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Par ti pied le 7 Août 2008 à 19:15
Le président craint l'ingérence d'Ottawa
La Presse Canadienne Colin Perkel
30/07/2008 17h37Le président de la commission mise sur pied pour aider à exorciser les démons qui hantent les survivants du système de pensionnats pour autochtones soutient que le contrôle du gouvernement fédéral sur les dépenses et l'administration pourrait menacer l'intégrité de son mandat.En entrevue, mercredi, le juge Harry LaForme a déclaré que toute ingérence politique ou bureaucratique pourrait compromettre la toute nouvelle Commission de vérité et de réconciliation, et que cette préoccupation retarde le début des travaux.Le juge de la Cour d'appel de l'Ontario affirme que la commission ne peut se permettre d'être «entravée» par des contraintes bureaucratiques, et que ce sont les commissaires, et non le gouvernement, qui doivent pouvoir décider de la façon de dépenser leur budget de 58 millions $. «C'est très important. Si nous devons rendre compte du mandat, alors nous devons avoir le contrôle du mandat», a-t-il déclaré.Il dit avoir été surpris d'apprendre qu'Ottawa avait créé un secrétariat doté de fonctionnaires responsables devant le ministre des Affaires indiennes, plutôt que de laisser la commission mettre sur pied son propre bureau. Le gouvernement tient également à nommer le directeur du secrétariat, pour assurer la responsabilité financière.Le juge LaForme explique qu'il est impératif que la Commission, instituée le 1er juin dans le cadre du règlement d'une poursuite en recours collectif de 1,9 milliard $, ne soit pas perçue comme l'instrument du gouvernement. Une partie de son mandat de cinq ans est d'encourager les ex-pensionnaires et les autres personnes affectées par ce tragique héritage à partager leur expérience d'une manière culturellement appropriée et sûre.Gina Wilson, sous-ministre adjointe aux Affaires indiennes et du Nord, déclarait mardi que c'est le ministre qui demeure ultimement responsable du budget de la commission, financé à même les fonds publics. Elle a assuré que le gouvernement ne nommera pas à la tête du secrétariat une personne à laquelle s'objecteraient les commissaires. «La dernière chose que le gouvernement voudrait faire est de s'ingérer dans l'indépendance de la commission», a soutenu Mme Wilson, à Ottawa.«C'est très clair que c'est une entité indépendante, autonome», a-t-elle ajouté.Au cours d'une période de 125 ans ayant pris fin en 1996, environ 150 000 enfants autochtones à travers le pays ont été envoyés dans des pensionnats pour autochtones, où plusieurs d'entre eux ont été victimes de sévices et d'agressions sexuelles. Certains se sont suicidés. Environ 80 000 d'entre eux sont toujours vivants.http://cf.news.search.yahoo.com/search/news?p=Autochtones&ei=UTF-8&c
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Par ti pied le 7 Août 2008 à 19:11
Le mercredi 30 juillet 2008
Commission vérité et réconciliation: le président craint l'ingérence d'Ottawa
La Presse Canadienne
Toronto
Le président de la commission mise sur pied pour aider à exorciser les démons qui hantent les survivants du système de pensionnats pour autochtones soutient que le contrôle du gouvernement fédéral sur les dépenses et l'administration pourraient menacer l'intégrité de son mandat.
En entrevue, mercredi, le juge Harry LaForme a déclaré que toute ingérence politique ou bureaucratique pourrait compromettre la toute nouvelle Commission de vérité et de réconciliation, et que cette préoccupation retarde le début des travaux.
Le juge de la Cour d'appel de l'Ontario affirme que ce sont les commissaires, et non le gouvernement, qui doivent pouvoir décider de la façon de dépenser leur budget de 58 millions $. Il dit avoir été surpris d'apprendre qu'Ottawa avait créé un secrétariat doté de fonctionnaires responsables devant le ministre des Affaires indiennes, plutôt que de laisser la commission mettre sur pied son propre bureau. Le gouvernement tient également à nommer le directeur du secrétariat, pour assurer la responsabilité financière.
Une représentante du ministère des Affaires indiennes et du Nord déclarait mardi que c'est le ministre qui demeure ultimement responsable du budget de la commission, financé à même les fonds publics, et a assuré que le gouvernement ne nommera pas à la tête du secrétariat une personne à laquelle s'objecteraient les commissaires.
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Par ti pied le 7 Août 2008 à 19:08
Autochtones - Sincères, les excuses d'Ottawa?
La Presse canadienne
Édition du lundi 28 juillet 2008Edmonton -- Maintenant que le gouvernement fédéral s'est excusé solennellement pour les agressions commises dans des pensionnats autochtones, la présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), Beverley Jacobs, entend découvrir si ces excuses étaient vraiment sincères.
Mme Jacobs et le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest, Floyd Roland, seront les hôtes du 2e Sommet national des femmes autochtones, une rencontre de trois jours qui se tiendra à Yellowknife à partir de demain.
Quelque 150 déléguées y discuteront d'un plan d'action pour mettre en oeuvre plus de 140 recommandations traitant de divers sujets, dont la pauvreté, la violence et la justice, formulées lors du premier sommet tenu à Corner Brook (Terre-Neuve-et-Labrador) l'année dernière.
Beaucoup de discussions ont eu lieu afin d'améliorer la vie des autochtones, croit Mme Jacobs, mais il est temps de voir si le premier ministre Stephen Harper est vraiment sérieux. «Je ne veux pas entendre parler d'une autre femme portée disparue, je ne veux pas entendre parler d'une autre femme assassinée. Je ne veux pas entendre parler d'une femme qui n'a pas de maison où habiter, a dit la citoyenne mohawke, membre des Six Nations du territoire de la rivière Grand, dans le sud de l'Ontario. Voilà les changements que je veux voir.»
Plusieurs groupes de femmes autochtones étaient optimistes lors des pourparlers sur l'accord de Kelowna de 2005, lequel proposait davantage d'argent pour des programmes visant à améliorer la qualité de vie des autochtones.
Mais le porte-parole du premier ministre Stephen Harper, Kory Teneycke, a indiqué ne pas s'attendre à ce que le gouvernement fasse avancer ce dossier.
Le Sommet national des femmes autochtones est un moyen d'attirer l'attention du gouvernement fédéral sur les problèmes des autochtones, mais la présidente de l'AFAC craint que tout cela ne tombe dans l'oreille d'un sourd. Plus tôt ce mois-ci, lors d'une rencontre entre les premiers ministres des provinces et des territoires et les dirigeants autochtones ayant eu lieu à Québec, le premier ministre du Québec, Jean Charest, avait invité Stephen Harper à discuter de l'avenir des enfants autochtones. Jean Charest avait alors dit que ses homologues et lui espéraient aller de l'avant à partir de l'impulsion du moment créée par les excuses officielles du gouvernement fédéral.
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Par ti pied le 3 Août 2008 à 00:22
voici l'adresse d'un bon documentaire sur William Commanda :
http://www.onf.ca/enclasse/doclens/visau/index.php?mode=view&filmId=50087&language=french&sort=title
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Par ti pied le 27 Juillet 2008 à 16:41
pour ce qu'ils veulent nous rencontrer , nous avons changer la date pour nous rendre a Maniwaki. nous y serons le 3aout et seront au rassemblement de William Commanda.
les dates du rassemblement sont 1,2,3 aout 2008
FRED
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