• Pensionnats autochtones
    Nora Bernard n'est plus
    Mise à jour le vendredi 28 décembre 2007, 12 h 12 .


    Nora Bernard
    Nora Bernard
    Nora Bernard, une militante de la première heure revendiquant un programme d'indemnisation pour les anciens résidents de pensionnats autochtones au pays, est décédée. Elle est morte pendant la nuit de mercredi à jeudi, à son domicile de Millbrook, près de Truro, en Nouvelle-Écosse.

    La GRC a ouvert une enquête, car elle soupçonne qu'elle a été assassinée. Par contre, la famille de Mme Bernard soutient qu'elle est décédée de causes naturelles.

    Nora Bernard avait neuf ans lorsqu'elle a été envoyée à l'école résidentielle de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, en 1945. Elle n'a jamais oublié cette expérience traumatisante.

    Cinquante ans plus tard, elle a convaincu un avocat d'Halifax, John Mckiggan, de déposer un recours collectif en son nom et celui d'autres résidents de Shubenacadie.

    M. McKiggan se rappelle la force de ses convictions. Nora Bernard croyait fermement, dit-il, qu'Ottawa et les Églises qui ont dirigé les pensionnats autochtones devaient être tenus responsables du gâchis créé par ces écoles: une génération d'autochtones privés de leur identité et, pour beaucoup d'entre eux, marqués par les mauvais traitements qu'ils ont subis.

    Mme Bernard cherchait une simple reconnaissance. Elle a remporté, avec d'autres, le plus important dédommagement accordé aux participants d'un recours collectif dans l'histoire canadienne. La somme pourrait atteindre 5 milliards de dollars lorsque tous les anciens pensionnaires auront été indemnisés.

    Selon John McKiggan, Mme Bernard s'est consacrée corps et âme à sa lutte. Il se dit heureux qu'elle ait vécu assez longtemps pour voir le résultat de ses efforts.

    Extrait audioLouis Mills rappelle le long combat de Nora Bernard.

    Extrait vidéoLa police fait enquête pour meurtre, rapporte Michel Nogue.

    Pensionnats indiens : l'enfance déracinée
    Un réseau de pensionnats est érigé pour assimiler les enfants autochtones.

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/12/28/004-nora-bernard.asp


    votre commentaire
  • 19/09/2007

    Entre les années 1831 et 1990, de nombreux enfants autochtones ont vécu l'expérience traumatisante d'un séjour dans les pensionnats indiens du Canada. Gérées par le gouvernement et diverses églises, ces écoles résidentielles ont marqué non pas une, mais plusieurs générations de peuples autochtones.

    Que sont les enfants devenus? est une exposition virtuelle réalisée grâce à la participation de Patrimoine canadien, Bibliothèque et Archives Canada, la Fondation autochtone de guérison et d'autres partenaires. Les nombreuses photographies, les témoignages, les faits et les données qui y sont présentés donnent matière à réflexion. On y parle entre autres de l'assimilation, des souvenirs des enfants, des conséquences intergénérationnelles, de modèles de rôle contemporains et de la guérison des survivants.

    Que sont les enfants devenus?


    Liens connexes

    source envoyé par des amis amérindiens

     

    http://groups.msn.com/Sleppy/general.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=2185&LastModified=4675558406727165190


    votre commentaire
  • Le mercredi 19 septembre 2007

    Phil Fontaine réagit au règlement des pensionnats
     
    Phil Fontaine, chef national de l'Assemblée des Premières Nations. (Photo CP)
    Phil Fontaine, chef national de l'Assemblée des Premières Nations.
    Photo CP

     
    Tamara King
    Presse Canadienne
    Winnipeg
    Les anciens élèves de pensionnats autochtones victimes d'agressions physiques et sexuelles sont toujours la cible de racisme, même en ces jours où ils commencent à demander les compensations promises par le gouvernement, a déploré mercredi le chef national de l'Assemblée des Premières Nations.
     

    Phil Fontaine a indiqué qu'il sentait des pointes de racisme dans divers commentaires sur la façon dont les ex-élèves dépenseront le montant qui leur sera versé en vertu des indemnités prévues par Ottawa.
     
    Des premiers répondants ont estimé que les compensations entraîneraient certains effets négatifs et que des communautés pourraient voir d'importantes hausses de consommation de drogue et d'alcool, de violence familiale et d'exploitation.
    «Cet argent appartient aux survivants. Ce qu'ils font avec cet argent est de leurs affaires», a déclaré M. Fontaine lors d'une conférence de presse soulignant le lancement formel du processus d'indemnisation.
     
    «Je ne critique personne, mais c'est simplement quelque chose que j'entends et que je trouve déconcertant.»
     
    Néanmoins, M. Fontaine a estimé que l'entrée en vigueur du règlement constituait un motif de réjouissances.
     
    «C'est peut-être même un point tournant dans l'histoire de cette nation, a-t-il ajouté. À compter d'aujourd'hui, un long périple de 150 ans tire à sa fin (...) Le règlement souligne le succès de ce périple.»
     
