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Pikangikum
Les travaux reportésMise à jour le lundi 27 août 2007, 11 h 37 .
Le rapport de l'expert-conseil retenu pour préparer la mise en place de la ligne de transport d'électricité est prévu d'ici la fin de l'année, ce qui laisse croire que les travaux de construction ne débuteront pas avant l'hiver prochain.
« Ces projets sont très complexes et quelquefois c'est très difficile de prévoir un échéancier », explique la porte-parole du ministère des Affaires indiennes et du Nord, Suzanne Bertrand.
Des projets d'agrandissement des services d'eau et d'égout seront eux aussi retardés, puisqu'ils dépendent du raccordement au réseau électrique ontarien.
Par contre, les enfants de la communauté du nord-ouest ontarien auront dès la rentrée une école temporaire pour remplacer celle qui a été ravagée par un incendie en juin.
En avril, Ottawa annonçait un octroi de 40 millions de dollars d'ici 2012 pour permettre à Pikangikum de corriger ses problèmes d'infrastructures.
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2007/08/27/004-pikangikum-electricite.shtml
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Le ministre Strahl assiste aux célébrations culturelles d'une Première Nation de la Colombie-Britannique
SKATIN, C.-B., le 26 août /CNW Telbec/ - L'honorable Chuck Strahl,
ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral
auprès des Métis et des Indiens non inscrits, a terminé la première semaine de
son nouveau mandat ministériel en participant aux premières fêtes annuelles de
la Nation In-SHUCK-ch, qui mettent en lumière la culture et les réalisations
des In-SHUCK-ch, à Skatin, en Colombie-Britannique.
"C'est un grand privilège que de me trouver aujourd'hui parmi mes amis et
mes voisins de la circonscription de Chilliwack-Fraser Canyon, en tant que
ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien", a déclaré le ministre
Strahl après avoir visité l'exposition et assisté aux démonstrations que les
In-SHUCK-ch avaient organisées pour l'occasion, le samedi 25 août.
Au cours de sa visite, le ministre Strahl a signé un accord de principe
négocié entre les In-SHUCK-ch, la Colombie-Britannique et le Canada dans le
cadre du processus des traités de la Colombie-Britannique. L'approbation
officielle de cet accord par le Canada conclut la quatrième étape des
négociations entreprises avec la Nation In-SHUCK-ch. Les négociateurs
travaillent maintenant à l'établissement d'un accord définitif.
Le ministre a félicité les dirigeants de la Nation In-SHUCK-ch et les
négociateurs du traité pour leur engagement, leur vision et leur persévérance.
"L'accord de principe constitue une importante étape des négociations avec la
Nation In-SHUCK-ch, car il établit une base en vue de la conclusion d'un
accord définitif, lequel donnera aux In-SHUCK-ch les moyens et les ressources
nécessaires pour être une communauté vigoureuse et dynamique, a expliqué le
ministre. Un traité permettra également à la Nation In-SHUCK-ch d'avoir
davantage de certitude concernant ses droits et son titre sur son territoire
traditionnel. Les avantages du traité se répercuteront sur toute la population
de la région, et sur l'ensemble de la Colombie-Britannique."
Dès sa nomination au poste de ministre des Affaires indiennes et du Nord
canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non
inscrits, le ministre Strahl a entrepris une grande tournée du pays qui l'a
conduit notamment en Colombie-Britannique, au Manitoba et au Québec. Sa toute
première action a été de rencontrer d'anciens élèves des pensionnats indiens à
Winnipeg.
"Ce que je voulais faire, dès le début de mon mandat, c'était d'écouter
ce que les gens avaient à dire", a indiqué le ministre.
"Le nouveau gouvernement du Canada a réalisé des progrès dans de grands
dossiers autochtones et nordiques, et je suis résolu à poursuivre les efforts
déployés pour accélérer le règlement des revendications territoriales, achever
les négociations sur l'autonomie gouvernementale et remplir les conditions des
traités. Nous devons aussi maintenir le cap sur l'amélioration des résultats
scolaires des élèves et la satisfaction des besoins en matière de logement,
d'infrastructure et d'eau potable. Enfin, nous demeurons déterminés à faire en
sorte que les membres des Premières nations vivant dans les réserves puissent
bénéficier de la protection offerte par les droits de la personne, une
protection qu'on leur a refusée trop longtemps, et à mettre en place une loi
sur les biens immobiliers matrimoniaux dans les réserves.
