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Le nouveau gouvernement du Canada félicite la Première nation d'Aroland pour sa nouvelle école
PREMIERE NATION D'AROLAND, ON, le 5 sept. /CNW Telbec/ - L'honorable
Chuck Strahl, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et
interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits, a félicité
aujourd'hui la Première nation d'Aroland à l'occasion de l'inauguration de
l'école Johnny Therriault.
"Le nouveau gouvernement du Canada croit que les jeunes des Premières
nations méritent les meilleures installations possibles pour apprendre et
s'épanouir, a déclaré le ministre Strahl. Nous sommes fiers de faire en sorte
que les jeunes des Premières nations, où qu'ils vivent au Canada, aient la
possibilité de fréquenter des écoles saines et sûres qui sont à la hauteur des
normes appliquées ailleurs au pays."
Selon le chef de la Première nation d'Aroland, Sam Kashkeesh, la nouvelle
école améliorera le rendement scolaire des élèves de la collectivité. "L'école
représente l'espoir pour nos jeunes, qui seront un jour nos dirigeants."
Affaires indiennes et du Nord Canada a accordé environ 8 millions de
dollars pour la nouvelle école. Cet établissement de 1760 m2 offrira des
classes de la maternelle à la huitième année, pourra accueillir jusqu'à
120 élèves, et dispose d'un grand gymnase. Les travaux de construction ont
commencé en octobre 2005.
Le nouveau gouvernement du Canada continue d'investir dans les
établissements d'enseignement de partout au Canada. Pour améliorer les milieux
d'apprentissage, il finance et soutient la construction, l'agrandissement, la
rénovation, la réparation, la conception et la planification. Il fournit aussi
du financement annuel pour le fonctionnement et l'entretien des
établissements.La Première nation Aroland se situe à 400 km au nord-est de Thunder Bay
(Ontario), et compte environ 594 membres. La collectivité est accessible par
la route pendant toute l'année.
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/September2007/05/c5376.html
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Le jeudi 06 septembre 2007
Une Déclaration des droits des autochtones malgré le Canada
Presse CanadienneOttawaLe Canada a été dépeint jeudi comme un mauvais joueur qui s'est associé à des pays peu respectueux des droits de la personne afin de faire avorter l'adoption, par les Nations unies, d'une Déclaration des droits des peuples autochtones.Le Canada s'est allié à des pays comme la Russie et la Colombie dans sa tentative de faire avorter l'adoption de cette déclaration. Le vote sera tenu le 13 septembre.Selon certains observateurs, l'adoption de cette déclaration viendrait contrecarrer les plans des conservateurs qui ont financé cette campagne visant à miner le projet, qui a pourtant reçu l'aval de l'ancien gouvernement libéral.Cette déclaration établirait des normes universelles des droits des autochtones. Des groupes indigènes de plusieurs pays développés dénoncent les agissements des gouvernements de ces pays qui viennent brimer leurs droits et leurs acquis.Selon les conservateurs, cette déclaration est floue, contient des failles et est ouverte à toutes sortes d'interprétations. Selon ce qu'on peut lire dans le site du ministère canadien des Affaires autochtones, elle «pourrait être utilisée pour soutenir des revendications territoriales sur des terres cédées légalement par des traités».«Aucun gouvernement précédent n'a appuyé cette déclaration dans sa forme actuelle, a déclaré Ted Yeomans, le porte-parole du ministre des Affaires autochtones, Chuck Strahl. Le libellé est en conflit avec la Charte canadienne des droits et libertés, notre constitution, des décisions antérieures de la Cour suprême, de la Loi sur la Défense nationale et des orientations selon lesquelles nous négocions les traités.»Pour le coordonnateur du Groupe des populations autochtones d'Afrique, Joseph Ole Simel, l'opposition marquée du Canada à cette déclaration est un crime contre les autochtones du monde et particulièrement ceux du Canada.Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, somme quant à lui le gouvernement de se rallier.«Les communautés autochtones d'ici et d'ailleurs ont des besoins criants, a-t-il déclaré par communiqué. Il est inacceptable de voir le gouvernement canadien s'entêter à leur refuser son soutien à l'adoption de la déclaration des Nations unies.»Des documents obtenus par Amnistie internationale en vertu de la Loi sur l'accès à l'information démontrent que le gouvernement s'est opposé à cette déclaration malgré les avis émis par les autorités des Affaires étrangères, des Affaires autochtones et de la Défense.
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Marchons!
Pour appuyer la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones
Marchons en solidarite avec les peuples autochtones, le 7 septembre
Dans toutes les régions du monde, la survie ou le bien-être des peuples autochtones sont menacés par des violations graves et persistantes de leurs droits humains fondamentaux.