    Environ 150 000 enfants ont fréquenté les pensionnats dans toutes les provinces du pays ü sauf au Nouveau-Brunswick et à l'Ile-du-Prince-Edouard ü entre 1870 et 1970. Bien que plusieurs anciens élèves estiment y avoir reçu une bonne éducation, Ottawa a admis il y a près de 10 ans que les agressions physiques et sexuelles y étaient courantes.
     
    Environ 80 000 anciens élèves peuvent réclamer une compensation en fonction du temps qu'ils ont passé dans les pensionnats. La valeur des chèques devrait atteindre en moyenne 28 000 $. En tout, le règlement pourrait coûter jusqu'à 2 milliards $ au gouvernement fédéral.
     
    Les premières indemnités devraient être mises à la poste dans environ un mois.
     

    votre commentaire
  • aout 2007

     

    The International Human Rights Tribunal
    into Genocide in Canada (IHRTGC)

     
    Le Tribunal International des Droits de l'Homme
    vis à vis du Génocide au Canada (IHRTGC)
     
    Public Announcement
     
    Annonce Publique
     
    To all survivors of "Indian Residential Schools" and "Indian Hospitals", and their families and descendents: 
    À tous les survivants des "Pensionnats Indiens" et "Hôpitaux Indiens", et leurs familles et descendants
     
    An Invitation to make History
     
    Une invitation à faire l'Histoire
     

    The time has come for the full truth of the crimes of the residential schools to be shared before the world, so that those responsible can be brought to justice, and the spirits of the departed can be laid to a final rest.
     
    Le temps est venu que toute la évérité sur les crimes des pensionnats (NDT : de gestion religieuse et gouvernementale) soient partagés dans le monde, aussi que les responsables soient traduits en justice, et que les esprits puissent obtenir un repos final.

    Commencing on September 5, 2007, a travelling human rights Tribunal will visit many indigenous nations across Canada to hold public and private sessions where you can share your story and other evidence regarding what actually went on in the residential schools and hospitals - and how these crimes against our people are continuing today.
    Débutant le 5 septembre 2007, un tribunal mobile des droits de l'homme visitera beaucoup de nations amérindiennes à travers le Canada avec contacts par sessions publiques et sessions privées où vous pouvez partager votre histoire et toute autre évidence concernant ce qu'a continué réellement dans les pensionnats et les hôpitaux - et la façon dont ces crimes contre nos personnes continuent aujourd'hui.

    Convened under the land law jurisdictions of the Anishinabe, Cree and Metis Nations, this Tribunal has a simple mandate: to gather the proof that genocide of indigenous people occured and is occuring across Canada.
     
    Assemblé sous les juridictions de loi des Anishinabe, des Crees et des Nations Metis, ce tribunal a un mandat simple : recueillir la preuve que le génocide du peuple autochtone s'est produit et se produit à travers le Canada.
     
    One of the primary aims of the Tribunal is to identify the fate and buried location of the more than 50,000 children who died in residential schools and hospitals, and arrange the repatriation of their remains to their traditional territories for a proper burial.
    Un des premiers objectifs du Tribunal est d'identifier le destin et localiser l'endroit où sont enterrés plus de 50.000 enfants qui sont morts dans les pensionnats et les hôpitaux, et arranger le rapatriement de leurs restes à leurs territoires traditionnels pour un enterrement approprié.

    The Tribunal will open in Port Alberni, British Columbia, on September 5, 2007, and will travel eastward over the following three months. It will include international human rights observers from indigenous nations around the world, local tribal elders, and members of the media. 
    Le tribunal s'ouvrira à Port Alberni, Colombie Britannique, le 5 septembre 2007, et voyagera à l'est au cours des trois mois suivants. Il inclura les observateurs internationaux de droits de l'homme des nations autochtones autour du monde, des aînés tribaux locaux, et des membres des médias.

     Before the end of this year, we plan to present our findings to the General Assembly of the United Nations in New York City.
    Avant la fin de cette année, nous projetons de présenter nos résultats à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

    We, the founding elders of the International Human Rights Tribunal into Genocide in Canada (IHRTGC), personally invite you to to welcome us onto your territory and to fully participate in our work and sessions. We need to hear your stories and gather the evidence that will make justice a reality.
    Nous, les aînés du Tribunal International des Droits de l'Homme vis à vis du Génocide au Canada (IHRTGC), nous vous invitons personnellement à à nous accueillir sur votre territoire et à participer entièrement à notre travail et sessions. Nous devons entendre vos histoires et recueillir l'évidence qui fera justice à une réalité.

    We ask you to circulate this notice to your friends and families, and to encourage your own elders to welcome us and participate in our work. Please contact us at the numbers below if you can help us.
    Nous vous demandons de faire circuler cette annonces à vos amis et familles, et d'encourager vos propres aînés à nous accueillir et à participer à notre travail. Veuillez nous contacter aux références ci-dessous si vous pouvez nous aider.

    We look forward to working with you to end the suffering and bring a true and lasting healing to all our peoples. The truth shall set us all free.
    Nous attendons avec intérêt de travailler avec vous pour voir finir la souffrance et pour apporter un curatif vrai et durable à tous nos peuples. La vérité nous rendra tous libres.

