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  • Loi sur la protection de la jeunesse

    Les Premières Nations souhaitent une enquête

    Canoë  Louis-Alexandre Jacques
    20/06/2008 20h14 

    L’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) réclame une enquête à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse au sujet du traitement réservé aux familles et aux enfants des autochtones dans les dispositions de la loi relatives au placement permanent.

    Cette décision de l’APNQL a été prise après avoir tenté à maintes reprises, mais sans succès, de faire modifier certaines dispositions contenus dans la Loi sur la protection de la jeunesse (projet de loi 125) adoptée en juillet 2007. En fait, depuis son adoption, des mesures indisposent les Premières Nations. Après un placement temporaire de 12 mois (enfants de moins de 2 ans), de 18 mois (enfants de 2 à 5 ans) ou de 24 mois (enfants de 6 ans et plus), si un juge considère que la sécurité et le développement de l’enfant sont toujours compromis, il doit ordonné que le jeune soit placé en permanence dans un milieu sécuritaire même si celui-ci est à l’extérieur de sa famille ou de sa communauté.

    Placements élevés

    Or, «Le nombre de placements d’enfants dans nos communautés est huit fois plus élevé que dans les autres communautés québécoises», a affirmé Ghislain Picard, chef de l’APNQL. Selon Guylaine Gill, directrice général de la Commission de la Santé et des Services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), «Les effets de la nouvelle Loi sur la protection de la jeunesse pourraient être extrêmement néfastes et avoir des incidences similaires à celles des pensionnats».

    D’après Mme Gill, en moyenne 1400 enfants des Premières Nations sont placés à chaque année au Québec, sur une population de 12 094 enfants. La pauvreté et le manque d’infrastructures appropriés dans les communautés autochtones seraient principalement responsables de cette situation jugée « inacceptable et urgente », toujours selon la directrice générale.


    http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/06/20080620-201457.html

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    Le vendredi 20 juin 2008

    Les cultures amérindiennes rencontrent les arts numériques
     
    La culture autochtone contemporaire sera célébrée sous la satosphère au Bassin Louise. (Le Soleil, Yan Doublet)
    La culture autochtone contemporaire sera célébrée sous la satosphère au Bassin Louise.
    Le Soleil, Yan Doublet

     
    Cynthia St-Hilaire
    Le Soleil
    Québec
    La culture amérindienne ne se résume pas qu’à un tipi, à des mocassins, à une coiffe de plumes et au calumet de la paix. Sous un immense dôme au bassin Louise, les autochtones vous présenteront leurs coutumes contemporaines.
      

     
    Domagaya : la rencontre des cultures autochtones et des arts numériques aura lieu sous la SAT­osphère à compter de demain et jusqu’au 1er juillet au Vieux-Port de Québec.
     
    Qu’est-ce que la satosphère ? Un chapiteau de 18 mètres de diamètre et de neuf mètres de hauteur. L’intérieur ressemble à un lounge avec sofas, tapis, tables lumineuses et éclairage tamisé.
     
    Cet énorme dôme appartient à la Société des arts technologiques (SAT). L’organisme sans but lucratif, basé à Montréal, a été mandaté par le ministère des Affaires Indiennes et du Nord Canadien (MAINC), et Patrimoine Canada pour organiser l’événement. Budget disponible : 500 000 $.
     
    «Le but, c’est de montrer le visage contemporain des autochtones. On profite du 400e anniversaire pour le faire», mentionne Hélène Philippe, porte-parole du MAINC.
     
    Film, danse et conférences
     
    Chaque jour, de 14h à 17h, le film Entre ciel & et Terre sera projeté en continu. Tous les murs de la satosphère serviront d’écran. La projection d’une durée d’une demi-heure mettra en vedette des artistes autochtones. «Ce n’est pas un documentaire. Les artistes parlent de leur parcours, mais il y a aussi des prestations», précise Jean-François Jasmin, responsable des communications à la SAT.
     
    La matière grise ne sera pas l’unique partie du corps sollicitée pour cette expérience culturelle. Les spectateurs pourront se déhancher en soirée lors des mixsessions où se mélangeront musique traditionnelle et électronique.
     
    Pour la programmation complète: www.sat.qc.ca/domagaya
     
     

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    Le vendredi 20 juin 2008

    Les communautés autochtones craignent de perdre des centaines d'enfants
     
    Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard. (Photo André Pichette, La Presse)
    Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
    Photo André Pichette, La Presse

     
    Martin Ouellet
    Presse Canadienne
    Québec
    Des centaines d'enfants autochtones risquent d'être confiés à l'adoption au cours de l'été, victimes de la nouvelle loi québécoise sur la protection de la jeunesse.
      
