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    De Wemotaci à la Nouvelle-Zélande

    André Mercier

    Le Nouvelliste

    Collaboration spéciale

    La Tuque

    À Wemotaci, tout le monde connaît bien Jacques Newashish, cet artiste aux multiples talents qui voyage désormais à travers le monde avec son tambour traditionnel, ses chansons et ses contes dans ses bagages. À Valencienne, au nord de la France, il est tout aussi connu qu'à Coucoucache et ce n'est pas fini, car bientôt, la Suisse et la Nouvelle-Zélande l'accueilleront.

    "C'est un rêve que j'ai depuis que j'étais un ''ado''", confie Jacques Newashish, revenant d'un séjour d'un mois à Valencienne, une ville minière au nord de la France, où il participe depuis deux ans à l'Escale amérindien, un projet échelonné sur cinq ans et qui permet d'échanger à partir de la culture autochtone avec les citoyens de l'endroit.

    La ville minière aux prises avec un haut taux de chômage et de délinquance compte beaucoup de résidants d'origine arabe dans un milieu à dominance française. " Le but du projet est d'introduire une troisième culture qui est neutre ", explique M. Newashish.

    Au cours du mois d'août, avec son tambour, il a entonné des chants traditionnels et livré des contes aux jeunes et moins jeunes rassemblés sur la place publique où un feu de camp était allumé tous les soirs.

    "Les gens étaient vraiment intéressées et on a pu voir que le tambour, les chants et les contes les ont rapprochés", raconte Jacques Newashish. C'est la troisième année que l'Escale amérindien est présenté dans cette ville de 45 000 habitants située près de la frontière de la Belgique.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20060922/CPNOUVELLISTE/609221029/5253/CPARTS


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