    With warmest regards and in the spirit of our Creator,
    Avec les amitiés les plus sincères et dans l'esprit de notre créateur,
     
    Louis Daniels - Whispers Wind, Elder, Anishinabe Nation
    Louis Daniel - Vent-qui-murmure, Aîné, nation Anishinabe
    Jeremiah Jourdain, Elder, Metis-Cree Nation
    Jeremiah Jourdain, Aîné, Nation Métis - Cree
     
    Co-convenors,
    The International Human Rights Tribunal into Genocide in Canada (IHRTGC)
    c/o 260 Kennedy St.
    Nanaimo, B.C. Canada V9R 2H8
    ph: 250-753-3345
    Le Tribunal International des Droits de l'Homme vis à vis du Génocide au Canada (IHRTGC)
    c/o 260 rue Kennedy
    Nanaimo, B.C. Canada V9R 2H8
    Tél : 250-753-3345

     (after September 4, leave a message at 1-888-265-1007 or email us at these addresses: genocidetribunal@<WBR>yahoo.ca or hiddenfromhistory@<WBR>yahoo.ca)
    (après le 4 septembre, laisser un message au 1-888-265-1007 ou envoyer un e-mail à ces adresses  : genocidetribunal@<WBR>yahoo.ca or hiddenfromhistory@<WBR>yahoo.ca)
     
    Our website is / notre website est : www.hiddenfromhisto<WBR>ry.org
     
    Issued under the authority of our Hereditary Land Law Jurisdiction from unceded Coast Salish Territory, Turtle Island, 23 August, 2007
     
    Publié sous l'autorité de notre Juridiction des Lois des Terres Héréditaire depuis le territoire non-cédé de la Côte des Salish, Ile de la Tortue (NDT = Amérique du Nord), le 23 août 2007
     
     

    votre commentaire
  • Le mardi 27 mars 2007

    L'opposition critique le refus d'excuses aux autochtones
    Presse Canadienne
    Ottawa
    Des députés d'opposition ont fustigé le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, mardi, qualifiant de trahison et d'insulte son refus d'offrir des excuses pour les sévices subis par les jeunes autochtones envoyés dans des pensionnats fédéraux.
    Des générations de gens souffrent encore des répercussions des écoles fédérales gérées par les Eglises, et que les enfants autochtones ont été forcés de fréquenter, a soutenu le député libéral Gary Merasty.
    Les enfants confinés à ces écoles ont été arrachés à leurs familles, à leurs communautés, et on leur a fait subir des choses innommables, a affirmé ce membre de la nation crie du nord de la Saskatchewan. «Pourquoi le premier ministre refuse-t-il de s'excuser pour les atrocitées subies par ces enfants?», a-t-il demandé.
    Le précédent gouvernement libéral a reconnu en 1998 que les agressions physiques et sexuelles étaient monnaie courante dans ces écoles pendant une bonne partie du siècle dernier.
     
     
     

    Les langues autochtones ont aussi souffert de l'interdiction qui était faite aux pensionnaires de les parler. Des problèmes persistants d'alcoolisme, de toxicomanie et de violence conjugale sont attribués en partie aux bouleversements sociaux provoqués par ces écoles.
    Le précédent gouvernement libéral n'est pas allé jusqu'à offrir des excuses, mais il a fait une «déclaration de réconciliation» qui a ouvert la porte à une série de poursuites.
    Le ministre Prentice avait déclaré lundi que le plan d'indemnisation de 2 milliards $ conclu par les conservateurs ne prévoyait pas d'excuses, et qu'il n'y en aurait donc pas. De plus, fondamentalement, l'objectif de ce système d'écoles résidentielles était de tenter d'assurer une éducation aux enfants autochtones, avait-il ajouté.
    Le ministre devrait savoir que des excuses étaient censées suivre l'achèvement de l'accord avec les autochtones sur les pensionnats, a fulminé M. Merasty.
    Les libéraux avaient d'abord offert, en 2005, un plan d'indemnisation ne contenant pas d'excuses. L'ex-vice-première ministre Anne McLellan avait affirmé, dans une lettre connexe, que des excuses étaient nécessaires.
    M. Prentice a soutenu que les libéraux n'ont jamais donné suite à cet élément. En fait, ils n'en ont jamais eu l'occasion, puisqu'ils ont été défaits peu après avoir présenté l'accord, finalement parachevé par le gouvernement conservateur.
    La critique du Nouveau Parti démocratique pour les affaires autochtones, Jean Crowder, a accusé les conservateurs de négliger les autochtones. Ce à quoi le ministre Prentice a répliqué en invoquant, comme il le fait souvent, «l'héritage libéral — 13 ans de promesses rompues».
    Des chefs autochtones de la côte Est ont réclamé des excuses officielles lundi, rappelant que les conservateurs l'avaient fait, entre autres, dans le cas des Canadiens d'origine japonaise internés pendant la Deuxième Guerre mondiale et des Canadiens d'origine chinoise obligés de payer une taxe d'entrée raciste.

    votre commentaire