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Le 29 janvier 2008
Rencontre historique entre le Chef national de l'APN et des évêques catholiques sur le processus de guérison et de réconciliation lié aux pensionnats indiens
Phil Fontaine, Chef national de l'Assemblée des Premières Nations (APN), a rencontré pour la première fois aujourd'hui un groupe d'évêques catholiques afin de discuter de la démarche actuelle de guérison et de réconciliation avec les Premières Nations, relativement aux expériences vécues dans les pensionnats indiens.
La rencontre, qui s'est tenue à Ottawa, est la plus récente d'une série amorcée par le Chef national Phil Fontaine. En mai 2004, il a d'abord rencontré un groupe de dirigeantes religieuses à Winnipeg afin d'encourager le dialogue sur la guérison et la réconciliation avec des organisations
religieuses catholiques ayant joué un rôle dans les pensionnats indiens. Au cours des deux dernières années, le Chef national a également rencontré des religieux et religieuses faisant partie d'organisations catholiques ainsi que leurs dirigeants à Montréal et à St-Hyacinthe, au Québec, à Winnipeg, au Manitoba, et à Edmonton, en Alberta.
Le Chef national a déclaré avoir apprécié cette occasion de rencontrer les évêques aujourd'hui.
"Je reconnais qu'à l'époque des pensionnats indiens, des milliers de religieux et de religieuses faisant partie d'organisations catholiques ont travaillé en croyant sincèrement agir dans le meilleur intérêt des élèves de ces pensionnats. Toutefois, il est important que ces organisations religieuses reconnaissent ouvertement le rôle qu'elles ont joué dans les pensionnats et qu'elles entendent directement les membres des Premières Nations s'exprimer sur leurs expériences. L'aide et la participation des organisations catholiques sont essentielles au processus de guérison et de réconciliation."
"Pour nous, les organisations catholiques sont des alliées dans le cadre du difficile processus de guérison que traversent les survivants des pensionnats indiens et leurs familles. Nous souhaitons continuer de collaborer, à l'échelle communautaire locale, avec les membres des organisations catholiques. La coopération étroite de tous les intervenants est indispensable au succès de la mise en oeuvre de la Commission de vérité et de réconciliation relative aux pensionnats indiens."
En tant que participant à la rencontre, Mgr Sylvain Lavoie, O.M.I., archevêque de Keewatin-Le Pas, a déclaré : "Nous sommes reconnaissants du soutien et de la coopération de chefs des Premières Nations tels que le Chef national de l'APN, Phil Fontaine. Nous avons toujours considéré ce processus de guérison et de réconciliation comme faisant partie intégrante de notre relation avec les collectivités autochtones catholiques et non catholiques. Nous nous attendons à ce que cette relation évolue, à mesure que nous surmontons le triste héritage laissé par les pensionnats indiens."
L'archevêque Lavoie a mentionné que les activités entreprises actuellement dans son diocèse incluent trois programmes de guérison des séquelles laissées par les pensionnats indiens, en collaboration avec des collectivités des Premières Nations au Manitoba et en Saskatchewan. Il a ajouté que les nouveaux prêtres qui arrivent au diocèse doivent apprendre le déné, le cri et l'oji-cri comme façon d'encourager la culture et les langues.
Il a également affirmé que les efforts visant à réparer et à rétablir les relations avec les Premières Nations ont commencé des décennies avant qu'une entente officielle soit conclue, en 2006, entre les 50 organisations catholiques et le gouvernement fédéral, et que les catholiques ont amorcé un grand nombre d'initiatives dans les diocèses canadiens, même pendant la longue période de procédures judiciaires et de négociations des cinq dernières années.
L'archevêque Lavoie a indiqué avoir apprécié le rôle actif tenu par le Chef national de l'APN, Phil Fontaine, dans le processus de négociation qui a mené à la signature de la Convention de règlement avec le gouvernement fédéral à propos des réclamations et des recours collectifs ayant trait aux pensionnats indiens.
