• Le Peuple invisible
    Diffusé à l'ONU
    Mise à jour le vendredi 25 avril 2008, 13 h 50 .


    Le peuple invisible
    Photo: ONF/Jérémie Monderie-Larouche
    Tiré du documentaire Le peuple invisible.
    Le documentaire Le Peuple invisible aura une visibilité internationale à l'ONU. Le film des Abitibiens Richard Desjardins et Robert Monderie sera diffusé à New York lors de la septième session de l'instance permanente des Nations Unies sur la question autochtone.

    Pour l'occasion, Richard Desjardins sera accompagné du chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.

    Les détails de l'événement seront dévoilés lundi, lors d'un point de presse à Montréal.

    Le Peuple invisible a été le film d'ouverture du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue l'automne dernier. Il a été diffusé récemment à la télévision de Radio-Canada. Le documentaire trace un portrait peu reluisant des conditions de vie des Algonquins, l'un des peuples autochtones les plus pauvres au Canada.
    http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2008/04/25/002-peuple-invisible-newyork.shtml

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  • Kitcisakik, le dénuement
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    Ce reportage d'Achille Michaud et France Dauphin a été diffusé dans le cadre du Téléjournal/Le point, 16 novembre 2005.

    archive radio canada : http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/Dossiers/kitcisakik_11291.shtml



    Il est difficile d’imaginer, aujourd'hui au Québec, un village dont les maisons non ni eau courante ni électricité. C'est pourtant le cas de la communauté algonquine de Kitcisakik, dans le parc de la Vérendrye.

    C’est un peu le tiers-monde au Québec. L'extrême désolation de ce village autochtone fait que les enfants d'âge scolaire sont même envoyés en pension à Val-d'Or, faute d'infrastructures adéquates.

    Malgré tout, Kitcisakik s’accroche à un vieux rêve, qui l’empêche de sombrer dans le désespoir. Cette bataille politique à finir, c’est le projet Wanaki, un village neuf dessiné par Douglas Cardinal, un architecte amérindien renommé.

    C’est la réponse de Kitcisakik à la traditionnelle réserve: un village où les membres sont propriétaires de leur maison et où ils en sont responsables. C'est aussi un programme de développement économique basé sur la gestion de la ressource du parc de la Vérendrye, qu'ils considèrent comme leur territoire.

    Achille Michaud et France Dauphin présentent ce village autochtone, puis Dominique Poirier discute avec le négociateur pour la communauté, Jimmy Papatie, qui est également l’ancien chef du Conseil des Anicinapek de Kitcisakik.

     Regardez (16 min 55 s)


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  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMÉDIATE
    > PÉTITION D’APPUI AUX ALGONQUINS DE KITCISAKIK
    >

    MESSAGE RECU DE EVELYNE PAPATIE :


    > Montréal, le 16 avril 2008 – Le Comité pour les droits humains en Amérique
    > latine, qui oeuvre également au Québec, annonce la mise en ligne d’une
    > pétition visant à récolter les signatures des citoyennes et citoyens
    > québécois et canadiens désirant appuyer la réalisation du projet Wanaki de
    > la communauté algonquine de Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue.
    >
    > La communauté de Kitcisakik est située dans la Réserve faunique La
    > Vérendrye. Les Anicinapek (Algonquins) de Kitcisakik refusent les
    > contraintes liées au système des réserves et vivent sans statut légal. Ils
    > n’ont pas accès à l’eau courante ni à l’électricité. Les enfants, à partir
    > de la 2e année, doivent quitter la communauté du dimanche au vendredi soir
    > pour avoir accès à l’école. Depuis 2002, la communauté propose aux
    > gouvernements un projet visant à leur procurer de meilleures conditions de
    > vie : Wanaki (« paix »). Avec ce projet, elle propose la construction et la
    > cogestion d’un nouveau village entièrement conçu par la communauté, bâti sur
    > les principes de la durabilité, de l’harmonie et de la valorisation de la
    > culture anicinape. Cette initiative vise l’épanouissement ainsi que
    > l’autonomie politique, culturelle, sociale et économique d’un peuple.
    >
    > Malgré que le ministère canadien des Affaires indiennes ait proposé un
    > protocole de partenariat en vue de la
    > construction du nouveau village, que le gouvernement du Québec ait offert
    > une terre publique pour sa
    > construction, que la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscaminge
    > lui ait donné son appui, des
    > réponses concrètes de la part des gouvernements provincial et férédal se
    > font toujours attendre. Le projet Wanaki
    > demeure irréalisé et les citoyens de Kitcisakik continuent à vivre dans des
    > conditions inacceptables.
    >
    > La télévision de Radio-Canada diffusera, le jeudi 17 avril 2008, à 20h, le
    > documentaire Le peuple invisible, de Richard Desjardins et Robert Monderie.
    > Gagnant du prix Jutra du meilleur documentaire 2008, il dresse un
    > bouleversant portrait historique et très actuel des Algonquins. Un autre
    > documentaire, gagnant du Prix du documentaire aux Rendez-vous du cinéma
    > québécois, traite spécifiquement de la communauté de Kitcisakik et de son
    > projet de village. Sans réserve, du réalisateur Patrick Pellegrino, donne la
    > parole aux gens de la communauté et au porte-parole du projet Wanaki, Jimmy
    > Papatie. Dans son édition du samedi 22 mars 2008, le quotidien Le Devoir
    > consacrait aussi sa « une » au projet à travers un article d’Isabelle Porter
    > qui citait M. Papatie : « En fait, ce qu’on a fait, c’est un projet de
    > société. N’importe qui peut construire un village, mais nous on veut créer
    > de la richesse, se payer des services plutôt que de dépendre du
    > gouvernement. Dans le fond, la communauté s’est donné le droit de rêver. »
    >
    >
    > Pour soutenir le projet de la communauté de Kitcisakik en signant la
    > pétition, rendez-vous sur le site : www.ccdhal.org
    >
    > – 30 –
    >
    > Source :
    > Comité pour les droits humains en Amérique latine
    > Marie-Dominique Langlois, coordonnatrice
    > bureau : 514-387-5550, cellulaire : 514-756-6966
    > www.ccdhal.org
    > marie-do@ccdhal.com


