• "rêver d'aller voir ailleurs et mieux regarder son jardin"

    Jon face aux vents- sortie nationale le 30 Novembre

     

    "En 2010, pendant le tournage en pleine transhumance d'hiver, la glace d'un lac cède sous les pas de 3000 rennes: C'est la pire catastrophe que les samis aient connu: l'impact psychologique de ce désastre chez les peuples du Grand Nord a été énorme.

    Signe des temps? l'hiver qui a suivi fut l'un des pires que les samis aient connus, sans pâturages ou mettre leur troupeau... leur jardin semble désormais perturbé, qu'en est-il du notre?"

     

     Lien du site : http://www.jonfaceauxvents-lefilm.com/

    bande annonce  http://player.vimeo.com/video/26512483?autoplay=1


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  • Plan Nord: des Cris se tournent vers les tribunaux

    L'entreprise UUCHII réclame une injonction pour freiner la route 167, le temps de clarifier la «paix des braves»

    La route 167 doit être prolongée pour permettre l'exploitation minière dans le cadre du Plan Nord. Mais pour l'instant, c'est devant les tribunaux qu'elle mène: l'entreprise crie UUCHII a déposé hier une injonction pour faire reporter l'ouverture des soumissions d'ici à ce qu'elle obtienne d'une cour l'interprétation de l'entente de la «paix des braves».

    Selon le texte de l'injonction obtenu par Le Devoir, UUCHII soutient qu'en procédant par un appel d'offres public et en négociant en parallèle avec les différentes instances politiques de la nation crie, le gouvernement du Québec met en péril «la saine évolution de son Plan Nord».

    Ce qui a vraisemblablement mis le feu aux poudres est l'attitude du ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, à l'égard des représentants d'UUCHII lors d'une rencontre tenue le 1er novembre dernier. Comme l'indique l'injonction, le ministre a refusé de considérer la demande de l'entreprise crie de négocier de gré à gré le contrat de la route en s'appuyant sur la Convention de la baie James et du Nord québécois ainsi que sur l'Entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement du Québec et les Cris du Québec («paix des braves»).

    De plus, M. MacMillan a indiqué que des négociations étaient déjà en cours avec le conseil de bande de Mistissini, la nation crie étant la seule habilitée à discuter avec le gouvernement du Québec, selon lui. UUCHII refuse l'interprétation voulant que tout contrat commercial soit assujetti à la volonté des politiciens.

    «Le gouvernement s'est engagé à favoriser l'émergence d'une expertise crie sous toutes ses formes, et déconsidérer une nouvelle entreprise crie constitue un accroc irresponsable et irréfléchi à l'entente [«paix des braves»]», affirme-t-on dans le texte d'injonction.

    Le ministre MacMillan a aussi clairement signifié qu'il n'était pas question pour son ministère d'appliquer les règles d'octroi de contrats en vigueur chez Hydro-Québec qui donnent préséance aux autochtones selon «un système de bumping».

    Deux poids, deux mesures

    «Se faire répondre que le gouvernement fait fi de cette pratique [...] permet de comprendre que ses lois sont en perspective d'une justice politique à deux poids deux mesures, ce qui est inadmissible dans un contexte de justice sociale et contraire à l'ordre public», souligne-t-on.

    La requérante UUCHII mentionne également que Norman MacMillan a affirmé sa détermination à répondre favorablement au lobby des sociétés minières qui font pression pour que les travaux débutent le plus tôt possible.

    Dès lors, les représentants de UUCHII se sont démenés pour défendre leur point de vue auprès de Richard Shecapio, chef du Conseil de bande de Mistissini d'où doit être prolongée la route 167. Ils ont également rencontré la semaine dernière un conseiller du Grand Conseil des Cris sans toutefois obtenir autre chose qu'une oreille attentive.

    Avant de faire appel aux tribunaux, UUCHII a tenté de toucher le gouvernement du Québec en s'adressant par lettre aux ministres MacMillan, Clément Gignac (Développement économique et responsable du Plan Nord) ainsi que Geoffrey Kelley (Affaires autochtones). UUCHII rappelait dans sa missive que l'époque de «la colonisation» était révolue depuis longtemps.

    Requête en jugement déclaratoire

    C'est le 3 octobre dernier que le ministère des Transports a lancé un appel d'offres public pour la construction du premier tronçon du prolongement de la route 167. Cette route est aussi appelée route des monts Otish, du nom de la destination finale de ce chemin forestier de 243 kilomètres.

