• Campagne de sensibilisation
    Un mélange à éviter
    Mise à jour le mercredi 4 juin 2008, 10 h 50 .




    Dion Tawpisin
    Dion Tawpisin
    Une vidéo contre l'alcool au volant est distribuée dans les écoles des Premières Nations de la Saskatchewan. Elle raconte l'histoire de Dion Tawpisin, un Autochtone qui se déplace en fauteuil roulant depuis un accident de voiture survenu en 1991.

    Avec la fin des classes qui approche, plusieurs jeunes se préparent aux festivités qui marquent la fin de l'année scolaire, dont les fameux bals de finissants.

    Pour Dion Tawpisin, ces festivités ont tourné au cauchemar après l'obtention de son diplôme en 1991.

    L'homme, aujourd'hui âgé de 35 ans, a passé 18 mois dans le coma et il a toujours d'importantes séquelles à la suite d'un accident de voiture impliquant de l'alcool.

    Depuis 10 ans, Dion et sa mère parcourent les écoles de la province pour convaincre les jeunes Autochtones de ne pas combiner alcool et volant.

    Avec la vidéo présentée mardi, son histoire sera racontée dans plus d'une centaine d'écoles de la province. Il s'agit de la première campagne publicitaire qui s'adresse spécialement aux Autochtones.

    Ce sont des statistiques alarmantes qui ont poussé la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan (FSIN) et la société de l'assurance de la province (SGI) à s'associer pour développer ce projet.

    tawpisin et étudiants
    Dion et sa mère livrent leur message aux jeunes depuis 10 ans.
    Selon les statistiques de la SGI, les décès qui auraient pu être évités, comme les accidents de voiture, les suicides et les meurtres, sont deux fois plus nombreux chez les Autochtones que dans la population en général.

    Les responsables du projet espèrent que les jeunes Autochtones s'identifieront à l'histoire de Dion, et qu'elle les poussera à réfléchir aux comportements qu'ils adoptent parfois.

    Plusieurs jeunes présents au lancement ont été touchés par la vidéo, mais ils croient qu'il faudra faire davantage pour éliminer le problème puisque l'alcool au volant est presque devenu une habitude chez certains étudiants.

    Extrait vidéoLe reportage de Katherine Brûlotte


    http://www.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2008/06/04/002-alcool_volant.shtml

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  • Appel à tous pour appuyer le festival Présence autochtone

     

    Le ministre fédéral de Développement économique Canada a décidé de couper les subventions qui étaient annuellement versées à Présence autochtone. Annoncée à moins de quatre semaines de l’événement, cette  coupure que rien n’avait laissé prévoir a un effet déstabilisateur sur le déroulement de la manifestation et vient porter un coup sérieux au maintien de la seule activité annuelle d’envergure internationale consacrée aux Premières Nations dans la métropole québécoise.

     

    Alors que le dossier de Présence autochtone se classait parmi les plus performants, cette décision s’avère difficilement explicable, d’autant plus que d’autres événements mieux fournis en budget et en subvention ont vu les millions pleuvoir dans leurs coffres déjà bien garnis.

     

    Répression politique? Trafic d’influence? Montée de lait du ministre Blackburn suite aux représentations de l’APNQL à l’ONU? Nous ne pouvons que conjecturer sur ce qui ce cache derrière cette coupe brutale. Il apparaît évident que le moment et la manière choisis pour procéder vise à nuire le plus possible à la survie du festival.

     

    Dans un premier temps, nous demandons aux partenaires et amis de Présence autochtone, d’appuyer la demande que nous avons faite pour que le ministère revienne sur cette décision inacceptable.

     

    Voici donc un modèle de lettre que nous vous demandons de faire parvenir au ministre concerné, Jean-Pierre Blackburn blackburn.j@parl.gc.ca , avec copie au bureau du premier ministre Stephen Harper pm@pm.gc.ca . Vous pouvez rajouter des éléments de votre cru mais, à l’étape actuelle, rappelez-vous que le ton doit rester poli.

