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S.O.S Communauté Amérindienne de Kitcisakik (Québec)<o:p></o:p>
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Kitcisakik est une petite communauté anicinape logée au cœur de la réserve faunique de La Vérendrye, à 470 km au nord de Montréal, en Abitibi-Témiscamingue. La communauté de Kitcisakik est l'une des bandes autochtones les plus pauvres de l’est du Canada. Elle ne dispose d'aucune infrastructure permanente et les 100 maisons qui y sont construites sont dépourvues de fondation. Les maisons n'ont pas d'eau courante, pas d'électricité et pas de téléphone. Les habitants doivent utiliser le bloc sanitaire communautaire où l’on retrouve six toilettes, six douches et une petite buanderie. C’est par le fait même le principal lieu où l’on peut s’approvisionner en eau potable. Une maison sur dix possède un réfrigérateur et les habitants doivent cuisiner sur des réchauds de camping et s'éclairer avec des lampes fonctionnant au kérosène, à moins qu’ils ne possèdent une génératrice portative.<o:p></o:p>
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La communauté n’a pas le statut de réserve au sens de la Loi sur les Indiens. Les gens de Kitcisakik sont plutôt vus comme des « squatters » sur leur propre territoire, créant ainsi un contexte peu favorable à leur développement. Toutefois, depuis 2003, un plan d’aménagement pour un futur village a été élaboré, il s’agit du projet Wanaki, terme Anicinape signifiant : « Paix ». Le plan demeure en 2008 un projet, rien n’est encore concrétisé avec le Ministère des affaires indiennes et du Nord Canada.<o:p></o:p>
Malgré des conditions de vie rudimentaires, la fierté de la population est palpable et l’accueil qu’elle réserve aux gens de l’extérieur en fait bonne foi. Les Anicinapek tiennent à rester debout et continus de croire à un changement positif au sein de leur communauté. Un projet d’école de musique est un exemple significatif d’apport bénéfique pour toute une communauté, et François Gerardin peut en témoigner personnellement :
« Bonjour camarades d’ici et d’outre-mer,
Je fais une courte présentation. Je suis François Gerardin, du Québec. J’ai rencontré Maylis Rimbert en surfant sur son site internet : Le Bâton de Parole. J’ai travaillé de nombreuses années en forêt, dans le domaine de la faune, puis en musique traditionnelle et en coopération internationale depuis quelques années, toujours en lien avec les enfants et la jeunesse. Je travaille dorénavant pour la communauté Anicinape de Kitcisakik; des Algonquins vivant en forêt dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec. Je travaille sur différents dossiers pour la communauté, dont la coordination du camp d’été pour les enfants de Kitcisakik.
Kitcisakik est de loin la communauté autochtone la plus défavorisée du Canada. Considérés encore comme nomades, les Kitcisakik Ininik ont deux villages; l’hiver et l’été, voilà pourquoi ils sont encore classés comme « nomades ». La chasse, la pêche et les activités traditionnelles sont encore bien présentes dans la communauté, bien que malgré tout nous remarquons une décélération de ces activités depuis quelques années.
À l’été 2008, 50 enfants de la communauté participeront au camp d’été, et nous comptons bien leur faire passer des moments magiques. Mais comme rien n’est gratuit dans ce monde, nous éprouvons certaines difficultés à bien organiser le camp. Nous voulons entre autre faire l’achat de 50 petits djembés afin de débuter dès cet été des classes de musique, et organiser un séjours inter-tribal entre la communauté Anicinape de Kitcisakik et les jeunes Innus d’Essipit, près de Tadoussac… lieu de prédilection pour l’observation des baleines.