    La route desservira deux sociétés minières, soit Stornoway Diamond (mine de diamants connue sous le nom de projet Renard) et Strateco avec son projet Matoush (mine d'uranium) situé à mi-chemin. Il s'agit d'un projet de 332,6 millions auquel participe financièrement Stornoway à hauteur de 44 millions en plus de payer 1,2 million par année pour l'entretien à compter de 2015.

    La route 167 traversera 7 des 81 territoires de trappe qui constituent le territoire cri du Nord-du-Québec. Si le sous-sol appartient au gouvernement du Québec, chaque territoire est occupé par un maître de trappe et sa famille. Sauf un, les maîtres de trappe concernés ont formé l'entreprise UUCHII qui a créé un consortium avec deux entrepreneurs afin d'obtenir le contrat.

    L'ouverture des soumissions était prévue initialement le 9 novembre. Depuis, elle a été reportée à deux reprises. Elle doit se concrétiser demain à moins que le tribunal n'accorde l'injonction demandée par UUCHII qui sera plaidée aujourd'hui, à Montréal.

    L'entreprise crie souhaite ainsi obtenir le temps nécessaire pour déposer une requête en jugement déclaratoire afin qu'un tribunal tranche la question. À cet égard, UUCHII fait valoir que des Cris peuvent brasser des affaires avec le gouvernement sans être soumis au contrôle du conseil de bande.

    UUCHII prétend que son objectif «outrepasse les enjeux pécuniaires de la perte d'un contrat». «C'est tout le sens qui doit être donné à la "paix des braves" qui est en question, et cela relève des tribunaux de droit commun et non des élus, tant au niveau du gouvernement que de la nation [crie], argue-t-on. Il ne peut y avoir de raison politique, si discutable soit-elle par l'opinion publique, qui ait préséance sur une interprétation biaisée de la "paix des braves".»

    Source : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/337188/plan-nord-des-cris-se-tournent-vers-les-tribunaux


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  • Première Nation Abitibiwinni
    2011-11-29

     

    Les Algonquins affichent leur territoire


    Bruno Kistabish, vice-chef du Conseil de la Première Nation AbitibiwinniMartin Guindon

    Bruno Kistabish, vice-chef du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni


    Afin de rappeler à la population de l'Abitibi-Témiscamingue qu'elle est en territoire algonquin, les communautés de Pikogan et de Lac-Simon ont lancé une vaste campagne d'affichage sur leurs territoires respectifs.

    Pikogan et Lac-Simon lancent une campagne de sensibilisation



     

    L'affichage a débuté il y a quelque temps déjà avec la pose de pancartes en forêt là où les Algonquins pratiquent leurs activités traditionnelles de la chasse, de la pêche et de la trappe. Les affiches pour Pikogan arborent le logo du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni et indiquent «Territoire ancestral Abitibiwinni Aki».

    «Nous, à Pikogan, ça fait longtemps qu'on pose des affiches sur notre territoire. Ç'avait été un peu délaissé, mais là, nos trappeurs y retournent de plus en plus et occupent le territoire. On pose nos affiches avant le début de la chasse, pour que les chasseurs puissent voir qu'ils sont en territoire algonquin. La trappe fait partie de nos traditions et permet la transmission de notre culture», précise Bruno Kistabish, vice-chef du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

    La manœuvre n'a rien d'hostile, assure ce dernier. «On nous appelait le peuple invisible, avec raison. Mais on n'est plus dans les années 70 ou 80. Il faut se faire voir. On veut rappeler aux gens qu'ils sont en territoire algonquin. Un territoire qu'on n'a jamais cédé, auquel on n'a jamais renoncé. On veut sensibiliser les gens à cette réalité et leur faire prendre conscience de l'étendue de nos territoires ancestraux», précise M. Kistabish, qui rappelle que son conseil veut vivre en harmonie avec les autres communautés autochtones et non autochtones sur son territoire.

    S'intensifier

    Cette campagne de sensibilisation entre dans une nouvelle phase, où les deux communautés veulent maintenant s'adresser directement aux citoyens corporatifs et leur rappeler qu'ils doivent être considérés et consultés avant d'entreprendre des travaux sur leur territoire.

