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    La Colombie est le seul pays latino-américain à ne pas avoir voté en faveur de la Déclaration sur les droits des peuples Autochtones et ce en dépit des violations croissantes des droits des peuples indigènes pourtant consacrés par la Constitution colombienne. Manifestez votre indignation au gouvernement de Monsieur Uribe.
    Le 13 septembre, l’Assemblée générale de L’ONU a adopté la Déclaration sur les droits des peuples Autochtones qui reconnaît enfin les droits collectifs et individuels des peuples indigènes, en particulier leurs droits à la terre, à leurs territoires et à leurs ressources, à leur culture, leur identité et leur langue, à l’emploi, la santé, l’éducation et à déterminer librement leur condition politique et leur développement économique.

    143 pays ont voté en faveur de cette Déclaration historique, 4 contre (l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande et les Etats-Unis) et 11 pays se sont abstenus, dont la Colombie. Le gouvernement de Alvaro Uribe a officiellement justifié l’abstention de l’état colombien en arguant du fait que “de nombreuses dispositions de la Déclaration contredisent le système juridique colombien et les pouvoirs de l’Etat” .

    La Colombie est le seul pays latino-américain à ne pas avoir voté en faveur de la Déclaration et ce en dépit des violations croissantes des droits des peuples indigènes pourtant consacrés par la Constitution colombienne. Il convient également de noter que cette même Constitution est actuellement affaiblie par un certain nombre de lois qui, dans les faits, démontent les droits collectifs et individuels des peuples indigènes de Colombie et vont à l’encontre des normes prescrites par la Convention 169 de l’OIT.

    Nous demandons au gouvernement colombien qu’il :

    - respecte l’autonomie des communautés indigènes, leurs territoires, leurs coutumes et leurs cultures ;
    - applique les recommandations faites par le rapporteur spécial des Nations Unies Rodolfo Stavenhagen ;
    - applique la recommandation n°5 du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits humains (2005) concernant la défense, la protection et la promotion des droits des groupes vulnérables ;
    - garantisse la vie des dirigeants la vie des dirigeants et des autorités spirituelles des peuples indigènes ;
    - s’abstienne de promouvoir des lois et des décrets qui pourraient aller à l’encontre des droits collectifs et individuels des peuples indigènes ;
    - et renonce à promouvoir des projets de développement économique violant les droits territoriaux et à la consultation préalable des peuples indigènes.

    Envoyez un courriel de protestation à la présidence colombienne et à l’ambassade de Colombie en France, en Belgique ou en Suisse



    1. Ouvrez un nouveau message dans votre boîte de courrier électronique
    2. Copiez l'adresse de la présidence colombienne auribe@presidencia.gov.co et l’adresse de l’ambassade de Colombie de votre pays (colombia@emcolbru.org pour la Belgique, eparis@minrelext.gov.co pour la France, colombie@iprolink.ch pour la Suisse) et collez-les dans le message comme destinataire
    3. Copiez le message entre #### ci-dessous et collez le dans votre nouveau message.
    4. Ajoutez un sujet/titre
    5. Remplissez vos coordonnées, signez et envoyez le message !

    ####
    Excelentisimo Señor,

    Recibí con satisfacción la adopción la Declaración sobre los derechos de los pueblos autoctonos por parte de la Asamblea general de las Naciones Unidas en su 61 sesión, el pasado 13 de septiembre. Sin embargo, estoy indignado (a) por la abstención del Estado colombiano. Me parece, en efecto, que Colombia, hubiese debido apoyar este texto con el fin de reafirmar su compromiso en favor de la defensa de los derechos de los pueblos indígenas y de su sobrevivencia tomando en cuenta que numerosos informes internacionales y nacionales denuncian la situación dramática de los pueblos indígenas de Colombia y de la violación sistemática de sus derechos.

    Colombia es el único país latinoamericano que no votó favorablemente la Declaración, a pesar de las violaciones crecientes de los derechos de los pueblos indígenas consagrados en la Constitución colombiana. Ahora bien, despues de la Visita del Relator especial de las Naciones Unidas para los derechos humanos y las libertades fundamentales de los pueblos indígenas, Rodolfo Stavenhagen en 2004, la situación de los pueblos indígenas de Colombia se ha agravado a tal punto que ya no se trata solamente de una crisis humanitaria sino de una clara amenaza de extinción

    Por la presente, me permito insistir para que el Estado colombiano:

