• Morts cachées

    La commission sur les pensionnats pourrait déterrer des cas

    La Presse Canadienne 
    04/01/2008 21h47 

    Des cas d'enfants morts dont les dépouilles auraient été inhumées en secret pourraient faire surface aux audiences fédérales à venir sur les mauvais traitements infligés aux pensionnaires d'écoles pour autochtones, soutient un leader autochtone albertain.

    Ottawa prévoit lancer ce printemps une Commission de la divulgation des faits et de la réconciliation. La commission, dont le mandat, évalué à 60 millions $, est d'une durée de cinq ans, se déplacera à travers le Canada pour entendre le récit des expériences vécues dans les pensionnats indiens et de leurs séquelles.

    Dean Brown, qui dirige l'Association des centres d'amitié autochtones de l'Alberta, soutient que tous ceux qui ont fréquenté ces institutions, aujourd'hui disparues, sont au courant de ces décès cachés, comme ceux de bébés nouveau-nés disparus parce qu'ils étaient le fruit d'agressions sexuelles.

    Selon certaines informations, Bob Watts, le directeur intérimaire de la commission, aurait affirmé que d'ex-pensionnaires témoigneraient au sujet de «décès criminels» allégués, et que la Gendarmerie royale du Canada devrait être prête à faire enquête.

    L'un des défis auxquels nous travaillons concerne le difficile sujet d'enfants morts ou portés disparus de pensionnats à l'insu de leurs parents, peut-on lire dans un bulletin affiché sur le site Internet de la commission.

    http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/01/20080104-214736.html


    votre commentaire
  •  
    Le mercredi 02 janvier 2008

    Les funérailles de Nora Bernard ont eu lieu en Nouvelle-Écosse
     
    Le cortège funéraire s'est dirigé vers la petite église catholique de la réserve de Millbrook. (Photo PC)
    Le cortège funéraire s'est dirigé vers la petite église catholique de la réserve de Millbrook.
    Photo PC

     
    Presse Canadienne
    Millbrook, Nouvelle-Écosse
     
    Les funérailles de Nora Bernard, cette militante micmaque qui s'est battue pour l'indemnisation des survivants des pensionnats pour autochtones au Canada, ont eu lieu mercredi à Millbrook, en Nouvelle-Écosse.
      

     
     
    Mme Bernard est morte le 27 décembre dernier après avoir été poignardée à son domicile.
     
    Elle avait piloté une poursuite en recours collectif pour des milliers de survivants des écoles. Cette poursuite, qui a ultérieurement été fusionnée avec une poursuite similaire en Ontario, a donné lieu à une entente d'indemnisation historique avec Ottawa.
     
    La petite église catholique de la réserve de Millbrook, au centre de la Nouvelle-Écosse, était pleine à craquer pour la cérémonie funèbre.
     
    «Elle avait le coeur d'un soldat et l'âme d'un ange, a affirmé sa fille, Gail Richardson, dans son éloge. Elle a travaillé dur pour que justice soit faite pour tous et nous devons l'honorer en poursuivant son travail.»
     
    Les résidants de Millbrook ont été choqués d'apprendre, plus tôt cette semaine, que le petit-fils de Mme Bernard, James Douglas Gloade, âgé de 24 ans, était accusé du meurtre.
     
    La mort violente de la militante de 72 ans a été reliée à ce que la police a décrit comme un problème grandissant d'abus de drogue à Millbrook et dans la région environnante. La police a laissé entendre que l'assaillant de Mme Bernard était sous l'effet de la drogue au moment du meurtre.

    votre commentaire
  • Décès de Nora Bernard
    Dernier hommage à une militante
    Mise à jour le mercredi 2 janvier 2008, 16 h 33 .


    Nora Bernard
    Nora Bernard
    Les funérailles de la militante autochtone Nora Bernard ont eu lieu mercredi avant-midi en Nouvelle-Écosse.

    Le public et les amis de Mme Bernard, qui avait 72 ans, lui ont rendu un dernier hommage. Plus de 300 personnes ont assisté à la cérémonie, qui s'est déroulée dans la réserve de Millbrook, près de Truro. On a notamment rappelé son combat inlassable pour les victimes des pensionnats autochtones.

    Cette militante de la première heure, qui revendiquait un programme d'indemnisation pour les anciens résidents de pensionnats autochtones au pays, est décédée la semaine dernière, dans la nuit de mercredi à jeudi, à son domicile de Millbrook. Elle a été battue et poignardée.

    Son petit-fils accusé

    Trois jours après son arrestation, James Douglas Gloade a été formellement accusé du meurtre prémédité de sa grand-mère, Nora Bernard.

    Aux dires du chef du service de police de Truro, David MacNeil, Mme Bernard a été poignardée au thorax, en plus de recevoir de violents coups à la tête. Les enquêteurs ignorent toujours le mobile du crime, mais ils précisent que rien dans la résidence de la victime n'a été volé.

    Selon la police, M. Gloade, âgé de 24 ans, était sous l'influence de drogues au moment où il aurait commis les actes dont il est soupçonné. Il a brièvement comparu en cour, lundi. Il doit revenir devant le tribunal le 7 janvier prochain pour la poursuite des procédures judiciaires.