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  •                                    PREVENTION DU SUICIDE CHEZ LES

                                                     AUTOCHTONES<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

                                           DIALOGUE POUR LA VIE !<o:p></o:p>

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    J' ai toujours su que n’importe ou , il y a quelque chose à faire. Tu sais une femme qui donne la vie ,  un bébé qui vient au monde en pleurant c’est comme une personne qui pleure qui veut mourir . Moi je me vois ainsi aider les gens à reprendre le gout de vivre , de revivre.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Parole de Mélanie Petiquay (avril 2008)<o:p></o:p>

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    1 .   L’ASSOCIATION PRÉVENTION SUICIDE PREMIÈRES NATIONS ET INUITS DU QUÉBEC<o:p></o:p>

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    À cause de certains facteurs évidents comme l’immensité du territoire, de la diversité culturelle et de la complexité des enjeux, l’APSPNIQ a choisi comme stratégie de première étape de s’adresser de façon plus active à l’ensemble des intervenants autochtones à la fois comme représentants de leur communauté et nation mais aussi à cause de leur rôle clé comme agents de changement dans leur milieu. Les membres sont majoritairement des intervenants communautaires autochtones directement impliqués dans l’aide et le soutien à leur population, mais aussi des intervenants non-autochtones dans le domaine de la santé, des services sociaux et de l’éducation. Le conseil d’administration représente les intervenants de chacune des Nations, les intervenants autochtones en milieu urbain et les intervenants non-autochtones.

    L’Association travaille aussi de concert avec les associations canadienne et québécoise de prévention du suicide ainsi qu’avec l’Association pour la Santé Mentale Autochtone du Canada. Mélanie Petiquay, de Manawan, membre fondatrice de l’association, a mérité le prix Réjean Marier de l’Association Québécoise de Prévention du Suicide en 2002, en reconnaissance de son travail exemplaire auprès des jeunes de sa communauté ainsi que sa contribution à la fondation de l’APSPNIQ.

    Objectifs :

    • Rassembler des personnes et organisations préoccupées et impliquées face à la prévalence de la violence, du suicide et autres comportements autodestructeurs en milieu autochtone;
    • Favoriser le développement de modèles de compréhension de prévention et d’intervention adaptés aux réalités spécifiques des Premières Nations et de la nation Inuite;
    • Favoriser la création d’un réseau d’entraide et de support professionnel pour les intervenants des Premières Nations et Inuits;
    • Organiser des activités de formation;
    • Favoriser la formation « culturelle » des professionnels et intervenants non autochtones dans les communautés (médecins, infirmières, travailleurs sociaux, psychologues, enseignants, et autres;
    • Favoriser pour l’ensemble de la population une meilleure compréhension des réalités historiques et actuelles contribuant à la prévalence des problèmes sociaux comme la violence et le suicide en milieu autochtone.