Je tiens à saluer tous les dirigeants que j'ai rencontrés pour leur
vision et leur détermination à bâtir des collectivités fortes et à améliorer
la vie de leurs membres. La dynamique créée au cours de la dernière semaine
nous aidera à poursuivre le dialogue et à multiplier les résultats concrets
pour les membres des Premières nations, les Inuits, les Métis, les résidants
du Nord et, au bout du compte, pour tous les Canadiens", a conclu le ministre.
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dimanche 26 août 2007Décès de la mairesse Andrée Boucher
Une alliée pour les autochtones
La seule prise de bec entre Max Gros-Louis et Andrée Boucher remonte au moment des négociations sur la construction dun hôtel-musée à Wendake.
Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes
Pier-Luc DupontLe SoleilQuébecMax Gros-Louis se souvient parfaitement de sa seule prise de bec avec Andrée Boucher. Cétait durant les négociations sur la construction dun hôtel-musée à Wendake. « Elle avait dit quelle allait parler à ses conseillers, mais quelle ne croyait pas que nous avions le droit. Je lui ai répondu que nous allions le faire envers et contre tous et même contre elle ! », lance le chef des Hurons-Wendat, dans un éclat de rire tonitruant.
Lhistoire sest bien terminée : les autorisations ont été accordées et la mairesse a assisté à linauguration de lendroit, allant même jusquà fumer le calumet de paix. « Elle est devenue lune de nos meilleures alliées », atteste Max Gros-Louis, qui a collaboré avec elle pour la planification des Fêtes du 400e.« Elle était très sensible à la participation des autochtones », ajoute Ghislain Picard, président de lAssemblée des Premières Nations. « Je me rappelle dun discours où elle disait que, comme beaucoup de gens, elle avait longtemps fait lerreur de croire que lhistoire avait commencé avec larrivée des Européens. Jai trouvé cela très approprié. Ça demandait un certain courage. »Par son humour décapant, la mairesse savait désamorcer les frictions politiques, témoigne Max Gros-Louis. « Je lai rencontrée le jour où les journaux annonçaient en manchette que les Hurons réclamaient le territoire de Sillery. Elle ma dit que la première chose quelle avait fait ce matin-là, cétait de regarder si elle se trouvait à lintérieur pour savoir si elle pourrait se présenter comme grand chef ! »Une autre fois, en le voyant arriver avec son chapeau à plumes, elle a exprimé le souhait den posséder un semblable. « Ça irait bien avec mes robes ! », avait-elle pris soin dajouter, en référence au fameux costume Yves Saint Laurent.Pour souligner son décès, une « grande perte » pour la nation huronne, les drapeaux de Wendake seront tous mis en berne. « Ses mocassins, ils étaient grands. Le prochain à les porter devra avoir les pieds solides », affirme Max Gros-Louis.
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Des traditions biens vivantes à Manawan
Le pow-wow encore plus énergique
par Louis Pelletier
Article mis en ligne le 15 août 2007 à 15:28
Des traditions biens vivantes à Manawan
Le pow-wow encore plus énergique
La seconde édition du pow-wow de la communauté de Manawan a réuni encore plus de danseurs, de «drummers» et de spectateurs alors que le soleil plombait sur la Haute Mattawinie. Il faisait si chaud qu'au village, les enfants se baignaient dans le lac Madon.
La cérémonie d'ouverture était supervisée par des régisseurs qui dirigeaient même les dignitaires. Interdiction de filmer, de photographier, ce qui avait été pourtant toléré en 2006 alors que le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, participait au défilé.
Cette année, on retrouvait au premier rang la chef élue de la nation Atikamekw, Eva Ottawa, et le chef du conseil de bande de Manawan, Paul-Émile Ottawa. Sur un terrain ovale recouvert la semaine dernière de beau gazon vert ont ensuite défilé les aînés des Premières Nations puis la relève.
Le porte-étendard de Manawan a été attaché à un poteau au centre du terrain avec du ruban gommé. «Du «duct tape» traditionnel» a précisé, sourire en coin, le commentateur qui répétait chaque message en trois langues.
Lorsqu'est venu le temps d'accrocher les drapeaux, le régisseur des traditions a été catégorique: «Aucun ne flottera plus haut que celui de la nation Atikamekw, pas même celui du Canada !»
Lors des prières, Moïse Dominique, un Innu-Montagnais de Pointe-Bleue, a souhaité «que nos ancêtres regardent ce qu'on fait au pow-wow pour perpétuer les traditions. J'ai demandé aux anciens qui ont quitté cette terre de protéger nos enfants J'ai aussi remercié le Créateur de prendre soin de la Terre et de l'Eau.»
Pierre Papatie, un Algonquin du lac Simon, a demandé au Créateur de bénir l'assemblée. Sa conjointe, Jeannette Brazeau, a remercié le Seigneur «pour m'être levé encore ce matin en bonne santé.»
