• Pensionnats autochtones

    Une commission au bord de la paralysie

    Mise à jour le lundi 20 octobre 2008 à 18 h 44

    Harry LaForme

    Photo: La Presse Canadienne /Sean Kilpatrick

    Harry LaForme (archives)

    C'est en raison d'un conflit interne que le président de la Commission de vérité et de réconciliation des pensionnats autochtones, le juge Harry LaForme, a remis sa démission lundi.

    Dans une lettre citée par la Presse canadienne qui a été envoyée au ministre Chuck Strahl, responsable des Affaires autochtones, Harry LaForme affirme que la commission est « au bord de la paralysie » parce que ses commissaires ne reconnaissent pas son autorité.

    C'est en avril dernier que le juge de la Cour d'appel de l'Ontario avait été nommé président de la commission.

    La commission a été mise sur pied le 1er juin dans le cadre d'un accord d'indemnisation de 1,9 milliard de dollars avec les anciens élèves des pensionnats fédéraux. Elle vise à recueillir, pendant environ cinq ans, les témoignages d'anciens élèves.

    Le juge avait déjà critiqué publiquement le fonctionnement de la commission. En juillet, il disait craindre que l'ingérence politique ou bureaucratique puisse compromettre les travaux.

    Au cours du siècle dernier, environ 150 000 enfants autochtones de tout le pays ont été envoyés dans des pensionnats fédéraux. Plusieurs d'entre eux ont été victimes de sévices et d'agressions sexuelles.

    De ce nombre, environ 80 000 anciens pensionnaires sont encore vivants.

    Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

     


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