    «Pour le moment, ce sont nos communautés de Pikogan et de Lac Simon qui le font, mais le mouvement pourrait s'étendre à d'autres communautés»- Bruno Kistabish

    «Nous allons installer des affiches identifiant notre territoire à plusieurs endroits stratégiques en région. Nous souhaitons que les citoyens corporatifs soient sensibles et réceptifs à cette visibilité de notre peuple. Pour le moment, ce sont nos communautés de Pikogan et de Lac-Simon qui le font, mais le mouvement pourrait s'étendre à d'autres communautés», estime Bruno Kistabish, rappelant que l'occupation du territoire pour les peuples algonquins remonte à plusieurs millénaires.

    Ces nouvelles affiches font quatre pieds par six pieds et montrent les logos des deux communautés, avec les écritures «Anishnabe Aki – Territoire algonquin».

    Le Plan Nord

    M. Kistabish a aussi déploré le fait que les Algonquins ne soient pas assis à la table du Plan Nord. «Il faut qu'on soit présent. Ils nous ont oubliés. Pourtant, nos territoires s'étendent au nord du 49e parallèle, soit le territoire couvert par le Plan Nord. Mais nous sommes contents. Nous avons eu quelques contacts avec le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, et il a démontré une certaine ouverture», a-t-il indiqué.

    L'Expresse.ca

    lien trouver sur : http://www.socam.net/?s=liste-actualites&id=467



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  • L'UQO rend hommage à William Commanda


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  • Publié le 21 novembre 2011 à 14h04 | Mis à jour le 21 novembre 2011 à 14h04

     

    Les Innus de Pessamit en campagne contre le Plan Nord

     

    Patrice Bergeron
    La Presse Canadienne
    Québec

    Les Innus de Pessamit, sur la Côte-Nord, sont «sur la piste» du premier ministre Jean Charest, qu'ils comparent à Maurice Duplessis.

    Ils réclament 5 milliards $ sur 50 ans au gouvernement du Québec et lancent une campagne internationale contre le Plan Nord, qu'ils n'ont jamais entériné.

    Ils iront dans les grandes villes américaines et européennes où M. Charest est passé vendre son Plan Nord pour le dénoncer. Ils laissent aussi planer la menace d'un blocus de la route 138 et sont prêts à déposer une injonction en Cour supérieure pour stopper le plan de développement du Nord.

    En conférence de presse lundi à Québec, le chef de Pessamit, Raphaël Picard, a rejeté l'offre de 113 millions $ du gouvernement, qu'il juge ridicule par rapport au «viol» des terres et aux dommages causés au territoire.

     

    «C'est peu, c'est frivole de la part du gouvernement, c'est irrespectueux, a déclaré M. Picard. C'est dommage qu'il revienne encore à une attitude coloniale, (selon laquelle il) fallait montrer des couteaux, des haches, en échange de ballots de fourrure. Ils nous croient imbéciles, ils nous considèrent comme des aliénés.»

    Il accuse Jean Charest d'aller faire de la «fausse publicité» en Europe, en Amérique et au Japon, en prétendant que les communautés autochtones sont d'accord, pour «aller donner encore, comme sous le régime Duplessis, le minerai à rabais aux grosses compagnies».

    Les Innus se lanceront «sur la piste» du premier ministre avec le soutien financier de groupes environnementaux et d'organismes favorables aux autochtones, a-t-il indiqué.

    Le chef a rappelé que le Plan Nord touche une grande partie du territoire revendiqué par les Innus et que les Québécois ont déjà retiré de juteux profits des ressources qui s'y trouvent, notamment des barrages, de la foresterie et des mines.

    Il estime qu'Hydro a fait 45 milliards $ en vente d'électricité provenant du territoire réclamé, que le Québec a retiré pas moins de 836 millions $ des forêts, tandis que les mines auraient rapporté 54 milliards $.

    En contrepartie, Pessamit exige 5 milliards $ sur 50 ans, un montant qui est négociable, pour régler les enjeux du passé et de l'avenir, a précisé le chef. Le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, a pour sa part qualifié d'irréalistes les demandes des Innus.

    Le chef Picard a cessé les négociations parce qu'elles font du surplace, selon lui. Il a ajouté que des groupes sont prêts à passer à l'action en bloquant la route 138, la seule route régionale qui traverse la Côte-Nord. Mais il n'a pas dit quand ils pourraient frapper.

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