• LA PROTECTION DE NOS CEREMONIES!

     

    Texte traduit de l'américain par Garance PARKER
     
    "J’ai demandé à ce que tous les peuples non-Autochtones aient la bonté de comprendre notre besoin de potéger et maintenir notre “manière de vivre” et surtout de ne pas célébrer nos Cérémonies Sacrées. Cette requête n’empêche pas que des personnes non-autochtones puissent assister et prendre part à des ceremonies de guérison, d’offrir des prières pour leurs familles dans nos Inipis sacrés (cérémonies de sudation), d’aider ceux de nos premières Nations à faire hemblec'ia (vision quest) ou Win Wang wac'ipi (Sundance).  Cette participation aussi dependra de la personne organisant ces cérémonies, pas tous n’accèptent la présence de non-Autochtones.

    Nos cérémonies sacrées incluent des protocoles de lignage à notre hoc'oka, notre autel, et des énèrgies ancestrales sacrées pour communiquer avec Wakan Tankan, le Grand Mystère, le Grand Esprit et Créateur. Je me dis que tous les peuples autochtones de la planète devraient se soutenir afin de se remémorer ces protocoles sacrés légués par nos Grand-pères et Grand-mères. Nos cérémonies sacrées ont fait partie de notre “manière de vivre” spirituelle depuis la création du monde. Nos cérémonies déterminent l’indentité culturelle que nos ancêtres ont préservés pour nous.

    Je voudrais encourager l’union dans la promotion de nos langues sacrées envers nos enfants. Le monde à besoin de réaliser l’importance de cela dans la compréhension de qui nous sommes, en tant que Nation Autochtones. Préserver ainsi nos traditions est essentiel pour préserver l’indentité culturelle de nos enfants. Cette même union pourrait aussi renforcer nos difficultés à proteger nos Sites Sacrés dans le monde entier. Beaucoup d’entre nous ont encore besoin de ces sites pour rester vaillants
    .
     
    J’ai beaucoup travaillé pour promouvoir le 21 Juin comme la “Journée de Prière et de Paix Internationale” ("World Peace and Prayer Day")  , qui est maintenant devenue grâce aux Nations Unis la “Journèe des Sites Sacrés” ("Honoring Sacred Sites Day"). Nous avons l’obligation de reconnaître notre responsabilité sacrée envers la protection des terres sacrées pour lequelles nos Grand-Pères et Grand-Mères ont donnés leurs vies. Ces responsabilités envers notre envers notre Unci Maka  (Grandmother Earth), ainsi qu’envers nos traditions, ne devraient pas être ignorées ou echangées contre de l’argent.
     
    Je voudrais souligner l’importance de reconnaître nos cimetières actuels comme Sites Sacrés afin de les protégés de toute future exploitation. Nos ancêtres défunts avaient été entérés avec des prières cérémonielles qui incluaient leur protection même dans la mort. L’ignorance et le manque de respect entraine l’acceptation de la désacralisation.

    Je fais part de ses importants problèmes à mes Frères et Soeurs des Premières Nations à cause de la situation dans laquelle se retrouvent nos Nations Lakota, Dakota, Nakota (soit les Nations Sioux). Nous vous demandons votre aide et votre compréhension puisque nos cérémonies sont parodiées et enfreintes. Nous vous demandons assistance en demandant protection pour ces cérémonies sacrées. Nous vous donnons par la présente le pouvoir de le faire en tant que nos Frères et Soeurs des Nations Premières, ainsi qu‘aux Nations non-Autochtones qui veulent nous prêter main forte aussi.  Wopila (much thanks) pour avoir compris que ceci n’avait rien de raciste!


    Ce dénouement a été voté par le Congrés National des Indiens d’Amérique (National Congress of American Indians). Nous sommes en train de voir comment nous pourrions bénéficier de la protection à un niveau international avec les Nations Unies, puisque nos cérémonies sont enfreintes partout dans le monde.Nous sommes face à un feu de prairie qui s’est etendu partout dans le monde: les non-Autochtones et même nos propres membres tribals se sont perdus  face à l’appât du gain et pratiquent nos ceremonies sacrées sans aucun enseignemant ou sans même connaitrre notre langue, négligeant des procédures importante et faisant payer pour une participation.

