Chers amis, chers donateurs,
Ce courrier est pratiquement le même que celui envoyé aux donateurs si ce n'est que, nous avons eu des nouvelles des ashaninkas qui se sont réunis pour exprimer leurs mécontentements du bruit des hélicoptères de la prospection pétrolière qui font fuir les animaux
Nous avons eu de mauvaises nouvelles des associations locales qui soutiennent que les ashaninkas retournent leur veste : il y a beaucoup plus à gagner coté pétrole.
Et, enfin, une bonne nouvelle : une école de plus .... la 6e fonctionne cette année.Madame, Monsieur,Tout d'abord, merci à vous , merci pour eux.
Nous , tous ensemble, pouvons être fiers d'être arrivés à ces résultats.
Sans vous , Chaveta , ses écoles, ses actions, n'existeraient pas.
Alors, continuons ensemble : les écoles sont un succès et aussi un frein à la coupe de bois illégale , trafics, etc...
Il faut continuer ce que nous avons créé et continuer à protéger ces populations contre certains appétits financiers...
L'association est toujours gérée par 4 bénévoles en France relayée par d'autres au Pérou, nous arrivons à ces résultats car nous souhaitons que tous vos dons aillent là bas, sur le terrain, chez les Ashaninkas.
Cette année nous bouclons notre Budget, il faut continuer, pour eux.
Vous êtes notre socle sur lequel nous avons construit ces écoles et notre action.
1 - Mais tout dabord, pour nos écoles, qui fonctionnent grâce à vous, tout va bien210 enfants ashaninkas, entre 4 et 12 ans, de la région du alto Ené (province de Satipo au Pérou) profitent pour leur plus grande joie du bénéfice des cours proposés par lassociation Chaveta. Il est important de savoir que 30% de la population Ashaninka du Pérou est totalement dépourvue dappui scolaire, malgré la requête des populations concernées.
De plus, les écoles nationales, mises en place par léducation péruvienne depuis quelques années, et ce seulement sur les sites les plus abordables le long des grands fleuves, nont jamais tenu compte de la différence ethnique entre les instituteurs (originaires des montagnes andines) et la population à laquelle sadresse les cours.
Ce genre déducation, qui vise en fait à déposséder les Ashaninka de leur culture ancestrale, est, et demeure, une véritable calamité à tous points de vue.
Au sein de Chaveta, ce sont 5 instituteurs indigènes Ashaninkas, bilingues, spécialement formés pour distribuer une pédagogie appropriée, qui assurent les cours de façon adéquate. Le souhait de six autres villages désirant bénéficier des écoles Chaveta est la plus belle preuve du juste fonctionnement de loeuvre de lassociation.
De façon plus large, à travers Chaveta, cours, informations et conseils apportés aux adultes, ce sont 436 familles de Vilcabamba qui réclament et profitent de notre soutien, de votre soutien.
En résumé, en plus du fonctionnement des cinq écoles, lassociation Chaveta soccupe sur place dépauler à leur demande les populations indigènes; apporte conseils et soutiens aux femmes, enfants et adolescents Ashaninkas que larrivée de populations étrangères à la forêt déstabilisent.
Chaveta se bat de façon de plus en plus durement pour défendre les droits humains et culturels des Ashaninkas et de tous les peuples des forêts en général.
2 - La coupe de bois illégaleCette mauvaise nouvelle est toujours dactualité. Les bûcherons illégaux agissent en force.
Nous sommes sur le pied de guerre!
Mais comme depuis la nuit des temps, il faut des moyens pour vaincre.
Et ici le nerf de la guerre, cest largent.
Beaucoup dargent, et nous nen avons pas assez.
Mais notre lutte contre labattage illégal continue.
3 - Pétrole
!!!!!!!!! ????????Oui, cette fois, les compagnies pétrolière ont commencé des prospections à Vilcabamba!
La zone désignée inclut tout le Ené, et bien sûr Cutivireni et Parijaro.
Nous sommes en attentes des «nouvelle» après la première réunion le 26 janvier de la compagnie pétrolière qui doit décider de la rentabilité de lexploitation ou
non.
Sur place, «certains» se chargent de la préservation des conditions de vie des populations aux centres des zones touchées par les exploitations, mais à notre avis, et de façon dramatique, cette «préservation» nest quune immense plaisanterie de mauvais goût!
«Certains autres» qui «défendaient» les Ashaninka se sont vendus à la compagnie
.
Au sein de lassociation Chaveta, nous sommes bouleversés! Et en colère.
Lorganisation Ashaninka de Satipo qui tente de défendre les communautés de Vilcabamba nest que lalliance de quelques hommes et femmes courageux mais dépouillés de moyens, sopposant au Capital International.
Nous mêmes, tristement, ne sommes pas beaucoup plus forts.
Mais nous nous engageons à tout faire pour arrêter le massacre.
Aidez-nous!
Il nous reste aussi les écoles!
Les adultes, les enfants Ashaninkas désirent de plus en plus comprendre ce qui se passe. Puis apprendre à se défendre par eux mêmes.
Le droit à linformation, à la compréhension de ce quil leur arrive est au minimum ce que nous pouvons leur offrir.
Plus que jamais, les populations Ashaninkas de Vilcabamba ont besoin daide! Jamais je ne les abandonnerai.
Et vous, que décidez-vous? !
Vous comprenez combien nous avons besoin de vous
, combien les Ashaninkas de Vilcabamba ont besoin de votre aide.
Avec mon respect, mon amitié et beaucoup despoir à votre foi en la Vie.
Jéromine Pasteur
Les dons sont maintenant possibles par Internet directement sur www.chaveta.org