    - respete la autonomía de las comundiades indígenas, sus territorios, sus costumbres y culturas;
    -aplique las recomendaciones hechas por el Relator especial de las Naciones Unidas Rodolfo Stavenhagen ;
    - Aplique la recomendación n°5 Del Alto Comisariado de las Naciones Unidas para los derechos humanos (2005) concerniente a la defensa, la protección y la promoción de los derechos de los grupos vulnerables;
    - aplique los principios del Derecho Internacional Humanitario (DIH);
    - garantice la vida de los dirigentes y de las autoridades espirituales de los pueblos indígenas;
    - se abtenga de promover leyes y decretos que podrian ir en contra de los derechos colectivos e individuales de los pueblos indígenas;
    -y renuncie a promover proyectos de desarrollo económico violando los derechos territoriales y a la consulta previa de los pueblos indígenas.

    Atentamente,

    Nombre y apellidos:
    Direccción:
    País:

    ####

    Traduction de la lettre en français

    Vous pouvez également envoyer un courrier postal à l’ambassade de Colombie en France (ou en Belgique , ou en Suisse ).
    N’oubliez pas de signer la lettre et de mentionner vos noms et coordonnées postales.

    Contexte

    En Colombie, on dénombre 1.738.884 indigènes répartis en 84 groupes ethniques qui forment une des populations la plus affectée par le conflit armé en raison de la présence sur leurs territoires de groupes armés illégaux qui les poussent au déplacement et, dans certains cas, à un confinement aux conséquences humanitaires dramatiques. On dénombre, en outre, un nombre croissant de violations de leurs droits par l’armée colombienne. Dans un rapport présenté par l’Organisation Nationale des Indigènes de Colombie (ONIC), entre janvier et août 2007, on recensait 17.000 cas de violations des droits de peuples indigènes dont 7.922 cas de menaces et 28 assassinats de dirigeants. Depuis la visite du Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits humains et les libertés fondamentales des peuples indigènes, Rodolfo Stavenhagen en 2004, la situation des peuples indigènes de Colombie s’est aggravée à tel point qu’il ne s’agit plus seulement d’une grave crise humanitaire mais bien d’une menace claire d’extinction.

    Cette menace n’est pas uniquement liée au conflit armé interne. Le modèle de développement économique et l’exploitation des ressources naturelles en Colombie ont aussi des effets dévastateurs. En effet, de nombreux projets développés dans les territoires indigènes, outre le fait qu’ils génèrent de graves et irréparables impacts environnementaux, brisent l’équilibre naturel et spirituel que les peuples indigènes ont maintenu depuis des années en déstructurant les territoires, en portant atteinte à la santé, en affectant les cycles de production alimentaire et la vie communautaire des peuples indigènes. Selon le président de l’ONIC, Luis Evelis Andrade Casama “ce que pense le gouvernement de Uribe des peuples indigènes est démontré : nous sommes un obstacle à ses intentions de vendre à n’importe quel prix, y compris au prix de notre survie, les richesses que nous possédons à l’heure actuelle dans nos territoires ancestraux (....)”.

    Campagne organisée par le Comité pour le respect des droits humains “Daniel Gillard”
    Maison de la Paix
    35, rue Van Elewyck B-1050
    tel/fax: 32 2 6485118
    E-mail: d.gillard@collectifs.net
    Bruxelles - Belgique

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  • Le 15 octobre 2007

    Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations réitère avec force le plein appui des Premières nations aux droits de la personne

    Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations, Phil Fontaine, a déclaré aujourd’hui que les Premières nations appuient la protection des droits de la personne pour les Premières nations et sont également en faveur de l'abrogation de l'article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP).

    « L’Assemblée des Premières Nations appuie l’abrogation de l’article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne. Nous avons présenté notre position au Comité permanent du Parlement sur les affaires autochtones dans le cadre des débats du projet de loi C-44, lequel abrogerait l’article 67 de la Loi », a déclaré le chef national Fontaine. « Le projet de loi C-44 est malheureusement imparfait et inapplicable. Notre position est soutenue par de nombreux experts, dont la Commission canadienne des droits de la personne, l’Association du Barreau canadien, l’Association des femmes autochtones du Canada et bien d’autres. Ceux qui demandent la réintroduction de ces mauvaises dispositions législatives sont en total décalage avec la communauté juridique et les gens des Premières nations. »

