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Par ti pied le 18 Décembre 2008 à 19:12
COCIPE - Communauté citoyenne pour la Protection de l'Environnement info............
L’environnement au cœur de toutes les décisions
Nous entamons notre première phase de mobilisation citoyenne. Sans être extrémistes, nous devons prendre une grande décision. Décidons-nous de laisser faire ou bien d’être partisans d’une cause qui nous parait juste ?
En choisissant de militer pour la protection de l’environnement et en faveur du développement durable, nous avons fait le choix de nous battre pour un avenir sain et stable. De nombreuses espèces animales, végétales n’ont pas ce privilège que nous, nous avons ! Celui de pouvoir intervenir, de pouvoir changer le cours des choses. Si, comme nous le disons, nous sommes concernés par cette destruction massive de notre environnement, il nous faut réagir.
Il est temps que la protection de l’environnement et le développement durable soient au cœur de toutes les discussions et les agissements. Aucune décision ne devrait être prise sans que soit pris en compte l’impact écologique de toute initiative commerciale, politique ou sociale.
Je vous invite, pour notre première action, à signer une pétition, demandant à tous les décideurs politiques de faire de la protection de l’environnement et des êtres vivants la première priorité. De ne plus laisser les profits économiques ou politiques prévaloir sur l’avenir de l’humanité et de notre équilibre naturel.
Cette pétition a pour objet de nous déclarer force d’action pour l’émergence d’un monde durable. Nous le ferons dans un esprit pacifique, positif, constructif, mais déterminé parce que nous devons vraiment réagir et devenir acteurs et solidaires pour un monde durable à tous les points de vue.
Si vous vous sentez concerné, signez notre projet de pétition et faites-le connaître au plus grand nombre.
Au terme de la campagne de signatures et selon leur nombre, nous rédigerons une pétition « finale » que nous soumettrons au vote général avant dépôt.
Page de signature : http://www.cocipe.fr/petitions/environnement-coeur-decision.php
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Par ti pied le 18 Décembre 2008 à 13:06
Réchauffement | Étude 2 billions de tonnes de glace ont disparu depuis 2003
Associated Press (AP)
16/12/2008 11h52
© Corbis
http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/12/20081216-115247.htmlPlus de 2.000 milliards de tonnes de glaces terrestres ont fondu depuis 2003 au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique, montrent de nouvelles données satellitaires de la NASA qui constituent un signe supplémentaire du réchauffement de la planète.
Plus de la moitié de cette fonte massive s'est produite au Groenland, selon des relevés du satellite américain GRACE, souligne le géophysicien de la NASA Scott Luthcke. La nouvelle étude doit être présentée jeudi à la conférence de l'Union américaine de géophysique à San Francisco.
Selon M. Luthcke, tous les chiffres concernant le Groenland pour l'été 2008 ne sont pas encore disponibles, mais la fonte des glaces sur l'immense île cette année ne devrait pas être aussi forte qu'en 2007, même si elle reste très importante.
On note en revanche une amélioration en Alaska. Après une forte baisse en 2005, la couche de glace terrestre a légèrement augmenté en 2008 en raison de fortes chutes de neige hivernales. Reste que depuis 2003, l'Alaska a perdu 400 milliards de tonnes de glace.
Contrairement à la fonte de la banquise, celle des glaces terrestres augmente le niveau des océans très légèrement. Dans les années 1990, le Groenland n'avait pas contribué à une hausse de ce niveau. Désormais, l'île arctique l'élève d'un demi-millimètre par an, souligne le glaciologue de la NASA Jay Zwally.
Au total, la fonte des glaces au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique a fait monter le niveau de la mer d'environ un demi-centimètre ces cinq dernières années, selon M. Luthcke. Le niveau des océans augmente également sous l'effet de dilatation des eaux provoquée par leur réchauffement.
D'autres travaux présentés à la conférence de San Francisco portent sur la fonte de la banquise, qui inquiète également. «Cela ne s'arrange pas et on continue à voir des signes clairs de réchauffement et d'amplification», souligne M. Zwally.
Selon les chercheurs, la hausse des températures enregistrée cet automne dans une partie du nord de l'Alaska témoigne d'un «effet d'amplification arctique», qui se produit lorsque le réchauffement dans l'Arctique est plus rapide que prévu et s'accélère plus vite qu'ailleurs sur la planète.
