• Changements climatiques

    2008: la dixième année la plus chaude depuis 1850

    Agence Nomade  Bernard Plante
    17/12/2008 22h30 

    Changements climatiques - 2008: la dixième année la plus chaude depuis 1850
    La banquise Arctique a atteint en septembre dernier son deuxième niveau le plus bas depuis que des mesures sont effectuées via satellite 
    © Corbis

    L’année 2008 devrait se classer au dixième rang des années les plus chaudes depuis 1850 pour la moyenne des températures planétaires (océaniques et terrestres) enregistrées cette année sur la surface du globe. C’est ce qu’indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué qui émane de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

    La température moyenne (terre et mer) calculée en 2008 est de 14,31 degrés, soit 0,31 degré Celsius de plus que la normale calculée entre 1961 et 1990.

    Parmi les faits saillants qui ont marqué l’année, l’OMM note la disparition de près de 25% des plates-formes de glace de l’île canadienne le plus au nord, l’Île d’Ellesmere. Il y a un siècle elles couvraient 9000 kilomètres carrés. Aujourd’hui, ces plates-formes n’en font plus que 1000.

    L’organisme indique aussi que la banquise Arctique a atteint en septembre dernier son deuxième niveau le plus bas depuis que des mesures sont effectuées via satellite, soit depuis 1979. Sa valeur la plus basse avait été observée en 2007.

    Ouragans

    Par ailleurs, 16 tempêtes tropicales (la moyenne est de 11) se sont développées au-dessus de l’Atlantique. Huit se sont transformées en ouragans, cinq dans la catégorie majeure et trois étaient d’une force supérieure (catégorie 3).

    Le nombre des tempêtes tropicales a été plus important dans le Pacifique oriental, mais inférieur à la moyenne dans le Pacifique Nord-Ouest. Le typhon Nargis qui a frappé le Myanmar en mai dernier en faisant 78 000 victimes était le plus fort enregistré depuis 1991.

    Il s’agit de données préliminaires. Les chiffres définitifs seront publiés en mars 2009

    http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/12/20081217-223027.html


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  • En réponse à la crise économique, l’APN va débattre d’un ensemble de mesures afin de stimuler l’économie des Premières Nations

    À l'ouverture de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations (APN) aujourd’hui à Ottawa, le Chef national de l’APN, Phil Fontaine, a dévoilé les détails d’un ensemble de mesures afin de stimuler l’économie des Premières Nations, lequel fera l’objet de discussions pendant les trois jours que durera l’Assemblée.

    « Les Premières Nations sont terriblement inquiètes vis-à-vis le ralentissement économique actuel parce qu’elles sont les plus vulnérables », a déclaré le Chef national Phil Fontaine. « Nous avons souffert même en périodes de prospérité économique, alors nous sommes très inquiets de ce qui peut survenir pendant un ralentissement. Nous déposons une proposition qui est raisonnable, concrète et réalisable. Il s’agit d'adopter des mesures immédiates, guidées par une vision à long terme d’un Canada stable et fort. Notre proposition est bonne pour les Premières Nations et pour tous les Canadiens; elle doit être ajoutée à un ensemble plus vaste de mesures incitatives. »

    Cet ensemble de mesures destinées à stimuler l’économie se fonde sur les investissements à propos desquels tous les ordres de gouvernements canadiens et les Chefs autochtones ont donné leur accord à la rencontre des premiers ministres de 2005 à Kelowna, en Colombie-Britannique.  Cette nouvelle approche est appelée « Kelowna Plus ». Les investissements incitatifs s’accompagneraient d’une réforme structurelle afin d'établir une nécessaire responsabilité réciproque entre les gouvernements des Premières Nations et le gouvernement du Canada.

