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Élèves autochtones (archives)
| Les adultes autochtones vivant hors des réserves et les adultes métis vivant en milieu urbain, au Manitoba et en Saskatchewan, avaient des niveaux d'alphabétisation inférieurs aux Canadiens non autochtones, en 2003.
C'est du moins ce qui ressort d'une nouvelle étude de Statistique Canada, qui confirme par ailleurs que plus la formation scolaire est supérieure, plus sont élevées les compétences en littératie. Cette notion désigne l'aptitude à comprendre et à utiliser l'information écrite.
Selon l'étude, lorsqu'on tient compte de la scolarisation, il n'existe pas de grande différence dans les compétences en littératie entre les Métis urbains et les adultes non autochtones vivant au Manitoba.
L'étude constate cependant que 72 % des membres de communautés autochtones vivant en zone urbaine au Manitoba et 70 % de ceux vivant en zone urbaine en Saskatchewan obtenaient des résultats inférieurs au niveau 3 à l'échelle de compréhension de textes. Il s'agit du niveau de compétence minimum pour qu'une personne se débrouille bien dans une société axée sur le savoir.
En revanche, 54 % des Métis résidant en région urbaine au Manitoba et 56 % de ceux vivant en région urbaine en Saskatchewan ont eu des résultats inférieurs au niveau 3.
Chez la population non autochtone, la proportion d'adultes obtenant le même type de résultats est nettement moindre, soit 44 % et 37 % respectivement dans les régions urbaines du Manitoba et de la Saskatchewan.
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Il y a de l'espoir et la situation pourrait être corrigée, rapporte Marie-Christine Valois.
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