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    Les droits des amérindiens du Québec : Il faut cesser de les bafouer ...

    27-09-2011 19:06 - 175 visites - Flux Politique - Ecrit par Stremblay -

     

    Depuis maintenant plus de 400 ans, les colons français se sont établis au Québec. Une nouvelle colonie française venait de naître en 1534, découverte par Jacques Cartier. Bien que nous nous soyons attribué le territoire canadien, les Amérindiens étaient là bien avant nous. Plusieurs nations prenaient place sur le territoire canadien dont les Micmacs, les Hurons, les Abénaquis, les Algonquins et les Montagnais. Avec les armes nous nous sommes emparés de leur territoire, sacré pour eux.

    Placés dans des réserves, ils ont vécu la misère, la déception. Ils venaient de perdre tout. Ils chassaient sur l’ensemble du territoire québécois et péchaient comme bon leur semblait, mais nous avons décidé le contraire. Vous me direz que plusieurs avantages leur sont offerts, mais je ne crois pas que pour plusieurs ces avantages leur redonnent leur place qu’ils avaient avant, ici sur les territoires ancestraux. Encore aujourd’hui nous tentons de leur enlever ce que nous leur avons déjà enlevé et donné. L’exploitation de leurs ressources est toujours en vogue de nos jours.

    Prenons un exemple de l’actualité, en le Plan Nord. Le Plan Nord vise à exploiter les richesses se retrouvant au dessus du 49e parallèle. Totalisant plus de 72% de la superficie du Québec et comportant plus de 33 000 autochtones répartis dans 14 villages inuits, 9 communautés Crie, 9 communautés innues et 2 communautés de la nation Naskapi. Un total de 4 villages sont partenaires du Plan Nord, Mashteuiatsh, Kawawachikamach, Naskapis et Nutakuan. Les autres combattent encore sur leur droit territorial. Les Innues de Pessamit en sont un bon exemple. Mené par Arthur Picard, un groupe d’intervention de la communauté a décidé de bloquer la route 138 dans le but de restreindre l’accès au Nord québécois. Défendant les droits acquis de toujours.

    Le Plan Nord aurait dû, avant d’être sorti au grand public, être déjà conclu avec les nations concernées. Bien que le Plan Nord ait l’air d’un projet d’une grande envergure, je ne crois pas qu’il en sera ainsi. Le gouvernement québécois devrait comprendre ce que les nations pensent et réduire la superficie du Plan. Si nous étions dans une telle situation, nous nous révolterions  aussi. Ils étaient ici bien avant nous et je pense que nous devrions les respecter dans leur droit.        

    source de l'article :         http://www.come4news.com/il-faut-cesser-354822

     



     


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  • Des Autochtones souhaitent l'arrêt des travaux

    François C.Guevremont

    L'Œil Régional - 24 septembre 2011

    Actualité > Politique (autres)

    Le pipeline d’Ultramar, qui relie Lévis à Montréal, passe actuellement sur le territoire de George Allard, un agriculteur de Saint-Mathieu-de-Belœil qui serait de descendance autochtone. Ce dernier a demandé l'arrêt total des travaux sur sa terre lors d'une conférence de presse mercredi après-midi.

    «Nous ne tolérerons pas qu’Ultramar et son pipeline passent sur ce territoire, martèle Guillaume Carle, Grand Chef des Peuples Autochtones du Canada qui agit en tant que médiateur entre la compagnie et les peuples autochtones dans le dossier du pipeline. Ça met à risque nos vies et la sécurité de notre peuple. C’est pourquoi nous demandons leur protection face au Canada et au Québec.»

    Ces derniers ont envoyé une demande au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies afin de protéger les Autochtones du Canada, car ils estiment que le passage du pipeline sur ces terres met en danger leur sécurité.

    Selon les dires de M. Carle, son organisme, la Confédération des Peuples Autochtones du Canada est déjà représenté aux Nations Unies. Il aurait un siège au comité français pour les ONG. Après une recherche sur le site de l'ONU, aucune mention de l'organisme n'a été trouvée.

    «Nouveau gouvernement»

    Sur le terrain de 20 km2 situé à Saint-Mathieu-de-Belœil, mis à leur disposition par Georges Allard, M. Carle a aussi annoncé lors de cette conférence de presse qu'il fondait les Nations Unies des Peuples Autochtones du Canada, un regroupement de tous les autochtones du Canada peu importe leur origine ou leur reconnaissance officielle. Guillaume Carle a dit vouloir construire un premier bâtiment «aussi imposant que le parlement du Canada» sur le terrain de Saint-Mathieu-de-Belœil.

    «Il est de Notre volonté et Notre plaisir et Notre intérêt de mettre en place et de faire reconnaître par les Nations Unies la gouvernance de la Confédération des Peuples Autochtones au Canada sur son territoire qui n’a jamais été cédé à quiconque, étant ainsi confirmé par la Proclamation Royale de 1763», peut-on lire dans le communiqué de presse signé par Guillaume Carle.

    On peut aussi lire que «la Confédération des peuples Autochtones du Canada désire informer tout lecteur qu’elle revendique les terres de la couronne que le Gouvernement du Canada administre sans le consentement des Autochtones du Canada».

    Tous les détails sur le développement de la nation, comme l’organigramme et le mode de gestion et de financement, devraient être connus dans les prochaines semaines. Selon les informations données par Guillaume Carle, le financement viendrait de nombreux pays dans le monde. Il n’a toutefois pas voulu dévoiler la provenance exacte des capitaux.

    Preuve à faire

    Contacté par L'Œil Régional, Ghislain Picard, le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec, a affirmé qu'il est relativement facile de déclarer des terres ancestrales. Cependant, il est plus ardu de prouver leur légitimité.

    «N'importe qui peut proclamer ses terres comme ancestrales, indique-t-il. Par contre, pour qu'elles soient reconnues officiellement, il faut qu'un travail de démonstration historique soit accompli devant le gouvernement provincial et fédéral. Il faut prouver sur des centaines d'années que ces terres ont appartenu à une nation autochtone.»

    Pour leurs parts, ni Ghislain Picard, ni André Michel, de la Maison Amérindienne à Mont-Saint-Hilaire, n'ont entendu parler des Nations Unies des Peuples Autochtones du Canada.

    source de l'article : http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Des_Autochtones_souhaitent_l_arret_des_travaux.html?JournalID=28&ArticleID=721627
     


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