• Exposition Musée canadien des civilisations Gatineau (Québec)
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    Maîtres des plaines – Nomades anciens de la Russie et du Canada

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    Maîtres des plaines – Nomades anciens de la Russie et du Canada
    DU 1er DÉCEMBRE 2006 AU 3 SEPTEMBRE 2007
    INTRODUCTION
    L'EXPOSITION
    NOUVELLE RECHERCHE ET EXPOSITION NOVATRICE
    DANS L'EXPOSITION
    NOMADES DES PLAINES VS NOMADES DES STEPPES
    LE NOMADISME, UN MODE DE VIE PERDU?
    POUR MIEUX S'Y RETROUVER  Quelques termes utiles
    CARTE BLANCHE – UN MOT DES CONSERVATEURS

    Pendant 5000 ans, deux peuples ont été à la fois séparés et unis par la géographie. L'un vivait dans les prairies d'Amérique du Nord et l'autre dans les steppes d'Europe et d'Asie. Leur lien commun : un style de vie nomade adapté à un environnement semblable, celui des vastes plaines nordiques. Comment leurs cultures uniques ont-elles évolué et pourquoi étaient-elles si différentes? MAÎTRES des plaines révèle d'étonnantes réponses. Avec plus de 400 artefacts provenant du Canada et de la Russie, cette importante exposition dévoile de fascinantes découvertes sur ces anciennes cultures et ce qu'elles nous ont légué.

    Musée canadien des civilisations
    100, rue Laurier
    C.P. 3100, succursale B
    Gatineau (Québec) J8X 4H2


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  • 2007/03/31   SPECTACLE - LA CHAPELLE - QUÉBEC


    Un spectacle de deux heures sera présenté au merveilleux endroit qu'est La Chapelle.

    Merci au responsable Monsieur Jacques Angers.

    Pour information communiquer:

    info@tambourdesfemmes.com


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  • Tyendinaga: des Mohawks occupent une carrière

    Eric Smith, Lundi, Mars 26, 2007 - 09:23 (Analyses | Aboriginal Nations | Resistance)

    Plus de 150 Mohawks de la baie de Quinte, située sur le territoire mohawk de Tyendinaga près de Belleville, dans le sud-est de l'Ontario, bloquent depuis jeudi soir l'entrée d'une carrière de gravier pour s'opposer à la mise en route d'un projet de développement de 30 millions de dollars mené par un promoteur immobilier de Kingston sur des terres qui font actuellement l'objet de négociations entre le conseil de bande et le gouvernement fédéral.

    En 1995, les Mohawks de la baie de Quinte ont soumis au gouvernement canadien ce que ce dernier qualifie de "revendication particulière" sur un secteur d'environ 827 acres de terrain que la Couronne a illégalement cédés à des intérêts privés en 1837, sans le consentement des Mohawks. Après étude du dossier, en 2003 (i.e. huit ans plus tard!), le gouvernement canadien a finalement reconnu le bien-fondé de cette revendication et entrepris un processus de négociation, qui n'avance toutefois qu'à pas de tortue.

    Soudainement, en novembre dernier, les Mohawks apprenaient qu'un promoteur immobilier s'apprêtait à mettre en branle un projet de développement sur le territoire même revendiqué par les Mohawks, au mépris du processus de négociation. Suite à l'opposition de la communauté et du conseil de bande, le promoteur fut contraint de repousser les début des travaux, prévu pour le 15 novembre.

    Le promoteur s'est toutefois essayé de nouveau, à la mi-janvier. Encore une fois, la vigilance des membres de la communauté l'a forcé à battre en retraite: une vingtaine de militantes et militants de la nation mohawk ont alors bloqué l'accès à la carrière de gravier, qui se trouve également sur le territoire contesté. En opération depuis 1990, cette carrière a toujours été contestée par les Mohawks, bien qu'aucune action n'avait été entreprise jusqu'à ce jour pour en perturber le fonctionnement. Le fait que le promoteur immobilier ait voulu s'y approvisionner dans le cadre de son projet de développement controversé s'est toutefois avéré la goutte qui a fait déborder le vase.

