• des bélugas pris au piége des glaces seront abattus

    triste sort!

    Presse Canadienne (PC) 
    15/11/2006 16h40 

    À regret, des chasseurs du Grand Nord se préparaient mercredi à tuer des bélugas coincés depuis des semaines dans des lacs d'eau salée, où les glaces ne leur laissent plus qu'une ouverture réduite par où respirer.

    Les gens de la région de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest, avaient d'abord espéré que les dizaines de mammifères marins retrouveraient leur chemin vers la mer de Beaufort avant que les glaces ne leur bloquent le passage, mais plusieurs bélugas n'y sont pas parvenus, aussi les chasseurs prévoyaient-ils intervenir jeudi.

    «Nous allons en récolter autant que possible», a fait savoir Paul Voudrach, le chef du comité des chasseurs et des trappeurs de Tuktoyaktuk et le représentant local du ministère de l'Environnement du gouvernement territorial.

    Environ 200 bélugas ont été aperçus au début d'août par des chasseurs dans la région située au sud de Tuktoyaktuk, des étendues d'eau reliées à l'océan par un canal de 100 mètres de large. A la fin d'octobre, il restait encore 80 des blancs mammifères, mais l'eau et le canal gelaient rapidement, et les ouvertures de respiration des bélugas rétrécissaient.

    Les résidants ont tenté d'inciter les bélugas à s'échapper vers la mer, mais une tempête, la fin de semaine dernière, a fait geler complètement le canal, ne laissant aux animaux qu'un seul trou par lequel respirer, de la taille d'un petit appartement d'une pièce. Il leur est maintenant impossible de s'échapper, selon Chuck Gruben, leader de la chasse.

    Abattre les bélugas pendant qu'ils sont encore en bonne condition vaut mieux que de les laisser geler lentement sous la glace, a expliqué M. Voudrach. «Les gens n'aiment pas voir les animaux souffrir.» De tels phénomènes se produisent de temps en temps, et font partie des cycles naturels, a-t-il ajouté.

    On ignore combien de bêtes se trouvent maintenant prises au piège.

    Chaque animal pourrait, à lui seul, fournir suffisamment de viande et de «muktuk» (de la peau avec gras sous-jacent) pour nourrir une ou deux familles nombreuses pendant l'hiver.

    Même si la plupart des chasseurs avaient déjà récolté suffisamment de viande au cours de la saison de chasse estivale, certains en prendraient volontiers un peu plus, a indiqué M. Gruben.

    Les chasseurs vont se rassembler autour de l'ouverture où les bélugas viennent respirer. Tôt ou tard, chaque béluga va devoir faire surface à cet endroit, puisque tous les autres trous sont gelés. Un homme harponnera l'animal, et un autre l'abattra d'un coup de fusil. Six autres hommes le sortiront de l'eau. Les bêtes seront dépecées sur place, et la viande et le muktuk distribués aux communautés de la région.


    http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2006/11/20061115-164055.html

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :