• Histoire de l’hydroélectricité au Québec et sur la Côte-Nord

    Les premiers balbutiements de l’électricité ont eu lieu à Paris lors de l’exposition universelle de 1878. C’est à ce moment que l’éclairage électrique a été l’objet d’une démonstration publique. Dès ce moment, l’électricité est devenue l’énergie qui a connu le plus grand développement, et le Québec a lui aussi suivi le bal. L’éclairage électrique prend de l’avance sur l’éclairage au gaz. Les toutes premières entreprises d’électricité du Québec misent sur l’hydroélectricité. Les ressources hydrauliques sont puissantes et nombreuses. Plusieurs compagnies privées créent les premiers barrages hydroélectriques autour de Montréal d’abord et en Mauricie ensuite. Plus tard, ce sera le tour du Lac-Saint-Jean et de l’Outaouais. Les villes, les rues et les maisons seront désormais éclairées par l’électricité. Les centrales implantées participent grandement à l’industrialisation du territoire : exploitation des mines et des forêts. La création de la société d’état, Hydro-Québec date de 1944. Le premier ministre de l’époque, Adélard Godbout force cette nationalisation pour diminuer les abus des compagnies privées qui exigeaient des tarifs très élevés en offrant des services de piètre qualité. Dès sa création et pendant plusieurs années, Hydro-Québec profite de la prospérité d’après-guerre pour poursuivre le développement hydroélectrique de la province.

     

    Le premier chantier éloigné des grandes villes sera aménagé sur la Côte-Nord. C’est en effet sur la rivière Betsiamites que sera installé le nouveau barrage. Hydro-Québec prouve ses qualités en matière d’innovations techniques puisque la société d’état devra assurer le transport de cette nouvelle énergie sur de très longues distances : 600 kilomètres pour alimenter Montréal. Hydro-Québec devient donc la première entreprise au monde à effectuer le transport d’électricité via des lignes de haute tension. D’autant plus que ces lignes doivent même traverser au-dessus du Saguenay.

     

    Les travaux de développement d’Hydro-Québec se poursuivent : la demande est de plus en plus forte et les régions rurales éloignées manifestent le désir d’être alimentées en électricité. C’est pourquoi on annonce l’aménagement de nouveaux barrages sur la Rivière Manicouagan et la Rivière-aux-Outardes. Ce projet est rendu possible grâce à la véritable nationalisation de l’électricité, alors qu’Hydro-Québec s’empare du monopole du marché en achetant tous les producteurs privés.  Elle hérite ainsi du mandat de développer des circuits pour électrifier toutes les régions du Québec. C’est alors que l’ère des grands chantiers commence. Le développement sur la Côte-Nord et à la Baie-James sont enclenchés. Ces grands barrages font en sorte qu’Hydro-Québec développe une expertise unique au monde, tant dans l’exploitation des ressources que dans l’efficacité des barrages et du transport.

     

     

    La rivière Betsiamites

     

    La rivière Betsiamites se jette dans le fleuve, à un peu plus de 50 kilomètres au sud-ouest de la ville de Baie-Comeau. La rivière est exploitée par Hydro-Québec qui y a installé deux barrages : Bersismis 1 et Bersismis 2.

     

    Les installations hydroélectriques de la rivière Betsiamites

     

     

    Bersimis 1 a été mis en fonction en 1956 et est une centrale hydroélectrique qui fonctionne à l’aide d’un immense réservoir. Les installations sont capables de produire 1 125 mégawatts.

     

     

     

    Bersimis 2, aussi mis en place sur la rivière Betsiamites, a été inauguré en 1959. Cette centrale, qui produit 845 mégawatts, ne fonctionne pas avec un réservoir, mais est une centrale installée à même le lit de la rivière, c’est ce que l’on appelle une centrale au fil de l’eau.

     

    La Rivière-aux-Outardes

     

    La Rivière-aux-Outardes s’écoule dans le fleuve Saint-Laurent, entre Baie-Comeau et la rivière Betsiamites. Le cours de la rivière a été modifié par la construction de trois centrales hydroélectriques.

     

    Les installations sur la Rivière-aux-Outardes

     

     

    Les trois centrales sont des centrales au fil de l’eau et utilisent un bassin naturel en guise de réservoir. La Centrale-aux-Outardes 2, en fonction depuis 1978, a une capacité de production de 472 mégawatts. C’est depuis 1969 que la Centrale-aux-Outardes 3 est installée et produit 891 mégawatts.

