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    Les Pekuakamiulnuatsh en lien avec la nature

    Un nouveau site d’interprétation au Musée amérindien de Mashteuiatsh

    par Daniel Migneault
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    Article mis en ligne le 7 octobre 2007 à 9:00
     
    Les Pekuakamiulnuatsh en lien avec la nature
    La directrice générale du musée, Maryse Boily, et la présidente du CA, Lise Gill.(Photo : Daniel Migneault)
    Le Musée amérindien de Mashteuiatsh propose dorénavant un nouveau site d’interprétation « Nuhtshimitsh dans la forêt ». Les visiteurs pourront ainsi s’imprégner du lien indissociable entre les Pekuakamiulnuatsh et la nature.
    La présidente du conseil d’administration du musée, Lise Gill, mentionne que cette réalisation est la concrétisation d’un rêve : « La forêt permet de nous nourrir, nous guérir, de nous loger. Ce site permet de nous ressourcer et de nous donner de la force. Ce petit coin de forêt donne aux visiteurs une petite idée de son importance pour nous », déclare-t-elle.

    Sur le site, situé en annexe au Musée amérindien, on retrouve une collection vivante d’arbres, d’arbustes et de plantes. Ce lieu servira à des fins d’interprétation, d’éducation et de mise en valeur de la flore indigène. Quatre thèmes sont exploités soit se nourrir, se déplacer, s’abriter et se soigner.

    Lors de l’inauguration officielle, qui s’est déroulée dans le cadre des Journées de la culture, un aîné de la communauté, Moïse Dominique, a prononcé une prière traditionnelle pour rendre hommage à la terre. De plus, le député fédéral de Roberval-Lac-Saint-Jean, Denis Lebel, a effectué sa première sortie officielle. Il a rappelé son entière collaboration avec la communauté de Mashteuiatsh.

    « Nuhtshimitsh dans la forêt » a nécessité des investissements de 350 000 $. Patrimoine Canada, la Fondation de l’héritage culturel autochtone, Constructions Péribonka, Chantier jeunesse, la caisse populaire Desjardins de Pointe-Bleue et le Conseil des Montagnais ainsi que quelques autres partenaires ont permis la réalisation de ce rêve.
    Un prix pour l’exposition permanente
    La Société des musées québécois a remis le prix Excellence à la nouvelle exposition permanente « Pekuakamiulnu u mamihtunelitamun / L’esprit du Pekuakamiulnu » du Musée amérindien de Mashteuiatsh. La candidature du musée s’est démarquée par la démarche communautaire novatrice adoptée pour la réalisation de l’exposition permanente
    http://www.letoiledulac.com/article-145524-Les-Pekuakamiulnuatsh-en-lien-avec-la-nature.html

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  • BELLE DÉCOUVERTE PRÈS DU RÉSERVOIR ONATCHIWAY
    Des vestiges datant de 5000 ans
     
     (Le Quotidien, Jeannot Lévesque)
    Le Quotidien, Jeannot Lévesque

     
    François St-Gelais
    Le Quotidien
    CHICOUTIMI
    Fabuleuse découverte à proximité du réservoir Onatchiway. Les vestiges d'un site de campement autochtone datant de plus de 5000 ans viennent en effet d'être mises au jour par une équipe du Laboratoire d'archéologie de l'UQAC.

     