    « Le gouvernement fédéral devrait travailler avec les gouvernements des Premières nations pour offrir une protection encore plus grande à tous les citoyens des Premières nations. Si le gouvernement réintroduit des mesures législatives fondamentalement mauvaises qui ne peuvent être appliquées, cela ne peut que causer encore plus de tort à notre population. Nous avons les solutions. Travaillons ensemble et préparons un bon projet de loi. »

     « On ne voit pas pourquoi quiconque dirait que de mauvaises mesures législatives représentent la voie à suivre », a poursuivi le chef national Fontaine. « Nous sommes disposés à collaborer avec le gouvernement fédéral, avec notre population et avec les experts des droits de la personne afin de définir une approche qui soit vraiment réalisable et efficace. Les Premières nations en savent plus que n’importe qui au Canada sur la nécessité de protéger et de défendre nos droits, et nous sommes prêts à travailler avec tous les partenaires pour préparer cette nouvelle approche. »

    Fiche d’information citant des extraits de présentations faites par la Commission canadienne des droits de la personne et par l’Association du Barreau canadien sur le projet de loi C-44 devant le Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord

    En bref, le projet de loi C-44 a été déposé en 2006 pour abroger l’article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP) qui stipule que ladite loi ne s’applique pas aux réserves des Premières nations. Le concept a été accueilli favorablement mais le projet de loi présente un certain nombre de lacunes graves, notamment :

    • L'absence de toute capacité permettant aux Premières nations de donner suite aux plaintes ayant trait aux droits de la personne, ce qui n’est pas prévu dans le projet de loi (la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne a déclaré que : « [...] sans les ressources pour renforcer les capacités requises, on ne pourra pas réussir l’application. »)
    • Un délai totalement inadéquat de six mois pour l’application des mesures prévues au projet de loi (la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne a recommandé ce qui suit : « Selon nous, il faudra prévoir pour la période de transition au moins 18 mois, voire 30 mois. »)
    • L’absence totale de consultation avec les Premières nations sur la meilleure façon de procéder à ce changement de telle sorte qu’il soit applicable (l’Association du Barreau canadien a déclaré : « [...] en l'absence de consultations appropriées auprès des Premières nations et d’un renforcement des capacités de celles-ci à appliquer la LCDP, il est peu probable que le projet de loi donne effectivement accès aux procédures de plaintes et aux mécanismes de décision dans le cas de nombreuses Premières nations des quatre coins du pays. »)
    • L’absence d’un mécanisme assurant un équilibre entre les droits individuels et les droits collectifs des Premières nations protégés par la Constitution (la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne a déclaré : « Une disposition interprétative est essentielle, selon nous, pour donner effet au droit inhérent à l’autonomie gouvernementale et pour développer un système approprié permettant aux Premières nations de disposer d’un recours en matière de droits de la personne. »)

    Ci-dessous, des extraits de la déclaration de Jennifer Lynch, c.r., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne, devant le Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord, au sujet du projet de loi C-44 : Loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne, le 19 avril 2007.

    Problème : Le projet de loi C-44 ne comprend pas de clause interprétative
    La nécessité d’inclure une disposition interprétative est l’une des questions importantes au sujet de laquelle les divergences de vues se sont exprimées. Le projet de loi C‑44 est muet sur la question. Sauf votre respect, nous soutenons que ce ne devrait pas être le cas. Les communautés et les membres des Premières nations ont une histoire qui leur est propre, et le système constitutionnel et judiciaire canadien reconnaît leur spécificité. Leurs droits ancestraux et les droits issus des traités sont énoncés dans la Constitution. Ils ont été confirmés graduellement par les tribunaux et sont reconnus par tous les ordres de gouvernement.

    Une disposition interprétative est essentielle, selon nous, pour donner effet au droit inhérent à l’autonomie gouvernementale et pour développer un système approprié permettant aux Premières nations de disposer d’un mécanisme de recours en matière de droits de la personne. Une disposition interprétative ferait en sorte que les plaintes individuelles seraient examinées à la lumière des intérêts et des droits collectifs légitimes.

    Problème : La période de transition est trop courte

    D’après la Commission, un délai de six mois n’est pas suffisant pour lui permettre, de même qu’aux Premières nations, de bien se préparer à l’abrogation [de l’article 67]. …
    En ce qui concerne la réussite de l’abrogation, il est essentiel d’avoir des systèmes locaux pour régler un conflit et offrir des voies de recours relativement aux plaintes. […] Pour qu’une telle chose se produise, la Commission et les Premières nations doivent amorcer un processus d’écoute et d’apprentissage satisfaisant, de conception et de mise sur pied et, en dernier lieu, d’application et de réalisation d’un nouveau système intégré de gestion des conflits et des droits de la personne des Autochtones, fondé sur des principes essentiels qui peuvent être adaptés en fonction des besoins des diverses communautés, des cultures et des traditions. […] Il faudra du temps pour concrétiser toutes ces choses et le processus sera certainement continu. C’est pourquoi la Commission estime qu’une période de transition plus longue est essentielle pour partir du bon pied. Selon nous, il faudra prévoir pour la période de transition au moins 18 mois, voire 30 mois, puisqu’il faut aussi élaborer une disposition interprétative.

