• Le professeur Stephen Hawking de l’Université de Cambridge, au centre, flanqué à droite de Paul Ching-wu Chu, président de l’Université de la science et de la technologie de Hong Kong, à l'arrivée du chercheur britannique à l’aéroport international de Hong Kong lundi, le 12 juin 2006. 
     
     La survie de l’espèce humaine dépend de sa capacité à se trouver de nouvelles niches habitables ailleurs dans l’Univers parce que la Terre court un danger de plus en plus grand d’être détruite, a déclaré mardi le pessimiste physicien de renommée mondiale, Stephen Hawking.

    Le scientifique britannique a déclaré dans une conférence que les humains pourraient établir d’ici 20 ans une base lunaire et une colonie sur Mars dans les quarante prochaines années.

    «Nous ne trouverons rien d’aussi beau que la Terre à moins de nous rendre à un autre système solaire», a ajouté Hawking, accueilli lundi à Hong Kong en véritable vedette rock. Tous les billets ont été vendus pour sa présentation de jeudi.

    Hawking a expliqué que si les humains évitent de s’entretuer au cours des 100 prochaines années, il leur sera alors possible d’établir des colonies spatiales capables de survivre de façon autonome sans le soutien de la planète mère.

    Le scientifique de 64 ans, auteur du best-seller mondial A Brief History of Time est cloué à son fauteuil roulant et communique par le biais d’un ordinateur parce qu’il souffre d’une affection neurologique appelée sclérose latérale amyotrophique.

    Un des théoriciens de la physique les plus célèbres de sa génération, Hawking a été un pionnier de la recherche sur les trous noirs et les origines de l’Univers, suggérant que le temps et l’espace n’ont ni début ni fin.

    lien :http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2006/06/20060614-115118.html


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  • Nous devrions prendre le temps de regarder autour de nous.
    Nous rendre compte, enfin, que l'on fait partie d'un tout.
    Nous émerveiller du sourire d'un enfant, ou tout simplement.
    Du chant des oiseaux, et, dans les branches du souffle du vent.
    Nous arrêter de courir, humer le parfum de la nature qui nous entoure.
    Elle qui nous dispense, sans compter, tous ses bienfaits au fil des jours.
    Quand avons nous pensé à dire "merci" pour tout cela?
    Nous qui pensons que tout nous est dû, puisque c'est là.
    La nature est faite pour aider à nous ressourcer.
    Mais seulement si on prend le temps de bien la regarder. ti-pied
     

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  • Caledonia

    La tension monte

    Les autochtones redressent la barrière sur la route de Caledonia

    Les autochtones de Caledonia ont redressé la barricade principale qu'ils avaient levée lundi matin sur l'autoroute 6, qu'ils bloquent depuis un mois. Ils ont également creusé une tranchée à l'aide de pelles mécaniques.

    Ce revirement de situation survient à la suite d'affrontements qui ont opposé les protestaires autochtones à des citoyens non autochtones de la région, en milieu d'après-midi. La bagarre s'est déclenchée quand le véhicule de deux membres des Six Nations s'est fait bloquer la route par des Blancs, certains étant munis de bâtons de baseball. Les policiers ont dû intervenir pour séparer les deux groupes.

    Par ailleurs, des vandales ont mis le feu à un poste de distribution électrique en début d'après-midi. Des Mohawks ont bloqué l'accès aux équipes de réparation pendant environ six heures. Les 8000 résidents de Caledonia pourraient donc rester privés d'électricité pendant quelques jours.

    Le principal négociateur dans ce dossier, l'ancien premier ministre ontarien David Peterson, a qualifié la tournure des événements de « navrante ». « Je crois que nous devons faire appel aux plus calmes afin qu'ils songent soigneusement aux conséquences de leurs gestes », a affirmé le médiateur, qui a pris soin de souligner les progrès réalisés au cours des négociations.

