• Le Conseil de bande de la réserve Pasqua, près de Fort-Qu'Appelle, sonne l'alarme.
    (Émission du 25 septembre 2008) La réserve Pasqua est située à 80 kilomètres à l'est de Regina. C’est une petite communauté nichée tout en haut de la vallée Qu'Appelle, mais ou la plupart des 800 résidents respirent un air vicié.

    L’air est contaminé par la présence de moisissures toxiques à l'intérieur de leurs maisons. Et la situation atteint maintenant des proportions inquiétantes.

    Selon le conseil de bande, près de 85 % des résidences seraient touchés par un problème de moisissure. Les problèmes respiratoires et les infections cutanées se multiplieraient.

    On attribue le problème à un isolement déficient, d'un manque d'entretien, mais aussi du trop grand nombre de personnes entassés dans les logements.

    Pour la direction du Centre de soins de la communauté, les 317 000 dollars alloués au logement dans la réserve par Ottawa, ne permettent pas de réparer la centaine de maisons touchées.

    C'est donc avec des moyens limités que le Conseil de bande tente de faire de la sensibilisation afin d'inciter les résidents à aérer le plus possible leurs maisons. Mais avec l'hiver qui approche, quelques brochures explicatives ne peuvent remplacer un véritable budget d'intervention.

     Regardez la chronique du téléjournal Saskatchewan.


    http://www.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/tele/Chroniques/moisissurequappelle_30096.shtml

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  • Meurtre de Nora Bernard
    Faute avouée
    Mise à jour le mardi 23 septembre 2008, 15 h 16 .


    Nora Bernard
    Nora Bernard
    James Douglas Gloade, le petit-fils de la militante autochtone Nora Bernard a admis en cour, mardi, qu'il a tué sa grand-mère.

    Le jeune homme de 24 ans a reconnu sa culpabilité à une accusation d'homicide involontaire coupable portée contre lui.

    Il avait d'abord été accusé de meurtre au premier degré quelques jours après la découverte du corps de Mme Bernard dans son domicile à Millbrook, en Nouvelle-Écosse, le 27 décembre dernier. Elle avait été battue et poignardée.

    Selon la Couronne, l'enquête policière et le rapport d'examen médical appuyaient davantage l'accusation d'homicide involontaire coupable que celle de meurtre au premier degré.

    James Douglas Gloade sera de retour en cour à Halifax le 21 octobre pour connaître sa peine. Cette peine pourrait être déterminée par un groupe de sages micmacs et de parents de la victime, en plus des avocats et du juge.

    Les funérailles de Nora Bernard
    Environ 300 personnes ont participé aux funérailles de Nora Bernard en janvier dernier.
    Nora Bernard est l'une des voix autochtones de la Nouvelle-Écosse qui a lutté pendant 11 ans pour obtenir une indemnisation et des excuses pour les sévices endurés par des milliers d'enfants dans les pensionnats autochtones.

    Mme Bernard avait neuf ans lorsqu'elle a été envoyée à l'école résidentielle de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, en 1945. Elle n'a jamais oublié cette expérience traumatisante.

    Cinquante ans plus tard, elle a convaincu un avocat d'Halifax, John Mckiggan, de déposer un recours collectif en son nom et celui d'autres résidents de Shubenacadie.

    Mme Bernard cherchait une simple reconnaissance. Elle a remporté, avec d'autres, l'important dédommagement accordé aux Autochtones qui ont subi de mauvais traitements dans les pensionnats.
    http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2008/09/23/005-NE-proces-gloade.shtml

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    Le lundi 22 septembre 2008

    Simon CooCoo - Chef du conseil de bande de Wemotaci
     
    Simon CooCoo se passionne pour le développement de sa communauté. (Photo: Sylvain Mayer)
    Simon CooCoo se passionne pour le développement de sa communauté.
    Photo: Sylvain Mayer

     
    Marc Rochette
    Le Nouvelliste
    Trois-Rivières
     
    Simon CooCoo aurait eu toutes les raisons du monde de se sentir déraciné de son village natal. Il fut l'un de ces nombreux enfants autochtones à être «déportés» par le gouvernement dans des pensionnats. Et sa formation aurait pu l'amener à faire carrière dans les grands centres.

     
    Pourtant, aujourd'hui, non seulement est-il le chef de la communauté de Wemotaci, en haute Mauricie, mais sa passion n'aura jamais été aussi forte pour développer son milieu de quelque 1500 âmes.
     
    Et cette communauté, il la connaît depuis sa tendre enfance où ses parents et grands-parents y ont aussi vécu.
     
    Cinquième d'une famille de huit enfants, on l'aura donc forcé à prendre la direction du pensionnat de Pointe-Bleue dès l'âge de six ans.
     
    Pendant les dix années suivantes, il aura ainsi quitté le foyer familial de l'automne au printemps.
     
    «Le seul point positif, c'est qu'on ne faisait que lire et écrire, ce qui fait qu'un homme dans la cinquantaine sait très bien lire alors que les jeunes ont maintenant de la difficulté», confie l'homme de 54 ans, conscient que ces années ont marqué toute une jeunesse autochtone.
     