Je suis donc en recherche de financement pour mettre à jours ces idées, et l’idée m’est venue de vous lancer une perche. Ici au Québec, il est relativement facile de trouver du financement pour les autochtones vivant sur des réserves, mais puisque Kitcisakik est considérée comme « nomade », leur juridiction ne relève d’aucun gouvernement. Ils vivent ainsi entassés dans des cabanes en bois, sans eau, sans électricité, sans frigo, sans téléphone. 80 maisons de bois non isolées, de 3.5 mètres par 4 mètres, sans cave ni étage, et cela pour 430 personnes. Ces conditions déplorables sont une grave lacune au niveau des droits de l’Homme. Malgré ces conditions difficiles, les gens de Kitciskik sont des gens forts, solidaires et continue de croire en une vie meilleur. Bien sur les choses ne sont pas si simples, mais vous comprendrez que n’ayant pas le droit à ces services essentiels, l’argent dédié aux loisirs des enfants est encore plus difficile à trouver.
Alors voilà, je tâte le terrain.
Dans le cas où vous seriez intéressés à aider financièrement ce camp d’été, et principalement les petits mousses de Kitcisakik.
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Bien à vous
François »
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La communauté se constitue de 482 personnes. En tout, 75% de la population à moins de trente ans et les aînés sont de l’ordre des 7%.<o:p></o:p>
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Depuis 2005, une école primaire fut aménagée dans le village, ce qui est totalement nouveau puisque jamais une école n’avait pris forme dans la communauté. Cette étape marquante pour la communauté est porteuse de beaucoup d’espoir. Pour l’année scolaire en cours, sur un total de 113 jeunes âgés de 5 à 17 ans, 23 enfants, de la maternelle à la 2e année, sont scolarisés à l’école Mikizicec de Kitcisakik. 85 autres jeunes d’âge primaire et secondaire sont scolarisés à Val d’Or et vivent en foyer scolaire et en ressource de type familiale (famille d’accueil), 4 sont dans un centre de réadaptation et 3 à la formation pour adultes. 7 adolescents ne fréquentaient pas d’établissement scolaire au moment du recensement. Les jeunes de Kitcisakik ont besoins de sources de motivations afin d’être plus assidus sur les bancs d’école, et la musique en est une avérée.<o:p></o:p>
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C’est pourquoi , avec notre association « l’appel de la nature » , May Rimbert du forum le Baton de Parole , nous avons décidé de les aider à réaliser leur projet mis en place par François Gérardin . C’est à dire d’ établir une école de musique spécialisée (musique, conte et danse traditionnelle Anicinape avec soutient psychologique) dès juillet 2008 pour les jeunes . Et par la suite les aider à la réalisation du nouveau village. Notons ici le partenariat avec l’organisme Jeunes musiciens du monde (www.jeunesmusiciensdumonde.org) dans l’établissement de l’école. <o:p></o:p>
Nous avons besoin de l’aide de tous pour que leur projet se réalise.<o:p></o:p>
POUR L'EUROPE :
Vous pouvez acheminer les dons (avec mention "pour Kitcisakik" sur le chèque) à cette adresse :
Association l'appel de la nature , résidence Centifolia ,680 chemin de la Rouguière ,06480 La Colle sur Loup France
POUR LE CANADA :
Vous pouvez acheminer les dons (avec mention "pour Kitcisakik" sur le chèque) à cette adresse :
Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL) suivie par madame Marie-Dominik Langlois
211, rue Jarry Est
Montréal (Québec) H2P 1T6
Pour tous renseignements vous pouvez joindre
François Gerardin (au Québec)
Tél : Conseil des Anicinapek de Kitcisakik
tel : 819.825.1466
fax : 819.825.5638
Courriel : francois.gerardin@kitcisakik.ca;
May Rimbert pour Bâton de Parole (France)
Tel : 06 77 48 54 39
Courriel : mayrimbert@hotmail.com
Adresse du site :http://lebatondeparole.e-monsite.com/accueil.html
Fred Delforge (France)
Tel : 06 19 43 29 74
Courriel : associationlappeldelanature@msn.com
Site de l'association :http://forumassociationlappeldelanature.ning.com/ Blog info : http://lappeldelanature.oldiblog.com/
François Gerardin est à votre entière disposition pour répondre à vos interrogations concernant ce projet et la communauté de Kitcisakik. De plus, nous vous invitons fortement à lire le rapport complet sur la communauté de Kitcisakik sur « Bâton de Parole (http://lebatondeparole.e-monsite.com/accueil.html
).
