• Sous l’effet des courants marins, les débris de plastiques provenant des littoraux s’agglutinent au cœur du Pacifique pour former une immense plaque flottante, explique François Chartier de Greenpeace.

    http://www.radio-canada.ca/regions/index.shtml VOIR  entrevu dans rubrique : a ne pas manquer page 3


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  • samedi 9 août 2008 à 15 h 36
     

    Ottawa doit en faire plus

    Ghislain Picard

    Ghislain Picard, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador

    Dans le cadre du 400e anniversaire de Québec et de la Journée internationale des peuples autochtones, des représentants des communautés autochtones du Québec et du Labrador envahissent samedi la Place d'Youville. Les chefs des communautés et plusieurs artistes autochtones sont notamment présents.

    L'événement a pour but de souligner la contribution des Autochtones à l'édification du pays, ainsi qu'à rappeler que l'histoire n'a pas toujours été tendre à leur égard.

    Les Autochtones ont aussi profité de cette journée pour réclamer du gouvernement fédéral qu'il signe la Déclaration des droits autochtones de l'ONU, alors que 140 autres pays l'ont fait.

    « Paradoxalement, M. Harper n'est pas en Chine parce qu'il considère que les droits humains sont bafoués en Chine par les autorités chinoises. Et qu'est-ce qui arrive ici ? C'est ce même gouvernement qui a préféré se ranger du côté de la minorité, quatre pays qui n'ont pas adhéré à la Déclaration universelle des droits. C'est un peu paradoxal comme position. On peut critiquer ce qui se passe ailleurs, mais il faut aussi être capable de se regarder dans le miroir », déclare Ghislain Picard, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

    Les Autochtones réclament également du gouvernement fédéral plus de financement pour l'éducation et la santé, ainsi que 8000 logements sociaux. Une pétition sera d'ailleurs envoyée au gouvernement Charest pour que le système de santé québécois s'occupe davantage des jeunes autochtones.

    http://www.radio-canada.ca/regions/QUEBEC400/2008/08/09/001-autochtones-dyouville.shtml


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  • Premières Nations
    Une DPJ autochtone réclamée
    Mise à jour le mercredi 6 août 2008, 16 h 58 .


    Des enfants autochtones
    Des enfants autochtones. (archives)
    Les jeunes autochtones placés dans des familles d'accueil devraient être pris en charge par des familles autochtones. Voilà ce que réclament des membres des Premières Nations de l'Abitibi-Témiscamingue.

    Ces derniers veulent ainsi éviter que la majorité des jeunes soient accueillis dans des familles étrangères. Rappelons qu'environ 90 % de ceux qui sont placés en famille d'accueil atterrissent dans des environnements non autochtones.

    « On voudrait avoir un réseau d'adoption Premières Nations. Il y a une consultation qui va se faire justement pour faire reconnaître l'adoption traditionnelle », explique Marjolaine Sioui, gestionnaire à la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations.

    Les familles d'accueil sont souvent étrangères en raison de la pénurie de logements chez les communautés autochtones. En effet, les foyers sont souvent surpeuplés et ne permettent pas à des parents autochtones d'accueillir des enfants.

    Selon le directeur des services à la clientèle au Centre jeunesse de l'Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Plouffe, le transfert de cette compétence aux communautés autochtones est tout à fait possible.

    « C'est quelque chose de réalisable. Je pense que les gens des communautés pourraient être en mesure d'appliquer la Loi de la protection de la jeunesse au même titre que les autres communautés. Il s'agit d'organiser les services en conséquence », explique M. Plouffe.
    Extrait audioÉcoutez le reportage de Thomas Gerbet



    http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2008/08/06/005-dpj_autochtone_abitibi_famille.shtml

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  • Le pape pourrait s'excuser auprès des pensionnaires autochtones, dit Fontaine

     
    mercredi 16 jui, 12 h 55
    La Presse Canadienne

     
     
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    QUEBEC - Le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Phil Fontaine, croit que les anciens pensionnaires autochtones pourraient éventuellement recevoir des excuses du pape Benoît XVI pour les mauvais traitements subis dans ces institutions d'enseignement dirigées par des communautés religieuses.
     
    M. Fontaine reconnaît que de telles excuses ne sont pas faciles à faire et que, pour déterminer si la démarche est possible, un travail doit d'abord être effectué au pays en collaboration avec le clergé.
     
    Le chef national de l'APN se dit toutefois encouragé par le fait que, plus tôt cette année, le pape a déjà exprimé les regrets de l'Eglise catholique pour des agressions sexuelles commises par des membres du clergé aux Etats-Unis.
     
    M. Fontaine a aussi souligné que le pape avait manifesté l'intention d'agir de la même façon concernant d'autres agressions attribuées à des prêtres en Australie, où le représentant de l'Eglise se trouve cette semaine.
     