    Lors d'une conférence de presse tenue en matinée, le chef de la Confédération iroquoise, Allen McNaughton, avait expliqué que la levée de la barricade principale était un geste de bonne volonté à la suite des progrès réalisés lors des pourparlers. Les leaders autochtones avaient ajouté que la levée des deux autres barricades était envisageable sous peu.

    Pas assez pour les citoyens

    Des citoyens non autochtones et autochtones s'affrontent à Caledonia

    Mais ces déclarations n'ont pas été suffisantes pour calmer la colère des citoyens non autochtones, regroupés sur la route depuis vendredi dernier.

    Ils réclament la levée des deux autres barricades et des garanties que les protestataires autochtones ne bloqueront plus les routes. Certains ont accusé les autochtones de ne pas tenir parole, après avoir obtenu ce qu'ils voulaient.

    Vendredi, Toronto a imposé un moratoire qui interdit la reprise des travaux de construction par Douglas Creek Estates sur le site revendiqué par les Six Nations. La province pourrait ainsi rendre une partie des terres aux autochtones.

    La semaine dernière, les protestataires avaient autorisé la reprise partielle de la circulation des véhicules d'urgence sur la route principale de Caledonia. Ils avaient indiqué qu'ils pourraient mettre fin au blocus de la principale route de la région si le gouvernement ontarien suspendait la construction d'un projet immobilier de 250 maisons sur un territoire qu'ils revendiquent.

    Les autochtones occupent le site de construction depuis le 28 février. Au cours des dernières semaines, la police a tenté de les déloger, mais sans succès. Le blocus a provoqué plusieurs confrontations violentes entre les autochtones et la communauté locale.

    Une autre barricade en Saskatchewan

    Des membres des premières nations de North Battleford, en Saskatchewan, ont eux aussi érigé une barricade sur une autoroute provinciale, lundi, pour manifester leur soutien aux autochtones de Caledonia, en Ontario.

    Ils voulaient ainsi attirer l'attention sur toutes les questions territoriales qui les concernent au pays. Leur blocus n'aura duré que deux heures, mais a considérablement perturbé la circulation dans la région.


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  •   pour ce a qui ca interrésse  :du 19 au 25juin 2006 a pau

    http://www.fipau.org/francais/accuiel.htm

       
    L’OBJECTIF DU FORUM INTERNATIONAL
    DES PEUPLES AUTOCHTONES UNIS



    Le Forum International des Peuples Autochtones Unis met à la disposition des peuples autochtones de la planète tous les moyens de communication existants pour qu’ils portent et partagent leurs messages et leur culture dans le monde entier.

    Plus de 25 délégations de peuples indigènes sont présentes pour cette première édition du Forum afin de sensibiliser l'opinion publique sur leur situation mais aussi sur l’avenir et le devenir de l’Humanité. Tables rondes, concerts, spectacles, Festival du Film Autochtone, expositions permettent d’aborder et de dialoguer autour de la responsabilité collective. Certains sont là, aussi, pour saisir cette opportunité et pour faire de ce moment un événement durable en mettant en place la « Convention de Pau ».



    Rigoberta Menchu Tum

    Toute l’équipe du Forum International des Peuples Autochtones Unis est très heureuse d’annoncer que Madame Rigoberta Menchu Tum, Prix Nobel de la Paix en 1992 et Ambassadrice de Paix au sein du Gouvernement du Guatemala, nous fera l’immense honneur d’inaugurer le lancement de la première édition du Forum International de P.A.U., le lundi 19 juin 2006 à Pau, aux côtés du Club Quetzal et de son fondateur, Vincent Simon.