    Problème : L’insuffisance des ressources
    Je tiens à dire clairement qu’il faut absolument veiller à ce que les Premières nations tout comme la Commission disposent des ressources nécessaires pour assurer le succès de l’application. Peu importe à quel point une disposition interprétative est bien libellée ou quelle que soit la durée de la période de transition, sans les ressources pour renforcer les capacités requises, on ne pourra pas réussir l’application.

    Ci-dessous, des extraits de la déclaration de l’Association du Barreau canadien devant le Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord, au sujet du projet de loi C-44, en avril 2007 :

    Problème : L’absence de consultations et du renforcement des capacités requises
    En l'absence de consultations appropriées auprès des Premières nations et d’un renforcement des capacités de celles-ci à appliquer la LCDP, il est peu probable que le projet de loi donne effectivement accès aux procédures de plaintes et aux mécanismes de décision dans le cas de nombreuses Premières nations des quatre coins du pays, en particulier dans les régions éloignées.

    Comme dans le cas des Premières nations, l’application réussie de la LCDP par les gouvernements des Premières nations requiert la tenue préalable de consultations auprès de ces gouvernements et le renforcement des capacités de ceux-ci.

    Problème : Le projet de loi C-44 doit être modifié
    Le projet de loi C-44 doit être modifié pour faire en sorte que l’on prenne les mesures préliminaires qui s'imposent. Ces mesures comprennent des consultations exhaustives auprès des Premières nations, l'introduction d’une disposition interprétative et l’attribution aux bandes indiennes du temps et des ressources nécessaires pour se préparer à faire face à l'étendue et au nombre des changements et de contestations qui pourraient suivre.

    Une grande partie de la Loi sur les Indiens requiert un examen sous l'angle des droits de la personne. Il se peut qu’un examen ou l’abrogation de la Loi sur les Indiens s’impose depuis longtemps. À notre avis, si l’intention qui sous-tend le projet de loi C-44, voire la conséquence de celui-ci, est l’érosion progressive de la Loi sur les Indiens par des modifications à la pièce, il serait préférable de relever le défi directement et de façon complète par un examen approprié de la multitude de questions complexes et importantes que soulève ce projet de loi ainsi que par un débat exhaustif sur ces questions.

    http://www.afn.ca/article.asp?id=3905


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  • Maliotenam - Uashat

    Malioténam :

    village de Marie

    Uashat :

    la baie

    En 1906, la réserve de Uashat est créée à Sept-Îles, mais elle se situe sur un territoire propice au développement de la ville… Le gouvernement fédéral tentera bien de déplacer les familles vers un plateau baptisé Malioténam, mais une cinquantaine d’entre elles s’y opposeront. Finalement, en 1966, la vieille réserve de Uashat sera intégrée aux plans d’aménagement. Elle se trouve aujourd’hui dans les limites ouest de la ville.

    Établie en 1949, la réserve de Malioténam est située à 16 kilomètres à l’est de Sept-Îles et fait 5 kilomètres carrés. À plus de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer, elle occupe un site depuis longtemps fréquenté par les Innus. Autrefois, son nom évoquait un « ruisseau qui fait un détour, un croche », il a aussi porté un nom qui signifiait « entre Moisie et Sept-Îles ».

    Bien que 15 kilomètres les séparent, Uashat et de Malioténam forment une seule communauté, qui compte 3 387 personnes dont un peu plus de 600 vivent hors réserve. La langue innue est utilisée par la grande majorité d’entre eux (84 pour cent à Malioténam et 94 pour cent à Uashat). En 2001, les moins de 25 ans représentaient 51 pour cent de la population de Malioténam, et 54 % de la population de Uashat. Dans ces deux communautés, un peu plus de 60 pour cent des 20 à 34 ans ont un niveau de scolarité inférieur au certificat d’études secondaires. L’enseignement en français, selon le programme du ministère de l’Éducation du Québec, convient mal à ces communautés, qui s’efforcent toutefois de l’adapter à leur propre réalité. Des préoccupations financières limitent cependant leur action.

