• 15/2/2008

    Merci Yolande de ce témoignage ............

    fred !

     

     

     

    TEMOIGNAGE DOULEUR D ENFANCE

                                         GENOCITE DES PENSIONNATS AUTOCHTONE

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    J'approuve la lettre de ma cousine Lise, car j’ai perdu dernièrement mon père aussi, et je peux vous dire qu'il a tant souffert dans sa vie lui aussi . IL est allé dans un pensionnat (Duplessis à Trois-Rivières) dès l'age de 7 ans jusqu'à 14 ans. À partir de là, sa vie a tellement basculé . Je sais que mon père avait des temps où il croyait plus en dieu et pourtant il était catholique .Il a eu une malheureuse expérience dans ce pensionnat, celle d'avoir été abusé sexuellement par le personnel de Duplessis , j'en nommerai pas . Mon père ne nous a jamais tellement avoué qu'il nous aimait , de peur peut-être, qu'on le croit pédophile lui aussi . Avant sa mort, il s'est confié a une de mes nièces, il lui a dit qu'il nous aimait et qu'il n'avait jamais été capable de nous le dire. Tellement de douleur passe en moi maintenant, car au fond de moi et de nous (ses enfants) , nous savions pourtant que mon père nous aimait tous .

     

    Lorsque mon père a eu sa nouvelle maison, mes nièces sont allé resté avec lui et l'ont fait beaucoup parlé, je sais que ça lui a fait du bien d'en parler... même si c'était juste un peu de son vécu dans ce pensionnat. Il a fait un peu de partage  de son vécu dans ma communauté et tous ceux qui ont assisté a ce partage là, ont pleuré...les amis(es), mes tantes et oncles. Ce que regrettait mon père de tous ça, c'est qu'il n'a jamais pu parler à ma mère de sa douleur, car ma mère est morte aussi .C’est pour cela qu’il faisait subir des violences à ceux qu'il aimait. Nous même (tous ses enfants), on ne savait pas trop pourquoi mon père était si violent, envers sa femme et envers tous les autres personnes. On l'a su malheureusement trop tard et tous ses enfants étaient déjà partis vivre en dehors de sa communauté...

    Après plusieurs années, lorsque mon père a eu sa maison dans la communauté. Il est allé vivre là-bas quelques temps, il était bien, il se sentait enfin chez lui jusqu'a ce que... quelqu'un dans la communauté le traite encore comme un assassin. Ça lui a encore tellement déchiré le coeur, qu'il a du quitté encore sa communauté et n'en revenir jamais...
    Oui, il est retourné, non pas pour rester mais pour se faire enterrer, emportant avec lui...toutes ses douleurs...Pauvre papa.



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     Envers les policiers de ma communauté, il a eu une expérience lui aussi . Il a dû faire  de la prison par manque d'expertise envers les policiers  . Il est longtemps resté en prison , pleurant jusqu'au bout de sa peine . Sachant qu'il était pas responsable du feu qu'il avait eu dans sa maison  . Le frère de mon père le détestait un peu comme je dirais même toute le monde...On le traitait comme un criminel dans ma communauté. Je peux même dire, que le conseil de bande dans ma communauté a manqué de l'écouter . Il avait fait une demande de faire vérifier sa maison, soit disant, que c'était mon ex-beau-frère Bernard qui lui avait demandé de le faire . Bernard travaillait beaucoup dans l'électricité et avait remarqué un grand défaut dans cette maison. Combien de fois mon père a demandé de vérifier et personne n'est jamais allé . Alors, la maison en question est passé au feu et il y avait une personne qui était là, dedans, et c'était le fils de son frère . On l'a envoyé en prison, même si il n'était pas responsable...
     

    Mon père aujourd'hui, j'espère qu'il nous surveille de la haut, car il le mérite d'être heureux aujourd'hui. Il est parti se reposer, de toutes ces douleurs qu'il a porté sur lui pendant presque toute sa vie.
     

    Papa, je t'aime et je penses à toi  tous les jours. Veille sur nous de la haut...xx
     
    Voilà...c'est un peu ça la vie de mon père!!
     Y’ en a encore plus mais ça prendrait un grand livre pour l'écrire...
     
    C'est un poids de moins que je porte dans tout mon corps comme mon père a fait pendant toute sa vie. Il y a  une chose que je sais au moins et que lui ne savait pas, c'est de sortir ta douleur, en parlant avec une personne qui pourrait t'écouter etc...<o:p></o:p>

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    j'appréciais beaucoup le travail que mes nièces ont faite avec mon père... je vais toujours les aimées de tout coeur :)<o:p></o:p>

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    Alors, Monsieur Fred, oui je t'autorise à mettre mon écris sur ton blog, en espérant que certaines personnes réfléchiront de leurs actes avant d'envoyer toutes personnes là où il devrait pas y être et d'en parler si quelques choses nous fait mal. Surtout de dire à ses enfants qu'on les aiment beaucoup quoi qu'il aie pu arriver dans votre vie.

