• Rivière-Bleue
    Grand rassemblement autochtone
    Mise à jour le samedi 6 décembre 2008, 15 h 46 .


    Des Hurons-Wendats
    La Confédération des peuples autochtones du Canada tient samedi à Rivière-Bleue, au Témiscouata, son assemblée générale annuelle. Une dizaine de grands chefs des provinces et des territoires participent aux discussions qui portent, entre autres, sur des projets de développement économique et sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

    La Confédération regroupe des communautés autochtones vivant hors réserve, comme celles de La Pocatière, de Rivière-Bleue, de Mont-Joli et de Forestville. Fondée en 2006, elle se présente comme le premier gouvernement autochtone hors réserve nationale.

    La Confédération se démarque du Congrès des peuples autochtones du Canada, l'autre regroupement de communautés autochtones hors réserve. Elle dit avoir une vision et des objectifs complètement différents pour ses membres.



    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/12/06/001-riviere_bleue_rassemblement.asp


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  • Il danse avec le zoo
    Il danse avec le zoo

    Réal Boivin

    Le Quotidien, Louis Potvin

    Louis Potvin
    Le Quotidien

    SAINT- FÉLICIEN) Réal Boivin ne danse pas avec les loups, mais presque. Ils cajolent les couguars, lynx, cerfs du Zoo sauvage de Saint-Félicien comme des enfants. Un passionné dont l'amour pour «ses» bêtes bouleverse.

    «C'est une folie. Il faut être fou de s'attacher à un grizzly, mais c'est de même. C'est plus fort que moi. J'adore toutes les bêtes et je ne veux même pas penser au moment où je ne pourrai plus les soigner.»

    Réal Boivin est le plus ancien employé du zoo de Saint-Félicien. Il a commencé à travailler pour le projet fou de Ghislain Gagnon et Alexandre Tremblay en 1960. Le petit zoo avec une corneille, un ours et quelques marmottes était bien modeste. Réal faisait payer les gens.

    Quand le projet de défricher l'île à Bernard est venu, le soigneur fit partie de l'aventure.

     

    Depuis 47 ans, chaque matin, il se lève heureux de pouvoir faire le plus beau métier du monde. «Je ne me suis jamais ennuyé, je suis toujours heureux de venir m'occuper de mes bêtes. Je les aime trop! Même quand il fait moins trente. Il fait moins trente pour les animaux aussi. Ils sont tellement contents quand j'arrive», lance-t-il le sourire radieux.

    Il faut dire que Réal a sa façon de faire. Lorsque les bêtes le sentent, elles savent qu'elles vont manger. Les animaux devinent aussi qu'ils auront probablement droit à une surprise. «Je ne peux pas m'empêcher de les gâter un peu. Je sais qu'ils adorent le pain, les pommes ou les carottes», affirme-t-il. Des gâteries tolérées par l'équipe vétérinaire.

    En faisant la tournée un après-midi avec Réal, il est impressionnant de voir la symbiose qui existe entre lui et les animaux. Quand il leur parle, on croirait le docteur Doolittle qui sait parler aux animaux. Il s'approche. Ils sont dociles. On oublie presque qu'il s'agit de bêtes sauvages. Certains animaux comme les mouflons et les chèvres viennent se lover contre lui dès qu'il arrive.

    Son attitude avec les animaux plus sauvages fascine. Surprenant de voir un grizzly de 800 livres manger un pain à hot-dog dans les mains de Réal. Ce n'est pas dangereux? «Il y a une grande complicité qui s'installe. Les animaux me font confiance et il m'aime parce que je les nourris», témoigne-t-il. On ne mord pas la main qui nous nourrit, comme dit le proverbe.

    Même démonstration d'amour plus tard en après-midi avec des lynx roux. À travers un grillage, il nourrit les félins. Heureux, ils viennent grignoter les petites boulettes de viande chevaline. Au passage, une petite caresse «Ce sont des gros chats qui ont besoin d'affection, malgré leur indépendance», lance-t-il.

    Il n'y a jamais eu d'accident. «Je n'ai jamais eu de morsures ou d'incident malheureux. Seulement une fois, un éléphant m'a poussé dans un bassin d'eau pour souligner son mécontentement», raconte-t-il candidement. Sa passion pour les singes et les éléphants est relatée dans un autre texte.