    Comme vous le savez, cela prends toute une vie pour connaître et gagner le privilège de célébrer ces rites. La désacralisation de nos rituels a été vraiment un facteur endomageant sur la vision que nos enfants se sont fait de leur héritage traditionel. L’énergie qui leur etait destinée a été polluée et deformée. Voilà des problèmes important auquels toutes les Nations Autochtones doivent absolument faire face  de manière à ce que nos cérémonies puissent se renforcer afin de combattre tous les changements qui sont en train d’arriver sur Unci Maka (Grandmother Earth).  Toutes les Nations Autochtones savent bien que nos cérémonies sont liées avec le bien-être de notre Unci Maka ainsi que de la survie des générations futures.

    J’ai récemment fait un discour sur ces mêmes problèmes qui n’incluait pas seulement la protection pour les cérémonies des Peuples Lakota, Dakota, Nakota, mais aussi celles trés proches des tribus des Plaines. Je m’associe aux Nations Cheyenne  et Arapahoe avec la même inquiétude concernant les problèmes discutés dans une série de meetings mis en place par différentes Nations  tribales des Plaines. Cet effort a été initialisé par Bernard Red Cherries Jr., Prêtre Sundance-Arrow et Northern Cheyenne du Nord, et dirigeant de la Société guerrière Elkhorn Scraper Society. 

    Nous devons respecter nos cultures et traditions.
     
    Nous comprenons que ces préoccupations doivent atteindre de plus en plus de monde afin que la compréhension du besoin de protéger les traditions à un niveau global, pour le bien de non seulement de l’Union,mais aussi pour tout Mitakuye Oyasin (all living beings upon Mother Earth). 


    In a Sacred Hoop, where there is no ending and no beginning, Mitakuye Oyasin,

    Chief Arvol Looking Horse,

    19th Generation Keeper of the Sacred White Buffalo Pipe

     


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  • Caledonia

    La tension monte

    Les autochtones redressent la barrière sur la route de Caledonia

    Les autochtones de Caledonia ont redressé la barricade principale qu'ils avaient levée lundi matin sur l'autoroute 6, qu'ils bloquent depuis un mois. Ils ont également creusé une tranchée à l'aide de pelles mécaniques.

    Ce revirement de situation survient à la suite d'affrontements qui ont opposé les protestaires autochtones à des citoyens non autochtones de la région, en milieu d'après-midi. La bagarre s'est déclenchée quand le véhicule de deux membres des Six Nations s'est fait bloquer la route par des Blancs, certains étant munis de bâtons de baseball. Les policiers ont dû intervenir pour séparer les deux groupes.

    Par ailleurs, des vandales ont mis le feu à un poste de distribution électrique en début d'après-midi. Des Mohawks ont bloqué l'accès aux équipes de réparation pendant environ six heures. Les 8000 résidents de Caledonia pourraient donc rester privés d'électricité pendant quelques jours.

    Le principal négociateur dans ce dossier, l'ancien premier ministre ontarien David Peterson, a qualifié la tournure des événements de « navrante ». « Je crois que nous devons faire appel aux plus calmes afin qu'ils songent soigneusement aux conséquences de leurs gestes », a affirmé le médiateur, qui a pris soin de souligner les progrès réalisés au cours des négociations.

    Lors d'une conférence de presse tenue en matinée, le chef de la Confédération iroquoise, Allen McNaughton, avait expliqué que la levée de la barricade principale était un geste de bonne volonté à la suite des progrès réalisés lors des pourparlers. Les leaders autochtones avaient ajouté que la levée des deux autres barricades était envisageable sous peu.

    Pas assez pour les citoyens

    Des citoyens non autochtones et autochtones s'affrontent à Caledonia

    Mais ces déclarations n'ont pas été suffisantes pour calmer la colère des citoyens non autochtones, regroupés sur la route depuis vendredi dernier.

    Ils réclament la levée des deux autres barricades et des garanties que les protestataires autochtones ne bloqueront plus les routes. Certains ont accusé les autochtones de ne pas tenir parole, après avoir obtenu ce qu'ils voulaient.