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    Amitié Yolande (fille de Michel Dubé)

     

    PS/ COMME YOLANDE SI VOUS AVEZ ENVIE DE PRENDRE LE BATON DE PAROLE N HESITEZ PAS A M ECRIRE !!!!! COMME DIT YOLANDE  :

    Il y a  une chose que je sais au moins et que lui ne savait pas, c'est de sortir ma douleur, en parlant avec une personne qui pourrait m'écouter etc...<o:p></o:p>

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    Alanis Obomsawin
    Une étoile abénakie
     
    C’est une grande dame du cinéma canadien, élégante et digne, dont la force d’âme s’est nourrie des blessures d’une enfance meurtrie et des combats d’une adolescence rebelle. Alanis Obomsawin, membre de la nation amérindienne des Abénakis, chanteuse, artiste d’avant-garde et militante communautaire, est devenue en quarante ans de carrière et trente cinq films une légende vivante de la scène documentariste autochtone. En récompense de ses talents multiples et de son parcours exemplaire, le prestigieux prix Luminaria lui a récemment été décerné lors du festival du film de Santa Fe, en décembre 2007. Maintes fois primée, et pourtant humble et discrète, la réalisatrice de l’office National du film du Canada, membre du comité consultatif pour les films d’All Roads, s’exprime de manière posée et avec autant de facilité en français qu’en anglais. Né un 31 août sur le sol abénaki, élevée dans la réserve d’Odanak, u nord est de Montréal, puis à Trois-Rivières, par une mère guérisseuse et un père guide, chasseur et pêcheur, elle a du essuyer très jeune les violences physiques et les incultes racistes. «  A l’école, on me battait en me traitant de maudite sauvagesse, se souvient-elle. A la mort de mon père, à 12 ans, j’ai décidé de rendre coup pour coup. » . De ces années éprouvantes, Alanis ne garde pas d’amertume, juste des plaies difficiles à cicatriser et surtout une formidable détermination à aller de l’avant et à se battre pour les peuples premiers.
    Son discours pondéré et plutôt optimiste. Elle reconnaît de grandes avancées juridiques et sociales, mais ne baisse pas la garde pour autant. A travers son œuvre, elle continue de témoigner, d’enquêter et de dénoncer. Avec sensibilité et délicatesse, elle a réalisé, entre autre  en 1986, Richard Cardinal : le cri d’un enfant métis, un hommage poignant à un jeune métis qui a mis fin à ses jours après avoir séjourné dans vingt-huit foyer d’accueil. Ce film à l’impact retentissant, a contribué à l’adoption de nouvelles lois politiques en Alberta. Alanis Obomsawin a ouvert la voie pour les générations et demeure une source d’inspiration.
     
    Sylvie Brieu pour National Géographie de Février 2008
     
     
    Trois œuvres majeures
    • Kanehsatake : 20 ans de résistance (1993)
    • Waban-Aki : peuple du soleil levant (2006)
    • Gene boy revient chez lui (2007)
     
     

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    Le jeudi 07 février 2008

    Spectacle-bénéfice pour les femmes autochtones violentées
     Nathalie Guay, Joséphine Bacon (poète innue), Pénélope Guay et Chloé Sainte-Marie ont animé la conférence de presse annonçant le spectacle Mishta Amun. (Le Soleil, Patrice Laroche)

    Nathalie Guay, Joséphine Bacon (poète innue), Pénélope Guay et Chloé Sainte-Marie ont animé la conférence de presse annonçant le spectacle Mishta Amun.
    Le Soleil, Patrice Laroche

     
    Louise Lemieux
    Le Soleil
    Québec
    De plus en plus de fem­mes autochtones quittent leur communauté pour fuir la violence. Elles aboutissent à Québec, isolées, désespérées. «­Nous les accueillons, les aidons à trouver un logement. Nous agissons comme une maison d’hébergement», explique Pénélope Guay, coordonnatrice de la Maison Missinak.
      

     
    Mais de maison il n’y a pas encore. Les femmes autochtones sont re­çues dans un bureau à Charlesbourg, pour le moment. La maison d’hébergement, ressource pour laquelle les femmes de Missinak travaillent depuis neuf ans, est à portée de main.
    «­Nous avons fait une offre d’achat sur une maison en milieu urbain. Une maison de 16 places pour héberger neuf femmes avec leurs enfants. L’ouverture est prévue en août», explique Mme Guay.
     