     

    Le réservoir de la Centrale-aux-Outardes 4

     

     

    La dernière est la Centrale-aux-Outardes 4, aussi en fonction depuis 1969, et qui produit 630 mégawatts.

     

    La rivière Manicouagan

     

    La rivière Manicouagan prend sa source près de la frontière du Labrador, avant de s’écouler vers le sud, en passant dans le réservoir Manicouagan. Ce réservoir a été formé lors de la chute d’une météorite. La rivière suit alors son lit, dans un territoire au relief accidenté, avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, tout près de Baie-Comeau et de la Rivière-aux-Outardes. Le développement hydroélectrique de la Manicouagan s’est fait en même temps que celui de la Rivière-aux-Outardes.

     

    C’est à l’époque où Hydro-Québec est en plein essor et que les nouveaux projets sont lancés pour électrifier l’ensemble du territoire québécois. Plusieurs aménagements hydroélectriques sont construits sur le lit de la Manicouagan, mais le plus gros projet a été lancé par le premier ministre de l’époque : Daniel Johnson.

     

    Alors que 3 centrales étaient déjà en construction (Manic 1, Manic 2 et Manic 3), Daniel Johnson a élaboré le projet de Manic 5. Comme ce dernier projet demandait un terrain plus grand que tous les autres, la construction de Manic 4 a été abandonnée par manque de place.

     

    Les installations sur la rivière Manicouagan

     

     

    Manic 5 est le plus grand barrage à contreforts et à voûtes multiples du monde. La hauteur du barrage est équivalente à un immeuble de 50 étages, soit 214 mètres et sa largeur fait un peu plus de 1,3 kilomètre. La construction a débuté en 1959 pour se terminer en 1971. L’inauguration officielle de la centrale a pourtant eu lieu à l’automne 1968. Les gens pouvaient d’ailleurs suivre l’évolution des travaux dans un pavillon de l’Expo 67. Le barrage porte également le nom de Daniel-Johnson, en l’honneur de celui qui a mis le projet sur pied. D’ailleurs, alors qu’il était en fonction à Manic 5 pour participer à l’inauguration du barrage, Daniel Johnson est décédé.

     

    Une vue sur le barrage Daniel-Johnson

     

     

    Le chantier a exigé la participation de nombreux travailleurs qui se retrouvaient dans un coin éloigné au nord de la province. Un chansonnier québécois, George D’Or, a d’ailleurs composé une chanson sur ce sujet : La Manic.

     

    Il est aujourd’hui possible de visiter les barrages Manic 2 et Manic 5, tous deux impressionnants et uniques au monde. Construits dans les années 60 et 70, ces barrages ont été fabriqués en ciment, ce qui ne se fait plus pour les barrages plus récents. Les nouveaux barrages sont construits plus rapidement et à moindre frais, mais sont moins impressionnants.

     

    Le barrage Manic 2

     

     

    Outre les 4 barrages sis sur la Manic, on a aussi établit le Manic 5 PA, le barrage de la Hart-Jaune et le barrage de la Toulnustouc. Voici la puissance de chacune des centrales de cet immense complexe : Manic 1 (184 MW), Manic 2 (1 024 MW), Manic 3 (1 244 MW), Manic 5 (1 528 MW), Manic 5 PA (1 064 MW), Hart-Jaune (50 MW), Toulnustouc (526 MW).

     

    Le développement durable

     

    L’énergie hydroélectrique québécoise utilise une ressource naturelle et renouvelable : l’eau. De plus, cette forme d’énergie ne produit pratiquement aucun gaz à effet de serre. Toutefois, l’implantation de nouvelles centrales hydroélectriques pose certains problèmes pour les groupes environnementaux. En effet, dans une région comme la Côte-Nord, les grandes rivières sont pratiquement toutes occupées par un ou plusieurs barrages.

     

    Toutefois, certains endroits ont été ciblés pour leur potentiel d’énergie éolienne. Un parc d’éolienne pourrait être aménagé près de Forestville, dans le même secteur que Bersimis 1. Les citoyens et les communautés amérindiennes n’approuvent pas l’idée puisque le parc d’éoliennes risquerait de transformer considérablement le paysage.