En raison de la fonte de la banquise, les eaux de l'Arctique absorbent plus de chaleur l'été et celle-ci est libérée dans l'air à l'automne. Ce processus a conduit à une hausse des températures automnales ces dernières années par rapport à leurs niveaux des années 1980, souligne la chercheuse Julienne Stroeve, du Centre national des données sur la neige et la glace (NSIDC) à Boulder, Colorado.
Elle évoque un impact fort et précoce du réchauffement. «Le rythme du changement commence à dépasser notre capacité à le suivre en terme de compréhension du phénomène», souligne de son côté Mark Serreze, un scientifique du NSIDC.
D'autres travaux présentés à la conférence examinent comment le dégel de l'Arctique libère du méthane, le deuxième gaz à effet de serre le plus important après le dioxyde de carbone. Une étude montre que la réduction de la banquise entraîne un réchauffement de la mer qui à son tour réchauffe le permafrost sur les terres voisines en Alaska, produisant ainsi du méthane.
Une autre étude suggère que d'importantes réserves de méthane gelé piégées au fond de lacs et de la mer dans la région de la Sibérie commencent à remonter en surface en grande quantité par endroits, selon Igor Semiletov, professeur à l'université d'Alaska.
À la fin de l'été, M. Semiletov a découvert du méthane remontant dans certaines zones des mers de Sibérie orientale et de Laptev à des niveaux dix fois supérieurs à ceux enregistrés au milieu des années 1990. Les réserves de méthane piégées dans la région pourraient aggraver de manière spectaculaire le réchauffement en cas de libération dans l'atmosphère, prévient-il. Ce constat «devrait nous alarmer», conclut-il.
Sur Internet: The American Geophysical Union INDEX: international
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Par ti pied le 18 Décembre 2008 à 13:04
Changements climatiques 2008: la dixième année la plus chaude depuis 1850
Agence Nomade Bernard Plante
17/12/2008 22h30
La banquise Arctique a atteint en septembre dernier son deuxième niveau le plus bas depuis que des mesures sont effectuées via satellite
© Corbis
L’année 2008 devrait se classer au dixième rang des années les plus chaudes depuis 1850 pour la moyenne des températures planétaires (océaniques et terrestres) enregistrées cette année sur la surface du globe. C’est ce qu’indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué qui émane de l’Organisation des Nations Unies (ONU).La température moyenne (terre et mer) calculée en 2008 est de 14,31 degrés, soit 0,31 degré Celsius de plus que la normale calculée entre 1961 et 1990.
Parmi les faits saillants qui ont marqué l’année, l’OMM note la disparition de près de 25% des plates-formes de glace de l’île canadienne le plus au nord, l’Île d’Ellesmere. Il y a un siècle elles couvraient 9000 kilomètres carrés. Aujourd’hui, ces plates-formes n’en font plus que 1000.
L’organisme indique aussi que la banquise Arctique a atteint en septembre dernier son deuxième niveau le plus bas depuis que des mesures sont effectuées via satellite, soit depuis 1979. Sa valeur la plus basse avait été observée en 2007.
Ouragans
Par ailleurs, 16 tempêtes tropicales (la moyenne est de 11) se sont développées au-dessus de l’Atlantique. Huit se sont transformées en ouragans, cinq dans la catégorie majeure et trois étaient d’une force supérieure (catégorie 3).
Le nombre des tempêtes tropicales a été plus important dans le Pacifique oriental, mais inférieur à la moyenne dans le Pacifique Nord-Ouest. Le typhon Nargis qui a frappé le Myanmar en mai dernier en faisant 78 000 victimes était le plus fort enregistré depuis 1991.
Il s’agit de données préliminaires. Les chiffres définitifs seront publiés en mars 2009
http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/12/20081217-223027.html
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Par ti pied le 18 Décembre 2008 à 13:03
En réponse à la crise économique, l’APN va débattre d’un ensemble de mesures afin de stimuler l’économie des Premières Nations
À l'ouverture de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations (APN) aujourd’hui à Ottawa, le Chef national de l’APN, Phil Fontaine, a dévoilé les détails d’un ensemble de mesures afin de stimuler l’économie des Premières Nations, lequel fera l’objet de discussions pendant les trois jours que durera l’Assemblée.
