• Demande de don

    Bonjour à toutes et à tous

     

    Depuis 72 heures, nous parviennent des nouvelles alarmantes de la réserve. Une tempête de neige d'une rare violence s'est abattue  sur le Sud Dakota touchant par la même occasion la réserve de Pine Ridge. Les conditions de vie pour le peuple  Lakota  sont épouvantables !

     

    Je vous joins le mail reçu par de la part de Jeri Baker, présidente de One Spirit, partenaire de notre association ( on se retrouve après ce mail)

     

     Il y a une tempête de neige actuellement en cours sur la Réserve.  Les nouvelles disent que le désastre s’étend sur toute la Réserve et que bien que la neige se soit arrêtée pour le moment, persiste une « tempête de neige mêlée de terre » avec des vents de 60 Miles par heure.  John DuBray - d'Allen - rapporte que les routes sont bloquées et qu’ils ne peuvent pas arriver jusqu’aux personnes qui ont besoin d’aide.  Les gens sur le Rez qui ont des 4 x 4 ne peuvent pas se déplacer en ce moment mais ils le feront au premier signe d'amélioration.  Ils ont besoin d’argent pour subvenir aux besoins des personnes qui sont à l’abandon, sans nourriture, sans eau et sans chauffage. 


     

     

     J’ai contacté la Croix-Rouge - ils confirment qu'actuellement ils ne peuvent pas se déplacer pour fournir de l'aide.  Ils commenceront à se mobiliser à la première occasion mais auront besoin de l’aide de volontaires sur la Réserve pour atteindre les aînés et les familles qui sont dans le besoin le plus urgent


     Je vais envoyer un appel par email pour que les dons recueillis pour le pétrole et les approvisionnements, parviennent à ceux qui essayeront d’atteindre les plus nécessiteux, en particulier ceux qui ont besoin de soins médicaux comme l'oxygène, la dialyse, les nébuliseurs, et tout autre soin pressant.
     Si vous pouvez aider, merci- Jeri-

    et les conditions se sont encore détériorées. ( je vous joins le mail  de Caroline Thunderskye  dont la famille est sur Pine Ridge

    Phillip ...this is going on right now...lots of families stuck on side of the road. covered in snow. I wanted you to see this bulletin...heres the post...hope your friends can help... repost it. The rez cell phones aren't working, but some house phones are. My families are ok..far as I know. I charged some gas and a chainsaw to help them warm up. Its all over the news. But if you read the bulletin, you'll see that many need immediate help.


    Mitakuye Oyasin
    caroline thunderskye

    Comme vous le voyez, les besoins sont énormes et notre mobilisation doit être à la hauteur de leur attente !! 

     Le chauffage et la nourriture sont ce dont ils ont le plus besoin. En partenariat avec One Spirit, qui sur place, se charge de la répartition de ces produits, nous participons aux programmes alimentaires et de chauffage. En ce moment la priorité est recentrée sur le bois, le propane et le gaz puisque l'électricité fait défaut sur la réserve.

    VOS DONS PEUVENT SAUVER DES VIES ! il faut en avoir conscience et agir vite .... très vite...

    Témoignage émouvant de Catherine, notre vice-présidente, représentant PRES lors de la Youth Ride en mai 08.

     Je ne vous cacherai pas qu’en pensant à tous ces visages que nous avons découverts sur la Réserve cette année, tous ces anciens, si fiers, si dignes, si souriants malgré leur détresse, à ces petits bouts qu’ils essaient d’élever tant bien que mal, seuls pour la plupart,  et à leur sort actuel, isolés des routes, des soins médicaux, vitaux pour certains, ma gorge s’est nouée très fort…..J’ai demandé à Jeri comment il était possible de survivre dans de telles conditions, sans eau, sans nourriture et sans chauffage en plein cœur d’un blizzard….Elle m’a répondu : « ils meurent !!! »

    Notre associatioon décide  donc de lancer une souscription sur ce programme bien précis et faire en sorte que nous puissions récolter un maximum de fonds qui seront injectés dans les programmes alimentaires et chauffage.

    Vous pouvez donc envoyer vos dons par chèque ou régler par PAYPAL en  vous rendant sur notre site : www.pres-asso.org  et cliquer sur : faire un don

    Je rappelle que tout don bénéficie d'un dégrèvement fiscal à hauteur de 66 % selon la réglementation en vigueur ; notre association étant reconnue d'intéret général par la préfecture des Alpes-Maritimes.

    Si vous avez des connaissances sur le net, vous pouvez relayer ce message et le diffuser le plus largement possible.

    Je  vous laisse  mes cordonnées pour l'envoi des chèques.

    Chèque à l'ordre de PINE RIDGE ENFANCE SOLIDARITE ou PRES ( inscrire au dos : programme Blizzard)

    adresse de l'envoi :

    Pine Ridge Enfance Solidarité

    Philippe Creveau

    Azur St Roch B1

    5 bd Pierre Semard

    06300 NICE

    Au nom de nos amis Lakotas, merci pour votre  généreuse participation.