     
     
    C'est le cri d'alarme qu'ont lancé vendredi à Québec des leaders des Premières Nations.
     
    En vigueur depuis l'an dernier, la loi 125 fixe un délai de 12 à 24 mois aux parents dont l'enfant est confié à une famille d'accueil pour démontrer leur capacité à assumer leurs responsabilités. Si les parents n'y parviennent pas, l'enfant fait l'objet d'un placement permanent et peut être adopté.
     
    Or, les dirigeants autochtones sont inquiets: le 9 juillet marquera le premier anniversaire de la loi et des centaines d'enfants risquent de quitter leur communauté parce que leurs parents n'ont pas réussi à s'amender à l'intérieur du délai prescrit par la loi.
     
    «Nous ne demandons pas de cesser les placements, mais il faut suspendre les projets de vie permanents (le placement à long terme), jusqu'à ce que nous obtenions les ressources adéquates dans les communautés», a affirmé, en conférence de presse, la directrice générale de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), Guylaine Gill.
     
    Selon elle, les communautés autochtones ne sont pas en mesure de respecter les exigences imposées par la loi 125, parce qu'elles ne disposent pas du même niveau de services que les non-autochtones. Faute de moyens, les communautés amérindiennes ne peuvent soutenir adéquatement les parents en difficulté, a de son côté fait valoir le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard.
     
    Sébastien Kurtness, vice-chef de la localité de Mashteuiatsh, partage cet avis.
    «Nous pouvons y arriver, mais il nous faut des moyens. Malheureusement, le financement ne suit pas», a-t-il dit.
     
    M. Kurtness a lancé un appel à l'aide au gouvernement fédéral - qui exerce une pleine juridiction dans ce domaine - pour qu'il bonifie son aide financière aux communautés.
     
    Entre-temps, le chef Picard a demandé officiellement à la Commission des droits de la personne de faire enquête sur le «traitement inéquitable» que réserve, à son avis, la loi 125 aux familles et aux enfants autochtones.
     
    Le taux de placement en famille d'accueil est effarant chez les jeunes amérindiens. Au cours des cinq dernières années, plus de 1400 enfants ont été placés chaque année, sur une population totale d'à peine 12 000 individus.
     
    Les motifs de placement les plus souvent rapportés sont la négligence, les sévices physiques et sexuels ainsi que la consommation excessive d'alcool de la part des parents.
     
    Ces phénomènes sont attribuables à «la pauvreté et au manque de ressources locales», croit l'APNQL.

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  • Présence autochtone: Place aux Premières Nations


    (Source: Radio-Canada) Le chanteur Richard Desjardins, le rapper Samian et l'écrivain Georges Emery Sioui seront de la 18e édition de cet événement qui se déroule jusqu'au 22 juin.

    Le festival Présence autochtone se déroule du 12 au 22 juin à Montréal, à la place Émilie-Gamelin et dans divers lieux culturels.Samian à l'émission Parce que c'est l'été en 2007Parce que c'est l'été en 2007" credit="" agence="" collection="">

    Au menu: arts de la scène, arts visuels, cinéma, vidéo et littérature.

    L'événement littéraire Dialogue en trois temps aura lieu le 13 juin de 17 h 30 à 19 h à la Bibliothèque nationale. Georges Emery Sioui, Jean-François Chassay, Joséphine Bacon et Violaine Forest sont parmi les auteurs qui vont participer à ce « 5 à 7 » littéraire.

    L'événement Rythmes nomades le 20 juin, à 19 h, présentera sur scène des musiciens issus des Premières Nations et de diverses communautés culturelles de Montréal. Le rapper algonquin Samian et Shauit Aster, un artiste innu originaire de la réserve de Maliotenam, seront de la fête.

    Un grand concert public aura lieu à 19 h le 21 juin, Jour national de solidarité avec les peuples autochtones. Il mettra en vedette Richard Desjardins et l'auteure-compositrice-interprète innue Kathia Rock.

    Après ce spectacle, le documentaire Le peuple invisible, de Richard Desjardins et Robert Monderie, sera projeté en plein air.

    http://divertissement.sympatico.msn.ca/Presence+autochtone+Place+aux+Premieres+Nations/Television/Radio-Canada/ContentPosting?isfa=1&newsitemid=400267&feedname=CBC_ARTS_V2_FR&show=True&number=3&showbyline=False&subtitle=&detect=&


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