     

    Un nouveau projet d’Hydro-Québec est également à l’étude actuellement.  Ce projet implique le développement d’un nouveau complexe hydroélectrique sur la rivière Romaine.  Ce complexe serait composé de 4 aménagements hydroélectriques et serait situé un peu au nord de la région de Havre-Saint-Pierre.  Les études tentent d’établir si les aménagements prévus seraient à la fois rentables et acceptables pour l’environnement.  Si le projet est accepté tel qu’il est, la construction pourrait commencer dès 2009 et les installations pourraient entrer en activité entre 2015 et 2020.

     

    Bien que les nouveaux projets de développement d’Hydro-Québec ne visent pas l’approvisionnement de la population québécoise, mais soient plutôt destinés à des fins d’exportation auprès des villes américaines près de la frontière, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’énergie propre.  Comme la majorité des centrales électriques américaines fonctionnent au charbon, le type de combustion le plus polluant pour l’atmosphère, il est souhaitable d’offrir une énergie dont les émissions de gaz à effet de serre sont moindres.

     

    Peu importe les voies d’avenir qui seront choisies, le principal défi de la Côte-Nord sera de rester centré sur les enjeux environnementaux.


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  • Pérou : les Autochtones ne décolèrent pas contre une minière canadienne

    Mise à jour le vendredi 27 mai 2011 à 13 h 50 HAE

    Après plus de deux semaines de manifestations pacifiques, des Autochtones contestant un projet minier canadien ont saccagé jeudi des édifices publics et incendié plusieurs véhicules à Puno, une ville du Pérou située près de la frontière bolivienne.

    Les policiers locaux ont expliqué que ces violences se sont poursuivies durant la nuit.

    Les barrages routiers que les cultivateurs ont érigés avec des pierres et des troncs d'arbres sont toujours en place le long du lac Titicaca, coinçant du coup 300 touristes, essentiellement des Européens et des Japonais, qui n'ont plus aucun accès au port ou à la gare de la ville.

    Le projet de mine d'argent de la minière canadienne Bear Creek est au coeur du mouvement de manifestations qui se poursuit pour une 19e journée vendredi, et ce malgré le déploiement de l'armée.

    C'est la crainte de voir se polluer les ressources locales en eau qui est à l'origine des protestations dans cette ville touristique de 120 000 habitants.

    Les pourparlers des derniers jours entre les manifestants et le gouvernement n'ont pas abouti pour l'instant. Affirmant qu'il a les mains liées, le président péruvien Alan Garcia a déclaré que son gouvernement était dans l'impossibilité d'annuler le permis accordé à Bear Creek Company.

    Bear Creek parle de « causes politiques »

    Dans une entrevue avec le Northen Miner, un journal spécialisé dans le domaine minier, le chef de la direction de Bear Creek, Andrew Swarthout, attribue ces manifestations à des « causes politiques plutôt que techniques », affirmant que les habitants de la région de Puno soutiennent le projet de son entreprise.

    M. Swarthout dément catégoriquement les allégations à l'effet que son projet minier pourrait avoir un impact environnemental négatif sur le lac Titicaca. D'ailleurs, il ne s'attend pas à ce que la contestation empêche le projet de Bear Creek de recevoir l'approbation des autorités compétentes péruviennes.

    Rappelons que des élections présidentielles sont en cours dans le pays. Le second tour aura lieu le 5 juin prochain.


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  • oyé les ami(e)s! Ils ont besoin de soutien dans leur combat ! Please surtout ce qui sont du Québec si vous avez moyen de les soutenirs n'hésiter pas! :)
    Partager aussi c'est deja un grand soutien
    Je mettrai les infos au fure et a mesure
    fred
     