    Vendredi, Toronto a imposé un moratoire qui interdit la reprise des travaux de construction par Douglas Creek Estates sur le site revendiqué par les Six Nations. La province pourrait ainsi rendre une partie des terres aux autochtones.

    La semaine dernière, les protestataires avaient autorisé la reprise partielle de la circulation des véhicules d'urgence sur la route principale de Caledonia. Ils avaient indiqué qu'ils pourraient mettre fin au blocus de la principale route de la région si le gouvernement ontarien suspendait la construction d'un projet immobilier de 250 maisons sur un territoire qu'ils revendiquent.

    Les autochtones occupent le site de construction depuis le 28 février. Au cours des dernières semaines, la police a tenté de les déloger, mais sans succès. Le blocus a provoqué plusieurs confrontations violentes entre les autochtones et la communauté locale.

    Une autre barricade en Saskatchewan

    Des membres des premières nations de North Battleford, en Saskatchewan, ont eux aussi érigé une barricade sur une autoroute provinciale, lundi, pour manifester leur soutien aux autochtones de Caledonia, en Ontario.

    Ils voulaient ainsi attirer l'attention sur toutes les questions territoriales qui les concernent au pays. Leur blocus n'aura duré que deux heures, mais a considérablement perturbé la circulation dans la région.


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  • je suis tombé sur ce site qui est magnifique et trés riche.

    je vous mets le debut , la suite aller le decouvrir sur le site qui est inscris a la fin de ce texte! bonne lecture a tous!

    Pour vous orienter sur le territoire du peuple Algonquin, vous devez apprendre à regarder la carte d'une nouvelle façon. Les cartes modernes sont délimitées par des routes et des frontières. Ces marques coupent le territoire Algonquin mais elles sont peu utiles pour montrer comment le peuple Algonquin distinguait leurs territoire de ceux des communautés avoisinantes de Premières Nations.

    Par exemple, la frontière qui sépare la province de l'Ontario du Québec est la plus grande ligne sur la carte. Cette frontière coupe à travers le territoire du peuple Algonquin, créant la fausse impression que les Algonquins sont des Indiens venant seulement du Québec. L'imposition de cette ligne à travers le territoire Algonquin a causé plusieurs problèmes historiques et sociaux pour le peuple Algonquin.

    Traditional Territory
    Dèclic pour une plus grande vue.
       

    Si nous enlevons la frontière de la carte, il reste les lignes marquant les routes qui relient les diverses communautés. Les chemins nous aident peu à nous orienter sur la division du territoire. Par exemple, comment les Algonquins ont-ils fait pour définir leur sens de territoire de leurs voisins Cris au nord, les communautés Ojibways à l'ouest, et les communautés Huronnes au sud?

    Si nous enlevons les chemins de la carte, il reste les routes reliées par les rivières et des lacs. Les cours d'eau étaient les premières routes du Canada. C'est en étudiant le plan des lacs et rivières que nous comprenons comment les territoires des Premières Nations étaient déterminés.

    Avant l'arrivée des Européens, un réseau de routes commerciales était bien établi partout en Amérique du Nord à travers les rivières, les lacs, les portages, et les sentiers. Des fermiers Hurons échangeaient du maïs pour de la viande et des fourrures des chasseurs Algonquins. Les tribus des bois échangeaient avec les habitants des plaines. Des coquilles précieuses ramassées par les tribus des côtes, comme les Mi'kmaqs, voyageaient loin à l'intérieur du pays.

       

    Ci-dessus: Route d'eau sur le territoire traditionnel de la Première Nation de Wolf Lake, près de Hunter's Point, Québec.
    La terre habitée par le peuple Algonquin s'étendait de Trois Rivières, Québec à l'est jusqu'au lac Nipissing à l'ouest, des Montagnes Adirondack à New York au sud jusqu'au lac Abitibi au nord. La région est définie généralement par les terres comprises dans le bassin hydrographique de la rivière des Outaouais. Les preuves archéologiques montrent que les Algonquins ont habité ce territoire depuis au moins 6000 ans.
       