Une Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones forte et exemplaire est une nécessité urgente pour établir des normes internationales minimales afin d'inspirer et d'exhorter les états et autres acteurs à respecter et à honorer sans discrimination les droits des peuples autochtones. Nous faisons appel à tous les Québécois pour soutenir en tant que priorité la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et convaincre le gouvernement canadien de la ratifier.Vendredi 7 septembre 2007
10 h Rassemblement à la Tour Hydro-Québec (à l'entrée principale : 75, René-Lévesque ouest entre les rues Saint-Urbain et Clark)
Montréal, QC
Manifestons notre appui à la Déclaration des droits des peuples autochtones. **
Marchons en solidarité avec les millions d'autochtones de par le monde qui luttent contre la pauvreté, la violence, l'exploitation et les discriminations pour que ça change, ici et partout!
Organisé par : Femmes Autochtones du QuébecTél. : 450.632.0088
Business Complex River Road
C.P. 1989 Kahnawake QC J0L 1B0
site Web : www.faq-qnw.org
** Informations sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
Les peuples autochtones sont parmi les communautés les plus vulnérables et les plus pauvres de la société, non pas seulement au Canada, mais partout dans le monde. Un racisme profondément enraciné, des lois discriminatoires et une longue histoire de marginalisation et de dépossession ont privé les peuples autochtones de leur propre choix de vie et dépouillé les communautés des terres et ressources sans lesquelles leur économie ne peut être viable ni leur mode de vie assuré. Lappui international éloquent à la Déclaration est un pas en avant important pour contrer la discrimination et le racisme qui sont très répandus et qui menacent la survie et le bien être de plus de 300 millions dautochtones du monde entier. Le projet de déclaration affirme clairement que les peuples autochtones ne peuvent être privés arbitrairement du droit à lautodétermination, reconnu en droit international comme un droit universel de tous les peuples. La Déclaration affirme également divers droits concernant les terres, territoires et ressources, qui sont essentiels à lidentité culturelle des peuples autochtones et lexercice de leurs droits fondamentaux de la personne.
La Déclaration est en cours délaboration depuis plus de vingt ans. La proposition actuelle, qui résulte de 11 années de travaux effectués par le Groupe de travail, a reçu laval du Rapporteur spécial de lONU sur la situation des droits de la personne et des libertés fondamentales des peuples autochtones ainsi que de lInstance permanente de lONU sur les questions autochtones. Elle a aussi reçu lappui dun grand nombre dÉtats de toutes les régions du monde, dont la Norvège et le Danemark, qui, comme le Canada, ont une longue histoire de négociation de traités avec les peuples autochtones.
Le gouvernement du Canada a joué un rôle actif au sein du Groupe de travail qui a rédigé le texte actuel du projet de Déclaration et, ces dernières années, il a joué un rôle crucial en incitant les États à appuyer les principes du projet de déclaration. Le gouvernement actuel a tenté dexpliquer sa soudaine opposition en prétendant que certaines dispositions de la Déclaration étaient incompatibles avec le droit canadien. Il na fourni aucun élément pour justifier cette affirmation. Le Canada avait également échoué dans une précédente tentative de présenter une contre-résolution visant à faire reporter la décision, de manière à faire rouvrir les négociations sur le projet de Déclaration. Tous ces gestes nuisent à la réputation du Canada à léchelle internationale en tant que chef de file des droits de la personne et des droits des Autochtones.
Après des décennies de discussions sur ce que sont les droits des peuples autochtones, il est temps pour les États, les peuples autochtones et la société civile de collaborer afin que les droits humains des peuples autochtones soient réellement reconnus, affirmés et appliqués.je ne pourrai pas faire cette marche ,mais mes prières avec une bougie allumer seront avec vous !
faite comme moi !
tipied
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FREDERICTON (PC) - Des chercheurs de l'Université du Nouveau-Brunswick tenteront de sauvegarder la langue malécite pour les générations futures.Ils prévoient créer des capsules d'histoires malécites afin qu'elles soient accessibles au public dans le futur. Actuellement, il n'y aurait qu'une centaine de personnes qui parlent couramment cette langue autochtone au Nouveau-Brunswick. La plupart sont âgées.
Imelda Perley, une professeure malécite, a lancé ce projet, ajoutant qu'elle ne pouvait pas faire le travail seule.
C'est pourquoi elle travaillera avec les chercheurs Evelyn Plaice, David Perley et John Valk du Collège Renaissance.
Ensemble, au cours des trois prochaines années, ils ont planifié enregistrer des conversations avec des gens parlant couramment la langue malécite.
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Manifestations autochtones
Un procès pour un leader mohawkMise à jour le vendredi 31 août 2007, 15 h 04 .
Shawn Brant (archives)
L'homme de la réserve de Tyendinaga, dans l'Est ontarien, est un des organisateurs de manifestations autochtones survenues plus tôt cette année en Ontario. Il a notamment participé à l'érection de barricades sur la voie ferrée du CN et sur la route 2, près de Kingston, à la fin juin.
Shawn Brant a été libéré sous caution en attendant son procès, mais il est assigné à résidence et doit prévenir les policiers avant de sortir. Le militant est accusé de voies de fait et de bris de conditions.
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