    Dédommagement historique

    Nora Bernard avait neuf ans lorsqu'elle a été envoyée à l'école résidentielle de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, en 1945. Elle n'a jamais oublié cette expérience traumatisante.

    Cinquante ans plus tard, elle a convaincu un avocat d'Halifax, John Mckiggan, de déposer un recours collectif en son nom et celui d'autres résidents de Shubenacadie.

    M. McKiggan se rappelle la force de ses convictions. Nora Bernard croyait fermement, dit-il, qu'Ottawa et les Églises qui ont dirigé les pensionnats autochtones devaient être tenus responsables du gâchis créé par ces écoles: une génération d'autochtones privés de leur identité et, pour beaucoup d'entre eux, marqués par les mauvais traitements qu'ils ont subis.

    Mme Bernard cherchait une simple reconnaissance. Elle a remporté, avec d'autres, le plus important dédommagement accordé aux participants d'un recours collectif dans l'histoire canadienne. La somme pourrait atteindre 5 milliards de dollars lorsque tous les anciens pensionnaires auront été indemnisés.

    Selon John McKiggan, Mme Bernard s'est consacrée corps et âme à sa lutte. Il se dit heureux qu'elle ait vécu assez longtemps pour voir le résultat de ses efforts.

    Extrait audioStephen Richard rapporte les hommages rendus à Nora Bernard.

    Extrait vidéo300 personnes assistent aux funérailles de la militante autochtone Nora Bernard

    http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2007/12/31/002-meutre_Nora_Bernard.shtml

    votre commentaire
  • Décès de Nora Bernard
    Nouveau rebondissement
    Mise à jour le lundi 31 décembre 2007, 18 h 09 .


    Nora Bernard
    Nora Bernard
    Trois jours après son arrestation, James Douglas Gloade a été formellement accusé du meurtre prémédité de sa grand-mère, Nora Bernard.

    Cette militante de la première heure, qui revendiquait un programme d'indemnisation pour les anciens résidents de pensionnats autochtones au pays, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi, à son domicile de Millbrook, près de Truro, en Nouvelle-Écosse.

    Aux dires du chef du service de police de Truro, David MacNeil, Mme Bernard a été poignardée au thorax, en plus de recevoir de violents coups à la tête. Les enquêteurs ignorent toujours le mobile du crime, mais ils précisent que rien dans la résidence de la victime n'a été volé.

    Selon la police, le jeune homme, âgé de 24 ans, était sous l'influence de drogues au moment où il aurait commis les actes dont il est soupçonné. James Douglas Gloade a brièvement comparu en cour, lundi. Il doit revenir devant le tribunal le 7 janvier prochain pour la poursuite des procédures judiciaires.
    http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2007/12/31/002-meutre_Nora_Bernard.shtml

    votre commentaire
  • Pensionnats autochtones
    Nora Bernard n'est plus
    Mise à jour le vendredi 28 décembre 2007, 12 h 12 .


    Nora Bernard
    Nora Bernard
    Nora Bernard, une militante de la première heure revendiquant un programme d'indemnisation pour les anciens résidents de pensionnats autochtones au pays, est décédée. Elle est morte pendant la nuit de mercredi à jeudi, à son domicile de Millbrook, près de Truro, en Nouvelle-Écosse.

    La GRC a ouvert une enquête, car elle soupçonne qu'elle a été assassinée. Par contre, la famille de Mme Bernard soutient qu'elle est décédée de causes naturelles.

    Nora Bernard avait neuf ans lorsqu'elle a été envoyée à l'école résidentielle de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, en 1945. Elle n'a jamais oublié cette expérience traumatisante.

    Cinquante ans plus tard, elle a convaincu un avocat d'Halifax, John Mckiggan, de déposer un recours collectif en son nom et celui d'autres résidents de Shubenacadie.

    M. McKiggan se rappelle la force de ses convictions. Nora Bernard croyait fermement, dit-il, qu'Ottawa et les Églises qui ont dirigé les pensionnats autochtones devaient être tenus responsables du gâchis créé par ces écoles: une génération d'autochtones privés de leur identité et, pour beaucoup d'entre eux, marqués par les mauvais traitements qu'ils ont subis.

    Mme Bernard cherchait une simple reconnaissance. Elle a remporté, avec d'autres, le plus important dédommagement accordé aux participants d'un recours collectif dans l'histoire canadienne. La somme pourrait atteindre 5 milliards de dollars lorsque tous les anciens pensionnaires auront été indemnisés.

    Selon John McKiggan, Mme Bernard s'est consacrée corps et âme à sa lutte. Il se dit heureux qu'elle ait vécu assez longtemps pour voir le résultat de ses efforts.

    Extrait audioLouis Mills rappelle le long combat de Nora Bernard.

    Extrait vidéoLa police fait enquête pour meurtre, rapporte Michel Nogue.

    Pensionnats indiens : l'enfance déracinée
    Un réseau de pensionnats est érigé pour assimiler les enfants autochtones.

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/12/28/004-nora-bernard.asp


    votre commentaire