• Max Gros-Louis, chef de la nation huronne-wendate, est fâché et l'a fait savoir aux médias.

    Crise huronne en vue à Wendake

    Capitale-Nationale

    LA VIE RURALE, 18 Janvier 2007


     

     

    Police de Wendake. Source.

    Max Gros-Louis, chef de la nation huronne-wendate, est fâché et l'a fait savoir aux médias. La raison de cette colère est que la force policière de Wendake est aux prises avec un manque de ressources financières afin d'assurer adéquatement la sécurité des citoyens.

    Ce n'est pas faute d'avoir fait des demandes de financement pour embaucher, autre autres, deux policiers supplémentaires afin de patrouiller la réserve. Ces demandes furent rejetées par les gouvernement fédéral et provincial. Dans sa forme actuelle, qui existe depuis dix ans (voir http://www.wendake.ca/nation/fr/police/police.htm ) le service de police de Wendake est financé presque entièrement par les deux gouvernements. Il s'agit d'une entente de financement qui doit être renouvelée à tous les cinq ans. L'échéance arrive au 30 mars 2007. Le conseil de bande refuse de signer l'entente de financement avec les gouvernements tant qu'ils n'auront pas accédé positivement à leur requête pour avoir plus de policiers.

    Sans entente, la police de Wendake ne sera plus reconnue légalement et alors, c'est la Sûreté du Québec (SQ) qui remplacerait la force actuelle. Max Gros-Louis s'y oppose complètement. « Il n'y aura pas de policiers provinciaux ici sur la réserve, dit-il. Ils ont besoin de ne pas nous faire débarquer la police provinciale ici, ça va être la guerre! » a-t-il affirmée à Radio-Canada.

    Toute cette esbroufe a été faite lors du passage du ministre fédéral de la Sécurité Publique, Stockwell Day qui, de son côté, a affirmé qu'il allait regarder ce qui pouvait être fait. Du côté québécois, le ministre de la sécurité Jacques Dupuis, s'est dit ouvert à la discussion.

    Cette méthode de négociation s'appelle celle du « couteau sur la gorge». Vous ne nous payez pas 2 nouveaux policiers, on ne signe pas l'entente de renouvellement qui vous autorise à financier à 100% notre service de police. Si on a plus de service de police reconnu, que la SQ ne rentre pas sur notre territoire car ce sera la guerre et les routes vont fermer... Pour deux policiers de plus. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Nos ministres, qui injectent notre argent dans cette force de police, auraient avantage à laissé mariner un bout de temps Max Gros-Louis dans ses menaces. Que ferait-il, rendu au 1er mai 2007, sans entente signée, sans salaire à verser à ses policiers et sans la SQ, qui refuserait d'entrer sur son territoire, pour intervenir en cas de pépin? Négocier en con, ça peut se jouer à deux.

    De plus, je me pose une question. Wendake n'est pas la plus pauvre des communautés. Ne serait-il pas constructif qu'elle envisage, à un moment donné, être apte à payer, en partie au moins, sa force policière comme le font toutes les villes du Québec pour leur service d'ordre? Qu'elle paie au moins ses deux policiers supplémentaires. Pourquoi devons-nous tout payer sans avoir un mot à dire? Parce que nous sommes les méchants envahisseurs?

    Voir la page Internet du service de police de Wendake pour en savoir plus.

    http://www.la-vie-rurale.ca/contenu/10618


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