• Comment l'oiseau-tonnerre vint à exister
    Il était une fois un grand faucon, le plus grand des faucons qui aient jamais vécu sur Terre. Il était si grand que ses ailes faisaient de l'ombre à deux wigwams quand il volait au-dessus d'un village. Heureusement pour les hommes, il était bon et aimable envers ceux qui l'approchaient.
    Outre qu'il était gros, ce faucon était également très puissant. Il pouvait chanter un chant spécial et tous les faucons qui étaient sur le territoire venaient tenir conseil avec lui. Un autre attrapait tous les nuages de pluie qui se trouvaient dans le voisinage et les amenait jusqu'à lui. On disait même qu'il avait un chant qui faisait sauter les souris et les lapins dans ses serres quand il tournoyait près de la terre. C'était un faucon qui avait un grand pouvoir.
    Ce faucon était si puissant que les Créatures du Tonnerre décidèrent un jour de lui donner un chant spécial qui, lorsqu'il le chanterait, lui permettrait de les amener jusqu'à lui. Elles lui dirent que pour chanter ce chant correctement, il devrait d'abord construire une hutte circulaire assez grande pour lui-même et tous les autres animaux qu'il voudrait inviter à l'écouter. Elles lui dirent qu'il devrait faire un autel circulaire d'une espèce particulière et y déposer des représentants des règnes minéral, végétal et animal. Elles lui dirent qu'il devrait remercier le Grand Esprit avant de chanter et se montrer reconnaissant envers les Créatures du Tonnerre qui partageaient leur pouvoir avec lui.
    Un été, il décida de chanter ce chant, aussi fit-il ce que lui avaient ordonné les Créatures du Tonnerre. Il invita quelques faucons, un aigle, deux corbeaux, un vautour, une orfraie à se joindre à lui dans le wigwam. Ils acceptèrent et quand le chant fut chanté et que les Créatures du Tonnerre furent venues, ils quittèrent tous le wigwam, sachant que le chant qu'ils avaient entendu leur avait conféré un pouvoir spécial.
    Le Grand Faucon avait accumulé des pouvoirs remarquables et un attouchement de ses ailes pouvait désormais guérir ses amis des plus graves blessures. Tout le pouvoir qu'il avait devint trop grand pour lui, si bien qu'au lieu de se souvenir de remercier chaque matin le Grand Esprit, il commença à s'enorgueillir et à chanter partout où il allait :"Je suis le plus puissant de tous les faucons. Je suis le grand Kaïk-Kaïk-Kaïk."
    Le Grand Esprit regardait le faucon et gardait patience, espérant qu'il se souviendrait. Mais il ne se souvint pas et devint de plus en plus orgueilleux.
    Un matin, il décida qu'il allait une fois encore chanter le chant des Créatures du Tonnerre de façon à obtenir encore plus de pouvoir. Il décida qu'il était si puissant qu'il n'avait pas besoin de prendre la peine de construire le wigwam et de faire les préparatifs qu'on lui avait recommandé de faire. Il ne se donna même pas la peine de remercier le Grand Esprit ou les Créatures du Tonnerre. Cette fois, il invita tous les oiseaux et tous les animaux afin qu'ils fussent les témoins de son pouvoir.
    Dans son nid, au sommet du plus grand arbre des environs, il se mit à chanter son chant. Il prenait un air avantageux et se vantait tant et plus tandis qu'approchaient les Créatures du Tonnerre. Soudain un éclair jaillit de l'un des nuages et se transforma en une boule de feu au moment où il touchait le bout de l'aile du Grand Faucon. Tout aussi soudainement, la boule de feu et le faucon disparurent avant qu'aucun des autres animaux fût touché. Tous ceux qui étaient là regardaient autour d'eux, n'en croyant pas leurs yeux.
    Le Grand Faucon se retrouva dans le ciel, devant le Grand Esprit. "Grand Faucon, dit le Grand Esprit, tu es devenu trop arrogant. Tu oublies de dire merci. Tu oublies les rituels que l'on t'a transmis. Puisque tu as offensé les Créatures du Tonnerre en abusant du présent qu'elles t'avaient fait, tu seras désormais leur serviteur. Tu resteras un grand et bel oiseau, mais tu ne pourras plus appeler le tonnerre. C'est lui qui t'appellera. Chaque fois que les Créatures du Tonnerre sortiront pour accomplir leur tâche, tu iras avec elles. Ainsi, ne tireras-tu pas vanité du regard des humains, tu seras toujours en partie caché derrière les nuages. Tu apparaîtras à certains comme une étrange formation nuageuse, et à d'autres comme une forme de flammes créée par l'éclair. Seuls ceux qui ont une très bonne vue te verront tel que tu es, l'oiseau de feu, l'Oiseau-Tonnerre. Va maintenant et sers ceux que tu as offensés jusqu'à ce que tu aies appris le plaisir qu'il y a à servir et à se souvenir de sa place dans l'univers."
    Et c'est ainsi que l'Oiseau-Tonnerre vient à exister.
    http://membres.lycos.fr/legendesindiennes/p1007001.htm