    Bien que le nom de l’association soit directement relié à la prévention du suicide, sa mission et son plan d’action englobent un champ d’action beaucoup plus large qui correspond à un ensemble de facteurs impliqués dans la prévalence des problèmes sociaux .[1] Notre plan stratégique s’inscrit dans le sens des recommandations de la plupart des recherches et rapports sur les enjeux entourant la prévention et l’intervention face aux problématiques liées à la santé mentale en milieu autochtone[2]

    1. Poursuivre les activités de sensibilisation et de prévention auprès de l’ensemble des communautés;

    2. Intensifier la formation clinique et le support professionnel des intervenants communautaires des Premières Nations;

    3.Développer des modèles d’intervention favorisant l’intégration des approches cliniques contemporaines et culturelles;

    4. Dépasser la segmentation des différentes problématiques (toxicomanies, suicide, abus physiques et sexuels, dépression, anxiété, etc.) en développant des modèles de formation et d’intervention plus intégrés;

    5. Développer des modes d’intervention axés sur la guérison familiale et communautaire en impliquant les aînés et aidants naturels de la communauté;

    6.Intégrer la recherche dans la pratique de formation et d’intervention avec un modèle respectueux des notions d’appropriation et de contrôle communautaire;

    7. Développer toutes les collaborations pertinentes avec les organismes autochtones et non-autochtones;

    L’Association regroupe des intervenants de première ligne souvent isolés et sans voix dans une réalité communautaire complexe et faisant face à des défis extrêmes au plan de la gravité et de la prévalence des problèmes qui constituent leur champ d’intervention. L’éloignement géographique, les enjeux reliés a la langue et la culture et le fait d’avoir a intervenir dans son milieu, parfois avec les membres de sa propre famille, témoignent a la fois de l’importance de leur rôle mais aussi de leur vulnérabilité face aux traumatismes reliés au travail et a l’épuisement professionnel. Bien que la collaboration avec les organismes régionaux en prévention du suicide se développe progressivement, les enjeux spécifiques aux milieux autochtones justifient pleinement l’existence d’un organisme distinct. Partout où nous allons présenter notre démarche (Association Québécoise pour la Prévention du suicide, Congrès International Francophone en Prévention du Suicide, Association Canadienne pour la Prévention du Suicide, Native Mental Health Association of Canada, colloques régionaux,etc.) les commentaires soulignent l’utilité d’un regroupement d’intervenants autochtones comme un des éléments-clé de toute stratégie face a l’ensemble des problématiques psychosociales affectant la vie des communautés des Premières Nations et des Inuits.

    L’association a été récemment (mars 2005), en collaboration avec Santé Canada, l’hôte d’un événement regroupant les principaux chercheurs en prévention du suicide au Canada ainsi que des intervenants de différentes nations; une des principales conclusions de cette rencontre est que le partenariat entre chercheurs et intervenants de première ligne est la condition essentielle pour la pertinence des programmes de recherche comme pour le succès des initiatives qui peuvent en résulter. Par ailleurs, la participation aux trois colloques annuels témoigne bien de l’intérêt des intervenants et de leur besoin d’un tel réseau: 200 personnes en 2002, 300 en décembre 2003 et 350 en décembre 2004 provenant de toutes les nations du Québec.

    [1] Agir selon ce que nous savons: La prévention du suicide chez les jeunes des Premières Nations rapport du Comité consultatif sur la prévention du suicide (APN)

    Kirmayer, L., Suicide among Canadian Aboriginal Peoples, Trascultural Psychiatric Research Review ).

    Kirmayer et al., Prévention du suicide et promotion de la santé mentale chez les Premières Nations et Communautés inuites, Institut de Psychiatrie Communautaire et Familiale, Montréal, 1999.

    [2] Pooling of best thinking, Presentation to Romanow Commission regarding First Nations Health, William Mussel, Sal’i’shan Institute, Chilliwack, BC.

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    Site Internet : http://www.dialogue-pour-la-vie.com/index.php<o:p></o:p>

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    2. La prévention du suicide chez les autochtones :

       A Manawan , dans un décor où la nature est une source de paix , on ne croirait jamais que des drames humain affligent des jeunes jusqu'à leur enlever le désir de vivre . Au jour le jour deux intervenantes les aides à nommer et surmonter cette souffrance .

