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Les Innus de Pessamit veulent faire fi du moratoire sur les gaz de schiste
Comme a dit une de mes relations labas:
c'est ridicule, nous travaillons tous pour sauvegarder notre planète, notre Mère la Terre, l’eau si précieuse et maintenant ça…..mais ça va arrêter quand, une autre bataille d’égo juste pour prouver qui a raison et qui a le contrôle, je dis assez c’est assez…..il faut arrêter d’exploiter nos ressources pour de l’argent, car l’argent ne se mange pas, l’argent ne se boit pas!.....c’est assez pour être décourager, nous déployons tous les efforts possible pour sauver ce qui nous reste et il semble toujours qu’il reste des gens qui ne comprennent rien, mais que faut il faire, je vous le demande?
23 novembre 2010 Actualités sur l'environnement
Québec — Les Innus de Pessamit, une réserve de près de 4000 habitants située près de Baie-Comeau, n'ont pas l'intention de respecter le moratoire sur l'exploration gazière et pétrolière dans l'estuaire du Saint-Laurent.
C'est ce qu'a déclaré hier le chef de Pessamit, Raphaël Picard, en annonçant que sa communauté, «en tant que seul et unique propriétaire de tous les hydrocarbures sur le territoire de la réserve», avait signé une entente avec un consortium dirigé par TransAmerican Energy visant l'exploration gazière et pétrolière sur la réserve et en périphérie.
«Nous sommes souverains sur notre territoire. Nous avons juridiction sur le territoire de la réserve et une partie de l'estuaire», a soutenu Raphaël Picard au cours d'une conférence de presse tenue en marge de Québec Exploration, un congrès géologique organisé par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et l'Association minière du Québec, une manifestation placée sous la présidence d'honneur, de Sean Roosen, président et chef de la direction de la Corporation minière Osiko.
«C'est notre souhait d'amorcer le processus d'exploitation, moratoire ou pas», a indiqué le chef innu.
«Le moratoire, nous n'en tenons pas compte parce qu'on n'a pas été consultés», a affirmé Raphaël Picard. Selon lui, il existe une «obligation constitutionnelle» pour le gouvernement du Québec de consulter la première nation pour tout ce qui touche à ses territoires ancestraux, ce qui comprend une partie de l'estuaire du Saint-Laurent.
En septembre dernier, la ministre Nathalie Normandeau a décrété un moratoire sur l'exploration et l'exploitation gazière et pétrolière dans l'estuaire du Saint-Laurent, des activités qui mettraient en danger l'environnement et nuiraient au tourisme et à la pêche.
En vertu de l'entente, la société de Vancouver, TransAmerican Energy, et son partenaire financier, Dumas Bankcorp, investiront 100 000 $ d'ici mars 2011 pour effectuer des «études géophysiques de surface» sur le territoire de Pessamit. Il s'agit d'une phase préliminaire qui précède l'exploration par forages. Si ces travaux préliminaires sont concluants, l'exploration en tant que telle pourra débuter en 2011 et nécessitera des investissements beaucoup plus importants, de l'ordre de un million de dollars dans un premier temps, selon la compagnie. «Advenant que les résultats soient favorables, nous allons nous asseoir avec toutes les parties pour savoir quelle est la bonne route à suivre», a dit Louis Lapointe, président de TransAmerican Energy. «C'est certain que le gouvernement va être impliqué. On n'est pas là pour brasser les choses inutilement. On est une compagnie responsable.»
La réserve de Pessamit s'étend sur 250 km2, a précisé Raphaël Picard. Mais le territoire sur lequel les Innus affirment posséder des droits ancestraux est sept cents fois plus vaste. «La présence d'hydrocarbures sur le territoire de la réserve constituerait un juste retour des choses, sachant que notre nation a été dépossédée de ses ressources», estime le chef innu.source de l'article :english article:
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