• Spectacle-bénéfice pour les femmes autochtones violentées

     
    Le jeudi 07 février 2008

    Spectacle-bénéfice pour les femmes autochtones violentées
     Nathalie Guay, Joséphine Bacon (poète innue), Pénélope Guay et Chloé Sainte-Marie ont animé la conférence de presse annonçant le spectacle Mishta Amun. (Le Soleil, Patrice Laroche)

    Nathalie Guay, Joséphine Bacon (poète innue), Pénélope Guay et Chloé Sainte-Marie ont animé la conférence de presse annonçant le spectacle Mishta Amun.
    Le Soleil, Patrice Laroche

     
    Louise Lemieux
    Le Soleil
    Québec
    De plus en plus de fem­mes autochtones quittent leur communauté pour fuir la violence. Elles aboutissent à Québec, isolées, désespérées. «­Nous les accueillons, les aidons à trouver un logement. Nous agissons comme une maison d’hébergement», explique Pénélope Guay, coordonnatrice de la Maison Missinak.
      

     
    Mais de maison il n’y a pas encore. Les femmes autochtones sont re­çues dans un bureau à Charlesbourg, pour le moment. La maison d’hébergement, ressource pour laquelle les femmes de Missinak travaillent depuis neuf ans, est à portée de main.
    «­Nous avons fait une offre d’achat sur une maison en milieu urbain. Une maison de 16 places pour héberger neuf femmes avec leurs enfants. L’ouverture est prévue en août», explique Mme Guay.
     
    Les femmes autochtones sont ass urées de l’aide financière du gouvernement provincial pour l’achat et pour le budget de fonctionnement de la maison. Parce que la maison est hors réserve, elles ne peuvent obtenir l’aide financière du conseil de bande de Wendake.
     
    Les femmes ont besoin de 90 000 $ pour rénover et aménager la maison. ­Pour financer leur manque à gagner, elles organisent un spectacle intitulé Mishta Amun — Le ­grand rassemblement. Par­mi la vingtaine d’artistes, on retrouve Florent Vollant, Joséphine Bacon. Deux Québécoises, ­Chloé Sainte-Marie et Claire Pelletier, seront de la fête. Patric Saucier, comédien et metteur en scène, assure­ra la direction artistique. Ce dernier n’a pas encore commencé son travail, mais la mission l’enchante. «Je suis curieux de la culture autochtone, de ses codes culturels. On s’est beaucoup intéressé à la codification japonaise. Pourtant, celle des autochtones ­nous échappe même s’ils vivent à côté de nous. Ce travail de direction artistique, c’est un cadeau pour moi», dit M. Saucier.
     
    Le spectacle Mishta Amun au­ra ­lieu le 24 mai au Palais Montcalm. Billets ­en vente dans Billetech.
     

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