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    Les collectivités autochtones dans Google Earth
     
     
    Les collectivités autochtones dans Google Earth est un programme de globe terrestre virtuel auquel la société Google donne accès gratuitement. Ce programme cartographie le monde entier en superposant des images-satellites, des photos aériennes et des données de systèmes d’information géographique (SIG) sur un globe terrestre tridimensionnel.

    Dans le but de mieux renseigner les gens sur les collectivités autochtones du Canada, nous avons créé un fichier de repères qui, lorsqu’il est utilisé avec Google Earth, permet aux utilisateurs de faire une visite virtuelle de ces collectivités.


    Instructions d’installation :

    Étape 1 : Si le programme Google Earth n’est pas installé sur votre ordinateur, vous pouvez télécharger la dernière version et l’installer en cliquant sur le lien suivant :
    Télécharger Google Earth

    Étape 2 : Lorsque vous aurez terminé l’installation, téléchargez le fichier de repères des collectivités autochtones en cliquant sur :



    Étape 3 : Ouvrez le fichier Collectivités autochtones.kml. L’application Google Earth démarre et toutes les collectivités inuites et des Premières nations sont affichées sur une image de la Terre.

    Les repères sont automatiquement ajoutés au dossier « Lieux temporaires » de votre application Google Earth™. Quand vous fermerez l’application, le programme vous demandera si vous voulez enregistrer vos lieux temporaires dans votre dossier « Mes lieux préférés ». Si vous sélectionnez « Oui », les repères resteront dans votre ordinateur. Si vous sélectionnez « Non », les repères autochtones ne seront pas affichés la prochaine fois que vous lancerez Google Earth. Le fichier des repères contient un lien qui vous permet de revenir au serveur du PAC, où se trouvent les données.

    Vous trouverez de l’aide détaillée au sujet de Google Earth dans le Google Earth Centre d’aide.

    Déni de responsabilité :

    Ces cartes ont été réalisées par le Portail des Autochtones au Canada (PAC) afin d’afficher l’emplacement géographique approximatif des collectivités autochtones. Bien que des efforts aient été déployés pour s’assurer que les données sont actuelles et exactes, le PAC se dégage de toute responsabilité directe ou indirecte quant au contenu de son site Web.
     

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    Le dimanche 23 mars 2008

    Pensionnats: des autochtones manifestent à Vancouver
    Jeremy Hainsworth
    Presse Canadienne
    Vancouver
    Une vingtaine d'autochtones ont manifesté devant la cathédrale catholique de Vancouver, à l'occasion des cérémonies religieuses pascales, dimanche. Ils réclamaient qu'on leur dise où sont inhumés les corps des enfants morts dans des pensionnats pour autochtones.
     

     
    Selon un porte-parole du groupe «Friends and Family of the Disappeared», la manifestation visait à attirer l'attention sur le sort des enfants qu'on a obligés à fréquenter ces pensionnats, tant catholiques que protestants. Kevin Annett soutient qu'il existe des fosses communes d'enfants morts dans ces institutions. L'Église catholique doit (...) rendre les restes des enfants morts et identifier qui est responsable, a-t-il dit.
     
    Un participant à la manifestation, Rick Lavallie, a affirmé que son frère a été tué dans un pensionnat de Portage la Prairie, au Manitoba, et qu'il demande des excuses de l'Église. Lui-même soutient avoir été violé, brûlé aux doigts et frappé à la tête avec un bâton par des prêtres catholiques. «Ils devraient nous donner de l'argent, aux survivants des pensionnats, mais ils ne le feront pas», a-t-il dit.
     
    La manifestation a donné lieu à des incidents: la police est intervenue pour faire sortir trois manifestants de l'église.
     
    Dans un tract distribué sur le parvis de la cathédrale, le groupe demandait aux paroissiens de retenir toute contribution financière jusqu'à ce que les responsables de l'église commencent à s'occuper de cette question. «Il est temps que l'archevêque (Raymond) Roussin reconnaisse ce qu'il sait être vrai et qu'il travaille avec nous pour commencer à guérir les blessures et les morts causés par les Églises protestante et catholique dans notre pays», peut-on lire. Il n'a pas été possible d'obtenir de commentaire à l'archevêché.
     
    Mais dans l'édition Internet de B.C. Catholic du 17 mars, on cite l'évêque, qui fait des excuses. Il note que cinq pensionnats avaient été ouverts dans le territoire du diocèse au fil des ans. Aucun d'eux n'était dirigé par le diocèse, précise-t-il. Mais en tant qu'archevêque de Vancouver, il exprime ses regrets et s'excuse pour les torts causés.
     
    Des manifestations semblables ont eu lieu à travers tout le pays contre les Églises catholique, anglicane et unie au cours des dernières semaines.
     
    Le groupe exige que les Églises se retirent de tous les territoires autochtones et qu'ils remettent leurs édifices aux chefs héréditaires. Il demande aussi que les Églises identifient l'endroit où sont enterrés tous les enfants morts dans des pensionnats et des hôpitaux.
     
    De nombreux pensionnaires des écoles pour autochtones, ouvertes en 1840, ont été victimes de sévices, d'agressions sexuelles et de maladies.
    En 1998, le gouvernement fédéral a offert des excuses aux autochtones.

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    Le dimanche 23 mars 2008

    Pensionnats: des autochtones manifestent à Vancouver
    Jeremy Hainsworth
    Presse Canadienne
    Vancouver
    Une vingtaine d'autochtones ont manifesté devant la cathédrale catholique de Vancouver, à l'occasion des cérémonies religieuses pascales, dimanche. Ils réclamaient qu'on leur dise où sont inhumés les corps des enfants morts dans des pensionnats pour autochtones.
     