    Les femmes autochtones sont ass urées de l’aide financière du gouvernement provincial pour l’achat et pour le budget de fonctionnement de la maison. Parce que la maison est hors réserve, elles ne peuvent obtenir l’aide financière du conseil de bande de Wendake.
     
    Les femmes ont besoin de 90 000 $ pour rénover et aménager la maison. ­Pour financer leur manque à gagner, elles organisent un spectacle intitulé Mishta Amun — Le ­grand rassemblement. Par­mi la vingtaine d’artistes, on retrouve Florent Vollant, Joséphine Bacon. Deux Québécoises, ­Chloé Sainte-Marie et Claire Pelletier, seront de la fête. Patric Saucier, comédien et metteur en scène, assure­ra la direction artistique. Ce dernier n’a pas encore commencé son travail, mais la mission l’enchante. «Je suis curieux de la culture autochtone, de ses codes culturels. On s’est beaucoup intéressé à la codification japonaise. Pourtant, celle des autochtones ­nous échappe même s’ils vivent à côté de nous. Ce travail de direction artistique, c’est un cadeau pour moi», dit M. Saucier.
     
    Le spectacle Mishta Amun au­ra ­lieu le 24 mai au Palais Montcalm. Billets ­en vente dans Billetech.
     

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  • Formation professionnelle
    Des autochtones à l'heure du maintien à domicile
    Mise à jour le mercredi 13 février 2008, 16 h 39 .


    Une vingtaine d'étudiants autochtones étudieront en assistance familiale et soins à domicile au Centre de formation professionnelle de Forestville.

    Étudiant autochtone (archives)

    L'institution négocie depuis presque un an avec la commission de la santé et des services sociaux des Premières nations du Québec et du Labrador pour préparer cette formation en assistance familiale et soins à domicile.

    La profession est en forte demande dans les communautés autochtones, selon le responsable du projet, Éric Desbiens. Pour accommoder les étudiants, le centre de formation a adapté le calendrier scolaire selon les traditions autochtones, ce qui est plutôt exceptionnel dans le monde de l'éducation.

    Une partie de la formation sera aussi disponible par le biais de la vidéoconférence pour éviter que les jeunes ne s'exilent trop longtemps hors de leur territoire. Les étudiants proviendront de tout le territoire du Québec. « On a Obedjiwan, on a des gens du Lac-Simon, on a des gens de la Manouane et on a des gens aussi d'Uashat, Natashquan et Mingan », énumère Éric Desbiens.

    Les enseignants, déjà sensibilisés au mode de vie autochtone, se rendront aussi sur le territoire des communautés à quelques reprises.Le centre de formation accueille déjà une douzaine d'étudiants amérindiens dont il faudra parfaire les connaissances avant d'entreprendre la formation prévue.

    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/02/13/011-formation-autochtones.asp


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  • Quatre places seront réservées aux Premières Nations et Inuits dans l'ensemble des facultés de médecine  (laval ).

    source : http://w3.fmed.ulaval.ca/site_fac/index.php?id=1457

    10- Contingent Premières-Nations et Inuits 

    Ce contingent permettra à quatre étudiants québécois de statut autochtone d’avoir accès à un poste aux études médicales pour lesquelles ils n’auraient pas accès selon les conditions actuelles.

    Programme pour l’ensemble des facultés de médecine du Québec :
    - Quatre postes à chaque année pour l’ensemble des facultés de médecine du Québec;
    - L’université pour la formation sera en fonction de la préférence des candidats admis et des capacités d’accueil des facultés de médecine;
    Conditions facilitantes :
    - Abaissement de la cote R
    - Soutien pendant les études : coordonnateur autochtone, tuteur
    Obligation :
    - Être un membre des Premières Nations et des Inuits inscrit au sens de la Loi sur les Indiens (LRC., C1-5) ou au registre des bénéficiaires Inuits.
    - Être un résident du Québec.
    - S’identifier comme autochtone sur la demande d’admission.
    - Engagement moral envers les communautés autochtones sous la forme d’un écrit via la note autobiographique standardisé Premières Nations ou Inuit (NASPN-I).
    Les candidats doivent faire leur demande d’admission avant le 1er mars dans chaque faculté de médecine où ils souhaitent que leur candidature soit considérée. Ils seront évalués sur la base de leurs résultats scolaires, du QAS et de la NASPN-I. De plus, les candidats retenus sur la base de ces critères de sélection devront se prêter à une entrevue individuelle à la faculté de médecine de l’Université Laval, gestionnaire de ce contingent provincial.
     
    Lisa Gagné
    Coordonnatrice en emploi et formation
    Femmes Autochtones du Québec inc.
    Quebec Native Women inc.
    Phone.:  (450)-632-0088
    Fax.: (450)-632-9280

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