     Les jeunes savent ce dont ils ont besoin : l’attention , le respect et l’amour . Leur espoir les aide aussi en la confiance qu’ils accordent  en ceux qui les entourent ,les soutiennent dans leur effort pour surmonter leur mal de vivre . Il n’y a pas si longtemps ,le suicide était quasiment inconnu chez  les Premières Nations . Les changements venus de l’extérieur , ont forcé les communautés autochtones à une trop grande transition . Il en ressort un déséquilibre qui affecte toute les générations . Les hommes ont cherché leur courage dans les traditions  tandis que d’autres adhèrent à des activités nouvelles comme les exercices de cirque . Ils y gagnent la confiance en soi , la capacité de s’exprimer au sein d’un groupe qui fonctionne avec des règles dans le respect mutuel . C’est tout le tissu social qui est affecté par ces actes suicidaires face aux souffrances des familles et surtout des jeunes . Les secteurs de la santé et de la justice sont  obligés de réagir et de proposer des solutions appropriées.

    Je vous invite à rejoindre Mélanie Pétiquay ( co-présidente de l’association de prévention suicide pour les Premières Nations et Inuits du québec ). Qui témoigne de son travail envers ces jeunes  (  http://www.tshinanu.tv/themes/07/index.html ).

     

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  •                                PREVENTION DU SUICIDE CHEZ LES

                                                     AUTOCHTONES<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

                                           DIALOGUE POUR LA VIE !<o:p></o:p>

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    J' ai toujours su que n’importe ou , il y a quelque chose à faire. Tu sais une femme qui donne la vie ,  un bébé qui vient au monde en pleurant c’est comme une personne qui pleure qui veut mourir . Moi je me vois ainsi aider les gens à reprendre le gout de vivre , de revivre.<o:p></o:p>

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    Parole de Mélanie Petiquay (avril 2008)<o:p></o:p>

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    1 .   L’ASSOCIATION PRÉVENTION SUICIDE PREMIÈRES NATIONS ET INUITS DU QUÉBEC<o:p></o:p>

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    À cause de certains facteurs évidents comme l’immensité du territoire, de la diversité culturelle et de la complexité des enjeux, l’APSPNIQ a choisi comme stratégie de première étape de s’adresser de façon plus active à l’ensemble des intervenants autochtones à la fois comme représentants de leur communauté et nation mais aussi à cause de leur rôle clé comme agents de changement dans leur milieu. Les membres sont majoritairement des intervenants communautaires autochtones directement impliqués dans l’aide et le soutien à leur population, mais aussi des intervenants non-autochtones dans le domaine de la santé, des services sociaux et de l’éducation. Le conseil d’administration représente les intervenants de chacune des Nations, les intervenants autochtones en milieu urbain et les intervenants non-autochtones.

    L’Association travaille aussi de concert avec les associations canadienne et québécoise de prévention du suicide ainsi qu’avec l’Association pour la Santé Mentale Autochtone du Canada. Mélanie Petiquay, de Manawan, membre fondatrice de l’association, a mérité le prix Réjean Marier de l’Association Québécoise de Prévention du Suicide en 2002, en reconnaissance de son travail exemplaire auprès des jeunes de sa communauté ainsi que sa contribution à la fondation de l’APSPNIQ.

    Objectifs :

    • Rassembler des personnes et organisations préoccupées et impliquées face à la prévalence de la violence, du suicide et autres comportements autodestructeurs en milieu autochtone;
    • Favoriser le développement de modèles de compréhension de prévention et d’intervention adaptés aux réalités spécifiques des Premières Nations et de la nation Inuite;
    • Favoriser la création d’un réseau d’entraide et de support professionnel pour les intervenants des Premières Nations et Inuits;
    • Organiser des activités de formation;
    • Favoriser la formation « culturelle » des professionnels et intervenants non autochtones dans les communautés (médecins, infirmières, travailleurs sociaux, psychologues, enseignants, et autres;
    • Favoriser pour l’ensemble de la population une meilleure compréhension des réalités historiques et actuelles contribuant à la prévalence des problèmes sociaux comme la violence et le suicide en milieu autochtone.

    Bien que le nom de l’association soit directement relié à la prévention du suicide, sa mission et son plan d’action englobent un champ d’action beaucoup plus large qui correspond à un ensemble de facteurs impliqués dans la prévalence des problèmes sociaux .[1] Notre plan stratégique s’inscrit dans le sens des recommandations de la plupart des recherches et rapports sur les enjeux entourant la prévention et l’intervention face aux problématiques liées à la santé mentale en milieu autochtone[2]

    1. Poursuivre les activités de sensibilisation et de prévention auprès de l’ensemble des communautés;

    2. Intensifier la formation clinique et le support professionnel des intervenants communautaires des Premières Nations;

    3.Développer des modèles d’intervention favorisant l’intégration des approches cliniques contemporaines et culturelles;

    4. Dépasser la segmentation des différentes problématiques (toxicomanies, suicide, abus physiques et sexuels, dépression, anxiété, etc.) en développant des modèles de formation et d’intervention plus intégrés;