    Les quelque 150 Mohawks qui bloquent présentement l'accès à la carrière disent qu'ils et elles y resteront tant que le gouvernement ontarien n'en révoquera pas le permis d'opération. Leur porte-parole Shawn Brant l'a clairement affirmé: "Laissez-moi vous dire qu'à partir du moment où nous serons retranchéEs, ça prendra quelque chose comme des frappes aériennes pour nous faire sortir d'ici!" (Osprey News Network, 23/03/2007)

    Bien qu'il n'appuie pas officiellement l'action, le chef du conseil de bande de Tyendinaga, Don Maracle, dit "comprendre la frustration des jeunes qui souhaitent en arriver à une solution dans le meilleur intérêt des futures générations".

    Ce qui se passe actuellement sur le territoire de Tyendinaga ressemble en tous points à la situation qui a donné lieu au soulèvement des membres de la Confédération des Six-Nations, près de Caledonia à l'ouest de Toronto, qui se battent depuis plus d'un an pour empêcher un projet de développement du même ordre.

    Dans un cas comme dans l'autre, les autochtones ont entièrement raison de se battre avec tous les moyens nécessaires pour faire valoir leurs droits! Le gouvernement canadien prétend que "le Canada est déterminé à honorer ses obligations légales en souffrance envers les Premières nations et à régler les revendications non résolues [qu'il chiffre au nombre de 120] au bénéfice de tous les Canadiens" (selon la Fiche d'information publiée le 23 mars par le ministère des Affaires indiennes).

    C'est bien là tout le problème! Historiquement, les nations autochtones ont été spoliées de leurs droits territoriaux au bénéfice de la grande bourgeoisie canadienne, qui a imposé son contrôle sur les territoires et les ressources des peuples autochtones pour s'établir parmi les grandes puissances impérialistes. Tant que l'État canadien prétendra "honorer ses obligations légales" au bénéfice de la bourgeoisie canadienne -- et on ne saurait s'attendre à autre chose de la part d'un tel État bourgeois -- les droits des nations autochtones continueront à être foulés aux pieds. Et leur résistance posera des défis de plus en plus grand au capitalisme canadien.

    Les travailleurs et travailleuses de tout le Canada doivent appuyer inconditionnellement et avec vigueur le droit à l'autodétermination des nations autochtones. Les Mohawks de Tyendinaga, les membres des Six-Nations à Caledonia tout comme les autochtones sans statut du parc de La Vérendrye au Québec ont raison de se révolter! Leurs revendications sont justes et légitimes. En les appuyant et en rompant enfin avec la domination coloniale exercée en notre nom par la bourgeoisie canadienne, nous jetterons les bases à un grand mouvement de lutte, suffisamment puissant pour renverser la bourgeoisie et son État et accorder la pleine liberté à tous et toutes les oppriméEs qui vivent sur le territoire canadien!

    http://www.cmaq.net/fr/node/27057

     


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    Le mardi 27 mars 2007

    L'opposition critique le refus d'excuses aux autochtones
    Presse Canadienne
    Ottawa
    Des députés d'opposition ont fustigé le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, mardi, qualifiant de trahison et d'insulte son refus d'offrir des excuses pour les sévices subis par les jeunes autochtones envoyés dans des pensionnats fédéraux.
    Des générations de gens souffrent encore des répercussions des écoles fédérales gérées par les Eglises, et que les enfants autochtones ont été forcés de fréquenter, a soutenu le député libéral Gary Merasty.
    Les enfants confinés à ces écoles ont été arrachés à leurs familles, à leurs communautés, et on leur a fait subir des choses innommables, a affirmé ce membre de la nation crie du nord de la Saskatchewan. «Pourquoi le premier ministre refuse-t-il de s'excuser pour les atrocitées subies par ces enfants?», a-t-il demandé.
    Le précédent gouvernement libéral a reconnu en 1998 que les agressions physiques et sexuelles étaient monnaie courante dans ces écoles pendant une bonne partie du siècle dernier.
     