     
    Selon un porte-parole du groupe «Friends and Family of the Disappeared», la manifestation visait à attirer l'attention sur le sort des enfants qu'on a obligés à fréquenter ces pensionnats, tant catholiques que protestants. Kevin Annett soutient qu'il existe des fosses communes d'enfants morts dans ces institutions. L'Église catholique doit (...) rendre les restes des enfants morts et identifier qui est responsable, a-t-il dit.
     
    Un participant à la manifestation, Rick Lavallie, a affirmé que son frère a été tué dans un pensionnat de Portage la Prairie, au Manitoba, et qu'il demande des excuses de l'Église. Lui-même soutient avoir été violé, brûlé aux doigts et frappé à la tête avec un bâton par des prêtres catholiques. «Ils devraient nous donner de l'argent, aux survivants des pensionnats, mais ils ne le feront pas», a-t-il dit.
     
    La manifestation a donné lieu à des incidents: la police est intervenue pour faire sortir trois manifestants de l'église.
     
    Dans un tract distribué sur le parvis de la cathédrale, le groupe demandait aux paroissiens de retenir toute contribution financière jusqu'à ce que les responsables de l'église commencent à s'occuper de cette question. «Il est temps que l'archevêque (Raymond) Roussin reconnaisse ce qu'il sait être vrai et qu'il travaille avec nous pour commencer à guérir les blessures et les morts causés par les Églises protestante et catholique dans notre pays», peut-on lire. Il n'a pas été possible d'obtenir de commentaire à l'archevêché.
     
    Mais dans l'édition Internet de B.C. Catholic du 17 mars, on cite l'évêque, qui fait des excuses. Il note que cinq pensionnats avaient été ouverts dans le territoire du diocèse au fil des ans. Aucun d'eux n'était dirigé par le diocèse, précise-t-il. Mais en tant qu'archevêque de Vancouver, il exprime ses regrets et s'excuse pour les torts causés.
     
    Des manifestations semblables ont eu lieu à travers tout le pays contre les Églises catholique, anglicane et unie au cours des dernières semaines.
     
    Le groupe exige que les Églises se retirent de tous les territoires autochtones et qu'ils remettent leurs édifices aux chefs héréditaires. Il demande aussi que les Églises identifient l'endroit où sont enterrés tous les enfants morts dans des pensionnats et des hôpitaux.
     
    De nombreux pensionnaires des écoles pour autochtones, ouvertes en 1840, ont été victimes de sévices, d'agressions sexuelles et de maladies.
    En 1998, le gouvernement fédéral a offert des excuses aux autochtones.

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  • Reportage photos:Visite historique à Wemotaci

    par Patrick Vaillancourt

    Article mis en ligne le 18 mars 2008 à 16:59

    Reportage photos:Visite historique à Wemotaci

    Christiane Birothé, Dominic Boivin (derrière) et leurs enfants Faith et Wapan Boivin ont présenté une danse traditionnelle atikamekw au groupe de visiteurs. (Photo L'ÉCHO de La Tuque)

     

    Croyez-le ou non, c'était la première fois de l'histoire de la réserve atikamekw de Wemotaci qu'un cortège d'une soixantaine de personnes non autochtones visitait la communauté lors d'un séjour organisé le vendredi 14 mars dernier.
    C'est l'Association forestière de la vallée du St-Maurice qui peut se targuer d'avoir organisé le premier voyage à Wemotaci. «C'est vraiment la première fois que des gens viennent ici pour visiter la communauté, affirme Simon Coocoo, le chef du Conseil de bande de Wemotaci. D'ailleurs, c'est la première fois qu'un autobus voyageur arrive à Wemotaci. Nous avons déjà reçu des groupes de 10 ou 15 personnes qui sont venus visiter, mais jamais un groupe aussi imposant. Ça fait quatre ans que nous travaillons sur les mesures d'harmonisation avec l'Association forestière de la vallée du St-Maurice. L'objectif est surtout de démontrer ce que c'est un village autochtone. Normalement, quand on parle de Wemotaci à Trois-Rivières, les gens vont demander c'est où et comment c'est fait. Certains pensent qu'il s'agit encore d'un village avec des maisons en bois ronds. Il existe aussi l'objectif de créer et d'entretenir des liens.»

    Ce sont des gens de la Mauricie qui composait le groupe de visiteurs. Au menu de la journée : l'animation dans l'autobus en se rendant à Wemotaci par Samuel Castonguay du Conseil de la nation atikamekw (CNA), qui a dressé un portrait des communautés atikamekw; l'accueil sur la réserve par le chef Simon Coocoo; une danse traditionnelle avec de la musique autochtone et le dîner; une conférence sur le rôle de la femme par Mary Coon; une allocution sur les légendes et traditions atikamekw par Charles Coocoo; un diaporama sur l'école traditionnelle par Kice Amishk; un tour du village en autobus; et le souper dans un restaurant de La Tuque.

    Le directeur général de l'Association forestière de la vallée du St-Maurice, René Charest, était tout sourire au terme de la visite. «Nous avons atteint nos objectifs et les membres ont été comblés d'après les commentaires que nous avons reçus. Nos membres ont entre autres retenu le sentiment de vastité de la Mauricie, la sagesse simple de nos hôtes et leur maîtrise de la langue française. Je ne croyais pas que nous étions les premiers à avoir visité Wemotaci en groupe organisé. Mais ça rentre très bien dans notre mission éducative, puisque nous ne sommes pas une agence de voyages. Je crois que ce voyage a réussi à briser plusieurs préjugés de nos membres à l'endroit de la communauté.»

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