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    Il y a plusieurs siècles, les nations iroquoises se sont unies pour établir une paix durable. Encore aujourd'hui, la légende du Gardien de la paix leur rappelle la source profonde de cette alliance.

     

    Il est dit qu'à un endroit dans " la terre des langues tordues " (qui aujourd'hui correspond à l'est de l'Ontario), une vieille femme a vu en rêve un envoyé du Grand Esprit.

    " Ta fille enfantera, lui déclara l'envoyé, et l'enfant s'appellera Tekanawite, le Gardien de la paix. Adulte, il quittera sa demeure pour propager un message de paix parmi les nations. "

     

    Jeune garçon, Tekanawite eut la révélation du Message de la paix qui lui fit connaître sa mission. Il grandit et devint un bel homme robuste, intègre et honnête. Pourtant, Tekanawite n'avait pas l'estime de son peuple, car il attachait plus d'importance à la paix qu'à la guerre.

     

    Un jour, Tekanawite appela sa grand-mère et sa mère auprès de lui et leur parla en ces termes :

    " Je vais construire un canot, car l'heure est venue d'accomplir ma mission et de mettre fin aux effusions de sang parmi le peuple. "

    Tekanawite se fabriqua un canot de pierre et non d'écorce. Lorsqu'il l'eut fini, il expliqua à sa grand-mère :

    " Mon canot de pierre flottera, et ce sera le signe que je porte la vérité. "

     

    On raconte qu'après que Tekanawite se fut installé dans le canot, l'embarcation se mit à voguer toute seule vers Sganyadaii-yo, le Grand Lac de Beauté (aujourd'hui appelé le lac Ontario), puis vira vers le sud, en direction de la terre du peuple de la Maison Longue.

     

    A cette époque, l'état de guerre était perpétuel. Entraînées par leurs chefs, les cinq nations iroquoises, que l'on dénomme aujourd'hui les Mohawks, les Onondagas, les Onéidas, les Cayugas et les Sénécas, s'enlisaient dans le cycle infernal de luttes et de représailles.

     

    Dans tous les villages, la valeur des hommes se mesurait selon les mêmes critères : on glorifiait leur bravoure et leur habileté au combat, on exaltait leurs exploits téméraires et on les félicitait pour les dépouilles qu'ils ramenaient de leurs incursions de pillage. Cependant, ces raids tissaient une chaîne de carnages et de revanches haineuses entre les villages. La méfiance et la peur obnubilaient les esprits. Chaque jour apportait son lot d'angoisses et de souffrances.

     

    A ce qu'on dit, la guerre entre les cinq nations battait son plein lorsque Tekanawite arrêta dans chacun des villages pour répandre le message de la Maison Longue, la Loi de la Grande Paix et le Pouvoir du Bon Esprit.