S.O.S communauté de Kitsisakik
Ainsi que dans les messages (Général)
S.O.S. communauté Kitsisaki
Nous restons à votre disposition pour tous renseignements
Cordialement
fred ,may et françois
Notre association l'appel de la nature sera a Kitcisakik mi- juillet (elle est attendu labas ) pour faire un reportage plus complet et une relation directe avec cette communauté a suivre......
MERCI POUR EUX !<o:p></o:p>
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S.O.S Communauté Amérindienne de Kitcisakik (Québec)<o:p></o:p>
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Kitcisakik est une petite communauté anicinape logée au cur de la réserve faunique de La Vérendrye, à 470 km au nord de Montréal, en Abitibi-Témiscamingue. La communauté de Kitcisakik est l'une des bandes autochtones les plus pauvres de lest du Canada. Elle ne dispose d'aucune infrastructure permanente et les 100 maisons qui y sont construites sont dépourvues de fondation. Les maisons n'ont pas d'eau courante, pas d'électricité et pas de téléphone. Les habitants doivent utiliser le bloc sanitaire communautaire où lon retrouve six toilettes, six douches et une petite buanderie. Cest par le fait même le principal lieu où lon peut sapprovisionner en eau potable. Une maison sur dix possède un réfrigérateur et les habitants doivent cuisiner sur des réchauds de camping et s'éclairer avec des lampes fonctionnant au kérosène, à moins quils ne possèdent une génératrice portative.<o:p></o:p>
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La communauté na pas le statut de réserve au sens de la Loi sur les Indiens. Les gens de Kitcisakik sont plutôt vus comme des « squatters » sur leur propre territoire, créant ainsi un contexte peu favorable à leur développement. Toutefois, depuis 2003, un plan daménagement pour un futur village a été élaboré, il sagit du projet Wanaki, terme Anicinape signifiant : « Paix ». Le plan demeure en 2008 un projet, rien nest encore concrétisé avec le Ministère des affaires indiennes et du Nord Canada.<o:p></o:p>
Malgré des conditions de vie rudimentaires, la fierté de la population est palpable et laccueil quelle réserve aux gens de lextérieur en fait bonne foi. Les Anicinapek tiennent à rester debout et continus de croire à un changement positif au sein de leur communauté. Un projet décole de musique est un exemple significatif dapport bénéfique pour toute une communauté, et François Gerardin peut en témoigner personnellement :
« Bonjour camarades dici et doutre-mer,
Je fais une courte présentation. Je suis François Gerardin, du Québec. Jai rencontré Maylis Rimbert en surfant sur son site internet : Le Bâton de Parole. Jai travaillé de nombreuses années en forêt, dans le domaine de la faune, puis en musique traditionnelle et en coopération internationale depuis quelques années, toujours en lien avec les enfants et la jeunesse. Je travaille dorénavant pour la communauté Anicinape de Kitcisakik; des Algonquins vivant en forêt dans la région de lAbitibi-Témiscamingue, au Québec. Je travaille sur différents dossiers pour la communauté, dont la coordination du camp dété pour les enfants de Kitcisakik.
Kitcisakik est de loin la communauté autochtone la plus défavorisée du Canada. Considérés encore comme nomades, les Kitcisakik Ininik ont deux villages; lhiver et lété, voilà pourquoi ils sont encore classés comme « nomades ». La chasse, la pêche et les activités traditionnelles sont encore bien présentes dans la communauté, bien que malgré tout nous remarquons une décélération de ces activités depuis quelques années.
À lété 2008, 50 enfants de la communauté participeront au camp dété, et nous comptons bien leur faire passer des moments magiques. Mais comme rien nest gratuit dans ce monde, nous éprouvons certaines difficultés à bien organiser le camp. Nous voulons entre autre faire lachat de 50 petits djembés afin de débuter dès cet été des classes de musique, et organiser un séjours inter-tribal entre la communauté Anicinape de Kitcisakik et les jeunes Innus dEssipit, près de Tadoussac lieu de prédilection pour lobservation des baleines.