    Une découverte qualifiée d'exceptionnelle par les chercheurs, qui estiment qu'elle permettra ainsi d'écrire toute l'histoire de l'occupation territoriale du bassin de la rivière Shipshaw, méconnue jusqu'à aujourd'hui.
    "Ce site est particulièrement riche et particulièrement intéressant. Nous y avons retrouvé une quantité importante d'objets variés très bien conservés et facilement accessibles. Il s'agit d'une très grande découverte", affirme Érik Langevin, assistant de recherche au laboratoire universitaire.
    Une découverte faite par hasard en août dernier par un prospecteur amateur qui arpentait les rives du vaste réservoir Onatchiway. À un endroit que les archéologues souhaitent garder secret afin de le préserver au maximum, le promeneur a découvert des objets de pierre polie plutôt intriguant. Le prospecteur a finalement décidé d'apporter ses trouvailles à l'UQAC, ce qui a conduit aux premières fouilles sur le terrain.
    "Il arrive assez fréquemment que des gens se présentent ici avec ce qu'ils croient être des objets qui s'avèrent finalement peu intéressants. Cette fois-ci, nous avons tout de suite saisi l'ampleur de la découverte", précise M. Langevin.
    Et pour cause. Sur place, la petite équipe d'archéologues de l'université régionale a mis la main sur diverses pointes de flèches et de lances, sur des têtes de haches de diverses tailles et même sur une meule utilisée par les autochtones afin d'aiguiser et de polir leurs outils.
    "Je n'avais jamais vu une meule comme celle-là auparavant", assure Érik Langevin.
    Les experts ont également retrouvé sur les lieux les traces des feux de camp allumés périodiquement par les occupants, et même les ossements des animaux chassés et cuits à ces endroits.
    "C'est un site très particulier. On estime que certains objets récupérés remontent à au moins 5000 ans, ce qui en fait l'un des vestiges les plus anciens découverts dans la région. Il est aussi le tout premier du genre que nous retraçons au nord du Saguenay", révèle-t-il.
    Le chercheur précise que certains artefacts recueillis sur les rives du réservoir sont plus récents. Un constat qui permet aux scientifiques d'affirmer que le site a servi de camp de base aux autochtones de manière continue à partir de l'an - 5000 jusqu'au 17e ou 18e siècle, et que ceux-ci ont commencé à circuler au nord de la région très tôt.
    Les découvertes archéologiques ont aussi permis aux chercheurs de documenter les mouvements sur le territoire de ces premiers occupants. Certains outils retrouvés sur les berges du réservoir Onatchiway ont été patiemment taillés, polis et aiguisés à partir de roches présentes uniquement sur les rives du lac Mistassini, d'autres à partir de pierres habituellement récupérées dans la région de la baie d'Ungava.
    "Nous serons ainsi en mesure de refaire toute l'histoire de l'occupation du bassin de la rivière Shipshaw", souligne l'archéologue.

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  • Affaires autochtones
    Mobilisation contre l'adoption d'une fillette innue
    Mise à jour le jeudi 11 octobre 2007, 13 h 37 .


    La grand-mère d'une fillette et le Conseil de bande de Betsiamites veulent empêcher l'adoption de l'enfant par une famille non autochtone.

    Réserve de Betsiamites
    Les deux parties demandent au Tribunal de la jeunesse d'ordonner que l'enfant rejoigne sa famille pour qu'elle puisse grandir dans la culture innue. La grand-mère souhaite élever et éduquer ses deux petites filles, soustraites à la garde de leurs parents.

    Son rêve est menacé parce que la famille québécoise qui héberge l'aînée depuis deux ans, désire l'adopter. La grand-maman s'y oppose.

    La dame invoque une nouvelle disposition de la Loi sur la protection de la jeunesse qui oblige les intervenants à chercher d'abord un placement à long terme dans l'entourage familial de l'enfant. Le procureur de la grand-mère, Kenneth Gauthier, précise que cela correspond exactement à la volonté de sa cliente: « C'est de ramener l'enfant dans le giron familial, d'empêcher que l'adoption de cette enfant se fasse et qu'elle soit coupée des liens de sa famille. »

    Implication du Conseil de bande

    Exceptionnellement, le Conseil de bande de Bestiamites s'est associé à la démarche de la grand-mère. Le Conseil demande au Tribunal de la jeunesse la permission d'intervenir dans la cause.

    La récupération des enfants pris en charge par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) est en passe de devenir une des batailles des communautés autochtones. L'avocate du Conseil de bande, Cynthia Labrie, explique que son client veut préserver la culture de l'enfant, sa langue, et surtout, les valeurs intrinsèques à la communauté.

    L'Assemblée des Premières Nations soutient que les enfants autochtones déracinés de leurs communautés sont confrontés à de graves problèmes identitaires.

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/10/11/004-adoption-autochtone.asp

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    Le jeudi 11 octobre 2007

    La température de la mer au pôle Nord a augmenté de 2° en 20 ans
      (Photo AP)

    Photo AP

     
    Agence France-Presse
    Berlin
    La température de la mer au pôle Nord a augmenté de manière drastique ces vingt dernières années, a rapporté l'Office fédéral de recherche sur la pêche à Hambourg jeudi.