     
    Le Plan Nord, qu'est-ce que c'est?
    C'est un plan qui sert à développer les industries québécoise minières, forestière et hydro-électrique.
    C'est un projet auquel le territoire de la Cote-Nord et le Nord du Québec donc fait partie le territoir......e des Innus, Cris et Innuit. Le Plan Nord a une superficie de 1,2 million de km2, soit 72% de la superficie du Québec.Nous sommes 5 communautés Innus qui sont contre ce projet qui, dans notre vision, va donner seulement 25 années de travail. Après avoir vidée nos ressources, ces industries iront surement aller pêcher ailleurs les ressources qui manquent pour grossir leur poches d'argent. Il ne faut pas oublier qu'Hydro-Québec est un promoteur de ce projet. Il est ainsi dire qu'il en est le fer de lance.
    Dans les 5 communautés Innus ; Pessamit, Uashat mak Mani-Utenam, Ekuantshit, Matimekosh et Unamen-Shipu. On représente environ la superficie plus de 60% du territoire que le Plan Nord veut exploiter. Le Plan Nord veut nos départir de nos ressources. Dans notre communauté à Pessamit, Hydro-Québec à déjà promis des emplois au sein de notre communauté, mais regardons les choses en face, à ce jour il n'y a plus de Pesssamiulu qui travail à ce dernier barrage construit sur le Nitassinan, le barrage est Toulnustouc.Qu'est-ce nous allons laisser aux générations future avec ce Plan Nord?
    Rien d'après les projets miniers, forestière et hydro-électrique. Après l'ouvrage dévastateur d'Hydro-Quebec nous ne voulons pas répéter cette douloureuse expérience et c'est pour ca qu'on manifeste notre mécontentement. Innus Power
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Vous pouvez écouter l'interwiew"non au plan nord" de Marcus Fontaine Collard en cliquant ici :http://www.facebook.com/?ref=home#!/video/video.php?v=10150195612202012&comments
     
     
     
     
     
    Êtes-vous d'accord avec les Gens qui sont sur la 138 pour dire Non au Plan Nord de Charest?
     

    Donner votre avis  ici : http://www.facebook.com/home.php?sk=question&id=10150194431057012

    Raphaël Picard · A répondu Oui
    Le Plan Nord est un processus d'appropriation illégale de nos terres sans aucune commune mesure avec ce qui s'est produit depuis la découverte de ce nouveau monde sur lequel nous vivons, un colonialisme destru...cteur qui va en l'encontre des principes de la déclaration de l'ONU sur les droits des peuples autochtones et, ...enfin, le prétexte pour les INNUS de se battre contre cette approche d'un gouvernement non respectueux de notre titre aborigène, de nos droits et de nos intérêts économiques.L'Alliance stratégique Innue s'y oppose fortement depuis l'annonce de cette politique gouvernementale et les 5 Conseils Innus (Pessamit, Uashat mak mani-Utenam, Matimekush, Ekaunitshit et Ulamen Shipu) continueront à se battre ensemble, 80% du Nitassinan Innu et 8 000 innus, pour bloquer ce plan et pour faire reconnaître la place essentielle des propriétaires de ces terres dans le développement du Nord.Le Nitassinan de Pessamit est 135 000 km2, soit 10% du territoire prévu par le Plan Nord et 60% des Nitassinan des 5 communautés innues.Alors, l'enjeu est important.

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    Les Chefs des Premières Nations formant l’Alliance stratégique innue, Raphaël Picard (Pessamit), Jean-Charles Piétacho (Ekuanitshit), Georges-Ernest Grégoire (Uashat mak Mani-Utenam), Réal McKenzie (Matimekush-Lac John) et George.-C.S. Bâcon (Unamen Shipu) ont refusé d’assister aujourd’hui au dévoilement du « Plan Nord » et pressent le gouvernement de respecter ses obligations à leur égard. « Le gouvernement ne nous a pas consultés, alors qu’il en a l’obligation. On ne lui signera certainement pas un chèque en blanc pour exploiter nos territoires  », déclare le Chef Raphaël Picard.

    Aucune véritable consultation
    Les Chefs innus déplorent que, malgré les promesses faites, le gouvernement n’ait encore manifesté aucune réelle intention de les consulter selon les critères dictés par la Cour suprême du Canada. « Comment croire le premier ministre aujourd’hui quand il affirme vouloir nous consulter alors qu’il ne l’a pas encore fait depuis tout ce temps? », soutient le Chef Jean-Charles Piétacho. « Nous ne sommes pas contre le développement, mais quand il concerne notre territoire, nous devons être pleinement impliqués. Nous exigeons des relations de nation-à-nation, de gouvernement à gouvernement », ajoute le Chef Réal McKenzie.