    5. Développer des modes d’intervention axés sur la guérison familiale et communautaire en impliquant les aînés et aidants naturels de la communauté;

    6.Intégrer la recherche dans la pratique de formation et d’intervention avec un modèle respectueux des notions d’appropriation et de contrôle communautaire;

    7. Développer toutes les collaborations pertinentes avec les organismes autochtones et non-autochtones;

    L’Association regroupe des intervenants de première ligne souvent isolés et sans voix dans une réalité communautaire complexe et faisant face à des défis extrêmes au plan de la gravité et de la prévalence des problèmes qui constituent leur champ d’intervention. L’éloignement géographique, les enjeux reliés a la langue et la culture et le fait d’avoir a intervenir dans son milieu, parfois avec les membres de sa propre famille, témoignent a la fois de l’importance de leur rôle mais aussi de leur vulnérabilité face aux traumatismes reliés au travail et a l’épuisement professionnel. Bien que la collaboration avec les organismes régionaux en prévention du suicide se développe progressivement, les enjeux spécifiques aux milieux autochtones justifient pleinement l’existence d’un organisme distinct. Partout où nous allons présenter notre démarche (Association Québécoise pour la Prévention du suicide, Congrès International Francophone en Prévention du Suicide, Association Canadienne pour la Prévention du Suicide, Native Mental Health Association of Canada, colloques régionaux,etc.) les commentaires soulignent l’utilité d’un regroupement d’intervenants autochtones comme un des éléments-clé de toute stratégie face a l’ensemble des problématiques psychosociales affectant la vie des communautés des Premières Nations et des Inuits.

    L’association a été récemment (mars 2005), en collaboration avec Santé Canada, l’hôte d’un événement regroupant les principaux chercheurs en prévention du suicide au Canada ainsi que des intervenants de différentes nations; une des principales conclusions de cette rencontre est que le partenariat entre chercheurs et intervenants de première ligne est la condition essentielle pour la pertinence des programmes de recherche comme pour le succès des initiatives qui peuvent en résulter. Par ailleurs, la participation aux trois colloques annuels témoigne bien de l’intérêt des intervenants et de leur besoin d’un tel réseau: 200 personnes en 2002, 300 en décembre 2003 et 350 en décembre 2004 provenant de toutes les nations du Québec.

    [1] Agir selon ce que nous savons: La prévention du suicide chez les jeunes des Premières Nations rapport du Comité consultatif sur la prévention du suicide (APN)

    Kirmayer, L., Suicide among Canadian Aboriginal Peoples, Trascultural Psychiatric Research Review ).

    Kirmayer et al., Prévention du suicide et promotion de la santé mentale chez les Premières Nations et Communautés inuites, Institut de Psychiatrie Communautaire et Familiale, Montréal, 1999.

    [2] Pooling of best thinking, Presentation to Romanow Commission regarding First Nations Health, William Mussel, Sal’i’shan Institute, Chilliwack, BC.

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    Site Internet : http://www.dialogue-pour-la-vie.com/index.php<o:p></o:p>

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    2. La prévention du suicide chez les autochtones :

       A Manawan , dans un décor où la nature est une source de paix , on ne croirait jamais que des drames humain affligent des jeunes jusqu'à leur enlever le désir de vivre . Au jour le jour deux intervenantes les aides à nommer et surmonter cette souffrance .

     Les jeunes savent ce dont ils ont besoin : l’attention , le respect et l’amour . Leur espoir les aide aussi en la confiance qu’ils accordent  en ceux qui les entourent ,les soutiennent dans leur effort pour surmonter leur mal de vivre . Il n’y a pas si longtemps ,le suicide était quasiment inconnu chez  les Premières Nations . Les changements venus de l’extérieur , ont forcé les communautés autochtones à une trop grande transition . Il en ressort un déséquilibre qui affecte toute les générations . Les hommes ont cherché leur courage dans les traditions  tandis que d’autres adhèrent à des activités nouvelles comme les exercices de cirque . Ils y gagnent la confiance en soi , la capacité de s’exprimer au sein d’un groupe qui fonctionne avec des règles dans le respect mutuel . C’est tout le tissu social qui est affecté par ces actes suicidaires face aux souffrances des familles et surtout des jeunes . Les secteurs de la santé et de la justice sont  obligés de réagir et de proposer des solutions appropriées.

    Je vous invite à rejoindre Mélanie Pétiquay ( co-présidente de l’association de prévention suicide pour les Premières Nations et Inuits du québec ). Qui témoigne de son travail envers ces jeunes  (  http://www.tshinanu.tv/themes/07/index.html ).

     

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