    Philippe Creveau, président de P.R.E.S

    blog : http://pres06,oldiblog,com   site : www.pres-asso.org


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  • Odaya, les Femmes au tambour

    Odaya, les femmes au tambour

    L'Œil Régional - 8 novembre 2008

    Culture > Expositions

    Le dimanche 16 novembre, six femmes autochtones, joueuses de tambour, provenant de diverses nations du Canada se produiront à 14 h à La Maison amérindienne au 510, montée des Trente à Mont-Saint-Hilaire. Anik Sioui, Émilie Monnet, Kary Ann Deer, Kim Picard, Lisa Gagné et Morning Star Orr se sont donné le nom de Odaya. Ce mot dérivé de la langue algonquine signifie «fraise». La fraise, ou le fruit de l’amour est hautement significatif au plan spirituel. Dans d’autres langues autochtones au pays, le même mot est utilisé pour évoquer le cœur.

    Ce regroupement veut aussi rappeler que beaucoup de peuples amérindiens étaient des sociétés matriarcales. Chez les Iroquoïens par exemple, le rôle des femmes était tout aussi important et valorisé sinon plus, que celui des chasseurs et des guerriers. En faisant des enfants, les femmes assuraient la survie du clan. Elles seules avaient un droit de vie et de mort absolu sur les prisonniers de guerre parmi lesquels elles pouvaient choisir un fils, un frère ou un époux. L’adoptif jouissait alors des mêmes droits qu’un autre homme né dans la tribu.

    Les femmes étaient aussi responsables des travaux agricoles et horticoles d’été. Elles cherchaient les œufs d’oiseaux, cueillaient les baies et les fruits sauvages déterraient les racines, ramassaient le bois de chauffage, chassaient le petit gibier, préparaient tous les aliments, dépeçant, écorchant, cuisant toute venaison. Elles étaient responsables du feu de cuisine, du puisage de l’eau potable, elles écaillaient, évidaient, séchaient ou fumaient le poisson et broyaient le maïs. Enfin, elles cousaient et raccommodaient les vêtements tout en prenant soin des enfants.

    C’est donc en chantant au son du tambour, qui rappelle les battements de nos cœurs et celui de notre mère la Terre que le groupe de femmes Odaya, vous fera partager leur passé et leur présent à La Maison amérindienne.

    http://monteregieweb.com/Ma_Vallee/main+fr+01_300+Odaya_les_femmes_au_tambour.html?ArticleID=549696&JournalID=28

    leur site : http://odaya-singers.blogspot.com/


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    Les Innus bien présents lors du congrès de l’association forestière
    le 5 novembre 2008 à 11:36
     
    Les Innus bien présents lors du congrès de l’association forestière
    Clifford Moar.(Photo : Daniel Migneault)
     
    Environ 300 personnes ont participé au congrès de l’Association forestière du Saguenay—Lac-Saint-Jean à l’Hôtel du Jardin de Saint-Félicien. Il en ressort la nécessité d’apporter des changements au régime forestier. Cependant, comme l’indique le thème, il faut se rappeler des empreintes du passé pour notre devenir.

    Les Premières Nations ont occupé une place importante lors du congrès de l’Association forestière du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Clifford Moar a livré la vision des Ilnus de la forêt. De plus, le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean a reçu le titre de « Personnalité de l’année » de la part de l’association.

    La conférence de Clifford Moar intitulée « Je vois l’arbre » a permis aux congressistes de prendre plus conscience du lien culturel et spirituel des Ilnus avec la forêt.

    M. Moar a été chef du Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean. Aujourd’hui, il agit comme conseiller aux négociations pour le Conseil tribal Mamuitun. Il plaide pour une évolution de la vision forestière.

    « Auparavant, les gens ne nous connaissaient pas. Ils ne comprenaient pas pourquoi on s’opposait à certaines choses. […] Je vois l’arbre comme un être vivant. Les gouvernements voient l’arbre couché sur le côté. Dans le cadre des négociations de l’Approche commune, les gouvernements et les Innus doivent se comprendre. Nous pouvons nous épanouir dans nos différences », soutient-il.

    « Je demande aux gens de m’écouter et d’essayer de comprendre comment je suis, explique-t-il. Je vais faire la même chose avec vous. […] Notre lien avec le territoire fait en sorte que nous sommes encore là. On gardera ce lien qui fera en sorte que nous serons encore là demain. »
    Personnalité 2008
    Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean a reçu le titre de « Personnalité forestière 2008 » de l’Association forestière Saguenay—Lac-Saint-Jean.

    Dans le passé, il y a eu un choc des cultures entre les autochtones et les premiers colons. La cohabitation n’a pas toujours été facile. Cependant, au début des années 1980, un virage s’est effectué. Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean a exprimé sa volonté de se prendre en main face aux deux paliers de gouvernement. La collaboration avec les Saguenéens et les Jeannois a toujours été un élément essentiel depuis ce temps.

    Le conseil s’engage activement dans le domaine forestier. Des représentants siègent sur de nombreux comités régionaux. Au cours de la dernière année, un nouveau-né a vu le jour : la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean. Les Innus et la population régionale collaborent pour continuer le développement dans une perspective de préservation de la ressource écologique et culturelle.

    « Nous percevons depuis les dernières années une tendance qui incite à jeter un regard nouveau sur le territoire et la forêt. C’est assurément dans l’harmonisation et l’équilibre que se trouvera la solution à la crise d’acceptabilité que vit actuellement l’industrie forestière. La voie de la concertation et de la discussion est celle qui doit être privilégiée; c’est d’ailleurs celle qu’a choisie ma communauté il y a quelques années dans ses relations avec les utilisateurs du territoire », affirme le chef du Conseil des Montagnais, Gilbert Dominique.

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