    Consentement requis
    Les Innus vivant au Québec forment un peuple distinct, possédant des droits non-éteints sur un immense territoire nommé « Nitassinan » (notre territoire, en langue innue). Malgré des négociations qui perdurent depuis 30 ans, aucun traité n’a encore été conclu avec les gouvernements, contrairement aux nations crie, inuite et naskapie. « Notre message est clair : nous avons des droits qui exigent notre consentement pour tout projet de développement territorial sur nos terres ancestrales, affirme le Chef George.-C.S Bâcon. Le Gouvernement du Québec nous promet, entre autres, 251 millions par période de cinq ans pour le prolongement de la 138 à l'Est de Kégaska, ce qui est une bonne nouvelle même si cette demande d’Unamen Shipu ne faisait pas initialement partie du Plan Nord, s'inscrivant dans une démarche distincte. Pour tout le reste, il est évident que la démarche entreprise par le gouvernement du Québec devra se faire dans le respect des droits ancestraux et issus de traités. »

    Les Innus ont subi des injustices historiques à cause, entre autres, de la dépossession de leurs terres, territoires et ressources, ce qui les a empêchés d’exercer, notamment, leur droit au développement conformément à leurs propres besoins et intérêts. Dans ce contexte, et en l’absence d’un traité entre les Innus et les gouvernements du Québec et du Canada, nous ne pouvons qu’insister sur l’importance pour notre nation de participer à la mise en œuvre et à l’évaluation des plans et programmes national et régional susceptibles de nous toucher directement. Pour le Chef Georges-Ernest Grégoire, « Les Innus ont le droit de définir et d’établir des priorités et des stratégies pour la mise en valeur et l’utilisation de leurs terres ou territoires et de leurs ressources naturelles. Particulièrement, avant l’approbation de tout projet ayant des incidences sur le Nitassinan notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l’utilisation ou l’exploitation de nos ressources minérales ou hydroélectriques – comme par exemple, celui du projet hydroélectrique sur la Petite Meticana – le consentement innu est essentiel. »

    En conclusion, le Chef Grégoire est d’avis que « rien dans le Plan Nord ne peut porter atteinte à l’obligation constitutionnelle du Québec de mettre en place des mécanismes efficaces visant à assurer une réparation juste et équitable pour toute activité de développement sur les terres et ressources naturelles innues. De même, des mesures adéquates devront être prises pour en atténuer les effets néfastes sur les plans environnemental, économique, social ou culturel. »

    Les cinq communautés signataires de cette Alliance représentent quelque 9 500 Innus, soit environ 70 % de la population globale des communautés innues au Québec. Leur territoire commun (Nitassinan) couvre 460 000 km2, au Québec et au Labrador.

    SOURCE: http://cardinalcommunication.com/index.php?option=com_content&view=article&id=547%3Aalliance&catid=22%3Ainfopremieresnations&Itemid=62&lang=fr


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  • Mon nom est Ta'Kaiya Blaney. Je suis 10-ans. Je vis dans North Vancouver et je suis de la nation Sliammon. Mon nom signifie «l'eau spéciale."

    ... Je vous écris pour vous parce que la Société Enbridge prévoit de construire un pipeline à partir des sables bitumineux de l'Alberta à Kitimat, en Colombie-Britannique. J'ai pensé qu'il serait très risqué pour notre littoral, j'ai écrit une chanson intitulée "Shallow Waters" sur un déversement de pétrole qui se passe dans les eaux peu profondes.

    Vous allez débattre du projet de loi C-606 bientôt, si une élection n'est pas déclenché, ce qui serait l'interdiction des pétroliers à partir de notre côte nord-ouest. Je suis de partage de vidéos de musique ma chanson et un message personnel pour vous encourager à voter en faveur du projet de loi.

    Aujourd'hui c'est l'anniversaire de l'Exxon Valdez en Alaska. Même aujourd'hui, 22 ans plus tard, le pétrole reste encore à quelques centimètres sous la surface de l'eau.

    Avec cette chanson, je l'espère pour encourager les fonctionnaires du gouvernement, les gens de la Colombie-Britannique, et de personnes à travers le monde se rendra compte les dangers de la pollution par les hydrocarbures, remplacer les emplois qui détruisent l'environnement avec des emplois qui contribuent à l'environnement. Je demande du gouvernement et des entreprises responsables comme vous changer vos plans arrêter la circulation des pétroliers sur la côte de la C.-B. et dans les eaux du monde entier.
    S'il vous plaît n'hésitez pas à partager ma lettre et de la vidéo avec les autres.

    Toutes mes relations,
    Ta'Kaiya Blaney


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