• mardi, 16 septembre 2008 précédente | suivante  
    La Présidence Française du Conseil de l'Union Européenne et la Principauté de Monaco, co-organisent une conférence internationale sur les enjeux de l'Arctique en présence des représentants des gouvernements des 27 pays de l'Union Européenne.

    L'objectif de cette conférence est la création d'un observatoire pour le suivi à long terme des conséquences du changement climatique et des pollutions en Arctique à l'issue de l'Année Polaire Internationale.

    Cette mise en réseau des recherches est une bonne initiative, mais la fonte de la banquise nous met dans l'urgence de nous attaquer à la racine du mal, de prendre toutes les mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

    La fonte de la banquise a déjà de graves conséquences locales sur la vie des peuples autochtones et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc, son plus emblématique représentant. Mais au-delà des conséquences locales, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord.

    La sauvegarde de la banquise est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen à sa part de responsabilité. Faisons de la banquise l'indice de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.

    La France avait joué un rôle majeur pour le moratoire qui protège aujourd'hui l'Antarctique. Je souhaiterais que le gouvernement français, dans le cadre de la Présidence du Conseil de l'Union Européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale,  afin de proposer à l'Assemblée générale des Nations unies, le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique, "Zone d'intérêt commun pour l'humanité".

    C'est un projet politique pertinent et non conflictuel, qui engage la communauté internationale sans porter atteinte à la souveraineté des Etats de la circonférence polaire arctique.

    Si vous souhaitez marquer votre soutien pour cette initiative, vous pouvez signer la pétition en ligne
     
     
    Video : Expédition avril 2007
     
     

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    Cine-debat de Survival
     
     Septembre 2008
     Ciné-débat Survival / Filmothèque du Quartier Latin : prochaine séance le 
    6 octobre, à 20h

     La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter 
    tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, 
    historiques ou contemporains, sur les peuples indigènes en présence des 
    réalisateurs ou de spécialistes.

     Destiné au grand public, ce cycle de ciné-débats veut permettre à la fois 
    de découvrir des films de qualité mais aussi de prolonger la réflexion sur 
    la place dans le monde et l'avenir des peuples indigènes.

     Prochaine séance :
     lundi 6 octobre 2008, à 20 h

     La Danse du Chasseur
     de Craig et Damon Foster  - 75 mn.
     En présence de Michel Adam, ethnologue

     Les Bushmen, l'un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs de 
    l'Afrique australe, vivent dans la réserve naturelle du Kalahari. Le film 
    raconte une scène de chasse traditionnelle où la nature, l'homme, le ciel 
    ne font qu'un. Il cherche à mettre en évidence tout le cérémonial qui 
    entoure l'acte de chasser, de dépecer le gibier, de le transporter. Ce 
    film montre l'importance de cette activité traditionnelle pour les Bushmen 
    qui ont été expulsés de leur territoire et condamnés à l'exil dans de 
    sordides camps où, loin de leur univers, ils sont devenus des assistés.

     Prochains rendez-vous
     - Lundi 3 novembre
    : hommage à Claude Levi-Strauss, qui fête cette année 
    ses 100 ans,  avec la projection du film "A propos de Tristes Tropiques".
     - Lundi 1er décembre :  "Le voyage perpétuel" , un regard  inspiré sur les 
    Nenets de Sibérie.

     Tarif  7 euros (tarif réduit : 5 euros)

     Pour plus d'informations :

     La Filmothèque du Quartier Latin
     9 rue Champollion

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  • Commentaires racistes sur les Algonquins: les conservateurs s'excusent

    À une quatrième reprise, les conservateurs doivent encore présenter des excuses. Le bureau du ministre des Transports et député de Pontiac Lawrence Cannon s'est excusé à la communauté algonquine jeudi.

    Une de ses employées a émis des commentaires jugés irrespectueux et racistes lorsque le ministre inaugurait son bureau de campagne à Maniwaki. Là, une dizaine d'Algonquins de la communauté de Lac-Barrière, en Outaouais, manifestaient contre les politiques des conservateurs.
    Leur porte-parole, Norman Matchewan, un Algonquin de 25 ans qui travaille comme enseignant et policier, voulait une rencontre avec le ministre Cannon.

    Darlene Lannigan, une employée du ministre, a dit aux Autochtones qu'ils obtiendraient une rencontre à condition qu'ils se comportent bien et qu'ils soient sobres. Elle a ajouté que les problèmes de consommation d'alcool, de drogue, d'inceste et de violence de la communauté algonquine venaient de la réserve elle-même.

    Le bureau de Lawrence Cannon a présenté ses excuses par écrit et a dit que ces commentaires ne représentaient pas l'opinion du gouvernement. Plus tard cette semaine, les parties devraient se rencontrer.

    Rappelons que les conservateurs se sont déjà excusés pour une publicité sur Stéphane Dion et des mauvaises blagues du ministre de l'Agriculture sur la crise de la listériose, en plus de renvoyer le directeur des communications du parti pour avoir tenté de dénigrer le père d'un soldat tué en Afghanistan.

    (Source: Radio-Canada, Canoë)


    http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2008/09/commentaires_racistes_sur_les.html


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  • Approche commune
    Entreprise de séduction
    Mise à jour le mercredi 17 septembre 2008, 16 h 49 .


    Carte du Nitassinan, le territoire revendiqué par les Innus du Québec
    Les Innus souhaitent exercer des pressions sur les députés conservateurs québécois pour accélérer leurs négociations territoriales si Stephen Harper est reporté au pouvoir le 14 octobre.

    Les Autochtones affirment que le négociateur fédéral, Benoît Bouchard, n'a aucune marge de manoeuvre depuis qu'il a été nommé l'an dernier par le gouvernement conservateur, qui semble réfractaire à l'entente de principe sur l'Approche commune.

    « On va s'organiser pour influencer au moins les députés du Québec, pour éventuellement être ramenés sur le plan national. C'est carrément notre stratégie », affirme le chef de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique.

    Cependant, si l'on se fie au député conservateur sortant de Roberval-Lac Saint-Jean, Denis Lebel, cette stratégie risque de ne pas être très efficace. « Je vais respecter le processus qui est en cours. Je comprends très bien les Autochtones d'espérer que ça aille encore plus vite, mais moi je dois respecter ce qui est en place », dit-il.

    M. Lebel promet cependant de parler à nouveau au ministre des Affaires indiennes, Chuck Strahl, qui fait toujours la sourde oreille aux demandes des Innus.

    Le traité de l'Approche commune concerne les communautés innues de Betsiamites, d'Essipit, de Mashteuiatsh et de Nutashkuan. Il vise à créer un territoire, le Nitassinan, qui appartiendra en pleine propriété aux Innus et sur lequel ils exerceront une certaine autonomie gouvernementale.

    Extrait audioUn reportage de Dominique Rivard


    http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2008/09/17/004-approche-commune.shtml

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  • rencontre avec william commanda
     

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