• Des Amérindiens dissidents créent un « tribunal international » sur les morts d'enfants (pensionnats

    Des Amérindiens dissidents créent un « tribunal international » sur les morts d'enfants dans les pensionnats autochtones

     

    Pensionnats
    Des Autochtones veulent enquêter

    Mise à jour le mardi 15 avril 2008, 10 h 37 .


    Pensionnat autochtone
    Pensionnat autochtone (archives)
    Un groupe de chefs autochtones met sur pied une enquête pancanadienne qu'il appelle le Tribunal international des droits de l'homme pour le génocide au Canada.

    L'objectif de cette enquête est de faire la lumière sur les décès d'enfants dans les pensionnats autochtones. Le groupe prétend que des centaines, et possiblement des milliers d'enfants autochtones auraient été enterrés sur 28 sites, dont la liste a été rendue publique la semaine dernière. Ces militants allèguent que ces morts découlent d'une action concertée des autorités ecclésiastiques et gouvernementales pour éradiquer les Autochtones.

    Sept des sites identifiés sont en Ontario et un est à Montréal. Mais la grande majorité d'entre eux se trouvent dans l'Ouest, principalement en Colombie-Britannique.

    Le Tribunal international des droits de l'homme pour le génocide au Canada a l'intention de recueillir les témoignages de ceux qui ont vécu dans ces écoles résidentielles et d'exhumer d'éventuelles tombes ou fosses communes aux sites identifiés.

    Le porte-parole des chefs, Kevin Annett, dit que le groupe ne fait pas confiance à la Commission de vérité et de réconciliation, mise sur pied par Ottawa après des négociations avec l'Assemblée des Premières Nations.

    Selon Kevin Annett, les institutions qui géraient les écoles ne devraient pas être celles qui enquêtent. Il y voit un conflit d'intérêts flagrant. Il ajoute que la Commission n'a pas le pouvoir d'accomplir quoi que ce soit et qu'il n'y a jamais eu de volonté de traduire en justice les responsables de ce qu'il qualifie de génocide.

    Le groupe affirme également qu'il entreprend des démarches pour que les institutions internationales tiennent criminellement responsables le gouvernement canadien et l'Église.

    L'Assemblée des Premières Nations refuse de commenter les actions entreprises par le groupe dissident.




    Hyperliens
    Communiqué de presse qui contient la liste des 28 lieux où les Autochtones allèguent que des enfants auraient été enterrés
    Commission de vérité et de réconciliation (CVR)
    Site de la Commission mise sur pied par le Canada, après avoir consulté l'Assemblée des Premières Nations
    http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2008/04/15/002-tribunal-ecole.shtml

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