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Le 29 janvier 2008
La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones suscite un solide appui
Le Chef national, Phil Fontaine, et le Chef régional pour le Québec et le Labrador, Ghislain Picard, ont annoncé quils entendaient maintenir leur appui à légard de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
À loccasion dun petit-déjeuner organisé aujourdhui sur la Colline du Parlement, le Chef régional a prononcé une allocution devant des députés et des représentants de plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty International, Droits et Démocratie, Kairos, la Société religieuse des amis ainsi que dautres organismes autochtones, rassemblés pour discuter de lapplication de la Déclaration au Canada.
Le 13 septembre 2007, lAssemblée générale des Nations Unies, organe suprême de lOrganisation des Nations Unies, a voté en faveur de ladoption de la Déclaration, après plus de 20 années de négociations intensives entre les États-nations et les peuples autochtones. Toutefois, le Canada, qui est pourtant membre du Comité des droits de lhomme, organe créé en vue de faire respecter les normes les plus élevées en matière de droits de la personne, a voté contre la Déclaration. Alors quune majorité écrasante de 143 États ont voté en faveur de la Déclaration, seuls quatre pays sy sont opposés, dont le Canada.
« En rejetant la Déclaration, le gouvernement a entaché la réputation du Canada sur la scène internationale au chapitre des droits de la personne », a déclaré M. Picard. « Pour redorer le blason du Canada, jencourage tous les députés à appuyer la Déclaration à la Chambre des communes en adoptant une motion à ce sujet. »
« En dépit du vote négatif du Canada », a affirmé le Chef national Fontaine, « la Déclaration peut être perçue comme le point de départ dune nouvelle relation entre le gouvernement canadien et les Premières Nations. Dailleurs, a-t-il ajouté, cette Déclaration établit une norme reconnue à léchelle internationale pour le règlement des enjeux entre les États et leurs populations autochtones. Finalement, même si le Canada sest opposé à la Déclaration le 13 septembre dernier, les gestes quil posera et ses relations avec les peuples autochtones du pays seront jugés selon les normes établies par la Déclaration. Jincite toutes les Premières Nations du Canada à sappuyer pleinement sur la Déclaration, conjointement avec la constitution canadienne, pour faire respecter leur droit inhérent à lautodétermination. »
Afin dinformer les dirigeants des Premières Nations et les autres parties de lapplication de la Déclaration, lAssemblée des Premières Nations et le Conseil des leaders des Premières Nations de la Colombie-Britannique organisent conjointement un symposium qui se déroulera les 19 et 20 février 2008, à North Vancouver, au Chief Joe Mathias Centre. Au cours de ce symposium historique, des exposés seront donnés par des spécialistes de renom du Canada et dautres pays, notamment le Grand Chef Edward John et le Chef régional de lAlberta, Wilton Littlechild, qui ont consacré une grande partie de leur carrière à la Déclaration. Le Chef national a également affirmé : « Nous sommes extrêmement redevables au Grand Chef Ed John et au Chef régional Wilton Littlechild, car ils ont travaillé sans relâche à la défense des droits des Premières Nations en contribuant à la rédaction et à ladoption de la Déclaration. »
Le Chef national a réitéré les principes sur lesquels repose la Déclaration : « La Déclaration se fonde sur les principes de la démocratie, de la justice sociale, du partage, de la coexistence pacifique, ainsi que de la reconnaissance et du respect mutuels. Son adoption par les Nations Unies revêt sans contredit un caractère historique. Depuis sa première ébauche en 1985, cet important instrument international de défense des droits de la personne est le fruit du travail acharné et de l'engagement constant et soutenu dautochtones du monde entier, ainsi que de défenseurs des droits de la personne et de nombreux États-nations solidaires. Voilà véritablement laboutissement dun exercice de coopération internationale. »
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QUAND JE LIE CE GENRE DE CHOSE , CA ME RENDS MALADE DE VOIR QU ON JOUE AVEC LE VECU DES GENS ! ON DIT OUI A CERTAIN ET D'AUTRE ON DIT NON! POURQUOI? VU QU'ILS ONT VECU LES MEMES CHOSE ?? PFFFFFFFFF!
ENCORE DES PROMESSES PAS TENU !
Pensionnat autochtone
Revirement d'OttawaJim Prentice, ministre des Affaires indiennes
La promesse de Stephen Harper avait été formulée lors d'une publicité électorale entendue sur les ondes d'une radio privée du nord de la province. Elle permettait aux métis du collège de se joindre à 80 000 autochtones qui seront dédommagés par Ottawa pour la perte de leur langue et de leur culture.