    Mercredi, à Québec, M. Fontaine a rencontré des évêques catholiques qui l'ont assuré de la participation du clergé aux démarches de réconciliation en cours avec les autochtones, à la suite des excuses présentées par le gouvernement fédéral concernant les pensionnats qu'ils ont fréquentés.
     
    Monseigneur Gérard Pettipas, archevêque du diocèse de Grouard-McLennan, dans le nord-ouest de l'Alberta, n'a pas voulu se prononcer sur la possibilité que le pape présente des excuses.
     
    Mais il a affirmé que, localement, cette responsabilité revenait aux différentes communautés religieuses ayant été responsables de pensionnats autochtones au pays.
    Monseigneur Pierre-André Fournier, évêque auxiliaire de Québec, a pour sa part rappelé que le territoire québécois a compté 11 pensionnats autochtones, qui ont été fréquentés par 12 500 personnes de cette communauté.
     
     
     
     
    Phil Fontaine, le 15 juillet 2008. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques BoissinotLe chef National de l'Assemblée des Premières Nations
     
     
     

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  • Le lundi 21 juillet 2008

    ROBERT FLEURY : Après les excuses...

    Le Soleil

    Québec

     
     

    Pouvons-nous accepter que plus de 100 communautés soient obligées de faire bouillir leur eau potable et que près de la moitié d’entre elles n’aient même pas d’écoles pour faire instruire leurs enfants? Non, nous ne sommes pas dans un pays en voie de développement, mais au Canada, un pays qui fait pourtant la morale aux autres sur la scène internationale.

    Nos autochtones sont traités en citoyens de deuxième classe. Leurs enfants sont deux fois plus nombreux à décrocher avant la fin de leurs études secondaires et post-secondaires. Le suicide décime leurs rangs. Dès le berceau, la mortalité infantile y est plus élevée.

    Il y a une pénurie de 36 000 logements sur les réserves et le boum des naissances persiste. Les conditions d’hygiène et de promiscuité sont telles qu’elles ont favorisé la réapparition de la tuberculose, une maladie contagieuse pourtant disparue.

    La pauvreté est endémique. Le taux de chômage dans les réserves est quatre fois plus élevé qu’ailleurs et les revenus sont inférieurs à la moyenne canadienne de 50 %.

    «Quand les Canadiens réalisent quelle est la situation dans les réserves, ils sont heurtés dans leur sens de la justice», dit le chef des Premières Nations du Canada, Phil Fontaine. Celui-ci participait à une rencontre éditoriale au journal Le Soleil, la semaine dernière.

    Nous sommes rendus à une ère de «réconciliation après les excuses», selon les paroles mêmes du chef. Et de réparation.

    Les excuses officielles faites par le premier ministre Stephen Harper et les autres chefs de partis fédéraux furent un baume, le mois dernier. Pendant plus d’un siècle, des jeunes d’âge scolaire ont été forcés à l’assimilation, obligés de fréquenter ces tristes pensionnats indiens.

    Les excuses, qu’elles proviennent des autorités politiques ou religieuses, sont un passage obligé pour amorcer le processus de réconciliation. Il ne faut pas sous-estimer leur pouvoir de guérison. Sauf que le temps est maintenant à l’action pour corriger ces disparités criantes.

    Les Premières Nations comptent sur le Conseil de la fédération et sur le premier ministre Jean Charest — un partisan des accords de Kelowna — pour inciter le gouvernement fédéral à investir en éducation préscolaire, primaire et secondaire, cette responsabilité étant de juridiction fédérale pour les Amérindiens.

    Or les écoles sont dans un piètre état. L’éducation souffre de sous-financement chronique, les investissements tardent. Il y a un rattrapage énorme à faire.

    Les 5 milliards $ prévus aux accords de Kelowna, conclus en 2005, sont destinés à endiguer la pauvreté. Mais encore faut-il mettre ces moyens en œuvre!

    Une étape importante a été réalisée, l’année dernière, avec la Convention de règlement sur les pensionnats indiens. Selon la commission Vérité et réconciliation, il resterait environ 85 000 survivants. Ces établissements ont existé à partir de 1840 et jusqu’en 1996. Les anciens élèves recevront des compensations de 10 000 $ pour leur première année d’internat et 3000 $ pour chacune des années suivantes.

    Même si le chef Fontaine souhaite encore des excuses officielles de la part du pape Benoît XVI, il estime que l’Église catholique fait sa part avec un règlement de 25 millions $ et des programmes offerts aux communautés.

    Essentiellement, les Premières Nations réclament le droit de décider pour elles-mêmes sans être sous la tutelle d’une loi sur les Indiens aussi inique que
    désuète. Ottawa doit cesser de les infantiliser.

    Le premier ministre Stephen Harper a fait un beau geste, le 11 juin dernier, en présentant les excuses officielles du gouvernement canadien. Il lui reste à mettre en place les mesures qui corrigeront ces disparités économiques et sociales qui font la honte des Canadiens.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20080721/CPSOLEIL/80720103/5019/CPSOLEIL/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=acheid%0aLE_SOLEIL


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