« Les Premières Nations sont terriblement inquiètes vis-à-vis le ralentissement économique actuel parce qu’elles sont les plus vulnérables », a déclaré le Chef national Phil Fontaine. « Nous avons souffert même en périodes de prospérité économique, alors nous sommes très inquiets de ce qui peut survenir pendant un ralentissement. Nous déposons une proposition qui est raisonnable, concrète et réalisable. Il s’agit d'adopter des mesures immédiates, guidées par une vision à long terme d’un Canada stable et fort. Notre proposition est bonne pour les Premières Nations et pour tous les Canadiens; elle doit être ajoutée à un ensemble plus vaste de mesures incitatives. »
Cet ensemble de mesures destinées à stimuler l’économie se fonde sur les investissements à propos desquels tous les ordres de gouvernements canadiens et les Chefs autochtones ont donné leur accord à la rencontre des premiers ministres de 2005 à Kelowna, en Colombie-Britannique. Cette nouvelle approche est appelée « Kelowna Plus ». Les investissements incitatifs s’accompagneraient d’une réforme structurelle afin d'établir une nécessaire responsabilité réciproque entre les gouvernements des Premières Nations et le gouvernement du Canada.
« L’APN va tenter de rencontrer le plus tôt possible tous les partis politiques fédéraux afin de discuter de nos propositions pour bâtir un Canada plus fort », a indiqué le Chef national. « Nous savons qu’un budget fédéral sera déposé et qu’il y aura une rencontre des premiers ministres sur l’économie au début de la nouvelle année. Nous ne voulons pas que les discussions à cette rencontre ne soient qu’un point de départ. Nous voulons rencontrer préalablement les principales parties en présence afin que nous puissions prendre des décisions et agir dès maintenant. »
Le plan prévoit trois mesures immédiates dans trois domaines :
- s’attaquer à la crise des infrastructures que vivent à l’heure actuelle des communautés des Premières Nations, notamment accorder la priorité au logement et au réseau d’alimentation en eau;
- s’assurer que les membres des Premières Nations ont la formation et les compétences nécessaires pour contribuer efficacement à la croissance économique dans leurs territoires traditionnels et dans tout le pays;
- faciliter la participation des membres des Premières Nations à titre de partenaires dans des projets visant à créer des retombées économiques durables, à long terme, projets fondés sur une consultation et une conciliation véritables.
« Notre approche ne fait que des gagnants. Il ne peut y avoir de Canada fort sans de fortes Premières Nations. Investir dès maintenant dans l’éducation, la formation et la santé des Premières Nations entraînera des bénéfices considérables pour la population tout entière et suscitera un plus grand esprit d’unité et d’espoir », a déclaré le Chef national.
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Par ti pied le 18 Décembre 2008 à 13:00
L'opposition du Canada aux droits des peuples autochtones à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques est une honte, déclare le Chef national de l'APN
Cette année, la Journée internationale des droits de l'homme, le 10 décembre, marque le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
"Le thème retenu par les Nations Unies pour l'anniversaire célébré cette année est "Dignité et justice pour tous". La Déclaration universelle des droits de l'homme représente un engagement international en faveur de la dignité et de la justice pour chaque individu, pour tous les peuples, partout dans le monde. Les droits de la personne ne sont pas un luxe; ils appartiennent à tous. Le refus opposé par le Canada aux droits des populations autochtones fait injure aux valeurs, aux principes et aux droits essentiels que la Déclaration des droits de l'homme des Nations Unies représente", a déclaré le Chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Phil Fontaine.
Cette déclaration fait suite au refus opposé par le Canada à la reconnaissance des droits des Autochtones dans le cadre d'une nouvelle initiative internationale sur les changements climatiques proposée cette semaine. Cette initiative sur le climat, connue sous l'appellation Réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD), est présentée à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui a lieu actuellement à Poznan, en Pologne.
Le Chef national a déclaré : "Dans un pays démocratique avancé comme le Canada, il est incompréhensible qu'on choisisse d'ignorer les droits des peuples autochtones. Nous sommes physiquement, spirituellement et culturellement liés à notre monde naturel. Nous sommes liés à la terre, à
l'eau et à tous les aspects de notre environnement physique. Le refus de nos droits dans cet important accord sur les changements climatiques mondiaux constitue un viol de nos droits fondamentaux en tant que peuples autochtones."