     

    " Que le peuple vive dans l'amour, disait-il. Nous sommes tous des enfants du Grand Esprit, nous sommes frères et soeurs. Renoncez à la vengeance, extirpez-la de vos esprits. Vivons en paix. "

     

    Les habitants l'écoutèrent et furent impressionnés, car, au fond de leur coeur, ils étaient las des tueries. Ils désiraient ardemment cultiver leurs champs de maïs et de courges sans craindre les pillards. Ils accueillirent donc favorablement la proposition de Tekanawite qui prônait une alliance permanente entre les nations.

     

    Bien entendu, le message de paix de Tekanawite ne parvint pas à rallier tout le monde : pour certains, la guerre était devenue indispensable. L'un d'eux était le vieux Atotárho, un sorcier des Onondagas.

     

    Plusieurs racontent qu'Atotárho avait le corps aussi noueux que l'esprit retors, et que sa chevelure n'était qu'un grouillement de serpents. Sa seule vue glaçait les sens, et le son de sa voix suffisait à semer la terreur sur tout le territoire onondaga.

     

    Ai:ionwatha était un Mohawk qui vivait parmi les Onondagas. Las des dissensions acerbes au sein de son peuple, il tenta d'instaurer un conseil de paix. Mais cette initiative le plaça directement en travers des visées belliqueuses d'Atotárho ; celui-ci recourut à la sorcellerie pour tuer les trois filles d'Ai:ionwatha et força ce dernier à s'exiler.

     

    Repoussé de tous, Ai:ionwatha trouva refuge dans la forêt. Un jour, tandis qu'il était assis au bord d'un ruisseau, Ai:ionwatha leva les yeux et vit Tekanawite.

     

    " Mon frère, dit Tekanawite, je constate qu'un profond chagrin t'accable ; tu est chef parmi les tiens et, pourtant, tu es sans abri. "

     

    Lorsque Ai:ionwatha eut fini de lui raconter sa triste histoire, Tekanawite commença sa mission de paix en apaisant sa douleur. Les douces condoléances qu'offrit le Gardien de la paix asséchèrent les larmes d'Ai:ionwatha, dégagèrent ses oreilles et allégèrent sa respiration : la peine qui habitait le Mohawk s'évanouit sur-le-champ.

     

    " Maintenant, reprends-toi, lui dit Tekanawite. Tu es prêt à joindre tes efforts aux miens afin que ma mission s'accomplisse : allons répandre le message d'entente parmi les peuples des cinq nations. "

     

    Dès lors, les deux hommes voyagèrent ensemble et se firent les hérauts de la Loi de la grande paix auprès des nations iroquoises. Les Mohawks, les Onéidas, les Cayugas et les Sénécas entendirent le message et formèrent la Confédération. Les Onondagas s'y joignirent aussi, tous sauf Atotárho, le puissant sorcier.

     

    " Il faut que nous combattions le mal qui dévore Atotárho, déclara Tekanawite. Lui seul nous empêche d'avancer. Il a l'esprit retors et le corps noué en sept endroits. Pour la survie de la Confédération, nous devons redresser et guérir Atotárho de ces torts. "

     

    " Toi et moi, nous irons visiter le grand magicien Atotárho. Je chanterai le Chant de la paix et tu prononceras les paroles de la Loi. Ensuite, tu retireras les serpents de sa chevelure, et je dénouerai son corps. "

     

    " Que sont ces propos insensés ? " s'emporta Atotárho lorsque Tekanawite et Ai:ionwatha se mirent à lui chanter le Chant de la paix et à énoncer les paroles de la Grande Loi de la Maison Longue.

     

    " Nous sommes porteurs d'une lumière nouvelle, déclara Tekanawite. Nos paroles annoncent une nouvelle vie pour les nôtres. Nos paroles s'adressent à ceux qui souhaitent élever leur famille dans la paix et l'harmonie. L'ordre règne lorsque le peuple est animé du désir de justice ; la santé est florissante lorsque la raison prévaut ; la puissance habite le peuple qui embrasse la Grande Loi de la Maison Longue. "

     

    " En quoi cela me concerne-t-il ? " demanda Atotárho.