     

     

    En vous remerciant d’appuyer Présence autochtone

     

    André Dudemaine

    Directeur, Terres en vues

     

    URGENT:

    Appeal to everyone in support of First Peoples’ Festival

     

    Canada Economic Development, a Federal Ministry, has decided to cut the grant annually awarded to First Peoples’ Festival. There was no forewarning of this cutback, announced less than four weeks prior to the event. It will have a destabilising impact on the event’s activities and is a serious blow for the continuation of the only annual event of international scope devoted to the First Nations in Quebec’s major city.

     

    As First Peoples’ Festival has a proven record of excellent performance, this decision is very difficult to understand, while other events with greater access to budgets and funding have seen millions pour into their already deep pockets.

     

    Political repression? Influence peddling? A fit of pique on minister Blackburn’s part after AFNQL’s testimony at the UN? We can only conjecture on the motivations lurking behind this brutal cutback. It seems obvious that the timing and approach chosen are intended to inflict the greatest possible damage on the festival’s prospects for survival.

     

    As a first step, we call upon partners and friends of First Peoples’ Festival to support our appeal, demanding that the Ministry rescind this unacceptable decision.

     

    Here is a form letter we are asking you to send to the minister concerned, Jean-Pierre Blackburn blackburn.j@parl.gc.ca, with a copy to the Prime Minister’s office  pm@pm.gc.ca . Feel free to add any personal statements and comments, but at this stage, please remember that the tone must remain polite.

     

    Thank you for your support to First Peoples’ Festival

     

    André Dudemaine

    Director, Land InSights

     


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  •  
    Le lundi 02 juin 2008

    Recruter au Nunavik: mission impossible?
     
    À la mi-mai, la neige commence à fondre sur la glace de la rivière Payne, à Kangirsyk, un des villages de la baie d'Ungava. (Photo Agnès Gruda, La Presse) 

    À la mi-mai, la neige commence à fondre sur la glace de la rivière Payne, à Kangirsyk, un des villages de la baie d'Ungava.
    Photo Agnès Gruda, La Presse

     
    Agnès Gruda
    La Presse
    Kuujjuaq
     
    L’automne dernier, dans la foulée du rapport sur la situation au Nunavik, Québec a affiché 18 postes de travailleurs sociaux pour le Grand Nord. Combien ont été embauchés? Réponse: aucun.

    «Quand les gens voient dans quelles conditions ils vont travailler, ils changent d’idée», déplore Claude Bouffard, directrice de la planification de l’Agence régionale de la santé et des services sociaux, à Kuujjuaq.
     
    La pénurie de main-d’œuvre est telle que l’agence a tout juste réussi à prévenir les ruptures de service au cours de l’hiver, grâce à des employés temporaires.
    Pas étonnant que les 21 recommandations de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse soient restées sans suite, comme le révèle une enquête menée par le syndicat qui représente les intervenants sociaux des sept villages de la baie d’Ungava.
     
    Pour évaluer le chemin parcouru depuis 12 mois, le syndicat a rencontré une trentaine d’employés des deux centres de santé qui desservent le Grand Nord. À quelques détails près, ils n’ont constaté aucun changement. Ainsi, aucun programme de dépistage de la négligence subie par les petits enfants n’a été mis sur pied, comme le recommandait pourtant le rapport. Les services sociaux en milieu scolaire demeurent inexistants. L’évaluation des familles d’accueil reste déficiente. Et ainsi de suite.
     
    La pénurie de main-d’œuvre sévit aussi dans les postes de hauts dirigeants. Ainsi, le service de protection de la jeunesse qui dessert la baie d’Ungava est sans direction depuis plusieurs mois. Avis aux intéressés: le poste de directeur et deux postes d’adjoints sont libres.
     
    La dernière adjointe a quitté son emploi au bout de deux mois, en avril. «Elle en avait trop sur les bras», dit Madge Pomerleau, directrice du centre de santé Tullativik qui chapeaute l’hôpital et le CLSC de Kuujjuaq.
     