    Tant à Malioténam qu’à Uashat, le taux d’emploi se situe à près de 30 pour cent, et la majorité des jeunes n’ont pas de boulot, sauf peut-être un travail saisonnier. Au sein des deux communautés, la vie n’est pas facile. La création des réserves et la fréquentation des pensionnats y ont fait des ravages. Le milieu familial compose avec violence, drogue et alcool, et les jeunes ont peu d’images positives. Les interpellent cependant les séjours de vie traditionnelle en forêt auxquels peuvent prendre part douze d’entre eux chaque année, le festival annuel Innu Nikamu, l’appel du territoire à l’automne et la pêche au saumon dans la rivière Moisie à laquelle toute la population s’adonne. De plus, s’inspirant des grands rassemblements de leurs ancêtres, un grand rassemblement organisé par les aînés et les jeunes a eu lieu à Malioténam, en 2004, sous le thème « transmission et partage des valeurs ».

    Conseil de bande
    Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam
    (Gérance Montagnaise de Uashat et de Mani-Utenam)
    1089, rue Dequen
    Case postale 8 000
    Sept-Îles G4R 4L9
    Téléphone : (418) 962-0327
    Télécopieur : (418) 968-0937
    Site (non-officiel)
    www.icem.ca/communautes.uashat-maliotenam.asp

    Radio communautaire
    CKAU-FM (90,1 Uashat et 104,5 Maliotenam)


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  • Projet Wapikoni
    De jeunes Innus à l'école du cinéma
    Mise à jour le mardi 16 octobre 2007, 17 h 09 .


    La roulotte du projet Wapikoni est stationnée depuis quelques jours dans la réserve innue d'Uashat-Maliotenam.

    Tournage (archives)
    L'équipe, qui depuis trois ans a permis à de jeunes autochtones de tourner 80 courts métrages, est venue initier les jeunes Innus de Sept-Îles à l'ABC du métier de cinéaste. La roulotte est en fait un véritable studio de montage itinérant, créé par la cinéaste Manon Barbeau et parrainé par l'Office national du film.

    Les jeunes tournent ce qui leur tient à coeur, comme Kanapeush Vollant, 25 ans, qui a choisi de mettre sur pellicule des rencontres d'un groupe de soutien pour les autochtones aux prises avec des problèmes de consommation de drogues ou d'alcool.

    « On espère toujours que ça puisse toucher du monde, que ça puisse réveiller un peu le monde. J'aime ça parler des affaires, de ce que je vis et de qui je suis. Tant mieux, s'il y a quelqu'un qui peut l'écouter et qui peut le voir », commente celui pour qui c'est la première expérience cinématographique. Le tournage de son documentaire est entièrement terminé. Il en est rendu à la phase du montage. « Le vrai casse-tête c'est là », constate Kanapeush Vollant.

    En tout, 25 autochtones comme lui profitent de la formation offerte par Wapikoni. Sept films sont en cours de montage. Toutes les productions seront présentées au public le 24 octobre au musée Shaputuan.


    Hyperliens

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/10/16/008-wapikoni.asp

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  • Un projet de musée en marche à Mont-Joli
    Mise à jour le lundi 15 octobre 2007, 16 h 37 .


    Le gouvernement fédéral serait disposé à financer la création d'un musée national amérindien à Mont-Joli pour mettre en valeur les 10 000 objets et 130 outils vieux de 8000 ans mis au jour à Price en 2005.

    (archives)
    Les responsables de la Communauté bedeque de la Mitis avaient déjà songé à créer une institution muséale régionale, mais l'importance et l'envergure de la découverte a donné des ailes à leur projet. Membre de la Communauté bedeque de la Mitis, Gilbert Bossé de Métis-sur-Mer, explique que les promoteurs songent à construire un tipi de 150 pieds de diamètres.

    Les élus de Mont-Joli et la députée de la Matapédia, Danielle Doyer, ont été informés de la version préliminaire du projet, mais attendent des informations additionnelles avant de s'engager. Tous se montrent très ouverts à la construction d'un tel musée.

    Le président et directeur général de la Compagnie de développement des peuples aborigènes, Martin Dostie, entend se rendre dans la Mitis pour rencontrer les représentants de la Ville. Optimiste, Gilbert Bossé parle d'une construction en 2008 pour une ouverture en 2009.

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/10/15/008-musee-amerindien.asp

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