     
     

    Les langues autochtones ont aussi souffert de l'interdiction qui était faite aux pensionnaires de les parler. Des problèmes persistants d'alcoolisme, de toxicomanie et de violence conjugale sont attribués en partie aux bouleversements sociaux provoqués par ces écoles.
    Le précédent gouvernement libéral n'est pas allé jusqu'à offrir des excuses, mais il a fait une «déclaration de réconciliation» qui a ouvert la porte à une série de poursuites.
    Le ministre Prentice avait déclaré lundi que le plan d'indemnisation de 2 milliards $ conclu par les conservateurs ne prévoyait pas d'excuses, et qu'il n'y en aurait donc pas. De plus, fondamentalement, l'objectif de ce système d'écoles résidentielles était de tenter d'assurer une éducation aux enfants autochtones, avait-il ajouté.
    Le ministre devrait savoir que des excuses étaient censées suivre l'achèvement de l'accord avec les autochtones sur les pensionnats, a fulminé M. Merasty.
    Les libéraux avaient d'abord offert, en 2005, un plan d'indemnisation ne contenant pas d'excuses. L'ex-vice-première ministre Anne McLellan avait affirmé, dans une lettre connexe, que des excuses étaient nécessaires.
    M. Prentice a soutenu que les libéraux n'ont jamais donné suite à cet élément. En fait, ils n'en ont jamais eu l'occasion, puisqu'ils ont été défaits peu après avoir présenté l'accord, finalement parachevé par le gouvernement conservateur.
    La critique du Nouveau Parti démocratique pour les affaires autochtones, Jean Crowder, a accusé les conservateurs de négliger les autochtones. Ce à quoi le ministre Prentice a répliqué en invoquant, comme il le fait souvent, «l'héritage libéral — 13 ans de promesses rompues».
    Des chefs autochtones de la côte Est ont réclamé des excuses officielles lundi, rappelant que les conservateurs l'avaient fait, entre autres, dans le cas des Canadiens d'origine japonaise internés pendant la Deuxième Guerre mondiale et des Canadiens d'origine chinoise obligés de payer une taxe d'entrée raciste.

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  • 22.03.07 | 22h57
     
    ne entreprise américaine a été condamnée à plus de 46 millions de dollars d'indemnités et d'amende pour avoir exploité une décharge dans une réserve indienne en Californie (ouest), ce qui est interdit par la loi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

    Le juge fédéral Stephen Larson, siégeant à Riverside (sud de l'Etat), a condamné l'entreprise Lawson et sa gérante à payer 42,8 millions de dommages aux Indiens Cahuilla de la réserve Torres Martinez, à 200 km à l'est de Los Angeles, somme qui doit couvrir les frais de nettoyage du terrain.

    Lawson a en outre été condamnée à verser 2,36 millions de dollars d'amende aux autorités fédérales et 1,8 million supplémentaire au titre des frais engagés par les pompiers pour éteindre des incendies dans la décharge, a précisé le porte-parole du parquet fédéral en Californie, Thom Mrozek.

    La loi fédérale interdit les décharges à ciel ouvert dans les réserves indiennes. L'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) reprochait en outre à Lawson de faire brûler les ordures, provoquant des problèmes de santé à des écoliers d'un établissement voisin.

    Début mars, une cour d'appel fédérale avait donné raison à des tribus de l'Arizona (sud-ouest) contre les opérateurs d'une station de ski qui voulaient utiliser de la neige artificielle à base d'eaux usées traitées sur des terres considérées comme sacrées par les Indiens.


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