     

    " Toi, Atotárho, répondit Tekanawite, tu seras le gardien du feu de la Ligue des cinq nations. Tu attiseras le feu du Conseil, le feu qui ne s'éteint jamais. La fumée du feu atteindra le firmament, et tous la verront. "

     

    A ce moment - comme le dit son nom " Celui-qui-peigne-les-cheveux " -, Ai:ionwatha démêla les serpents de la chevelure du sorcier, et Tekanawite redressa son corps d'une simple imposition des mains.

     

    " Atotárho, annonça Tekanawite, tu présideras le Grand Conseil et tu feras tout en ton pouvoir pour faire triompher la raison et la paix. Ta voix sera celle de la Grande Loi. " Dès que Tekanawite prononça ces mots, l'esprit d'Atotárho se purifia.

     

    Tekanawite choisit le pin comme symbole de la Ligue des cinq nations. Il planta un jeune pin, le laissa croître puis le déterra. A la place des racines, il y avait un énorme trou béant au fond duquel bouillonnaient les eaux d'un torrent souterrain. Les guerriers y précipitèrent leurs tomahawks et leurs massues de guerre et, tous ensemble, ils redressèrent l'arbre couché et l'enracinèrent solidement dans le sol des Onondagas, la terre d'élection du Feu du Grand Conseil.

     

    A l'ombre de l'Arbre de la paix siégeaient Atotárho et ses chefs, gardiens de la Grande Paix. Les puissantes racines de l'arbre s'étendaient aux quatre points cardinaux. Toute nation souhaitant se joindre à la Ligue n'avait qu'à remonter ces racines jusqu'au tronc pour bénéficier de l'ombre bienfaisante du pin protecteur. Au faîte, Tekanawite avait posté l'Aigle-à-la-vue-perçante qui sonnait l'alerte à l'approche d'un danger.

     

    " Nous allons unir nos destinées, déclara Tekanawite. Tenons-nous la main si fermement, formons un cercle si parfait que même la chute d'un arbre ne parviendra pas à l'ébranler ni à le rompre. Ainsi, notre peuple et les enfants de nos enfants s'épanouiront en notre sein, dans la paix, la sécurité et la joie. "

     

    La ligue iroquoise s'est perpétuée durant plus de 1 500 ans. En 1713, les Tuscaroras s'unirent aux cinq nations pour former l'actuelle Confédération des six nations. La Grande Paix fut conclue par toutes les nations autochtones d'Amérique du Nord.

     

    Extrait du Courrier du patrimoine / The Heritage Post, Numéro 6.

    Écrit en consultation avec Michael Doxtater de la nation des Mohawks.

    http://perso.wanadoo.fr/yanu/HTML/mythes4.htm

     

     


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    Promenez vous dans la nature jusqu'à ce que vous trouviez l'arbre ou la plante que vous cherchez.

    Asseyez vous par terre tout a côtè, détendez vous, prenez le temps de respirer, de regarder autour de vous.

    Parlez à la plante, dites lui pour qiel usage vous en avez besoin, Expliquez lui vos intentions.

    Lorsque cela sera fait, cueillez ou coupez juste la quantité dont vous avez besoin (la philosophie chamanique exige que toute personne empruntant à la nature doive le faire selon ses besoins actuels et immédiats; on prend ce dont on a besoin pas plus), et laisser une offrande en signe de remmerciement de respect et de gratitude envers l'esprit de la plante.

    Le cadeau traditionel consiste en une ou deux pincées de tabac, mais vous pouvez aussi laisser quelques grains de Mais ou un peu de pain.

    Faites ensuite sécher votre récolte quelques jour dans un endroit sombre et bien aéré.

    Vous pourrez ensuite la hacher grosièrement et la faire bruler sur un peu de bran de scie.


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  • Les herbes et médecines :

    Les encens chamaniques:


    Les amérindiens utilisent couramment les herbes pour se purifier, pour prier et pour diverses pratiques chamaniques.