    Gestion de crise
     
    Sur le terrain, la coupe déborde. «Je devrais visiter les familles, rencontrer les jeunes à l’école, mais je ne fais que gérer des crises», déplore la travailleuse sociale Louise Ayotte.
     
    «Depuis la publication du rapport, nous n’avons reçu aucune nouvelle directive et nos patrons semblent dépassés», s’inquiète Michèle Audy, présidente du syndicat affilié à la CSN.
     
    Résultat: plus de la moitié des signalements faits par les écoles de Kuujjuaq auprès du service de protection de la jeunesse sont restés sans suites.
     
    Un cas parmi d’autres: un enfant qui a assisté à une confrontation violente dans sa famille n’a pas reçu d’assistance immédiate et son dossier a fini par être fermé.
     
    «Un an, ce n’est pas très long pour corriger des problèmes d’une telle ampleur, nous faisons de notre mieux avec ce que nous avons», fait valoir Madge Pomerleau. Elle ajoute qu’une équipe de cinq personnes doit arriver aujourd’hui à Kuujjuaq pour tenter de remettre le bateau de la protection de la jeunesse à flot.
     
    Ce qui ne réglera pas le problème numéro un du Grand Nord: le recrutement. Le hic, c’est que les primes nordiques offertes à certains professionnels ne font pas le poids, plaide Mme Bouffard. À un point tel que Québec envisage d’offrir de nouveaux incitatifs financiers dans le Nord pour y attirer plus de professionnels, selon Louise Montreuil, sous-ministre adjointe au ministère de la Santé et des services sociaux.
    Mais une fois qu’on a déniché la perle rare, encore faut-il la loger. Or la pénurie de logements est telle que les «petits nouveaux» sont souvent tenus de partager leur maison avec des collègues. Pas très attrayant pour les couples et les familles.
    Une cinquantaine de maisons seront acheminées cet été dans les 14 villages du Nunavik pour le personnel de la santé et de services sociaux. Mais il en faudrait beaucoup plus.
     
    La pénurie de logements affecte aussi la population locale. Les Inuits habitent dans des appartements trop exigus qu’ils partagent avec leurs frères, sœurs et grands-parents. Difficile dans ce contexte d’accueillir des enfants en crise. À Kuujjuaq, la banque de familles d’accueil est à sec.
     
    Cet été, les habitants des 14 villages du Nunavik se partageront 80 nouvelles maisons. La liste d’attente en compte… 750.
     
    Ce que dit le rapport
     
    En juin 2007, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dressait un portrait alarmant de la situation des enfants dans le Grand Nord québécois. Le rapport constatait que la crise identitaire vécue par les Inuits entraîne des maux tels que l’alcoolisme, la toxicomanie, des mauvais traitements et des taux de suicide endémiques – que les services sociaux déficients sont incapables de traiter.
     

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  • Bonjour,
    J’aimerais que le 8 juin 2008, soit une journée mondiale de prière pour la paix dans le monde et la fin de la cruauté animale. (A cet effet, je vous invite le 8 juin prochain à faire une prière pour la paix dans le monde et la paix pour les animaux.)

    J’aimerais aussi que le 28 mai soit une journée mondiale consacrée aux animaux qui sauvent souvent des vies en plus d’aider plusieurs personnes à mieux vivre, malgré tout cela, ils sont maltraités. Une journée c’est peu.

    J’apprécierais recevoir votre opinion à ce sujet.