    Par la suite, Simon CooCoo décide de poursuivre ses études dans un collège fédéral des Laurentides en économie.
     
    En 1976, c'est le mariage avec Mireille, également de Wemotaci.
     
    Mais alors qu'il envisageait de se rendre à l'université, il répond à l'offre du conseil de bande de sa communauté qui voulait attirer de jeunes finissants.
     
    Après une expérience de trois ans comme agent de développement économique, le Conseil Atikamekw-Montagnais le recrute à Québec, en études et recherche, ce qui signifiera un déménagement au milieu des années 80.
     
       Savoir écouter, voilà la qualité première d'un chef, selon Somon CooCoo. (Photo: Sylvain Mayer)
    Savoir écouter, voilà la qualité première d'un chef, selon Somon CooCoo.
    Photo: Sylvain Mayer

      
    Une dizaine d'années plus tard, c'est le retour en région, mais cette fois à La Tuque, pour le Conseil de la Nation Atikamekw (CNA).
     
    Vers la fin des années 90, il rentre au bercail pour devenir membre du Conseil de bande de Wemotaci.
     
    Et tout en étant conseiller, il continuera à travailler à la recherche pour le CNA.
    En mai 2006, Simon CooCoo devient chef du Conseil de bande de Wemotaci.
    Et les défis ne manquent pas pour celui qui doit composer avec une population passablement jeune.
     
    «Plus de 65 % des gens sont âgés de 35 ans et moins», souligne-t-il.
    Non seulement se préoccupe-t-il de ce qu'ils vont faire dans cinq et dix ans, mais il y a également le danger de les voir quitter la communauté.
     
    Et c'est ce qui explique la création d'un comité de travail qui se penche sur la question d'ici le mois de janvier 2009.
     
    «Nos trois axes de développement sont la forêt, l'eau et le tourisme», se plaît-il à indiquer.
     
    Outre les retombées de plusieurs millions de dollars qui découlent des chantiers hydroélectriques actuels, Simon CooCoo travaille à un projet de mini-centrale en plus d'avoir en poche des plans pour une usine de deuxième transformation du bois et une auberge.
     
    Croit-il que les traditions autochtones soient menacées?
     
    «C'est grâce à la langue que la culture existe, le CNA a mis sur pied un programme qui veille aux deux et il n'y a aucun français entre la maternelle et la troisième année», répond celui qui dit constater une meilleure scolarisation avec la formation d'enseignants atikamekws.
     
    La qualité d'un chef?
     
    «Être à l'écoute des gens et c'est un privilège de les écouter. Et mon père me disait qu'il fallait savoir écouter avant de savoir parler», conclut le père de quatre enfants... passablement enracinés dans la région de Wemotaci.
     
    REPÈRES
     
    - Simon CooCoo a pris le chemin du pensionnat dès l'âge de six ans
    - Il a été élu chef du Conseil de bande en mai 2006
    - La communauté de Wemotaci compte quelque 1500 habitants•
     

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  • Éducation: les Premières Nations réclament un débat

    Manawan s'implique

    Louis Pelletier
    Article mis en ligne le 22 septembre 2008 à 10:38

    Éducation: les Premières Nations réclament un débat

    Le chef de la communauté de Manawan, Paul-Émile Ottawa, a uni sa voix à celle des manifestants. (Photo gracieuseté)
     
    Plus d'une centaine de parents, de jeunes et de chefs de communautés des Premières Nations du Québec ont manifesté le 12 septembre devant les bureaux du ministère des Affaires indiennes à Gatineau pour dénoncer le sous-financement chronique de leur éducation. Ils ont réclamé que cet enjeu soit abordé pendant la campagne électorale.
     
    La communauté Atikamekw de Manawan était la plus représentée à cette manifestation pacifique d'autant plus, précise Thanissa Lainé du Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN), que les écoles de cette communauté située au nord de Saint-Michel-des-Saints avaient été fermées pour libérer le plus d'intéressés possible. Des membres des Black Bears Singers et le chanteur Sakaï Ottawa ont d'ailleurs participé activement à ce rendez-vous.

    Un communiqué précise que l'éducation des Premières Nations est financée selon une formule fédérale établie en 1988 qui n'a subi aucune indexation au coût de la vie depuis 1996. Cette formule ne tient pas compte des fonds nécessaires au fonctionnement des bibliothèques et des programmes de formation professionnelle.

    Ottawa s'engageait, en 2003, à réviser cette forme de financement. Or déplore le CEPN, cela n'a toujours pas été fait

    Selon la grand chef de la nation Atikamekw, Eva Ottawa, le maintien du sous-financement chronique en éducation est inacceptable, scandaleux même. «C'est d'autant plus inexcusable qu'au nom du Canada, le premier ministre Stephen Harper, en date du 11 juin 2008, formulait des excuses pour le scandale des pensionnats.»

    L'école primaire Simon P. Ottawa de Manawan accueillait, en 2006-07, 353 élèves alors que 448 fréquentaient l'école secondaire Cézar Néwashish.

    Pour plus d'information : www.cepn-fnec.com
     


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  • [fichier]sorti de l asso au lac de l'avelan var


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