    Chère Mère Terre
    Dianne Ottereyes Reid

    Dans le silence, j’entends la Mère Terre qui me dit : « Enfants de la terre, que faites-vous de moi? Malgré tout, regardez la Nature qui s’éveille vers le printemps pour recevoir les rayons du Soleil et renaître à nouveau. »
    Chère Mère Terre , je suis ton enfant de la terre, Étoile du Matin La Voix du Tonnerre du Clan de l’Ours , ainsi que Dianne Ottereyes Reid. Je viens de Waswanipi, qui signifie « Lumière sur l’eau, » dans la Province de Québec au Canada…

    Il y a quelques mois, suite à une grande invitation de la part de la Fondation Kamawak, j’ai accepté de présider le Forum International des Peuples Autochtones Unis qui se déroulera du 19 au 25 juin, dans la ville de Pau, en France. Pau ouvrira ses portes pour accueillir les Peuples Indigènes des quatre coins du monde.

    Vous, Mère Terre , serez le principal thème de ce Forum. Que nos paroles vous rendent justice pour la guérison de votre sang, l’eau, de votre souffle, l’air, de votre corps, la terre et de votre force intérieure, le feu. Pardonnez-nous d’avoir déséquilibré votre Esprit, Corps et Âme.

    Maintenant, nous sommes conscients de nos gestes puisque nous en vivons les conséquences. Laissez nous réapprendre à nouveaux à chanter et à danser dans l’espace de créativité, pour accueillir à Pau la grande richesse diversifiée des cultures. Imaginez Pau, la ville des lumières, rayonnant de couleurs extraordinaires, entourée par le paysage pittoresque des Pyrénées. Imaginez un village Haida sur votre ventre. Quelle merveilleuse sensation ! Écoutons le son des tambours qui suivent le battement de votre cœur. Que vos enfants de la terre dansent pour la paix et chantent avec Amour.

    Chère Mère Terre , merci aux gens de Pau, qui accueilleront les Peuples Indigènes du Monde et leurs merveilleuses cultures.

    Dianne Ottereyes Reid
    Nation Cri, Canada
    Présidente du Forum International de P.A.U. 2006


     

    Fredy Alvarado

    "Le Forum International des Peuples Autochtones Unis est une opportunité immense pour nous, Peuples Autochtones de ce monde. Nos aînés et les leaders de nos communautés vont venir des quatre coins du globe, porter leurs messages de paix destinées aux sociétés occidentales et aux gouvernements de ce monde. Nous souhaitons leur dire que nous respectons et comprenons leurs cultures, ainsi que leur façon de vivre, mais qu'en tant qu'êtres humains, nous réclamons de la même façon le droit d'exister en tant que peuples de ce monde."





    Viktor Kaisiëpo

    La vie en communauté et la solidarité : c’est toute l’histoire des Peuples Indigènes !

    Un leader amérindien autochtone a dit un jour : « Vous pouvez me tuer aujourd’hui mais demain, il y en aura des millions d’autres comme moi ! »

    Cette phrase m’a ouvert les yeux et les oreilles, et depuis j’oeuvre au service de la lutte des peuples indigènes pour la reconnaissance de leur dignité. C’est le principe qui guide mes pas et me donne le courage d’aller de l’avant.

    Dans ma propre langue maternelle – la langue Biak :
    Imbo yanke yanbayo yanake yanabayo Yamarisen yores ro manggun aya. [Que j’aie quelque chose à manger ou pas, je veux me tenir sur mes propres pieds.]

    Guidés par notre vision cosmique commune, nous, les indigènes, nous partageons les même rêves et aspirations. Nous avons un rôle à jouer et une responsabilité à assumer pour la nature et les générations passées, présentes et futures.

    Nous les peuples, les peuples indigènes sommes les vraies Nations primitives, Autochtones, Aborigènes,… avec nos systèmes judiciaires, politiques, économiques et sociaux bien distincts mais un dénominateur commun : les mêmes intérêts, les mêmes ambitions et les mêmes objectifs.

    Le défi que nous avons à relever, nous, les communautés indigènes, dans la vie moderne et dans notre mode de vie traditionnel, est de préserver nos communautés. Parfois, on nous décrit comme des peuples primitifs, paresseux, arriérés et réfractaires au développement et au progrès par manque de respect et de compréhension pour notre appréciation de notre vision cosmique.