    Lynx

    «Il faut que je te montre mon gros Chambord. Il est vraiment fin», lance-t-il au journaliste. Il me fait entrer dans l'enclos des lynx en m'expliquant que Chambord a été recueilli dans cette municipalité. L'animal n'est pas accepté par les autres. «Quand je les nourris sur la passerelle, Chambord ne s'approche pas des autres. Il se ferait attaquer. Il est très dominé. Il reste sur sa roche et ne bouge pas. Plus tard comme les autres sont gavés, je vais le voir et lui apporte sa boulette à côté de lui.

    Incroyable. Réal s'assoit sur la roche et parle à Chambord, l'examine, et lui démontre tout son amour. Le journaliste a pu s'approcher à un pied du lynx pour le prendre en photo. Pendant ce temps les autres se sont approchés. «Regarde comme ils sont senteux. Ils viennent voir. Il n'y a pas de danger. Ils sont fins», expose-t-il rassurant,

    Excité comme un enfant, Réal m'invite à rencontrer des faons. Les jeunes de quelques mois se collent à Réal, dès qu'il entre dans l'enclos. Ils savent qu'ils vont bien manger. Impossible pour Réal de s'empêcher de donner quelques bouchées de pain et des carottes. «Regarde-moi cette belle petite face, comment veux-tu ne pas t'attacher à ça. C'est comme ça tous les jours. C'est une chance incroyable que j'ai de vivre avec des animaux depuis presque 50 ans.

    http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/200812/05/01-807793-il-danse-avec-le-zoo.php 


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  • La forêt boréale Pimachiowin Aki pourrait être protégée par un statut de patrimoine mondial de l'UNESCO.
    (Émission du 4 décembre 2008) La forêt boréale a de l'importance pour le gouvernement Doer. Ke gouvernement manitobain a annoncé qu'il doublait le budget de 260 000 dollars alloué à l'organisation Pimachiowin Aki qui administre et entretien cet immense milieu naturel.

    Les dirigeants entendent utiliser cet argent pour renforcer le dossier qu'ils comptent présenter à l'UNESCO afin qu'elle obtienne officiellement le statut de patrimoine mondial.

    C'est un pas en avant quand on considère que la protection de l'environnement est devenue une priorité mondiale.

    Le nouveau montant a été très bien accueilli à l'assemblée annuelle de la Corporation Pimachiowin Aki qui gère cet immense territoire de 40 000 km carrés.

    Ils comptent prendre 70 % de l'argent pour faire avancer la recherche et recenser entièrement cette forêt boréale. Pour concrétiser ce projet, la Corporation a fait appel à deux experts de l'université du Manitoba.

    Les quatre nations autochtones qui vivent sur le territoire de la forêt boréale Pimachiowin Aki ont signé une entente pour unir leurs efforts et protéger leur environnement.

    Si tout se passe comme prévu, la forêt boréale manitobaine devrait devenir officiellement un patrimoine mondial d'ici 2011.

     Regardez le reportage du téléjournal Manitoba.

    Visitez le site Internet de Pimachiowin Aki. (en anglais seulement)

     
    http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/tele/Chroniques/foretboreale_30631.shtml


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  • Attawapiskat à Toronto

    Mise à jour le jeudi 27 novembre 2008 à 12 h 02

    École d'Attawapiskat

    Une classe portative à Attawapiskat

    Les jeunes d'Attawapiskat, une communauté autochtone établie à une dizaine de kilomètres de la côte ouest de la baie James, se sont déplacés par dizaines à Toronto à un forum sur l'éducation pour attirer l'attention sur leur combat pour obtenir une nouvelle école.

    Dans cette communauté où 70 % des élèves quittent l'école avant la 8e année, les participants au forum estiment que le gouvernement fédéral les a abandonnés.

    Les terrains de l'ancienne école ont été contaminés par un déversement de diesel et les cours se donnent depuis huit ans dans des classes mobiles. Cette solution avait pourtant été présentée comme une mesure temporaire.

    Une élève d'Attawapiskat décrit sa classe en disant qu'il y fait très froid, qu'il y a des souris, des plafonds fissurés et que les toilettes sont à l'intérieur des salles de classe.

    Le député néo-démocrate fédéral de Timmins Baie-James, Charlie Angus, trouve la situation déplorable: « Pourquoi il y a deux standards d'éducation en Ontario? », s'interroge-t-il. M. Angus croit que l'absence d'une école convenable est en partie responsable du taux de décrochage scolaire élevé dans la communauté. Parce que cela envoie aux élèves un message que leur éducation n'est pas importante.

    Le projet de construction pour une nouvelle école a été mis de côté l'an dernier par le ministre fédéral des Affaires indiennes Chuck Strahl.