       

    Il y a présentement dix communautés Algonquines reconnues. De celles-ci, neuf sont au Québec alors que les Algonquins de Golden Lake longent la rivière des Outaouais, sur le côté Ontarien, près de Pembroke. Les deux plus grandes communautés Algonquines - Kitigan Zibi (Maniwaki) et Timiskaming sont à chaque extrémité du territoire d'aujourd'hui. Ce sont les plus vieilles réserves Algonquines, ayant été formées en 1851. Kitigan Zibi est situé à 150 kilomètres au nord d'Ottawa, tandis que Timiskaming est à la tête du lac Temiskaming.

    Entre ces deux communautés se trouvent les territoires traditionnels des autres communautés Algonquines – Wolf Lake, Long Point (Winneway), Eagle Village (Kipawa), Abitibiwinni (Pikogan), Lac Simon, Grand Lac Victoria (Kitcisakik) et lac Barrière.

    Le nombre d'Algonquins souscrits est 8 293.

         
         

    Les Algonquins sont une nation de familles. La structure de la bande était basée sur les liens de la famille étendue. Chacune de ces familles avait des territoires bien définis pour la chasse et pour la trappe. Plusieurs familles étendues formaient une bande. Aujourd'hui dix bandes forment la nation algonquine.

    L'utilisation de la terre était la base de l'organisation sociale et politique Algonquine. Les divisions des eaux étaient les éléments de base à la gestion traditionnelle de la terre, servant de frontières pour les territoires de la famille, de la bande, et de la tribu. Jusqu'à présent, les rivières et les lacs étaient les routes qu'utilisaient les gens pour voyager autour de leur territoire.

    Les familles passaient l'hiver sur leurs terres, à chasser et à faire la pêche et la trappe. Au printemps, ils se rassemblaient avec d'autres familles à des endroits stratégiques comme Mattawa, ou au pied des Rapides Long Sault sur le lac Témiscamingue (crique Gordon). Ces lieux de rassemblements abondaient de ressources (comme la pêche) qui pouvaient soutenir le groupe durant les mois de l'été.

         

    Ci-dessus: Danseurs Algonquins à un lieu de rassemblement historique, Obadjiwan..
     

    Des Algonquins des communautés diverses se réunissaient en plus grands conseils deux fois par année, une fois à la fin du printemps et une fois l'automne. Ces réunions avaient lieu à des endroits comme le détroit du lac Témiscamingue (Obadjiwang) et Sturgeon Falls sur le lac Nipissing. Le point central de la réunion était un festin où des familles se rassemblaient pour discuter l'état de la terre, la disponibilité des ressources et les relations avec les tribus avoisinantes. Ensuite, des décisions étaient prises concernant l'utilisation du territoire par chaque Bande et groupe de familles au cours de la prochaine année.

         
    Jean-Maurice Matchewan, ancien chef du lac Barrière, décrit l'organisation sociale qui assurait le maintien écologique de l'économie traditionnelle.

    "Nous nous organisions selon les quatres saisons. Le temps et le climat déterminaient quels animaux, plantes, oiseaux et poissons on pouvait récolter durant l'année. C'était notre source de survie pendant plusieurs générations. Nos terres nous fournissaient tout ce qu'on avait besoin pour survivre. Les eaux étaient pleines de poissons - le doré, le brochet, la truite et l'éturgeon. La forêt nous fournissait des plantes, comme les fraises, les bleuets et une variété d'autres types que nous utilisions pour des remèdes. Les arbres fournissaient le bois et l'écorce, que nous utilisions comme combustible, comme abri, comme moyen de transport et comme outils. Nos maisons traditionnelles étaient faites de feuilles d'écorce de bouleau, enveloppée autour des cadres, de diverses formes et grosseurs. Nous chassions le caribou, l'orignal, le cerf, l'ours, l'oie, les canards et la perdrix. Nous trappions aussi le castor, la martre, le pécan, le renard, le lynx, et le lapin."
     

    Ci-dessus: [Plan de carte] des territoires traditionnels des bandes Algonquines.
    Note: Cette carte ne sert qu'à des fins de discussion seulement et n'est pas destinée à représenter des frontières fixes.