     

     
    L'eau à la surface du Groenland occidental s'est réchauffée de 2 degrés Celsius jusqu'à une profondeur de 300 mètres et au-delà jusqu'à 700 mètres d'un degré, a dit un porte-parole du centre à l'AFP.
    En outre, depuis la moitié des années 80, la fonte des glaces du pôle Nord a fait tomber le sel des eaux de surface dans les profondeurs, a-t-il ajouté.
    Les conséquences sont dramatiques pour toutes les espèces se développant en eaux froides, relève l'experte de la pêche du Fonds mondial pour la nature (WWF), Karoline Schacht.
    Les premiers touchés sont les petits êtres qui se situent tout en bas de la chaîne alimentaire, comme les minuscules crevettes dont se nourrissent les cabillauds. Pour nombre d'experts, cette disparition explique le retrait de ce poisson du sud de la zone marine de l'Arctique.
    Mme Schacht a appelé à une révision des quotas de pêche et à une gestion durable visant à la préservation des régions concernées.
     

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  • Voyage au pays des Hurons pour les élèves de Rochebelle

    En compagnie de leurs compagnons de classe, Marie-Christine, Antoine et Félix ont plongé dans la culture amérindienne grâce à l’initiative de Denys Parent, animateur à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire à l’école Rochebelle. (Le Soleil, Laetitia Deconinck)
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    En compagnie de leurs compagnons de classe, Marie-Christine, Antoine et Félix ont plongé dans la culture amérindienne grâce à l’initiative de Denys Parent, animateur à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire à l’école Rochebelle.
    Le Soleil, Laetitia Deconinck

    Isabelle Mathieu

    Le Soleil

    Québec

    Quatre nuits et cinq jours à jeûner, en quête d’une vision. Jamais, au grand jamais, Antoine ne pourrait imiter les Amérindiens. « Moi, j’ai l’estomac qui gargouille une heure après avoir déjeuné ! », avoue l’adolescent, impressionné.

    Antoine et 210 autres étudiants de troisième secondaire de l’école Rochebelle sont sortis de leur banlieue durant une journée pour pénétrer en forêt, à la rencontre des Hurons.

    C’est Denys Parent, leur animateur à la vie sprituelle et à l’engagement communautaire, qui voulait les voir plonger dans la culture autochtone, au-delà des livres de géographie et d’histoire. « Les jeunes entendent tous les préjugés sur les Amérindiens, avec les cigarettes, les taxes, fait remarquer M. Parent. Le but, c’est de permettre aux cultures de se rapprocher et de lutter contre les préjugés. »

    Dans les montagnes rouges, oranges et dorées de la vallée de la Jacques-Cartier à Tewkesbury, le chef coutumier du clan de l’Ours guérisseur, Régent Garihwa Sioui, les accueille au site de cérémonie et les guide dans les rites amérindiens.

    Les étudiants ont gardé leur jean mode et leur chandail griffé pour cette sortie dans le bois. Et la caméra numérique n’est jamais très loin. Mais ça ne les empêche pas d’être attentifs aux enseignements et de humer l’odeur de sapin, omniprésente.

    La Micmac Francine Beaudry aide les étudiants à choisir l’animal-totem de leur collier.

    Les jeunes doivent prendre dans leurs mains la figurine qui s’impose à eux. « Habituellement, ils choisissent l’animal qui correspond à une qualité qu’ils ont ou qu’ils vont développer dans leur vie », explique Francine Beaudry.

    Par exemple, le loup pour l’élève leader, la tortue pour celui qui se dirige toujours droit sur son objectif et l’orignal pour celle qui a une bonne confiance en elle.

    Après sa confection, le collier sera purifié avec les quatre herbes sacrées et remis à l’élève.

    S’avouant ignorants au départ, les étudiants de Rochebelle disent avoir appris énormément sur la vie des Amérindiens, une existence beaucoup plus simple que la leur, constate Félix. « Eux, ils n’avaient pas tous les gadgets, mais vivaient heureux pareil », estime-t-il.

    Marie-Christine se demande comment 40 familles amérindiennes pouvaient cohabiter dans la même maison longue, dont une reproduction est bâtie sur le site. « Déjà que je me chicane avec ma sœur ! », lance la blonde adolescente.

    Les adolescents se sont même essayés à la méditation. Assez longtemps pour sentir l’odeur de la sève et suivre le parcours des insectes dans l’herbe. Pas mal pour de jeunes urbains !

    http://www.cyberpresse.ca/article/20071007/CPSOLEIL/71006077/5025/CPDMINUTE

    SUPER BONNE INNITIATIVE BRAVO!


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