Je suis donc en recherche de financement pour mettre à jours ces idées, et lidée mest venue de vous lancer une perche. Ici au Québec, il est relativement facile de trouver du financement pour les autochtones vivant sur des réserves, mais puisque Kitcisakik est considérée comme « nomade », leur juridiction ne relève daucun gouvernement. Ils vivent ainsi entassés dans des cabanes en bois, sans eau, sans électricité, sans frigo, sans téléphone. 80 maisons de bois non isolées, de 3.5 mètres par 4 mètres, sans cave ni étage, et cela pour 430 personnes. Ces conditions déplorables sont une grave lacune au niveau des droits de lHomme. Malgré ces conditions difficiles, les gens de Kitciskik sont des gens forts, solidaires et continue de croire en une vie meilleur. Bien sur les choses ne sont pas si simples, mais vous comprendrez que nayant pas le droit à ces services essentiels, largent dédié aux loisirs des enfants est encore plus difficile à trouver.
Alors voilà, je tâte le terrain.
Dans le cas où vous seriez intéressés à aider financièrement ce camp dété, et principalement les petits mousses de Kitcisakik.
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Bien à vous
François »
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La communauté se constitue de 482 personnes. En tout, 75% de la population à moins de trente ans et les aînés sont de lordre des 7%.<o:p></o:p>
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Depuis 2005, une école primaire fut aménagée dans le village, ce qui est totalement nouveau puisque jamais une école navait pris forme dans la communauté. Cette étape marquante pour la communauté est porteuse de beaucoup despoir. Pour lannée scolaire en cours, sur un total de 113 jeunes âgés de 5 à 17 ans, 23 enfants, de la maternelle à la 2e année, sont scolarisés à lécole Mikizicec de Kitcisakik. 85 autres jeunes dâge primaire et secondaire sont scolarisés à Val dOr et vivent en foyer scolaire et en ressource de type familiale (famille daccueil), 4 sont dans un centre de réadaptation et 3 à la formation pour adultes. 7 adolescents ne fréquentaient pas détablissement scolaire au moment du recensement. Les jeunes de Kitcisakik ont besoins de sources de motivations afin dêtre plus assidus sur les bancs décole, et la musique en est une avérée.<o:p></o:p>
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Cest pourquoi , avec notre association « lappel de la nature » , May Rimbert du forum le Baton de Parole , nous avons décidé de les aider à réaliser leur projet mis en place par François Gérardin . Cest à dire d établir une école de musique spécialisée (musique, conte et danse traditionnelle Anicinape avec soutient psychologique) dès juillet 2008 pour les jeunes . Et par la suite les aider à la réalisation du nouveau village. Notons ici le partenariat avec lorganisme Jeunes musiciens du monde (www.jeunesmusiciensdumonde.org) dans létablissement de lécole. <o:p></o:p>
Nous avons besoin de laide de tous pour que leur projet se réalise.<o:p></o:p>
POUR L'EUROPE :
Vous pouvez acheminer les dons (avec mention "pour Kitcisakik" sur le chèque) à cette adresse :
Association l'appel de la nature , résidence Centifolia ,680 chemin de la Rouguière ,06480 La Colle sur Loup France
POUR LE CANADA :
Vous pouvez acheminer les dons (avec mention "pour Kitcisakik" sur le chèque) à cette adresse :
Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL) suivie par madame Marie-Dominik Langlois
211, rue Jarry Est
Montréal (Québec) H2P 1T6
Pour tous renseignements vous pouvez joindre
François Gerardin (au Québec)
Tél : Conseil des Anicinapek de Kitcisakik
tel : 819.825.1466
fax : 819.825.5638
Courriel : francois.gerardin@kitcisakik.ca;
May Rimbert pour Bâton de Parole (France)
Tel : 06 77 48 54 39
Courriel : mayrimbert@hotmail.com
Adresse du site : http://groups.msn.com/LeBatondeParole
Fred Delforge (France)
Tel : 06 19 43 29 74
Courriel : associationlappeldelanature@msn.com
Site de l'association : http://lappeldelanature.nuxit.net/forum/portal.php
Blog info : http://lappeldelanature.oldiblog.com/
François Gerardin est à votre entière disposition pour répondre à vos interrogations concernant ce projet et la communauté de Kitcisakik. De plus, nous vous invitons fortement à lire le rapport complet sur la communauté de Kitcisakik sur « Bâton de Parole (http://groups.msn.com/LeBatondeParole).