     

    Les Algonquins contrôlaient les ressources de fourrures sur leur terres par un système basé sur des réserves de chasse et de trappe contrôlées par des familles (connu aujourd'hui comme " Aires de Gestion Traditionnelle"). En 1761, le traiteur Alexander Henry a décrit le système traditionnel:

    "J'ai appris que les Algonquins... revendiquent toutes les terres sur l'Outaouais (Ottawa), jusqu'au lac Nipissing; et que ces terres sont subdivisées parmi plusieurs familles, à lesquelles elles sont passées comme héritage. J'ai aussi été informé qu'ils sont excessivement sévères en ce qui concerne les droits de cette propriété, jugeant une invasion de cette terre comme une offense, suffisamment importante pour que l'envahisseur mérite la mort."

    Historiquement, chaque famille était chargée d'assurer que les ressources de leur territoire de chasse étaient supportables. Les familles qui bénéficiaient d'années de riches récoltes devaient s'attendre à partager avec des blocs de familles qui avaient souffert de pauvres récoltes.

     

    1913 Family

    Ci-dessus: Un jeune de la Première Nation de Témiscamingue avec un arc et une flèche. Photo: Frank Speck, 1913.

    Moose Dressing

    Ci-dessus: Chasse à l'orignal dans la région de Wolf Lake. 

    Un missionnaire Oblat écrivant dans le 19e siècle a décrit le rôle de l'aire de gestion traditionelle.

    "Chacun d'eux a sa propre partie de la forêt qui s'étend sur 20 ou 40 miles carrés; ils sont aussi familiers avec les frontières de leurs propres terres autant qu'est un habitant avec les frontières de sa propre ferme. Chacun a le droit de pêcher où il veut, et de prendre n'importe quelle nourriture nécessaire pour sa subsistance; mais en ce qui concerne la chasse aux fourrures précieuses, personne ne peut empiéter sur le territoire d'un voisin."

    Les colons européens avaient souvent cru que les Premières Nations n'avaient pas de système de propriété puisqu'ils étaient considérés comme des chasseurs "nomades". Frank Speck, un anthropologue américain qui étudiait les Algonquins en 1913, a contesté cette idée fausse :

    "En ce qui concerne les limites territoriales, je les ai trouvées si bien établies et définies qu'il a été possible de montrer, sur des cartes, l'étendue de terre exacte revendiquée par chaque groupe de familles. Parmi les Algonkian, les districts semblent mesurer entre deux et quatre cent miles carrés pour chaque familles dans l'habitat principale, mais sur les frontières tribales ils peuvent être entre deux et quatre fois plus larges"

    Speck a noté que l'idée de territoires familiaux de chasse était unique au peuple Algonquien.

    Mais même à cette époque les Algonquins demeurant le long des frontières de l'ouest et du sud du territoire perdaient leur compréhension de territoires familiaux de chasse dû au bouleversement de l'empiétement de la part des colons. Speck a noté que dans la région de Kipawa (entre Témiscamingue et Wolf Lake) il était difficile d'esquisser les territoires familiaux de chasse parmi la confusion créée par "l'enlèvement, l'empiétement des blancs et les mariages avec d'autres Indiens et avec des blancs."

    John McGee, qui a étudié la même région en 1950, avait noté que l'idée des territoires familiaux avaient presque complètement disparus dans cette section du territoire Algonquin.

    De l'autre côté, plus loin à l'intérieur du territoire – dans les régions du lac Barrière et de Grand Lac – l'idée de territoires familiaux de chasse demeure vive. En effet, les Algonquins du Lac Barrière cherchent à utiliser la compréhension Algonquine de l'aire de gestion traditionelle pour aider à rétablir l'équilibre avec l'industrie forestière et la [sport] chasse qui sont bien entrepris sur le territoire.

    pour la suite aller sur  : http://www.algonquinnation.ca


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  • William Commanda est les quatre-vingt-douze (92) aînés d'algonquin d'ans de la réservation de Kitigan Zibi, Québec. Le grand, grand fils de Pakinawatik, le chef héréditaire d'Anicinabe qui a mené ses personnes à arranger en leurs raisons traditionnelles de chasse et de piégeage dans la région de fleuve d'Ottawa dans les mi dix-huit centaines, Commanda plus ancien est garde de trois ceintures de Wampum d'importance sacrée et historique : la ceinture de prophétie des sept feux au sujet du choix, la ceinture 1700s au sujet du partage, et la ceinture 1793 de passage des frontières de Traité de geai au sujet du borderlessness. Il était chef acclamé de la réservation de Kitigan Zibi pendant plus de dix-neuf années ; il était également un guide, un trappeur et un woodsman ; et il est un fabricant de canoë d'écorce de bouleau et un artisan de renommée internationale.