    Oui, le développement est le bienvenu dans nos communautés. Oui, nous voulons en faire partie. Oui, nous voulons en être partenaires.
    A travers la coopération et la solidarité, dans le respect et la compréhension mutuels, nous sommes capables de nous développer durablement pour les générations à venir.
    Soyons de véritables partenaires dans les actions que nous menons ensemble en privilégiant un dialogue permanent et une coopération soutenue pour que la justice triomphe.

    Viktor Kaisiëpo – Porte parole papou – Tribu Biak (Papouasie Occidentale)

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  • La situation s'envenime

    Manifestation à Caledonia

    Manifestation à Caledonia

    L'unité de lutte contre les crimes haineux de la Police provinciale de l'Ontario a ouvert une enquête sur une affiche haineuse visant les premières nations.

    L'affiche en question incite les gens de la municipalité de Caledonia à s'opposer aux autochtones qui occupent un chantier de construction Douglas Creek Estates depuis plus de deux mois.

    Remise par un citoyen à la porte-parole des autochtones, Janie Jamieson, l'affiche, illustrée d'une photo de membres du Klu Klux Klan, appelle à la tenue d'une assemblée de citoyens pour trouver « une solution finale » au « problème autochtone ».

    Cependant, l'officier Dave Meyer, de la police de l'Ontario, considère l'affiche peu crédible puisqu'elle ne contient ni la date ni le lieu d'une assemblée.

    Par ailleurs, Mme Jamieson a déclaré que le nombre de manifestants augmentera sur le terrain à bâtir de Douglas Creek Estates cette semaine, en prévision de nouvelles manifestations de citoyens de la ville excédés par ce conflit.

    Réagissant au budget du gouvernement Harper, les autochtones prévoient d'autres barricades pour signifier leur mécontentement. « Plusieurs de nos communautés vont probablement se concentrer sur des stratégies d'affrontement et d'autres moyens directs pour que les conservateurs prennent la responsabilité de leur inaction », a déclaré le chef autochtone Stewart Paul.

    Les autochtones reprochent au gouvernement Harper d'avoir diminué l'enveloppe de 5,1 milliards de dollars promise dans l'accord de Kelowna, en novembre dernier. L'accord a été conclu entre le gouvernement de Paul Martin, les premiers ministres des provinces et les chefs autochtones.

    Les autochtones se plaignent à l'ONU

    Caledonia, Ont.

    Photo: La Presse Canadienne /Nathan Denette

    Les autochtones de la réserve des Six Nations demandent la médiation de l'ONU dans le conflit qui les oppose aux gouvernements fédéral et provincial au sujet du chantier immobilier de Caledonia, près de Hamilton, en Ontario.

    Selon le Hamilton Spectator, une représentante autochtone, Doreen Silversmith, est à Genève, en Suisse, où elle a rencontré des membres du Comité des Nations unies pour les droits économiques, sociaux et culturels.

    Elle a déclaré que les autochtones avaient besoin d'un médiateur impartial au niveau international pour superviser les négociations.

    Mme Silversmith a affirmé que son peuple se trouve « dans une situation grave et explosive engendrée par les pratiques irresponsables et génocidaires de la corporation que vous appelez Canada ».

    Depuis le 28 février dernier, une douzaine de membres de la communauté autochtone des Six Nations occupent le chantier de construction de Douglas Creek Estates sur le territoire de Caledonia, dans le sud-est de l'Ontario, qu'ils revendiquent en vertu d'un traité de 1784.

    Ils s'opposent à un projet de développement immobilier prévu sur ces terres, que le promoteur affirme avoir acquises légalement.

    Face à cette crise, le gouvernement de l'Ontario a fait appel à l'ancien premier ministre libéral, David Peterson, pour trouver des solutions à court terme.

    Ottawa et Queen's Park doivent nommer cette semaine des représentants du fédéral et de la province pour trouver des solutions à long terme.


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