S.O.S communauté de Kitsisakik
Ainsi que dans les messages (Général)
S.O.S. communauté Kitsisaki
Nous restons à votre disposition pour tous renseignements
Cordialement
fred ,may et françois
Notre association l'appel de la nature sera a Kitcisakik mi- juillet (elle est attendu labas ) pour faire un reportage plus complet et une relation directe avec cette communauté a suivre......
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MERCI POUR EUX !<o:p></o:p>
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À la suite de la série Cur en réserve, portant sur la vie et les succès des Autochtones qui vivent sur les réserves, nous vous présentons un autre aspect de la vie des Autochtones, celui de leur migration en ville et les difficultés quils rencontrent.
Dans Sans réserve, le journaliste, Benoit Livernoche a rencontré des Autochtones dans les rues dEdmonton et a préparé les reportages qui abordent ces différents sujets : les gangs de rues, la culture, la situation des femmes, lintégration dans les villes.http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/Dossiers/detail.asp?Pk_Dossiers_regionaux=150
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Ce discours date de 1992 lors du sommet de l'ONU à Rio.
Est ce que véritablement, le monde a-t-il changé en mieux depuis ?
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Le samedi 21 juin 2008
Les Premières Nations réclament leur propre DPJ
Le chef Ghislain Picard craint l'assimilation des nombreux enfants que la DPJ sort des réserves.
Photothèque La Presse
Nadia RossLe SoleilQuébecEn sortant les enfants des réserves pour mieux assurer leur protection, la DPJ ramène les autochtones à lère des pensionnats, dénonce Ghislain Picard, chef de lAssemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL). Aussi réclame-t-il leur propre DPJ ou, du moins, une suspension temporaire de la Loi sur la protection de la jeunesse pour leurs communautés.
Réunis en conférence de presse hier, divers intervenants et spécialistes du dossier autochtone ont sonné lalarme. La nouvelle loi 125 est mal adaptée à la réalité des Premières Nations et menace la survie de leur culture. Loin de remettre en question les objectifs de la DPJ qui visent à protéger les enfants menacés, ils craignent une assimilation massive de la relève autochtone.Cest lanniversaire de la mise en uvre de cette loi qui crée lurgence. Les enfants ayant séjourné plus de 12 mois dans une famille daccueil pourront, dès le 9 juillet, être adoptés par celle-ci.Sur les réserves, 1400 des 13 000 enfants sont placés annuellement, en grande majorité à lextérieur de celles-ci. «Cest huit fois plus que dans les foyers québécois», explique Guylaine Gill, directrice générale de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador. Elle ajoute que la durée moyenne des séjours est actuellement de 9,5 mois par année, par enfant. En conséquence, beaucoup de jeunes risquent de quitter définitivement leur communauté cette année.Après avoir épuisé toutes les possibilités de dialogue, le chef Picard estime navoir dautre choix que de passer aux pressions politiques. La menace dassimilation a donc poussé lAPNQL à déposer une demande denquête au bureau de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec. Outre une plus grande flexibilité dans lapplication de la loi, lorganisme requiert une aide financière dOttawa pour la mise en place dinstitutions, de programmes dintervention et de prévention pour être plus apte à agir auprès des familles. «On est les meilleurs pour saider mais on doit avoir les moyens de le faire», souligne Sébastien Kurtness, vice-chef de Mashteuiatsh. Ce dernier na pas raté loccasion de rappeler que «les excuses du gouvernement Harper (à propos des pensionnats indiens) doivent maintenant saccompagner de gestes concrets».Selon un article publié en 2005 par Bernard Roy, professeur de la faculté des sciences infirmières de lUniversité Laval, 50 à 60 % de tous les problèmes notés dans les populations autochtones seraient associés à lalcoolisme. La pauvreté et le manque de ressources locales sont aussi des causes importantes qui justifient le placement dun enfant autochtone.
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