• La réaction de Greenpeace à l'accord sur le climat du G8

    La réaction de Greenpeace à l'accord sur le climat du G8 : « Une occasion historique ratée »

    07 juin 2007
    Heiligendamm, où se tient le G8

    Heiligendamm, où se tient le G8

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    Paris, France — Le 07/06/07 - L'accord du G8 sans engagements chiffrés n'est pas suffisant pour lutter sérieusement contre les changements climatiques car ni le seuil de 2°C de réchauffement à ne pas dépasser, ni l'absolue nécessité de diviser par 2 les émissions globales et par 4 les émissions des pays du G8 n'ont fait l'objet d'un engagement du G8.

    « L'accord n'est clairement pas suffisant pour prévenir les dangers du réchauffement climatique. Sans engagements chiffrés contraignants, les pays du G8 ont échoué à se placer à la hauteur du défi climatique, déclare Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace. En dépit des aspects prometteurs, le diable se cache dans les détails rédactionnels du texte final comme par exemple l'absence de la mention de l'année 1990 comme référence pour le calcul des réductions d'émissions »

    Cependant, le G8 se positionne clairement dans le cadre des Nations Unies pour lutter contre les changements climatiques, en donnant un mandat politique fort aux négociations de la seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto, le protocole de Kyoto doit l'absence de référence directe lors du G8 est à déplorée.

    « L'isolement des Etats-Unis qui refusaient d'accepter un objectif contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre est apparue au grand jour lors de cette rencontre. L'administration Bush a accepté de « sérieusement considérer » le fait que le reste du monde se fixe des objectifs de réduction, mais elle est encore loin de se les fixer elle-même » précise Karine Gavand.

    « Les états du G8 doivent réduire leurs émissions de 80 à 90% d'ici 2050 si le monde veut éviter les pires impacts des changements climatiques. Jusqu'à présent, ils ont échoué à s'engager sur ce que la science juge nécessaire. Mais il n'est pas trop tard ! Ils doivent le faire dans le cadre des Nations unies de toute urgence ».

    Lors du G8, rien n'a été dit sur la déforestation, responsable de plus de 25% des émissions mondiales de CO2 et seulement devancé par le secteur des énergies. « Les pays du G8 disent vouloir sauver le climat, mais ils ne sont pas parvenus à traiter la question de la déforestation, l’une des causes majeures du réchauffement climatique. », déplore Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace.

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