    « L’APN va tenter de rencontrer le plus tôt possible tous les partis politiques fédéraux afin de discuter de nos propositions pour bâtir un Canada plus fort », a indiqué le Chef national. « Nous savons qu’un budget fédéral sera déposé et qu’il y aura une rencontre des premiers ministres sur l’économie au début de la nouvelle année. Nous ne voulons pas que les discussions à cette rencontre ne soient qu’un point de départ. Nous voulons rencontrer préalablement les principales parties en présence afin que nous puissions prendre des décisions et agir dès maintenant. »

    Le plan prévoit trois mesures immédiates dans trois domaines :

    • s’attaquer à la crise des infrastructures que vivent à l’heure actuelle des communautés des Premières Nations, notamment accorder la priorité au logement et au réseau d’alimentation en eau;
    • s’assurer que les membres des Premières Nations ont la formation et les compétences nécessaires pour contribuer efficacement à la croissance économique dans leurs territoires traditionnels et dans tout le pays;
    • faciliter la participation des membres des Premières Nations à titre de partenaires dans des projets visant à créer des retombées économiques durables, à long terme, projets fondés sur une consultation et une conciliation véritables.

     « Notre approche ne fait que des gagnants. Il ne peut y avoir de Canada fort sans de fortes Premières Nations. Investir dès maintenant dans l’éducation, la formation et la santé des Premières Nations entraînera des bénéfices considérables pour la population tout entière et suscitera un plus grand esprit d’unité et d’espoir », a déclaré le Chef national.

    http://www.afn.ca/article.asp?id=4397


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  • L'opposition du Canada aux droits des peuples autochtones à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques est une honte, déclare le Chef national de l'APN

    Cette année, la Journée internationale des droits de l'homme, le 10 décembre, marque le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

    "Le thème retenu par les Nations Unies pour l'anniversaire célébré cette année est "Dignité et justice pour tous". La Déclaration universelle des droits de l'homme représente un engagement international en faveur de la dignité et de la justice pour chaque individu, pour tous les peuples, partout dans le monde. Les droits de la personne ne sont pas un luxe; ils appartiennent à tous. Le refus opposé par le Canada aux droits des populations autochtones fait injure aux valeurs, aux principes et aux droits essentiels que la Déclaration des droits de l'homme des Nations Unies représente", a déclaré le Chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Phil Fontaine.

    Cette déclaration fait suite au refus opposé par le Canada à la reconnaissance des droits des Autochtones dans le cadre d'une nouvelle initiative internationale sur les changements climatiques proposée cette semaine. Cette initiative sur le climat, connue sous l'appellation Réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD), est présentée à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui a lieu actuellement à Poznan, en Pologne.

    Le Chef national a déclaré : "Dans un pays démocratique avancé comme le Canada, il est incompréhensible qu'on choisisse d'ignorer les droits des peuples autochtones. Nous sommes physiquement, spirituellement et culturellement liés à notre monde naturel. Nous sommes liés à la terre, à

    l'eau et à tous les aspects de notre environnement physique. Le refus de nos droits dans cet important accord sur les changements climatiques mondiaux constitue un viol de nos droits fondamentaux en tant que peuples autochtones."

     Le Canada, les États-Unis et l'Australie ont exprimé un intérêt pour l'inclusion de la réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts dans cet accord. L'objectif est de combattre le déboisement dans les pays en développement en tirant parti des marches d'échanges des droits d'émissions dans le cadre d'un accord futur sur le climat qui fera suite à la première phase du Protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

    Cependant, alors que le texte était en cours de rédaction hier, le Canada s'est joint aux États-Unis, à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande en insistant pour que des références aux droits des Autochtones et à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones soient retirées du texte.

    "La position prise par le Canada à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques est la toute dernière d'une série de decisions hostiles aux droits des Autochtones. Ces décisions portent atteinte à la réputation du Canada comme défenseur et promoteur des droits de la personne sur la scène internationale", a poursuivi le Chef national de l'APN, Phil Fontaine.

    Il a ajouté que le fait que le gouvernement canadien ait refusé de signer la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et ce malgré une motion passée à la Chambre des communes le 8 avril 2008 demandant au Parlement d'adopter et de mettre en œuvre les principes énoncés dans la Déclaration, est contraire au droit canadien.

    "Qui plus est, les droits de nos enfants sont menacés dans ce pays. Le gouvernement fédéral a refusé de se pencher sur le problème de la discrimination à l'endroit des enfants des Premières Nations en éducation et dans le système de protection de l'enfance. En moyenne, les organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations reçoivent 22 % de financement en moins que les organismes provinciaux, point souligné par la vérificatrice générale dans son rapport du mois de mai 2008", a rappelé le Chef national, Phil Fontaine.