    Il a mené la promenade de Sunbow cinq pour la Terre, est un porte-parole respecté et un chef spirituel aux rassemblements nationaux et internationaux,

    participe régulièrement à la paix des Nations Unies et les vigiles spirituels, et est reconnus globalement pour son travail en favorisant l'harmonie, la justice, et le respect interracial et interculturels pour la Terre.
    Il est le destinataire d'une récompense de justice, et une récompense de projet de loup et une récompense d'harmonie pour que ses efforts stimulent l'harmonie raciale par la création d'un "cercle de toutes les nations" ;
    un exemple reçu par bien de cet engagement est "cercle le rassemblement international annuel de toutes les nations" qu'il accueille à sa maison dans Maniwaki chaque août.
    Il développe actuellement une vision pour établir un centre de bâtiment curatif et de paix sur l'île de Victoria, les au sol spirituels sacrés traditionnels de réunion de ses ancêtres, dans la région de capital national au Canada.

    William plus ancien Commanda croit que c'est d'importance cruciale actuellement que tous les enfants de Terre apprennent à venir ainsi qu'un coeur, un esprit, un amour et une détermination, et crée le legs convenable pour tous nos enfants et enfants de nos enfants :
    Un cercle de toutes les nations : Une culture de paix

    Il était prophesized que le moment viendrait quand la voix du peuple autochtone monterait encore après cinq cents ans de silence et d'oppression, à la lumière un chemin à un feu éternel de paix, d'amour, de confrérie et de fraternité parmi toutes les nations." 

     

    traduit du site: http://www.circleofallnations.com/

     










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  •   pour ce a qui ca interrésse  :du 19 au 25juin 2006 a pau

    http://www.fipau.org/francais/accuiel.htm

       
    L’OBJECTIF DU FORUM INTERNATIONAL
    DES PEUPLES AUTOCHTONES UNIS



    Le Forum International des Peuples Autochtones Unis met à la disposition des peuples autochtones de la planète tous les moyens de communication existants pour qu’ils portent et partagent leurs messages et leur culture dans le monde entier.

    Plus de 25 délégations de peuples indigènes sont présentes pour cette première édition du Forum afin de sensibiliser l'opinion publique sur leur situation mais aussi sur l’avenir et le devenir de l’Humanité. Tables rondes, concerts, spectacles, Festival du Film Autochtone, expositions permettent d’aborder et de dialoguer autour de la responsabilité collective. Certains sont là, aussi, pour saisir cette opportunité et pour faire de ce moment un événement durable en mettant en place la « Convention de Pau ».



    Rigoberta Menchu Tum

    Toute l’équipe du Forum International des Peuples Autochtones Unis est très heureuse d’annoncer que Madame Rigoberta Menchu Tum, Prix Nobel de la Paix en 1992 et Ambassadrice de Paix au sein du Gouvernement du Guatemala, nous fera l’immense honneur d’inaugurer le lancement de la première édition du Forum International de P.A.U., le lundi 19 juin 2006 à Pau, aux côtés du Club Quetzal et de son fondateur, Vincent Simon.






    Chère Mère Terre
    Dianne Ottereyes Reid

    Dans le silence, j’entends la Mère Terre qui me dit : « Enfants de la terre, que faites-vous de moi? Malgré tout, regardez la Nature qui s’éveille vers le printemps pour recevoir les rayons du Soleil et renaître à nouveau. »
    Chère Mère Terre , je suis ton enfant de la terre, Étoile du Matin La Voix du Tonnerre du Clan de l’Ours , ainsi que Dianne Ottereyes Reid. Je viens de Waswanipi, qui signifie « Lumière sur l’eau, » dans la Province de Québec au Canada…

    Il y a quelques mois, suite à une grande invitation de la part de la Fondation Kamawak, j’ai accepté de présider le Forum International des Peuples Autochtones Unis qui se déroulera du 19 au 25 juin, dans la ville de Pau, en France. Pau ouvrira ses portes pour accueillir les Peuples Indigènes des quatre coins du monde.

