie-Olivier Sylvestre Manitouabeouitch à Saint-Joseph. Ceux-ci ont fait le commerce de fourrures.

    http://www.enbeauce.com/detail-actualite.asp?ID=6219


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