Des milliers d'enfants métis ont fréquenté le pensionnat du village nordique d'Île-à-la-Crosse, entre 1847 et 1980. Une politique d'assimilation était en vigueur, et plusieurs élèves y ont subi des sévices physiques ou sexuels. Mais d'après Jim Prentice, l'école métisse n'était pas sous la responsabilité fédérale.
Lorsque l'ancien gouvernement libéral a préparé la liste des institutions fréquentées par les élèves qui seront dédommagés à l'échelle nationale, il a exclu l'école d'Île-à-la-Crosse. Une omission que Stephen Harper a voulu réparer.
Le revirement choque le président du Conseil national des Métis, Clément Chartier, qui ne comprend pas pourquoi le gouvernement conservateur perpétue les torts envers les métis.
Karoline Benoit a appris qu'une promesse de compensation faite par Stephen Harper ne sera pas respectée.
http://www.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2007/01/19/001-prentice_harper_metis.shtml
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8/5/2006Les autochtones de la Saskatchewan sont extrêmement déçus qu'Ottawa renonce aux paiements anticipés destinés aux victimes âgées des pensionnats autochtones.
Le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, a annoncé qu'il n'honorerait pas la promesse faite par l'ancien gouvernement libéral, peu de temps avant les élections fédérales.
Celle-ci prévoyait un versement rapide de 8000 dollars aux survivants très malades ou âgés de plus de 65 ans, en attendant un règlement plus important, pour l'ensemble des pensionnaires.
Compensations
L'entente de principe, signée entre le gouvernement fédéral et les Autochtones à l'automne, promettait une compensation financière aux 80 000 survivants des pensionnats. Chacun doit obtenir, en moyenne, 26 000 dollars.
Au moment de la signature, l'ancien gouvernement Martin avait promis un paiement anticipé de 8000 dollars aux survivants de plus de 65 ans.
Une promesse verbale à laquelle le nouveau gouvernement Harper ne se sent pas lié. Le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, explique qu'aucun paiement ne sera fait avant que l'entente finale ne soit ratifiée. Aucune date n'est encore fixée.
RéactionsMorley Watson, vice-président de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan. Le vice-chef de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan, Morley Watson, explique qu'il y a 5000 anciens pensionnaires dans la province qui ont plus de 65 ans. Il souligne que le temps presse pour ces aînés, qui sont à nouveau des victimes.
Morley Watson entend maintenant demander l'appui des 12 députés saskatchewanais qui siègent à Ottawa, pour presser le gouvernement de revenir sur sa décision.
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05/03/2006je vous fais part d un reportage que j ai vu sur Radio-canada,C'est un reportage qui ne laisse pas indifférent. On ne peut pas le mettre dans toutes les boîtes mails des internautes par hasard ???
Questions : Les torsionnaires encore vivants n'ont jamais été inquiétés je suppose ?
Pourtant il y a des peines pénales prévues pour ce genre de crime. Cela veut dire en gros si on va plus loin, qu'ils ont pu donc en toute impunité recommencer encore plus tard. C'est à dire que l'église et l'état a fermé les yeux, les ferment encore et que ces violeurs ont pu continuer à approcher des enfants et peut être continuent. Et par contre eux ils ont l'obsolution. C'est trop facile çà.L'état et l'église devraient déjà s'excuser des actes et de la politique de l'époque. Ils n'ont suivi que le mouvement comme dit dans le reportage Monseigneur Tremblay "c'était un système". Mais s'ils veulent vraiment aider, outre l'argent et l'aide psychologique pour les personnes, c'est quand même de reconnaître leurs implications et de s'excuser même si çà ne règle pas tout. s'excuser s'est déjà reconnaître. Mais je pense plutôt à, disons ! de "l'esbrouffe" de leur part, on noie le poisson, on tourne autour du pot et on s'en lave les mains.
cliquer ici:
http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-13-711/desastres_tragedies/pensionnats_indiens/
amitier a tout le peuple amérindien , pour que l histoire ce sache......
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