    Vous, Mère Terre , serez le principal thème de ce Forum. Que nos paroles vous rendent justice pour la guérison de votre sang, l’eau, de votre souffle, l’air, de votre corps, la terre et de votre force intérieure, le feu. Pardonnez-nous d’avoir déséquilibré votre Esprit, Corps et Âme.

    Maintenant, nous sommes conscients de nos gestes puisque nous en vivons les conséquences. Laissez nous réapprendre à nouveaux à chanter et à danser dans l’espace de créativité, pour accueillir à Pau la grande richesse diversifiée des cultures. Imaginez Pau, la ville des lumières, rayonnant de couleurs extraordinaires, entourée par le paysage pittoresque des Pyrénées. Imaginez un village Haida sur votre ventre. Quelle merveilleuse sensation ! Écoutons le son des tambours qui suivent le battement de votre cœur. Que vos enfants de la terre dansent pour la paix et chantent avec Amour.

    Chère Mère Terre , merci aux gens de Pau, qui accueilleront les Peuples Indigènes du Monde et leurs merveilleuses cultures.

    Dianne Ottereyes Reid
    Nation Cri, Canada
    Présidente du Forum International de P.A.U. 2006


     

    Fredy Alvarado

    "Le Forum International des Peuples Autochtones Unis est une opportunité immense pour nous, Peuples Autochtones de ce monde. Nos aînés et les leaders de nos communautés vont venir des quatre coins du globe, porter leurs messages de paix destinées aux sociétés occidentales et aux gouvernements de ce monde. Nous souhaitons leur dire que nous respectons et comprenons leurs cultures, ainsi que leur façon de vivre, mais qu'en tant qu'êtres humains, nous réclamons de la même façon le droit d'exister en tant que peuples de ce monde."





    Viktor Kaisiëpo

    La vie en communauté et la solidarité : c’est toute l’histoire des Peuples Indigènes !

    Un leader amérindien autochtone a dit un jour : « Vous pouvez me tuer aujourd’hui mais demain, il y en aura des millions d’autres comme moi ! »

    Cette phrase m’a ouvert les yeux et les oreilles, et depuis j’oeuvre au service de la lutte des peuples indigènes pour la reconnaissance de leur dignité. C’est le principe qui guide mes pas et me donne le courage d’aller de l’avant.

    Dans ma propre langue maternelle – la langue Biak :
    Imbo yanke yanbayo yanake yanabayo Yamarisen yores ro manggun aya. [Que j’aie quelque chose à manger ou pas, je veux me tenir sur mes propres pieds.]

    Guidés par notre vision cosmique commune, nous, les indigènes, nous partageons les même rêves et aspirations. Nous avons un rôle à jouer et une responsabilité à assumer pour la nature et les générations passées, présentes et futures.

    Nous les peuples, les peuples indigènes sommes les vraies Nations primitives, Autochtones, Aborigènes,… avec nos systèmes judiciaires, politiques, économiques et sociaux bien distincts mais un dénominateur commun : les mêmes intérêts, les mêmes ambitions et les mêmes objectifs.

    Le défi que nous avons à relever, nous, les communautés indigènes, dans la vie moderne et dans notre mode de vie traditionnel, est de préserver nos communautés. Parfois, on nous décrit comme des peuples primitifs, paresseux, arriérés et réfractaires au développement et au progrès par manque de respect et de compréhension pour notre appréciation de notre vision cosmique.

    Oui, le développement est le bienvenu dans nos communautés. Oui, nous voulons en faire partie. Oui, nous voulons en être partenaires.
    A travers la coopération et la solidarité, dans le respect et la compréhension mutuels, nous sommes capables de nous développer durablement pour les générations à venir.
    Soyons de véritables partenaires dans les actions que nous menons ensemble en privilégiant un dialogue permanent et une coopération soutenue pour que la justice triomphe.

    Viktor Kaisiëpo – Porte parole papou – Tribu Biak (Papouasie Occidentale)

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