    La vérificatrice générale a critiqué le programme en indiquant que l'insuffisance de financement signifie que le gouvernement fédéral n'attribue pas aux organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations les fonds nécessaires pour répondre aux besoins des enfants confiés aux soins de l'État.

    Au mois d'octobre, la Commission canadienne des droits de la personne a décidé de porter la cause devant le Tribunal canadien des droits de la personne. Cependant, le gouvernement fédéral a récemment déposé une demande de contrôle judiciaire sur des points techniques, ce qui retardera l'audience et aussi l'application de la justice pour des milliers d'enfants des Premières Nations confiés aux soins de l'État.

    "Cette attitude est en contradiction complète avec la position précédente du gouvernement qui, pendant la dernière session parlementaire, a insisté pour que la Loi canadienne sur les droits de la personne s'applique aux citoyens des Premières Nations qui vivent dans les réserves. Cependant, cette incohérence dans la promotion et la protection des droits de la personne par le gouvernement canadien pour les enfants des Premières Nations viole les principes d'égalité, de justice et d'universalité des droits de la personne. Les droits de nos enfants et de tous les enfants ne devraient pas être suspendus à cause de points de détail", a fait remarquer le Chef national.

    Comme c'est le cas avec l'aide à l'enfance, le taux d'indexation d'autres programmes essentiels pour les enfants des Premières Nations, par exemple en matière d'éducation, a été limité à 2 % par année, ce qui ne suffit pas pour suivre le rythme de l'inflation ou celui de l'accroissement de la population des Premières Nations.

    "Le fossé entre les membres des Premières Nations et les Canadiens en ce qui a trait à la qualité de vie et au bien-être continue de s'élargir et cela n'est acceptable pour aucune personne ni aucun enfant, y compris des Premières Nations", a souligné Phil Fontaine.

    Actuellement, les écoles des Premières Nations reçoivent 2 000 $ de moins par an, par enfant, que les écoles provinciales. En 2007, AINC a déterminé que 69 nouvelles écoles étaient nécessaires tandis que 95 autres avaient besoin de réparations majeures. Environ 40 communautés des Premières Nations n'ont pas d'école du tout. Le plan actuel d'AINC ne porte que sur 27 de ces sites et est en attente de financement.

    "En ce jour de célébration des droits de la personne, j'en appelle au gouvernement du Canada pour qu'il agisse comme il se doit, pour qu'il fasse respecter les droits des peuples autochtones et les droits de nos enfants et qu'il fasse la promotion de ces droits."

    http://www.afn.ca/article.asp?id=4395


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  • Pensionnats autochtones
    Les externes veulent un dédommagement
    Mise à jour le mardi 9 décembre 2008, 14 h 27 .


    Autochtones
    Photo: Jonathan Hayward
    L'organisme manitobain Spirit Wind, qui lutte pour la défense des droits des anciens élèves des pensionnats autochtones, a intenté une poursuite contre le gouvernement fédéral pour qu'il verse une aide financière aux membres des Premières Nations qui étaient des externes dans les écoles résidentielles.

    Spirit Wind veut obtenir pour les externes une entente similaire à celle négociée avec les anciens pensionnaires, ce qui permettrait à quelque 75 000 Autochtones qui ont aussi subi de mauvais traitements de recevoir une compensation financière.

    L'avocate Joan Jack se réjouit que le gouvernement fédéral ait formulé des excuses pour les mauvais sévices qu'ont subits les pensionnaires autochtones. Mais elle souligne qu'il y a eu des oubliés.

    Madame Jack rappelle que les externes ont été témoins et victimes de traitements similaires à ceux infligés aux pensionnaires. Selon cette dernière, cette injustice crée de l'animosité dans les communautés. Dans certains milieux, les anciens externes sont cinq fois plus nombreux que les ex-pensionnaires qui, eux, ont eu droit à une compensation financière d'Ottawa.

    http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2008/12/09/001-Pensionnats-autochtones.shtml


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    Séances  en groupes sur l'éducation 
    8 décembre 2008
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