    Nos prières et remerciements seront guidés vers Wakan Tanka par la fumée de l'encens qui s'élève vers le ciel.

    L'encens le plus populaire est sans contredit celui a base de sauge mélangé parfois a du cédre, du foin d'odeur et d'autres herbes.

    La sauge est reconnue comme un agent purificateur et de protection, mais aussi pour disperser les énergies négatives.

    Elle peut aussi servir pour accueillir le nouveau jour.

    Pour sa part le cédre est réputé pour favoriser un sommeil réparateur et pour chasser les mauvais rêves.

    Brulez en au pied de votre lit et cauchemars ne reviendront plus.Il est aussi réputé accélérer la guérison.

    Vous pouvez facilement vous procurer ces herbes chez unherboriste, un pépinièriste ouencore dans une boutique ésotérique; dans ce dernier cas, vous trouverez ces encens sous forme de bâton d'environ 5 cm (+/- 1,9 po) de diametre, composés de feuilles et de brindilles de sauge séchées et hachées grossièrement pour l'une, de petites brindilles de cèdre hachées pour l'autre.

    Toutes deux sont roulées ensemble et nouées avec du fils.

    On les fait bruler comme de l'encens ordinaire.

    Ces batons conviennent parfaitement si vous habitez un environnement urbain où vous n'avez pas accès à la forêt ou a des arbres.

    Par contre, si vous voulez prendre la peine d'allez cueillir vos plantes, elles auront une puissance accrue, non pas sur le plan des ingrèdients eux mêmes mais pour le bénéfice de votre esprit qui se trouvera ainsi plus près de la nature,

    C'est une facon de choisir une voie et de vous en tenir aux préceptes de celle ci.


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  • Nouvelle bisbille Québec-Ottawa
    Mario Cloutier
    La Presse

    Sans déterrer la hache de guerre, Québec et Ottawa se toisent une fois de plus dans le délicat dossier des affaires autochtones.
    Devant la Cour supérieure, les Innus de Pessamit (Betsiamites) et Québec ont convenu hier de se rencontrer jeudi au sujet d'une consultation sur le renouvellement des permis de coupes forestières sur 75 000 km² de la Côte-Nord.
    Le gouvernement fédéral refuse d'adhérer à la démarche puisque, dit-il, les ressources naturelles sont de compétence provinciale
    «On ne veut vraiment pas créer de précédent», avoue le procureur du fédéral, Éric Gingras. En observant la discussion Québec-Innus, plutôt que d'y participer, Ottawa se réserve aussi une marge de manoeuvre face à nombre d'autres revendications autochtones au pays qui pourraient s'inspirer de ce qui se passe présentement au Québec.
    Travaillant «main dans la main» avec les représentants des Innus sur une éventuelle entente de dernière minute, le procureur du gouvernement québécois, Patrice Peltier-Rivest, s'est dit «consterné» par l'attitude fédérale qu'il qualifie de tentative de «niveler vers le bas» la future consultation Québec-Pessamit.
    Dans ce dossier, le gouvernement québécois tient compte du plus récent avis de la Cour suprême, l'arrêt Haïda, affirmant que les gouvernements ont une «obligation constitutionnelle de consulter et d'accommoder» les autochtones, dans le domaine des ressources naturelles, notamment.
    À Ottawa, il en va tout autrement. Aux prises avec des dizaines de tables de négociation autochtones, le gouvernement fédéral tente de gagner du temps face à ses propres obligations.
    Néanmoins, la compagnie Kruger, qui possède deux contrats de coupes forestières en territoire revendiqué par Pessamit, se dit satisfaite de l'état des échanges entre Québec et les autochtones, qui ne portent pas toutefois sur l'île René-Levasseur, objet d'un autre litige.
    «C'est une excellente nouvelle, affirme le porte-parole Jean Majeau. Nous avons toujours voulu tenir compte des préoccupations des Innus dans nos activités forestières.»

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