Le Canada, les États-Unis et l'Australie ont exprimé un intérêt pour l'inclusion de la réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts dans cet accord. L'objectif est de combattre le déboisement dans les pays en développement en tirant parti des marches d'échanges des droits d'émissions dans le cadre d'un accord futur sur le climat qui fera suite à la première phase du Protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.
Cependant, alors que le texte était en cours de rédaction hier, le Canada s'est joint aux États-Unis, à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande en insistant pour que des références aux droits des Autochtones et à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones soient retirées du texte.
"La position prise par le Canada à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques est la toute dernière d'une série de decisions hostiles aux droits des Autochtones. Ces décisions portent atteinte à la réputation du Canada comme défenseur et promoteur des droits de la personne sur la scène internationale", a poursuivi le Chef national de l'APN, Phil Fontaine.
Il a ajouté que le fait que le gouvernement canadien ait refusé de signer la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et ce malgré une motion passée à la Chambre des communes le 8 avril 2008 demandant au Parlement d'adopter et de mettre en œuvre les principes énoncés dans la Déclaration, est contraire au droit canadien.
"Qui plus est, les droits de nos enfants sont menacés dans ce pays. Le gouvernement fédéral a refusé de se pencher sur le problème de la discrimination à l'endroit des enfants des Premières Nations en éducation et dans le système de protection de l'enfance. En moyenne, les organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations reçoivent 22 % de financement en moins que les organismes provinciaux, point souligné par la vérificatrice générale dans son rapport du mois de mai 2008", a rappelé le Chef national, Phil Fontaine.
La vérificatrice générale a critiqué le programme en indiquant que l'insuffisance de financement signifie que le gouvernement fédéral n'attribue pas aux organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations les fonds nécessaires pour répondre aux besoins des enfants confiés aux soins de l'État.
Au mois d'octobre, la Commission canadienne des droits de la personne a décidé de porter la cause devant le Tribunal canadien des droits de la personne. Cependant, le gouvernement fédéral a récemment déposé une demande de contrôle judiciaire sur des points techniques, ce qui retardera l'audience et aussi l'application de la justice pour des milliers d'enfants des Premières Nations confiés aux soins de l'État.
"Cette attitude est en contradiction complète avec la position précédente du gouvernement qui, pendant la dernière session parlementaire, a insisté pour que la Loi canadienne sur les droits de la personne s'applique aux citoyens des Premières Nations qui vivent dans les réserves. Cependant, cette incohérence dans la promotion et la protection des droits de la personne par le gouvernement canadien pour les enfants des Premières Nations viole les principes d'égalité, de justice et d'universalité des droits de la personne. Les droits de nos enfants et de tous les enfants ne devraient pas être suspendus à cause de points de détail", a fait remarquer le Chef national.
Comme c'est le cas avec l'aide à l'enfance, le taux d'indexation d'autres programmes essentiels pour les enfants des Premières Nations, par exemple en matière d'éducation, a été limité à 2 % par année, ce qui ne suffit pas pour suivre le rythme de l'inflation ou celui de l'accroissement de la population des Premières Nations.
"Le fossé entre les membres des Premières Nations et les Canadiens en ce qui a trait à la qualité de vie et au bien-être continue de s'élargir et cela n'est acceptable pour aucune personne ni aucun enfant, y compris des Premières Nations", a souligné Phil Fontaine.
Actuellement, les écoles des Premières Nations reçoivent 2 000 $ de moins par an, par enfant, que les écoles provinciales. En 2007, AINC a déterminé que 69 nouvelles écoles étaient nécessaires tandis que 95 autres avaient besoin de réparations majeures. Environ 40 communautés des Premières Nations n'ont pas d'école du tout. Le plan actuel d'AINC ne porte que sur 27 de ces sites et est en attente de financement.
"En ce jour de célébration des droits de la personne, j'en appelle au gouvernement du Canada pour qu'il agisse comme il se doit, pour qu'il fasse respecter les droits des peuples autochtones et les droits de nos enfants et qu'il fasse la promotion de ces droits."
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