    Merci
    Chantale

    N.B. : Dites-le à tous vos amis!

    bonjour Chantale ,

    peus tu nous en dire plus et coment tu veus organiser cela ?

    tu peus me joindre dans la rubrique "me contacter "

    fred


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  • Le lundi 02 juin 2008

    Willy, 10 ans et sans-abri

    Depuis la publication du rapport de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, peu de choses ont changé pour les enfants du Nunavik. (Photo Agnès Gruda, La Presse)
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    Depuis la publication du rapport de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, peu de choses ont changé pour les enfants du Nunavik.
    Photo Agnès Gruda, La Presse

    Agnès Gruda

    La Presse

    Kuujjuaq

    L'an dernier, Willy a passé tout l’été dehors. Jour et nuit. Pour fuir un père violent, ce garçon de 10 ans dormait le plus souvent sur la plage de Kuujjuaq, le plus gros des villages du Nunavik.

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    Le père de Willy prend un coup. Et quand il boit, il est capable de tout : frapper son fils avec ses poings, le jeter contre le mur ou lui cracher au visage.

    Alors, Willy a passé l’été à errer. Parfois, il dormait sur le sable gris au bord de la rivière Koksoak. D’autres fois, il trouvait refuge sous les maisons montées sur des pilotis. Leur plancher surélevé protège contre la pluie.

    Willy n’était pas seul : une vingtaine de gamins ont passé l’été à coucher dehors, emmitouflés dans trois-quatre chandails, dans cette ville de 2300 habitants située à deux heures et demie de vol de Montréal.

    Martin Langlois les a bien connus, ces petits itinérants de Kuujjuaq. Récemment arrivé dans le Grand Nord, il exerçait pendant l’été le rôle de «travailleur de rue» dans la métropole du Nunavik. Il passait chaque jour par la plage apporter quelques bananes aux jeunes dont certains, comme Willy, avaient tout juste 10 ans.

    Pourquoi ces enfants ne rentraient-ils pas chez eux pour la nuit? «Souvent, leurs parents étaient partis sur la brosse et avaient barré la porte de la maison.»

    Martin Langlois a signalé le cas de Willy à la Protection de la jeunesse, mais le dossier est passé à travers les mailles du système à la suite du départ d’un employé. Ce n’est que plusieurs mois plus tard, quand le père a fini par donner quelques coups de trop, que Willy a pu être placé en famille d’accueil.

    Ses problèmes n’étaient pas finis pour autant. Car l’alcool coulait aussi à flots dans sa nouvelle famille. Lundi dernier, Willy n’a pas du tout aimé ce qui se passait dans son nouveau chez lui. Il a appelé la police.

    Vers 22h, quand nous sommes arrivés sur les lieux avec la travailleuse sociale de garde, Willy se trouvait devant la maison de ses grands-parents, en train de raconter son histoire aux policiers. Il portait un jeans trop serré et un pull à capuchon, par un temps frôlant le point de congélation. Et il avait les yeux pleins d’eau.

    Qu’est-ce qui est arrivé? Est-ce qu’ils ont bu? La travailleuse sociale essayait de lui tirer les vers du nez.

    Pourquoi ne pas passer la nuit chez les grands-parents? «Peut-être qu’il n’y a pas de place», a chuchoté Willy avec un tout petit filet de voix.

    Quand nous sommes arrivés devant une des maisons qui offrent des dépannages d’urgence, Willy s’est braqué. «Je ne veux pas y aller» a-t-il marmonné. Nous n’avons jamais su pourquoi.

    Finalement, le garçon, dont nous avons dû changer le nom pour des raisons de confidentialité, a trouvé une place dans une famille qui s’occupe déjà d’un autre enfant. Pour combien de temps?

    Quand on parle de la protection des enfants au Nunavik, c’est de cela qu’il s’agit: des jeunes laissés à eux-mêmes par des familles «poquées», dont la situation reste trop longtemps ignorée des services sociaux et qui, faute de familles d’accueil adéquates, sont ballottés de crise en crise.


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    "); document.write("L'équipe de Cyberpresse vous suggère :
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    "); } </script>

    L'équipe de Cyberpresse vous suggère :
    Beaucoup de boulot, mais peu de candidats
    Recruter au Nunavik: mission impossible?

    http://www.cyberpresse.ca/article/20080602/CPPRESSE/80601142/6737/CPACTUALITES


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