    Le député néo-démocrate provincial, Gilles Bisson, propose la création de commissions scolaires autochtones, afin que ceux-ci prennent les décisions qui les concernent en matière d'éducation.

    Le ministre réagit

    Chuck Strahl

    Le ministre des Affaires indiennes et du Nord, Chuck Strahl

    Le déplacement d'élèves d'Attawapiskat vers Toronto aura fait réagir le ministre Strahl. Par voie de communiqué, il a rappelé que l'ancienne école d'Attawapiskat sera démolie et que le site sera décontaminé.

    Le ministre Strahl souligne aussi qu'Ottawa a injecté plus de 5 millions de dollars dans les classes mobiles et l'agrandissement de l'école secondaire. Enfin, selon le communiqué, un groupe de travail composé de représentants d'Attawapiskat et du ministère prépare actuellement des options de financement.

    Le rôle de Strahl

    Mais une déclaration récente du directeur général régional délégué du Nord de l'Ontario pour le ministère des Affaires indiennes et du Nord Joseph Young a causé une surprise de taille. En entrevue au Daily Press de Timmins, le fonctionnaire a déclaré que le ministre Strahl ne détient aucun pouvoir quant à la construction ou non d'une école dans une communauté autochtone.

    Classe primaire à Attawapiskat

    Classe primaire à Attawapiskat

    Selon M. Young, la décision d'accorder ou non du financement pour des projets dans les communautés relève des subdivisions régionales du ministère. Joseph Young affirme avoir visité Attawapiskat en avril, avoir visité deux classes mobiles et ne pas y avoir remarqué de dommages structurels.

    Ce constat contraste avec les rapports de plusieurs journalistes qui ont visité la communauté et qui ont rapporté une détérioration des locaux, des sorties de secours sont souvent gelées en hiver, des fondations endommagées, des fenêtres qui ne ferment pas et des fentes dans les cloisons.

    Confronté à ces observations, M. Joseph a précisé que sa visite avait été rapide, avant d'insister sur le montant que fournit le ministère des Affaires indiennes et du Nord à la communauté d'Attawapiskat.

    Radio-Canada.ca avec Timmins Daily Press

    articles
    Démolir sans reconstruire

    Nouvelle du 12 novembre 2008

    Un combat pour la communauté

    Nouvelle du 18 octobre 2008

    Un symbole nommé Attawapiskat

    Nouvelle du 17 mars 2008

    Une école à oublier

    Nouvelle du 25 janvier 2008

    Attawapiskat aura une nouvelle école

    Nouvelle du 14 novembre 2005

    Attawapiskat veut une véritable école

    Nouvelle du 24 mai 2005

    audio-vidéo
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  • SociétéFemmes canadiennes
     
    lundi 24 novembre 2008 à 18 h 51
     
    Rapport sur la pauvreté des femmes

    Dans son rapport, le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes critique durement le Canada.

    Au Canada, l'aide sociale est beaucoup trop faible pour permettre aux femmes et à leurs enfants de se loger et de se nourrir convenablement. Il s'agit de l'une des conclusions d'un rapport accablant qui a été publié la semaine dernière.

    Le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes critique durement le Canada. Il a aussi été choqué par le niveau élevé de violence envers les femmes autochtones et leur taux de pauvreté.

    Des mesures réclamées

    L'organisme estime que des mesures doivent être mises en place pour réduire la pauvreté et accroître l'accès à des logements décents dans les réserves et communautés autochtones.

    Il relève qu'au Canada les nombres de place en garderie, de logements abordables et de maisons d'hébergement pour les femmes victimes de violence sont insuffisants.

    La présidente des Femmes autochtones du Québec, Ellen Gabriel, croit que le gouvernement canadien n'a jamais attaqué de front les problèmes relevés par ce rapport.

    De plus, Louise Riendeau, de l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale, croit que la discrimination dont sont victimes les femmes autochtones préoccupe les militantes pour les droits des Canadiennes.

    Il faut qu'y ait une attention et des investissements massifs pour régler ces problèmes-là. Écoutez, on est un pays riche, il n'y a pas de raison pour qui que ce soit sur le territoire ici de vivre dans des conditions abominables comme celles-là.

    — Louise Riendeau

    Des demandes

    L'Alliance canadienne féministe pour l'Action internationale réclame de la part du gouvernement fédéral un investissement massif et des actions concrètes pour aider les femmes autochtones.

    D'ailleurs, le comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes demande au Canada de rendre un rapport sur l'application de certaines de ses recommandations d'ici un an.

    Radio-Canada.ca avec CNW


     

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