Samedi, en début d'après-midi, l'assistance a appris qu'il y a eu un accident à quelques kilomètres de Manawan. Une passagère, danseuse traditionnelle pour le groupe White Tail, a dû être soignée au CHRDL. Son époux, musicien, l'a évidemment accompagné. Une collecte spéciale a été menée à leur intention. Une enquête permettra de déterminer si le conducteur du second véhicule impliqué dans ce face à face était en mesure de conduire à ce moment-là.
La communauté de Manawan avait pourtant pris soin de tenir ses démons à distance. «Aucune boisson ou drogue ne sera tolérée sur le site», a clairement signalé le commentateur des cérémonies. À l'épicerie Manawan, Solange Dubé prévenait les clients que, par respect pour la culture Atikamekw, aucune boisson ne serait vendue de vendredi à dimanche. D'ailleurs, les tablettes du frigo à bière accueillaient plutôt des bouteilles d'eau de source.
Le coordonnateur du pow-wow, Réginald Flamand, était ravi du succès de l'événement. Il a félicité les musiciens qui ont, par leurs chants et battements de tambour, donné le rythme. «Même s'il fait très chaud, les danseurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes et ont transmis leur belle énergie à l'assistance.»
Les spectateurs ont été, à quelques reprises, invités à se joindre aux danses traditionnelles. Tous ont apprécié le retour du Mohawk Flint Eagle qui a terminé sa prestation par ces quelques mots au micro. «Je t'aime Manawan. I belong to you !»
Le pow-wow de Manawan a été filmé par une équipe de la télévision des Premières Nations en vue d'une émission spéciale.
Manawan: une p'tite soupe au cur d'orignal ?
par Louis Pelletier
Article mis en ligne le 15 août 2007 à 15:23
Les visiteurs au récent pow-wow de Manawan ont pu goûter à une variété de mets inspirés tant des recettes ancestrales que des plus récentes tendances.
Sur la rue menant au terrain cérémonial et aux campings, Denis Ottawa avait affiché son menu traditionnel : soupe au cur d'original, «moose burger», (hamburger à la viande d'orignal), croquettes de dorés, beignes aux bleuets et, pour les lève-tôt, des crêpes.
Sur le site du pow-wow, un kiosque offrait un déjeuner composé de deux ufs bacon ou tranche de bologne, pain bannique nature ou avec raisins ainsi que des tacos et pogos indiens. Un voisin offrait des spaghettis, des lasagnes, des saucisses italiennes et un mets choisi par plusieurs participants, de la poutine.
Un autre kiosque, visiblement apprécié, offrait des beignes à la viande, soit une viande à tourtière confiée à une pochette de pâte ensuite plongée dans la friture. Hyper calorique, hyper bourratif mais aussi hyper délicieux surtout dans la version aux bleuets. Comme breuvage : un bon thé noir.
Les kiosques des artisans ont aussi été forts achalandés, que ce soit pour un bijou ou un CD de chants des Premières Nations. Gary Lavigne de Redbridge près de North Bay en Ontario s'y est présenté avec des tambours traditionnels en peaux de chevreuil ou d'élan.
Les plus petits se vendent 100$, le plus grand, 600$. «Sur internet, c'est plutôt de 1 000 $ à 1 500 $», a fait valoir l'artisan fier de ses racines Cree et Odjibway. «Mes ancêtres, dit-il, ont été des traducteurs pour la compagnie de la Baie d'Hudson.»
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Le jeudi 16 août 2007Les Cris ont maintenant leur ATRSimon DiotteLe gouvernement du Québec a accordé le statut d'association touristique régionale (ATR) à l'Association crie de pourvoirie et de tourisme (ACPT).Il s'agit de la 22e ATR à voir le jour au Québec et la 3e à se partager la région administrative du Nord-du-Québec, un territoire de 840 000 kilomètres carrés, grand comme le Venezuela.Cette nouvelle ATR couvre les neuf communautés cries du territoire de Eeyou-Istchee (Baie-James), dont Waskaganish, Chisasibi et Mistissini. Elle partage le même territoire que l'ATR de la Baie-James. Pour le moment, on ignore comment les deux ATR se partageront les responsabilités.«Nous sommes en discussion pour voir comment nous allons travailler ensemble», explique Robin McGinley, directrice générale de l'ACPT.La Baie-James compte une population de 13 000 Cris et de 17 000 Jamésiens (les Blancs).________________________________________________________
Site de la 22e ATR du Québec: www.creetourism.caEeyou-Istchee= Illu Assi= Innu Ashtshi
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